2010
Non à l'initiative anti-armes 36
Les armes feu tuent de moins en moins en Suisse.
Donc… il faut les retirer des mains de leurs propriétaires honnêtes et
responsables.
La plupart des homicides sont commis avec des armes de poing.
Donc… il faut mettre les fusils militaires à l'arsenal.
On se suicide de moins en moins avec des armes, de plus en plus avec des
médicaments.
Donc… il faut enlever les armes et renforcer l'aide au suicide.
Ce sont de plus en plus des armes illégales qui sont impliquées dans la
violence.
Donc… il faut enregistrer les armes légalement détenues.
Si vous croyez tout cela, il faut voter l'initiative.
Elle ne diminue pas la violence, elle ne diminue pas le nombre
de suicides, elle ne diminue pas l'insécurité. Au contraire, elle ne ferait que
renforcer la violence, le malaise social et l'insécurité.
Initiative anti-armes: pour des suicides politiquement corrects
A moins de deux mois du votre sur l'initiative anti-armes", sur laquelle le
peuple se prononcera le 11 février prochain, l'Office fédéral de la statistique
a élaboré un dossier qui présente des statistiques sur le thème en question. Il
en ressort que l'usage des armes à feu est en constante diminution dans
l'accomplissement d'actes de violence ou de suicides
466 décès par arme à feu en 1998, 259 en 2008. L'an dernier, il y a eu 236
homicides ou tentatives d'homicide en Suisse, 55 avec l'aide d'une arme à feu,
ce qui représente 23 % des cas. Et ces 55 actions ont fait 24 morts.
Et surtout, en 10 ans, alors que le nombre total de suicides a peu varié
(1300-1400 morts par an), le nombre de suicides par arme à feu a chuté de façon
remarquable: 413 en 1988, 239 en 2008.
L'Office fédéral de la statistique relève que les personnes qui décident de
s'ôter la vie passent de plus en plus par l'empoisonnement, médicaments et
suicide assisté compris. Cette méthode représente 30 % des cas. La pendaison
20%.
En quelque sorte, les candidats au suicide profitent des offres des initiants et
s'adressent plus volontiers aux drogues (que nombre des initiants veulent
libéraliser plus encore) qu'aux armes.
Les chiffres publiés ce 28 décembre montrent bien l'inutilité de l'initiative:
sans elle, le nombre de morts par arme à feu baisse, mais pas le nombre total de
suicides. Cela prouve que ceux qui veulent mourir trouvent des moyens de
substitution, malgré ce que prétendent les pseudos spécialistes.
Il y a, certes, moins d'armes militaires en circulation, depuis que l'armée a
commencé à fondre. 200'000, 250'000 ?... sur 2,3 millions d'armes en tout en
Suisse, selon les initiants, 4,5-5 millions, selon des chiffres plus sérieux. La
différence est de 10%, selon les hoplophobes, 5% selon nous. La chute de la
violence armée est de 40%.
Mais cela n'empêche pas Florian Irminger, membre du comité de Stop Suicide, de
pérorer à la Radio Socialiste Romande. Voyez ceci… nous avons lancé
l'initiative, ils ont réagi, ils ont fait baisser la violence… un peu… pas
assez… nous, nous ferons mieux. Et la journaliste, qui ne se préoccupe pas trop
de faire ressortir la vérité, enchaine avec un invité, un cuisinier, qui trouve
qu'il faudrait moins d'armes dans un monde en paix. Un contradicteur à ces
brillants philosophes ? Pourquoi faire ?
Les faits sont là. Mais, dans les 7 semaines qui restent avant la votation, nous
verrons tous les politiciens qui nous veulent du bien les tordre, les déformer,
les lacérer, jusqu'à ce qu'il ne reste que le mensonge. Celui qu'ils veulent
servir au peuple, pour lui faire accepter l'asservissement.
Citoyen sujet
suisse, si tu pètes les plombs, fais le proprement, selon les règles que nous
édictons et meurs sans bruit, mais heureux, avec nos drogues et notre
assistance.
Sujet citoyen
suisse, penses-y le 13 février.
F.L. 28 décembre 2010
Non à l'initiative anti-armes 35
L'initiative veut retirer les armes des militaires pour les
mettre à l'arsenal. Quand un pays demande à ses citoyens d'être prêts, le cas
échéant, de mourir pour lui (c'est le principe même de l'armée), peut-il leur
refuser la confiance qu'ils méritent ? Et,
s'il le fait, ce pays mérite-t-il encore d'être défendu ?
L'initiative veut désarmer le peuple. Elle est dangereuse pour la cohésion même
du pays.
Un lien important
En arrivant sur la page d’accueil de SwissGuns, vous avez
peut-être remarqué le bouton en haut de la page: "La
Vérité sur les Armes".
C'est le lien vers le site du groupe romand d'opposition à l'initiative
anti-armes, sur laquelle nous voterons le 13 février prochain. Vous devez
absolument aller voir ce site, parce que le 13.2.11, vous ne serez pas seul à
voter contre l'initiative, votre famille, vos amis doivent aussi dire
NON !
Le groupe "La Vérité sur les Armes" a besoin de votre aide,
maintenant déjà, pour mener la lutte contre ceux qui veulent beaucoup plus que
détruire votre droit à posséder des armes. Car il faut savoir que leur but réel
est la destruction de notre modèle de société et son remplacement par un système
qui a pourtant déjà échoué au 20e siècle. Les néo-bolcheviques veulent nous
contrôler.
VOUS avez le choix: laisser couler (après tout, c'est la génération suivante que
cela concernera vraiment) ou vous battre. En ce qui me concerne, j'ai choisi.
LE CCP de "La Vérité sur les Armes" est le suivant: 12-347925-3.
Vous avez dépensé 50 fr. à la Bourse de Lausanne pour un permis d'achat…
pourquoi pas 20 fr. aujourd'hui, pour avoir le droit, l'année prochaine de
recommencer ? (Personnellement, n'ayant acheté que des armes sans permis, j'ai
économisé 100 fr., que j'ai versés au 12-347925-3).
Autre moyen d'action (pas à la place, mais en plus), imprimez une des affiches
en lien ci-dessous, trouvez une punaise et allez la coller quelque part dans
votre quartier. C'est une tout petit geste, mais…
N'oubliez pas: nous savons que vous voterez, mais les autres… ?
F.L. 14 décembre 2010
Non à l'initiative anti-armes 34
Vendredi matin 10 décembre 2010. Les nouvelles…
- Collonge-Bellerive (GE): des malfaiteurs ont attaqué à l'arme lourde (la
police pense à des Kalachnikov) une banque jeudi peu avant 18h. ont réussi à
prendre la fuite sans butin…
- Valais: un Suisse de 31 ans a été blessé au couteau par un Serbe de 21 ans
mardi soir peu avant minuit devant un bar à Monthey. Suite à une dispute, le
jeune demandeur d’asile est parti chez lui chercher une arme blanche, puis est
revenu sur place et a asséné deux coups dans le dos de son adversaire…
- Lausanne: le juge d'instruction a inculpé quatre jeunes au terme de son
enquête sur la rixe qui avait opposé une demi-douzaine de jeunes en janvier
dernier. Pour un "regard", des jeunes Dominicains avaient attaqué au couteau un
jeune Français et un jeune Suisse…
L'initiative ne s'attaque pas aux armes des malfrats, de plus en plus
audacieux. Elle ne fait rien contre la violence importée. Elle se contente de
désarmer ceux qui devraient avoir le droit de se défendre.
Initiative: la campagne est lancée
Le Comité pour l'initiative fédérale dite "pour
une protection face à la violence des armes" a lancé la campagne,
hier dimanche 5 décembre, par un communiqué,
accompagné – une fois de plus – d'une image choc propre à remuer les
consciences des mères de famille suisses. Aucun populisme,
là-dedans… mais non, voyons. D'ailleurs, SwissGuns adopte cet ourson
et propose la légende suivante: "Il n'y
avait plus d'arme pour défendre les enfants !". |
On peut relever le soutien indéfectible à l'initiative des
associations de femmes, des milieux médicaux et des organisations de police. Les
initiants veulent en tous ca nous en persuader.
Registre central, le piège ?
Et aujourd'hui, lundi 6 décembre, c'était au tour du Conseil fédéral de lancer
officiellement la campagne. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a
présenté la
position du gouvernement et du parlement, qui rejettent cette initiative
inutile. Assistaient à la conférence de presse, à Berne, la conseillère d'Etat
bâloise Sabine Pegoraro et le commandant de la police cantonale neuchâteloise,
André Duvillard.
Sabine Pegoraro a parlé d'une plate-forme électronique actuellement mise au
point par les cantons, pour échanger leurs informations sur les armes à feu, ce
qui rendrait inutile le registre central des armes réclamé par l'initiative.
Elle a conclu son discours en rappelant que l'initiative n'apportait aucune
sécurité réelle, tout en entraînant des dépenses administratives considérables.
Le policier neuchâtelois, de son côté, s'est exprimé à la Radio socialiste
romande, dans le journal de 12 h. 30. Et il a expliqué qu'il attendait beaucoup
d'un projet de registre central des armes qui devrait être mis en place au
printemps 2011 déjà, selon ce qu'aurait dit, selon lui, la conseillère fédérale.
Celle-ci était ce soir interviewée par cette même RSR, dans l'émission Forums.
Et elle a rappelé toutes les bonnes choses que l'initiative avait déjà
apportées, en poussant gouvernement et parlement à durcir considérablement les
diverses règlementations sur les armes, ces derniers mois.
Ce qu'on a encore retiré de l'écoute de la RSR, c'est la sympathie des
journalistes pour l'initiative, des journalistes d'ailleurs plus préoccupés par
le dilemme que représente pour une conseillère fédérale socialiste l'obligation
de présenter le point de vue du gouvernement, plutôt que son opinion
personnelle, en faveur d'une initiative si désirable.
Il est vrai que nos politiciens ont déjà beaucoup donné de nos libertés, pour
plaire à l'Europe, pour plaire à d'autres politiciens, socialistes ou verts,
qui, depuis la disparition de l'Union soviétique, ont pris le relais de la
pensée bolchevique et veulent un contrôle parfait des "masses populaires" (le
terme même montre le mépris qu'ils ont pour le peuple souverain).
Alors SwissGuns lance aussi sa campagne. Le 13 février 2011, il faudra voter et
faire voter
NON !
F. Leutenegger, le 6 décembre 2010
Du 3 au 5 décembre
Pensez-y !
Non à l'initiative anti-armes 33
La loi – c'est une évidence – ne concerne que ceux qui
l'observent. Les armes qui posent
problème, aujourd'hui en Suisse, ce sont les armes détenues illégalement… trop
souvent par des gens qui n'ont pas le droit de les détenir.
Les initiants ne s'intéressent pas aux vrais problèmes de violence en Suisse et
l'initiative est inutile, dans ce domaine.
La Vérité sur les Armes
Un groupe s'est formé en Suisse romande, pour lutter contre les
mensonges de l'initiative anti-armes, sur laquelle il faudra voter le 13 février
prochain.
Ce groupe s'appelle "La Vérité sur les Armes" et il est formé de quelques
bénévoles, décidés à faire campagne pour empêcher les roses-rouges-verts de
détruire la société que nous connaissons.
La Vérité sur les Armes a besoin de vous pour agir, car, il ne faut pas se
leurrer, même si la gauche pleure constamment misère, elle a plus de moyens
financiers que nous.
Aidez nous !
CCP 12-347925-3
F.L. 25 novembre 2010
Pourquoi l'initiative s'attaque exclusivement aux honnêtes citoyens?
|
Non à l'initiative anti-armes 32
L'argument "armes = violence" est stupide: au cours des 20
dernières années on a diminué l'armée par 4 ou presque… et donc le nombre
d'armes de service d'autant. Pourtant, c'est au cours de ces mêmes 20 dernières
années qu'on a vu la violence augmenter dans ce pays.
L'initiative ne s'intéresse pas à la sécurité publique, mais veut le
désarmement des Suisses.
Non à l'initiative anti-armes 31
Les initiants veulent diminuer le nombre de suicides en Suisse.
Mais ils n'arrivent même pas à se mettre d'accord sur ce nombre: 300 par arme à
feu chaque année, selon le professeur Martin Killias (qui en donnait 260, dans
la revue Crimiscope 2006, de l'Université de Lausanne). Au Conseil des Etats en
septembre dernier, la Vaudoise Géraldine Savary en avançait 400. Et la presse –
qui n'aime pas faire dans la dentelle – affirme régulièrement: un mort par jour
à cause d'une arme militaire.
L'initiative se base sur des données fantaisistes. Elle
ne peut divulguer que des chiffres que les initiants trafiquent eux-mêmes.
Les socialistes avouent !
Lors de tous les débats récents sur l'initiative anti-armes, les
socialistes ont juré, la main sur le cœur (voir la conseillère aux Etats
Géraldine Savary, lors de l'émission Infrarouge
du 12 octobre 2010) qu'en bons Suisses, ils défendaient l'armée.
Aujourd'hui, dimanche 31 octobre, le parti en congrès à Lausanne a décidé
d'inscrire à son programme la disparition de l'armée suisse.
Habituellement, SwissGuns évite de faire de la politique, sauf, bien sûr, pour
dénoncer les incessantes attaques roses-rouges-vertes contre les armes. Mais
cette fois, le PSS a franchi la ligne. Dans la même journée, ce dimanche 31
octobre, les délégués socialistes ont, dans la même foulée, décidé que la Suisse
devait adhérer à l'Union européenne et dissoudre son armée.
Nous savions que les socialistes mentaient souvent. Nous avons aujourd'hui la
preuve qu'ils mentent toujours.
Comme le dit Pascal
Décailllet sur son blog, "Ce
week-end à Lausanne, le parti socialiste suisse est officiellement devenu ce
qu’il était déjà, dans les faits, depuis longtemps : le parti de l’étranger."
En prenant cette décision, le PS montre aujourd'hui sa vraie nature et il montre
aussi qu'il ne peut plus appartenir au gouvernement suisse. Officiellement, le
PS demande la dissolution de l'une des composantes du gouvernement. Et comme le
relève Pascal Décailllet, il semble inconcevable qu'à chaque visite de dirigeant
étranger, les régiments d'honneur de l'armée suisse doivent saluer Micheline
Calmy-Rey ou Simonetta Sommaruga, qui prônent leur destruction.
Les socialistes ne veulent pas seulement la fin de notre manière de vivre. Ils veulent la fin de la Suisse. Ils ont avoué aujourd'hui. Qu'ils s'en aillent !
Nous ne les voulons plus.
F.L.31.10.2010
PS: Faut-il s'étonner que, le soir même, la Télévision socialiste romande invite le président du PS, Christian Levrat, pour commenter les techniques électorales de l'UDC ?
Non à l'initiative anti-armes 30
Les initiants veulent diminuer le nombre de suicides en Suisse.
Mais ils n'arrivent même pas à se mettre d'accord sur ce nombre: 300 par arme à
feu chaque année, selon le professeur Martin Killias (qui en donnait 260, dans
la revue Crimiscope 2006, de l'Université de Lausanne. Au Conseil des Etats en
septembre dernier, la Vaudoise Géraldine Savary en avançait 400. Et la presse –
qui n'aime pas faire dans la dentelle – affirme régulièrement: un mort par jour
à cause d'une arme militaire.
L'initiative se base sur des données fantaisistes. Elle
ne peut diminuer que les chiffres que les initiants trafiquent eux-mêmes
Haut les mains: Infrarouge
Il fallait s'y attendre: après le dernier drame en région genevoise (un homme qui tire sans discernement et blesse des jeunes, juste par blessure d'ego), la Télévision suisse romande se devait de refaire un débat sur ces armes à feu qui " ont à nouveau tué dans notre pays". Une bonne occasion de refaire un peu de pub à l'initiative rose-rouge-verte anti-armes.
Le débat eut lieu, mardi 12 octobre, dans le cadre de l'émission Infrarouge.
Dans le camp des anti-armes:
- Géraldine
Savary, conseillère aux Etats socialiste vaudoise,
- Florian Irminger, membre du comité de Stop
Suicide,
- Pascal Lüthi, adjoint du commandant de la police cantonale neuchâteloise,
A ce trio de choc, on avait joint deux jeunes filles courageuses, bien que
choquées:
- Laila Mouhassin, organisatrice d'une manifestation pour réagir à la violence,
après la fusillade du Petit-Lancy), et
- Laura McIntosh, étudiante genevoise, qui a lancé une campagne sur Facebook
pour les mêmes raisons.
Rien à dire sur ces jeunes personnes: tous ceux qui se sont un jour retrouvés du
mauvais côté d'une arme ont le droit de se sentir choqués et, si on ne leur
permet pas de réfléchir au problème, on peut comprendre qu'ils se fixent sur
l'arme, plutôt que sur l'agresseur.
Dans le camp des défenseurs des llibertés:
- Jean-François
Rime, conseiller national UDC fribourgeois,
- Annick Marguet, médaillée de bronze aux championnats du monde de tir sportif,
- Kevin Grangier, porte-parole adjoint UDC Suisse et vice-président Jeunes
UDC Suisse et
- Frank
Leutenegger, collectionneur d'armes et animateur de SwissGuns.ch
Le débat a – comme d'habitude - mal commencé, avec l'interpellation classique à
Jean-François Rime: "encore un drame… jusques' à quand ? etc."
Attaques ensuite de Géraldine Savary, fidèle à elle-même: les drames familiaux
sont un problème grave en Suisse. La Vaudoise fit l'éloge de l'initiative sur 3
de ses points principaux:
1. registre des armes
2. armes militaires à l'arsenal
3. clause du besoin.
Mais le bon sens de Jean-François Rime, de Kevin Grangier et d' Annick Marguet a
permis de remettre chaque attaque à sa place.
La clause du besoin ne correspond à rien, on le sait, puisque aujourd'hui déjà,
il faut indiquer pourquoi on veut acheter une arme, quand on demande une
autorisation.
Les armes militaires à l'arsenal, c'est la fin du tir en Suisse – du moins tel
que nous le connaissons – et c'est une baffe de plus dans la figure des
soldats-citoyens de ce pays à qui ont dit bien le peu de confiance que l'Etat a
en eux (pourquoi auraient-ils alors, eux, confiance dans l'Etat ?).
Sur le registre des armes, on ne peut que rappeler l'inutilité de ce genre de
mesures.
A titre personnel, je dois avouer que je m'étais rendu à ce débat un peu comme
les chrétiens de la Rome antique entraient dans l'arène. J'étais persuadé que la
Télévision socialiste romande et l'establishment nous mettraient – comme
d'habitude – au pilori.
A la fin de l'émission, j'avais cependant l'impression que, non seulement nous
nous en étions bien sortis, mais, mieux encore, que nous avions marqué quelques
points.
Un droit ou un privilège ?
Et c'est après l'émission, seulement, que le policier neuchâtelois, Pascal
Lüthi, m'a fait comprendre une des bases de notre désaccord. Il m'a expliqué:
"Posséder des armes, ce n'est pas un droit fondamental, c'est un privilège".
Un droit fondamental ne se discute pas et celui de posséder des armes est –
selon nous – un tel droit. En revanche un privilège doit être accordé par
quelqu'un, un supérieur dans la hiérarchie sociale. Autrefois, c'était le
prince, le roi ou l'empereur. Aujourd'hui, selon les socialistes, c'est l'Etat
(dont le même policier affirmait qu'il a le monopole de la violence).
La Suisse s'est créée en refusant les rois et les empereurs et en affirmant
l'égalité de tous les citoyens. Il est curieux de voir aujourd'hui les
socialistes, champions en théorie de l'égalité, se prosterner devant cette
abstraction qu'est l'Etat.
Pascal Lüthi n'a pas du tout compris, quand j'ai tenté de lui expliquer que dans
mon esprit, l'Etat (et les fonctionnaires comme lui) est au service des citoyens
et non l'inverse.
F.L. 18.10.2010
Non à l'initiative anti-armes 29
Les Français, les Allemands, les Italiens ont confisqué les armes
de leurs citoyens et ne leur font plus confiance pour en posséder. Est-ce
que dans un seul de ces pays, la sécurité publique est améliorée par rapport à
ici ?
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Initiative: quelques citations
Quelques citations qui valent un éditorial, quand on pense à
l'initiative anti-armes:
"Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".
Article 3, Déclaration universelle des droits de l´homme, 1948
"Les lois qui interdisent le port d'armes ne désarment que ceux qui ne sont ni
enclins, ni déterminés à commettre des crimes. De telles lois rendent les choses
pires pour les victimes et meilleures pour les assaillants ; elles plutôt à
encourager qu’à prévenir les homicides, car un homme désarmé peut être attaqué
avec plus de facilité qu’un homme armé".
Cesare Beccaria, Criminologue, 1764
"Le développement des mass media permet des manipulations auxquelles ni Hitler
ni Staline ne pouvaient rêver (...) Le citoyen occidental en est bien plus
abruti que ne l'était le Soviétique moyen par la propagande communiste. Ce
totalitarisme démocratique est la dernière phase de l'évolution de la société
occidentale".
Alexandre Zinoviev, La Grande Rupture, L'Age d'homme, 1999.
"La seule raison de l’enregistrement des armes, c’est la confiscation des
armes".
Chris Knox, 1966
"Dans un certain sens, tous les politiciens, de toute tendance, sont des
communistes, plus intéressés par le paraître que par la réalité".
Un officier russe, dans un roman de Tom Clancy.
"La plus stupide erreur que nous pourrions commettre serait d'autoriser les
races soumises à posséder des armes. L'histoire démontre que tous les
conquérants qui ont permis aux races soumises à porter les armes ont préparé de
la sorte leur propre chute".
Adolphe Hitler
"Que celui qui n’a point d’épée vende son manteau et en achète une".
Evangile selon St Luc 22/36
Non à l'initiative anti-armes 28
Les initiants veulent en réalité interdire les armes.
Pourtant, nombre d'entre eux réclament une libéralisation des drogues, sous le
prétexte que leur interdiction est plus néfaste que bénéfique. Si
une interdiction est néfaste, l'autre devrait l'être aussi. Entre interdire les
armes aux citoyens responsables et autoriser la drogue à des personnes
inadaptées, que faut-il choisir ?
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Non à l'initiative anti-armes 27
Avec leur projet, les initiants veulent faire ressembler le droit
suisse sur les armes à celui qui est en vigueur en Allemagne. Ce
droit allemand n'a pourtant pas pu empêcher plusieurs tueries de masse. Comment
pourrait-il le faire en Suisse ?
L'initiative est inutile et inefficace.
L'initiative anti armes au Conseil des Etats
Lundi 13 septembre, le Conseil des Etats a débattu de l'initiative dite "Pour la protection face à la violence des armes", l'initiative rose-rouge-verte pour désarmer le peuple suisse. Après une présentation détaillée par le rapporteur démocrate-chrétien Bruno Frick, les sénateurs sont tout de suite entrés dans le vif du sujet, avec une intervention remarquée de Roberto Zanetti. Le socialiste soleurois se lança dans une comparaison avec l'Irak. Selon lui, la Suisse serait plus dangereuse que ce pays, avec 390 morts par arme à feu, chaque année, entre 1995 et 2007… nettement plus que sur la route.
En outre, le Conseil fédéral admet lui-même dans son message de refus de l'initiativequ'elle permettrait de réduire le nombre de suicide et de violences domestiques. Là, il a d'ailleurs raison: le texte du DFJP est un monument de contradictions: chargé de refléter l'avis du Conseil fédéral, on se rend néanmoins compte du fait qu'il a été écrit par un fonctionnaire un peu gaucho, sans doute affilié au "Comité du personnel de la Police Judiciaire Fédérale"… ou peut-être au "Syndicat de la Police de Sûreté Valaisanne" ou encore aux "Jeunes radicaux valaisans" (trois des organisations qui soutiennent l'initiative liberticide). Quant à la réduction des suicides ou de la violence, les exemples des pays aux législations plus dures sont éloquents: c'est du vent ! |
Roberto aux mains
moites |
Roberto Zanetti ne s'est pas du tout démonté quand on lui a rappelé qu'il y
avait une différence entre le nombre de morts américains de la guerre en Irak et
le nombre total (10 fois plus élevé) et que ses chiffres sur le nombre de morts
en Suisse sont parfaitement fantaisistes.
Le radical obwaldien Hans
Hess a eu beau démontrer que les
mesures déjà prises par le gouvernement pour rendre son armée plus inoffensive
ont déjà porté leurs fruits vénéneux: lors du dernier Tir en campagne, les
résultats étaient moins bons que les années précédentes.
Son collègue démocrate-chrétien zougois, Peter
Bieri, a eu beau expliquer que la loi fédérale sur les armes couvre déjà
assez bien les besoins de sécurité publique.
L'UDC thurgovien Hermann
Bürgi a eu beau insister sur
l'évidence selon laquelle il vaudrait mieux chercher et combattre les causes de
la violence et du suicide que de s'attaquer à l'un des ses moyens.
Le démocrate-chrétien appenzellois Ivo
Bischofberger a eu beau souligner
une autre évidence: aucun durcissement de la loi ne fera diminuer la délinquance
(au contraire peut-être).
Le bourgois démocrate bernois Werner
Lüginbühl a eu beau rappeler que
même le contrôle strict des armes en Grande Bretagne (interdiction quasi
générale, on le rappelle) n'empêche pas les actes de violences quotidiens.
L'UDC glaronnais This
Jenny a eu beau mettre en garde
contre la volonté des défenseurs (rouges, roses ou verts) de la liberté
d'enregistrer tout et tout le monde… et contre l'inefficacité de ce genre de
mesures, quand on sait la facilité à se procurer une arme, même (et surtout
peut-être) quand c'est interdit.
Le socialiste jurassien Claude
Hêche n'en démord pas:
les armes à la maison sont dangereuses, surtout les mousquetons qui
dorment dans les greniers. Et de ressortir les chiffres sur le suicide
au Canada: depuis que la loi y est plus dure, le nombre de décès par
armes à feu a reculé, de 45% selon lui. Bien sûr, il se garde de
préciser que le nombre total de décès par violence n'a pas suivi – et de
loin – la même courbe. Et les chasseurs et tireurs n'ont aucune raison
de s'inquiéter (on se demande vraiment pourquoi ils le font !) Le vert vaudois Luc Recordon martèle que le sacrifice qui leur est demandé est normal, pour que la sécurité augmente dans les rues. Restrictions de |
Luc Cheveux gras Luc, bien calé dans le fauteuil qu'il ne quittait que pour assister à une exécution, tendit une main boudinée vers l'esclave sexuelle importée d'Europe de l'est et pris le loukoum qu'elle lui présentait. "Les gars, ça ne va plus: les caves veulent pouvoir être armés. Si on les laisse, les rues ne seront plus sûres pour nous. Ce qu'il faut, c'est un bon registre central, pour trouver leurs joujoux. Pasque nous, on les déclare pas nos trucs" (fond de musique bucolique écolo, un peu décalée, à la Luc Besson). |
liberté, certificats de capacité, réduction de l'efficacité militaire ne sont rien pour un bon écolo.
La socialiste bâloise Anita
Fetz (la plus raisonnable
peut-être chez les rouges) reconnaît les efforts, mais reste persuadée que la
loi sur les armes n'est pas correctement appliquée. Il faut donc prendre
d'autres mesures. Personne ne semble lui avoir répliqué que, si la mesure "A"
n'est pas appliquée, il y a peu de raisons pour que la mesure "B" le soit mieux.
Sa collègue genevoise Liliane Maury Pasquier revient avec les chiffres trafiqués de la gauche: 2 millions d'armes à feu en Suisse, 300 morts par an. Et elle en rajoute une couche dans son intervention: entre 1998 et 2007, en 10 ans donc, plus de 3000 personnes se sont suicidées selon elle avec une arme à feu. Admirez la progression…300 morts par an, en tout, puis 3000 en 10 ans, rien que pour les suicides. Et elle continue, avec d'autres chiffres, tout aussi fantaisistes. Des mensonges aussi flagrants devraient être sanctionnés par l'amende au parlement… on pourrait sûrement diminuer les impôts !
Et la Vaudoise tout aussi rose Géraldine
Savary renchérit: 400
décès chaque année à cause des armes à feu. Elle cite des cas,
dramatiques, soigneusement choisis pour faire jouer la sympathie avant
la raison. Le bouquet revient peut-être à la démocrate-chrétienne jurassienne Anne Seydoux-Christe: après avoir rappelé qu'elle est fille de colonel, femme de médecin-militaire… et mère d'un soldat sanitaire qui a rendu son arme, elle apporte son propre lot de chiffre, australiens cette fois… une réduction de 45% des meurtres |
La 'tite Géraldine "Maman elle a dit, y fot pas jouer avec les allumettes et tout ce qui fait du feu. Et papa il a dit, les soldats c'est tous des c... (j'peux pas le dire, ce mot, c't'un gros mot !). Alors, les armes, y faut les enlever, c'est dangereux et mon frère, y dit que j'peux pas jouer avec" (chanson de Chantal Goya). |
avec armes à feu et même de 57 % de meurtres de femmes (!), en
Australie où on a pris plus ou moins les mêmes mesures qu'en Grande Bretagne.
Elle aussi se garde bien de parler de la situation globale de la violence, qui a
explosé depuis que les honnêtes citoyens sont désarmés.
Le radical rouge tessinois Dick
Marty n'est pas loin dernière: il
a dû enregistrer ses moutons. Il devra passer un examen pour racheter un chien.
Alors, il n'y a pas de raison de ne pas enquiquiner aussi les propriétaires
d'armes. Plus il y a d'armes, plus il y a de morts… une vieille équation
rabâchée une fois de plus.
Pour finir, la conseillère fédérale en charge du dossier, Evelyne
Widmer-Schlumpf, a rappelé que ce que faisait le Conseil fédéral était toujours
très bien et les sénateurs sont passés à un autre sujet de discussion.
La vérité des chiffres Selon une analyse du DFJP (2007), les homicides
avec armes à feu se montent chaque année en Suisse à moins d'une
centaine (dont plus de 50 % commis et subis par les 20 % d'étrangers
qui vivent dans le pays). |
F.L. 14 septembre 2010
Non à l'initiative anti-armes 26
Les initiants sont obligés de reconnaître que leur initiative
vise à désarmer les honnêtes citoyens et pas les hors-la-loi, qui se moquent des
règlements. Mais quand les malfrats sont armés et les honnêtes gens ne le sont
pas, ce n'est certainement pas bon pour la sécurité publique. Il
vaut mieux un honnête homme armé dans les rues qu'un bandit.
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Non à l'initiative anti-armes 25
Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre
les périodes actives. Ce serait la fin de la confiance entre l'Etat et le
citoyen. Et si l'Etat n'a plus
confiance dans ses citoyens, pourquoi ceux-ci lui accorderaient-ils la leur ?
L'initiative est inutile et destructrice de valeurs traditionnelles.
Non à l'initiative anti-armes 24
Les initiants prétendent que l'Etat détient le monopole de la
violence. C'est faux. Le droit à
la légitime défense est universellement reconnu.Ceux qui veulent retirer ce
droit aux citoyens suisses sont les mêmes qui réclament des peines légères pour
les criminels violents, quand ils ne sont pas de ce pays.
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Non à l'initiative anti-armes 23
Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre
les périodes actives. Ce serait la fin d'une particularité suisse: le
citoyen-soldat.Ailleurs, il y a des citoyens et des soldats. Ici, l'un est
inséparable de l'autre.
L'initiative est inutile et destructrice de valeurs traditionnelles.
Encore une statistique tordue au secours de l'initiative
Il y a quelques jours, le professeur Vladeta
Ajdacic-Gross, de l'Université de Zurich, a sorti une nouvelle étude
définitive, prouvant sans conteste possible que "Plus il y a d'armes à la
maison, plus il y a de suicides par balle" (titre de 24 Heures). L'argument
est simple: il y a plus d'armes à feu en Suisse alémanique qu'en Suisse romande
et les Alémaniques se suicident plus volontiers que les Romands avec une arme à
feu… Cela me rappelle l'histoire de l'Anglais qui prend le bateau, débarque au
Havre en France, voit une rousse qui parle français, reprend le bateau et, de
retour à Douvres, affirme que les Françaises sont rousses.
Lamentable ! Et cela d'autant plus que toute la presse (romande notamment) a
repris le chœur, pour conclure doctement que cela donnait du poids à
l'initiative contre la violence des armes. D'ailleurs, Vladeta
Ajdacic-Gross ajoute dans sa
présentation qu'en prenant des mesures pour réduirte le nombre ad'armes, " la
Suisse pourrait ainsi éviter 100 suicides par balle chaque année". Un
chiffre parfaitement fantaisiste, sorti du chapeau du magicien Vladeta
Ajdacic-Gross.
Il faut savoir que Vladeta Ajdacic-Gross est un ami ("disciple" ?) de Martin
Killias (qui est co-signataire de l'étude) et que, depuis des années, il cherche
par toutes les triturations de chiffres possibles, à démontrer un rapport entre
la disponibilité des armes à feu et la fréquence des suicides.
En outre, il faut rappeler que Vladeta Ajdacic-Gross reconnaît lui-même - quand
on l'y oblige - qu'il est impossible de conclure de son étude que le fait
d’avoir moins d’armes signifie moins de suicides au total.
Les statistiques de deux pays qui ont récemment introduit des législations plus
dures sur les armes - le Canada et
l'Australie -
le montrent: le nombre de suicides par balles a diminué, pas le total.
Mais les statistiques canadiennes ou australiennes intéressent fort peu les
médias, tandis que les partisans de l'initiative les utilisent volontiers, en
les déformant pour leur faire dire autre chose. Opération réussie, puisque
chaque fois qu'on essaye de discuter leurs arguments, on entend: "Mais voyez le
Canada et l'Australie: depuis qu'il y a moins d'armes dans ces pays, on se
suicide moins !" Bien sûr, on oublie la fin de la proposition "par arme à feu".
Une fois de plus, les initiants, qui voient leur initiative relativement mal
partie (en privé, ils sont nombreux à admettre déjà leur échec probable),
tentent de retourner une partie de l'opinion avec des pseudo-études falsifiées
(et payées par le contribuable !). Pourquoi ne trouvent-ils pas de nouveaux
arguments: "avoir des armes favorise l'exposition à des maladies comme le
sida", "avoir des armes rend impuissant" (ah non: celle-là, il
l'avaient déjà faite, il y a plus de 40 ans, avec des citations frauduleusement
attribuées à Freud), "avoir des armes, ça vous envoie en enfer, pas au
paradis".
Allez, Vladeta Ajdacic-Gross et Killias… essayez de trouver quelque chose d'un
peu plus amusant, SVP.
F.L.09.08.2010
Pour mieux encore situer notre ami Vladeta Ajdacic-Gross, lisez cet article, publié en 2008 dans le magazine "Public Health", de la FMH.
Non à l'initiative anti-armes 22
Seuls les plus naïfs des initiants croient qu’une loi – quelle
qu’elle soit – peut influer sur la criminalité : les hors-la-loi portent leurs
armes sans autorisation. Qui vaut-il mieux rencontrer au détour d’une ruelle
sombre : un bandit armé ou un honnête citoyen armé ? Pourtant
l’honnête citoyen ne reçoit pas de permis de port d’arme, alors que le bandit ne
se soucie pas d’un tel papier.
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Non à l'initiative anti-armes 21
Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en
restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont
extrêmement rares en Suisse. Ils sont proportionnellement plus fréquents dans
les pays où elles sont interdites, le plus souvent par manque de connaissance,
de familiarité avec ces objets. Voulons-nous
augmenter le nombre d'accidents ? Interdisons
les armes !
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
Non à l'initiative anti-armes 20
Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de
suicides… notamment si on barre l’accès aux fusils militaires. C’est
faux : à la suite de la réduction des effectifs de l'armée, on a diminué la
distribution de fusils d'assaut de plus de 50%… sans aucune diminution du nombre
des suicides en Suisse.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
Non à l'initiative anti-armes 19
Ce 14 juillet 2010, le ministère de l'Intérieur français a refusé de divulguer le nombre de voitures incendiées, en France, dans la nuit du 13 au 14, pour "célébrer" la fête nationale. La France a une législation du genre de celle que veut imposer l'initiative. Voulons nous une sécurité à la française ?
L'initiative est dangereuse pour la sécurité publique.
Initiative: le programme secret des anti-armes
GSsA, PS, Verts, Conseil suisse pour la paix, avec quelques
associations de femmes (importées d'Allemagne pour les plus dangereuses),
quelques psys et l'ami Killias forment le noyau dur du comité de l'initiative
anti-armes pompeusement nommée "pour une protection face à la violence des
armes".
Mais il faut savoir que cette initiative ne représente qu'un premier pas dans un
programme beaucoup plus vaste. Ces gens ont phosphoré. Cette initiative – que
nous pensons et certains d'entre eux pensent déjà vouée à l'échec – doit
permettre d'évaluer les résistances. Le programme de ces élites de gauche voit
beaucoup plus loin.
On envisage déjà 4 étapes principales:
1. Eliminer les armes d'ordonnance en mains civiles (fusil à l'arsenal, aucune
possibilité de l'acquérir après le service… comme il est prévu dans
l'initiative).
2. Eliminer les armes des particuliers. Des parlementaires vont bientôt proposer
des peines d'amendes dissuasives (10-20'000 fr.) pour la possession d'armes non
enregistrées.
3. Eliminer les armes des tireurs et des collectionneurs. Les tireurs devraient
pouvoir conserver une ou deux armes, mais pas plus, et si possible en dépôt au
stand de tir. Quant aux collectionneurs, ils n'ont pas besoin d'armes en état de
tir. Il faut donc les obliger à les faire neutraliser. Et même alors, il faudra
prévoir des mesures de contrainte, car une arme neutralisée peut encore servir à
menacer. A relever qu'on ne fait aucune allusion aux chasseurs.
4. Réduire la quantité d'armes auprès des autorités de police et de sécurité. Un
agent de police qui distribue des amendes de parcage n'a pas besoin d'arme. En
outre, l'arme de service d'un policier peut être passée d'un homme à l'autre
lors de la fin et du début d'un service (économie considérable)
Bien sûr, les mêmes milieux prônent la tolérance envers les comportements
d'étrangers en situation irrégulière, sont pour la libéralisation des drogues
(sauf l'alcool et la fumée qui sont trop bourgeois), demandent une prise en
charge des enfants de plus en plus jeunes, pour remplacer l'influence familiale
par celle des enseignants (recrutés dans leur camp). Ils ne comprennent pas la
dureté des tribunaux envers des meurtriers immigrés, mais réclament des peines
plus sévères, pour des citoyens, jusqu'ici considérés comme honnêtes, qui
veulent garder leurs armes.
Le discours rappelle curieusement celui des bolcheviks du début du 20e siècle.
Ces fous furieux savaient ce qu'ils voulaient et ils ont fait perdre tout espoir
à deux générations dans tout l'est de l'Europe. Les néo-bolcheviks actuels
tiennent le même raisonnement. Notre seul espoir, c'est qu'ils ne seront
sûrement pas aussi bons que Lénine, Staline et autres destructeurs de liberté.
Un mot de Gottlieb Duttweiler (le fondateur de Migros), pour terminer: "L'arme
est l'emblème de la souveraineté de l'homme libre. L'armement fait partie du
bulletin de vote. Ce qui légitime la démocratie".
Si nous voulons rester une démocratie, face à ces destructeurs de libertés, nous
devons garder nos armes et refuser tout compromis avec ceux qui ne pensent qu'à
nous dominer.
F.L.12 juillet 2010
Non à l'initiative anti-armes 18
Si l'initiative permettait d'améliorer - ne serait-ce qu'un tout
petit peu - la sécurité, bon nombre de propriétaires d'armes s'y résigneraient
sans doute. Mais tous les exemples
de législations de ce genre, absolument tous, nous montrent la faillite de ce
genre de raisonnement. En France,
en Allemagne, en Angleterre, ces règlements existent depuis longtemps et ils
n'ont apporté aucune réelle sécurité.
L'initiative est inutile et illusoire.
Faut-il interdire les trains ?
Un ami de SwissGuns a été frappé par la bêtise des arguments des
hoplophobes, à propos du suicide… une des raisons majeures en faveur de
l'initiative anti-armes. Il nous a écrit ceci
Encore un exemple de l'ineptie des arguments des
initiants sur le thème du suicide, qu'il faudrait peut-être marteler
plus publiquement. Selon eux, la seule présence d'une arme à feux constitue une incitation au suicide "impulsif" (encore une de leurs inventions fumeuses, un suicide se prépare sur des mois, voire des années), qu'il faut donc prohiber. Or, récemment j'ai vu à la TSR, (je crois que c'était un volet du télé-journal), une information au sujet du stress imposé aux conducteurs de trains par les personnes qui se suicident en se jetant sous leurs véhicules. Selon ce rapport, il y a en moyenne en Suisse une bonne centaine de tels suicides par année. Si on voulait suivre la logique des initiants jusqu'au bout, ils devraient nous pondre aussi une initiative "contre la circulation des trains", puisque ceux-ci constituent également une incitation permanente au suicide "impulsif". Quiconque présenterait une telle proposition, se verrait, à juste titre, traiter de débile. Doc, 27 juin 2010 |
Doc a raison… nous nous ferions traiter de débiles… et à juste raison. Mais pas
nos adversaires: eux, ils ne font pas cela pour empêcher les suicides (ils sont
même souvent pour le suicide assisté), mais pour NOUS contrôler. Le suicide, la
violence… ils s'en foutent. Ce qu'ils veulent, c'est nos armes et notre liberté.
F.L. 27 juin 2010
Non à l'initiative anti-armes 17
Les initiants veulent mettre le fusil militaire à
l'arsenal entre les périodes actives. C'est déjà possible sur une base
volontaire. Et le succès est mince:
cela implique trop de désagréments (comme un certain nombre de déplacements
supplémentaires).
L'initiative est inutile et génératrice de nuisances.
Le National refuse l'initiative anti-armes
Ce vendredi 18 juin, le Conseil national a – logiquement – refusé de cautionner
l'initiative dite "pour une protection face à la violence des armes", 103 voix
contre 66 et 6 abstention. Sans surprise, les partisans de l'initiative
regroupent absolument tous les socialistes et les verts qui ont pris part au vote,
plus un quart du groupe réunissant les démorates-chrétiens, les évangéliques et
les Verts-libéraux.
Les votes rouges à droite
Le groupe le plus divisé était celui des
PDC-évangéliques-Verts-libéraux. |
En ouverture du débat,
hier, le rapporteur de la commission, Yvan
Perrin, a rappelé quelques chiffres concernant les armes en Suisse. Ainsi,
selon cette commission, il y aurait en Suisse 140 000 tireurs et 30 000
chasseurs, détenteurs d'environ 580 000 armes. 250 000 armes seraient en mains
de militaires actifs et 1,5 million d'armes militaires privatisées resteraient
dans les placards. Entre 1995 et 2007, 4314 suicides ont été perpétrés en Suisse
au moyen d'une arme à feu, alors que 750 homicides étaient commis dans le même
temps.
Le rapporteur a ensuite présenté les arguments en faveur de l'initiative et ceux
qui lui sont opposés.
Premier mensonge
Le débat a été ouvert par la socialiste zurichoise Chantal
Galladé, qui sortit le premier mensonge du jour: en Angleterre, selon elle,
l'enregistrement des armes a permis de diminuer le nombre de délits pénaux,
d'homicides et autres actes criminels commis avec des armes à feu. C'est
grotesque, quand on sait que la police anglaise n'ose plus publier de chiffres,
tant l'explosion de la criminalité violente est totalement incontrôlable depuis
l'interdiction des armes pour les honnêtes citoyens. En outre, il faut oser
citer la Grande Bretagne en exemple, quelques semaines à peine, après une tuerie
aveugle commise par un homme qui n'aurait dû, normalement, détenir aucune arme
(la police s'interroge sur la manière dont il se les est procurées).
Le vert zougois Josef
Lang est venu ensuite enfoncer le
clou. Il mit en évidence le fait qu'en Suisse, on se suicide plus avec une arme
à feu que dans les pays où celles-ci ne sont pas disponibles, comme le Canada,
l'Australie ou la Grande-Bretagne (pays cités par le député). Il ajouta ensuite
l'évidence – selon lui – qu'une baisse du nombre de suicides par armes implique
une baisse du nombre total de suicides, en oubliant, par exemple, que sans
diminution du nombre d'armes disponibles, le taux de suicide a baissé en Suisse
dans des proportions quasi identiques à la baisse canadienne.
Lang se lança ensuite sur son dada favori: les fusils à pompe sont des armes de
destruction massive effrayantes et il faut absolument les interdire totalement.
En soulignant que les chasseurs ne sont pas sa cible, il attaqua violemment les
tireurs sportifs qui défendent de telles armes "sales". Lang adore affirmer que
les fusils à pompe n'ont aucune utilité pour la chasse. Il ignore évidemment que
plusieurs centaines de milliers de chasseurs américains n'utilisent aucune autre
arme.
A propos du registre des armes, Lang cita une enquête de la Fédération sportive
suisse de tir, selon laquelle 90 % des tireurs seraient pour un tel
enregistrement. Ahurissant, quand on sait que tous les enregistrements d'armes,
absolument tous, dans les pays qui en ont fait, ont conduit à des confiscations.
Le but, c'est la confiscation
L'UDC zurichois Toni
Bortoluzzi donna alors son avis :
Il est illusoire de croire que cette initiative peut contribuer à la sécurité.
Rien ne changera dans ce domaine. Il faudrait pour cela confisquer les armes ou
contrôler totalement leur usage (était-ce de la naïveté de dire cela ? Le but
des rouges est de
confisquer les armes ou de contrôler totalement leur usage !). Bortoluzzi ne
manqua d'ailleurs pas de rappeler que Josef Lang veut la suppression de l'armée.
La radicale-libérale argovienne Corina
Eichenberger-Walther souligna que
la Suisse est actuellement l'un des pays les plus sûrs du monde. Les inquiétudes
surmédiatisées dans ce domaine – et exploitées par les initiants - ne
correspondent pas à la réalité. Et l'initiative rate son but, selon elle,
notamment parce qu'elle ne peut empêcher l'usage abusif d'armes illégales.
D'ailleurs, l'initiative ne s'attaque pas aux armes illégales, mais à celles que
détiennent les honnêtes citoyens. Et il est illusoire, ajouta-t-elle, de penser
que l'initiative pourrait jouer un rôle contre les violences domestiques ou le
suicide.
Pour le parti bidon-débile (bourgeois démocratique), le Glaronnais Martin
Landolt expliqua que son groupe
refusait l'initiative. Le PBD partage le souci des initiants – et Landolt ne
manqua pas de rappeler qu'il avait voté avec les rouges pour tous les
durcissements récents de la loi sur les armes, mais il estima aussi qu'il
n'était pas nécessaire d'aller plus loin (des policiers ont dû dire à la
patronne du DFJP, la PBD Eveline Widmer-Schlumpf tout le travail supplémentaire
que cela leur causerait).
Le groupe le plus divisé était celui des PDC-évangéliques-Verts-libéraux. Le
St-Gallois Jakob
Büchler, président d'une société de tir, annonça que le PDC refusait
l'initiative.
Pour les Verts, la Bâloise Maya
Graf affirma que les armes sont
beaucoup trop souvent utilisées en Suisse pour menacer femmes et enfants au
domicile. Elle oublia bien sûr de préciser que la plupart de ces menaces au
domicile ne se font pas comme dans l'affiche scandaleuse du magazine Annabelle,
avec un fusil d'assaut suisse, mais avec des armes illégales, détenues le plus
souvent par des hommes qui, en raison de leur nationalité, n'ont pas le droit
d'en posséder.
Totalitarisme et liberté: l'avis d'une connaisseuse
L'UDC lucernoise Yvette
Estermann s'indigna de la volonté
(à peine) cachée des initiants de détruire l'armée suisse. D'origine
tchécoslovaque et ayant connu le totalitarisme, elle reste, 17 ans après son
arrivée en Suisse émerveillée et fière de la confiance accordée aux citoyens
suisses par leur armée. Elle suggéra que la plupart de ses collègues députés ne
sont même pas conscients de la liberté et de la sécurité merveilleuses dont ils
jouissent depuis leur naissance. Pourtant, le système de milice suisse est un
cadeau, que nous devons maintenir et soutenir, pour pouvoir le transmettre à nos
enfants et à nos petits-enfants. Au contraire de toutes les femmes engagées dans
cette initiative mensongère, elle encouragea toutes ses consœurs à apprendre à
se servir d'une arme et à participer au tir sportif.
Le radical-libéral st-Gallois Walter
Müller résuma la question: le
titre de l'initiative ne devrait pas être "pour une protection face à la
violence des armes", mais "initiative de désarmement". Les initiants veulent une
Suisse sans arme et sans armée.
En réponse à une question de Chantal Galladé, l'UDC zurichois Ernst Schibli (pas
d'adresse électronique) expliqua que l'initiative coûterait des milliards, rien
que pour l'enregistrement des armes: plus de 2 millions d'armes à enregistrer, à
raison de 1000 fr. par arme, cela fait déjà 2 milliards.
Pour les Verts-libéraux, la Zurichoise Tiana
Angelina Moser appuya
l'initiative, de même que le socialiste– et grand chasseur devant l'éternel –
valaisan Stéphane
Rossini. Celui-ci osa même se référer à l'affaire de Martigny (tuerie en
pleine rue entre Capverdiens et Kosovars) et dénoncer le cynisme et l'hypocrisie
choquants de ceux qui ont condamné le crime, mais défendent les armes. Rossini
ne peut pourtant pas ignorer que les armes utilisées dans ce petit western
octodurien étaient des armes illégales et qu'au moins la moitié des
protagonistes – les Kosovars – n'avaient pas le droit de posséder des armes (les
Capverdiens sont officiellement des Portugais, membres de l'espace Schengen !).
Les armes, pouah !
La Verte zurichoise Katharina
Prelicz-Huber résuma la position
des femmes de gauche: l'initiative est une évidence. Il n'y a pas à la discuter.
Les armes, ça tue, c'est pas bien et il faut les éliminer. Punkt Schluss !
Et en face, l'UDC jurassien Dominique
Baettig rétorqua qu'à son avis,
la véritable cible de l'initiative ce sont les acheteurs ou les détenteurs
d'armes pour des motifs autres que le tir sportif, pour des motifs de sécurité.
Avoir une arme chez soi, c'est quand même aussi une manière de pouvoir un jour
garantir sa propre sécurité. Et il ajouta que l'accès aux armes est finalement
le dernier droit de l'homme et de la femme suisses, parce qu'il y a aussi des
femmes qui tirent et qui sont capables de maîtriser les armes à feu.
Et l'UDC bâlois Jean
Henri Dunant ajouta qu'un "non" à
cette initiative, ce sera un "oui" à notre pays.
A lire, en allemand, la fable d'Oskar Freysinger, "Die zahnlosen Warzenschweine" ("Les phacochères édentés").
Mais le registre, vous l'aurez…
Pour terminer la conseillère fédérale en charge du dossier, Eveline
Widmer-Schlumpf , a expliqué la difficulté à appliquer une clause du besoin pour
avoir le droit de posséder une arme (une des exigences de l'initiative): pour le
tir et la chasse, c'est clair, mais pour la valeur sentimentale d'une arme
héritée ? pour la collection ?
Mais la patronne des flics a tout de même donné un os aux initiants: sans
registre central, les systèmes d'information des cantons ne sont pas liés de
façon satisfaisante. On peut améliorer cela et "nous allons suivre ce chemin",
a-t-elle dit. Une prochaine révision de la LArm en perspective, Eveline ?
De toute façon, on reparlera de cette initiative pour la protection des
salopards de tout poil face à la violence des armes des gens honnêtes, puisque
les Etats doivent en parler l'automne prochain. A Bientôt donc, représentants du
peuple.
F.L. 18 juin 2010
Non à l'initiative anti-armes 16
Seuls les plus naïfs des initiants croient qu’une loi – quelle
qu’elle soit – peut influer sur la criminalité : les
hors-la-loi ne se donnent pas la peine de demander une autorisation pour acheter
une arme (voir l'affaire de
Martigny). Ils se la procurent au marché noir.
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Non à l'initiative anti-armes 15
Avec leur projet, les initiants veulent faire ressembler le droit
suisse sur les armes à celui qui est en vigueur en Allemagne... ou plus encore,
en Grande Bretagne. Ce droit, allemand ou britannique, n'a pourtant pas pu
empêcher plusieurs tueries de masse (récemment encore en Angleterre).Comment
pourrait-il le faire en Suisse ?
L'initiative est inutile et inefficace.
Débat sur les armes à Lausanne
Luc Recordon prend la fuite
Eric Voruz, PS Vaud, Luc Recordon, Verts Vaud, Hermann Suter, vice-président de proTELL, Jean-Luc Addo, UDC Valais, Eric Stauffer, MCG Genève et Dominique Baettig, UDC Jura (Photo Dan Marti - proTELL) |
Dans le cadre de la campagne en vue de l’initiative populaire "pour la
protection face à la violence des armes", la société pour un droit libéral sur
les armes proTELL a organisé, ce samedi à Lausanne un débat contradictoire. Au
cours de ce débat, (qui a montré, une fois de plus, la nullité des arguments des
rouges-roses-verts) le conseiller vaudois aux Etats Luc Recordon, se sentant
insulté, a quitté la salle avec fracas.
Autre défenseur de l’initiative, le conseiller national socialiste vaudois Eric
Voruz est resté seul, face à une audience entièrement acquise aux opposants à
l’initiative, Jean-Luc Addor, député UDC au Gand Conseil valaisan, Eric
Stauffer, du Mouvement citoyen de Genève, et Dominique Baettig, conseiller
national UDC jurassien. Le débat était modéré par le journaliste Serge Gumy, de
24 Heures.
Dans le camp des initiants on a mis en avant l’équation "trop d’armes en
circulation = risque pour la sécurité publique". De nombreux incidents récents
montrent que des armes en circulation dans les rues des villes suisses
représentent un danger de plus en plus sérieux. Luc Recordon a mis en avant les
problèmes de suicides et de "pétage de câble", selon son expression, des cas
dans lesquels la proximité d'une arme peut aider au passage à l'acte.
Peu convaincu lui-même, Recordon ne pouvait s'attendre à convaincre une salle
remplie de tireurs, collectionneurs et autres amateurs d'armes. C'est sans doute
la raison pour laquelle le sénateur vaudois s'est prétendu insulté et a pris la
fuite, en hurlant le public était hostile et lui manquait de respect. Politesse
oblige, tous les participants ont regretté son départ, mais ce n'était pas vrai.
Le socialiste Voruz, mal parti lui aussi, a au moins pu nous convaincre de son
honnêteté. A plusieurs reprises, il a candidement avoué qu'il devait reconnaitre
que l'initiative n'apporterait pas plus de sécurité, par rapport aux suicides,
par rapport au banditisme, par rapport à tous ceux qui – avec ou sans initiative
– n'ont rien à faire de la loi.
Chez les opposants, on a argumenté sur la défense - personnelle et nationale –
et sur le fait que la plupart des incidents évoqués, comme la récente fusillade
de Martigny, sont le fait de personnes qui n'ont de toutes façons pas le droit
de posséder des armes, encore moins de les porter. Ajouter un niveau à l'arsenal
d'interdictions ne changerait pas grand-chose pour des gens qui ont délibérément
décidé de désobéir aux lois.
Le sentiment d'insécurité augmente d'année en année… avec quelques raisons. Ce
n'est pas l'accumulation des armes chez des citoyens suisses irresponsables qui
en est la cause, mais bien la perte de tout un système de valeurs, d'une
certaine éducation, d'une certaine morale. On a relevé qu'en plusieurs
occasions, des citoyens armés auraient pu mettre fin à des violences.
Les initiants ont osé mettre sur le tapis la récente fusillade de Martigny. Ce
qui a permis à Jean-Luc Ador de précis certains points: au moins la moitié des
participants à cette petite sauterie étaient des Kosovars et n'avaient donc
aucun droit à posséder des armes en Suisse (art.
12 de l'OArm) encore moins d'en porter. L'initiative pourrait interdire à
des citoyens suisses honnêtes ou à des étrangers installés en Suisse de posséder
ces armes, mais elle ne changerait rien pour ceux qui s'en servent dans les rues
de nos villes.
Le président du MCG, Eric Stauffer en profita pour demander qu'on arrête la
"législatite aigüe" actuelle. Les partis de gauche ne cessent de se dire
défenseurs de la liberté, mais ils ne cessent de faire le contraire et de
promouvoir des lois liberticides.
Ce qui fit dire au socialiste Voruz qu'à son avis, l'initiative était très
libérale (!), puisqu'elle tenait compte des tireurs, des chasseurs et des
collectionneurs. Le même socialiste vaudois ajouta que les sociétés de ti s'en
trouveraient valorisées, de par les responsabilités supplémentaires qu'on leur
donnerait.
La question de l'arme d'ordonnance – un des points importants de l'initiative –
montra encore une fois le fossé entre les conceptions: pour Eric Voruz, un fusil
n'est pas une arme personnelle. C'est un objet dont on se débarrasse dès que
possible. Pour Dominique Baettig, c'est l'image (un peu romantique, admet-il
lui-même) du Suisse qui défend sa liberté. Pour Jean-Luc Addor, plus
pragmatique, l'arme du soldat doit assurer sa sécurité personnelle en cas de
mobilisation, même si ce scénario ne semble pasd'actualité.
Un soldat sans fusil, demanda l'animateur (Serge Gumy), c'est encore un soldat ?
Réponse de Voruz: "Heuh.. oui!"… réponse de Stauffer: "c'est un contractuel !"
Reconnaissons à Eric Voruz une honnêteté à toute épreuve. Poussé dans ses
retranchements, le socialiste morgien n'a au aucune hésitation à avouer que,
oui, dans son parti, certains étaient pour la suppression de l'armée… que, oui,
dans son parti, certains étaient pour les drogues qui poussent au suicide bien
pus que n'importe quelle arme. Et il ajouta - candide encore une fois – que
l'initiative était là et qu'il fallait bien qu'il la défende.
Mais, "off record", il reconnut sans difficulté qu'il ne croyait pas à sa
réussite.
Ce débat, à Lausanne, était le premier de la campagne pour ou contre
l'initiative "pour la protection face à la violence des armes". Le seul regret,
c'est que nous étions 50 à y participer en ce beau samedi de juin, alors que
nous aurions dû être 200, voire 2000.
*******
Autres informations du front
Josef Zisyadis a déposé une motion pour faire des couteaux de cuisine des armes,
dont le port, la détention, l'achat, la vente et le courtage doivent être
réglementés. Réaction d'un internaute, sur le site du journal "Le
Matin": "Le drapeau suisse ressemble de plus en plus à deux sens interdits
superposés".
L'ordonnance sur les activités hors service de la troupe a
été modifiée. Dès le 1er juillet, les militaires qui participent aux
championnats de l'armée seront soldés (décision du Conseil fédéral, 4 juin
2010).
Le Conseil fédéral a adopté la révision
de l'Ordonnance sur les armes, qui entrera en vigueur – en même temps que
les modifications de la loi sur les armes – le 28 juillet 2010 (décision du
Conseil fédéral, 4 juin 2010). Il s'agit de la révisionnette qui augmente le
temps durant lequel cantons et armuriers devront conserver leurs registres. Rien
de très sérieux, sinon une tracasserie de plus, qui, même mineure, entame un peu
plus la liberté du citoyen suisse.
Et puis, le Conseil fédéral a encore approuvé, ce vendredi 4 juin, un accord germano-suisse sur le séjour des forces armées dans le cadre de la collaboration en matière d'instruction militaire. L'objet de l'accord est de compléter et d'adapter la convention sur l'instruction militaire, notamment les conditions d'entrée, de sortie et de séjour de personnes, ainsi que celles de l'importation et de l'exportation de matériel, d'armes et de munitions.
F.L. 5 juin 2010
Non à l'initiative anti-armes 14
Les initiants veulent donner l'impression que la Suisse est un
pays peuplés de gens assoiffés de sang, toujours prêts à faire parler les armes
à la moindre contrariété. Ce n'est pourtant pas l'impression que donnent les
Helvètes. Cette vision de la
Suisse amuse beaucoup les étrangers à qui on en parle. Nombre d'entre eux savent
ce que c'est que la violence, dans le cadre domestique ou ailleurs.
L'initiative anti-armes est inutile et elle ne correspond pas à la réalité
suisse.
Non à l'initiative anti-armes 13
Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de
suicides. C’est faux. On diminue le nombre de suicides par armes à feu, pas
celui des suicides en général. Le
taux de suicide est de 19/100'000 en Suisse, avec une disponibilité d'armes à
feu dans 35 % (au moins) des ménages). Au Japon, le taux de suicide est de
27/100'000, avec une disponibilité d'armes à feu de 0 %.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
Non à l'initiative anti-armes 12
Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en
restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont
extrêmement rares en Suisse. S'ils étaient réellement en proportion avec le
nombre d'armes disponible, il ne devrait plus y avoir un seul Suisse vivant. Apparemment,
les armes causent moins d'accidents dans notre pays que là où elles sont
interdites.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
proTELL lance l’offensive en Suisse Romande
Communiqué de proTELL:
Chères tireuses, chers tireurs, C’est en principe au printemps 2011 qu’aura lieu la votation sur l’initiative populaire « Pour la protection face à la violence des armes ». Si vous êtes membre de proTELL, vous êtes conscient des conséquences funestes qu’aurait pour nous l’acceptation de cette initiative au titre trompeur qui cherche à supprimer des libertés et des droits qui nous sont chers. |
DÉBAT PUBLIC
Notre
position sera défendue par :
***** Samedi 5 juin 2010 entre 14 et 17 heures, Gare de Lausanne, Salle des Vignerons
|
Nous vous appelons à faire de ce débat une démonstration de force en venant nombreux à Lausanne ce 5 juin, accompagné d’un ou de plusieurs amis.
Nous profitons de la présente pour vous annoncer une deuxième
bonne nouvelle : à l’avenir, le "proTELL Info"1 contiendra
une page écrite par un Romand2 et
une autre rédigée par un Tessinois. Nous pensons que de cette façon, les
sensibilités latines seront mieux représentées dans notre journal.
1le journal de proTELL
2Page assurée par SwissGuns !
Initiative contre les armes : NON !
La résistance s'organise contre l'Initiative supposée nous
protéger de la violence que les armes causent en Suisse (Ah, sans elles, la
Suisse serait un pays tellement plus sûr… d'autant qu'il n'existerait simplement
pas !).
SwissGuns voulait simplement vous rendre attentif à cette adresse internet à
ajouter absolument à vos favoris:
http://www.waffenverbot-nein.ch/index.php/fr (pour
la version française)
ou
http://www.waffenverbot-nein.ch/index.php/de (pour
la version allemande)
C'est le site de la "Communauté d’intérêts Tir Suisse", formée pour lutter contre l'initiative liberticide et à laquelle SwissGuns apporte son soutien inconditionnel.
F.L. 19.05.2010
Voilà l’printemps !
Plus sûr que les hirondelles : la nouvelle révision !
Le Conseil fédéral a décidé d’adhérer au Protocole des Nations
unies sur les armes à feu et de mettre en œuvre, dans le même temps,
l’Instrument de traçage de l'ONU. Naturellement, cela passe par une nouvelle
révision de la Loi fédérale sur les armes… un tour de vis supplémentaire, se
réjouit déjà la presse. Et comme le Conseil fédéral n’aime pas gaspiller
l’argent du contribuable (pas de cette façon là, en tous cas), il en profite
pour ajouter une autre petite révision, tout à fait anodine, mais qui n’a rien à
voir. Le communiqué et la mise en consultation ont été publiés mercredi 12 mai.
Pour mettre en œuvre le Protocole de l’ONU et l’instrument de traçage, il faut
impérativement que les données sur les militaires qui reçoivent leur arme en fin
de service soient conservées 20 ans et non plus 5 comme actuellement. Il faut
aussi rendre punissable le fait d’effacer intentionnellement les marquages d’une
arme. Voilà… c’est tout. Mais cela fait un message, deux projets et un rapport
explicatif tellement alambiqué qu’il faut le lire 3 fois pour comprendre qu’il
n’y a rien à comprendre. En tout, 88 pages de littérature fédérale.
On comprend dès lors le souci d’économie, qui pousse le gouvernement à mettre
dans le même paquet une exemption de permis de port d’armes pour les flics
étrangers qui pourraient être amenés à travailler en Suisse dans le cadre de
Schengen (quand on vous dit qu’il n’y a pas que les malfrats qui passent
facilement nos frontières… les CRS français aussi désormais !).
Révisionnette… une de plus. Mais qu’on ne s’y trompe pas : même si les tranches
de salami sont très fine, c’est chaque fois notre liberté qu’on découpe. L’autre
phénomène alarmant, c’est que tous les documents officiels, onusiens, européens
et maintenant suisses font de plus en plus l’amalgame entre la lutte contre la
grande criminalité transfrontalière et le contrôle des honnêtes citoyens qui ont
le tort (la tare ?) de posséder des armes.
Et le Conseil fédéral en rajoute une couche, pour bien montrer dans quel camp il
se trouve. Dans le communiqué, on peut lire ceci:
" Le projet répond à une demande
formulée par l'initiative populaire « Pour la protection face à la violence des
armes ». Au vu de la prochaine votation à ce sujet, le Conseil fédéral affirme
ainsi sa volonté d'aller dans le sens de l'initiative en ouvrant la présente
procédure de consultation. "
Quelques détails
Le rapport explicatif du Département de justice et police est - comme d'habitude
– un monument de littérature administrative… des pages et des pages, pour dire
ce qui aurait demandé quelques lignes. Quelques aberrations, aussi, dont voici
un exemple parmi d'autre :
" Les exigences concernant le
marquage à l'importation prévues par le Protocole de l'ONU sur les armes à feu
sont importantes pour les industriels et les particuliers."
Immédiatement suivi de:
" Outre l'obligation de marquage à
l'importation lors de l'introduction sur le territoire suisse, aucune
répercussion n'est à attendre pour les particuliers tels que les membres des
clubs de tir, les chasseurs et les collectionneurs d'armes. "
Que l'on me dise: c'est important ou ça ne l'est pas ?
Et un détail
Le Protocole de l'ONU sur les armes à feu fait à plusieurs reprises allusion aux
armes anciennes et le rapport de la Confédération traite de la question:
"Les dispositions du Protocole de l'ONU sur les armes à feu ne s'appliquent
pas aux armes à feu ou à leurs répliques fabriquées avant 1900. En revanche, en
vertu de l'art. 2, al. 2, LArm, sont considérées comme armes anciennes les armes
à feu fabriquées avant 1870. La définition selon le droit suisse, plus
restrictif en la matière, pourrait donc amener les Etats Parties à refuser de
coopérer lorsque la Suisse émet des demandes concernant des armes à feu
fabriquées entre 1870 et 1899.
Dès lors, les notions d'arme à feu au sens de la LArm et du
Protocole de l'ONU sur les armes à feu sont compatibles. "
On a un peu de peine à comprendre comment le fait que le droit suisse trop
restrictif, qui pourrait amener d'autres Etats à refuser de coopérer se trouve
"compatible".
Cette date de 1870 introduite dans la LArm représente une complication totalement inutile. D'une part, elle soumet à la loi toute une série d'armes qui ne seront jamais plus utilisées de manière abusive (pensez à un hold-up au Vetterli !) et entraîne de ce fait d'inutiles tracasseries pour les amateurs. Il faut désormais, par exemple, un permis d'acquisition, pour acheter un revolver Merwin Hulbert, en calibre .44 MH, une arme ancienne qui n'a d'intérêt que pour un collectionneur et qui est en vente libre dans tous les pays qui nous entourent, pourtant théoriquement plus restrictifs que le nôtre.
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Le rapport précise bien que cette disposition pourrait poser des problèmes avec les autres pays. Alors pourquoi ne pas la supprimer et adopter une fois pour toutes la date onusienne de 1899, qui est la plus logique (… ou la moins stupide, suivi le point de vue) ? Encore une fois, il s'agit d'armes anciennes et de leur répliques, pas de celles que les malfrats veulent (et qu'ils achètent de toutes façons au marché noir).
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F.L. 14 mai 2010
Non à l'initiative anti-armes 11
Nous ne connaissons qu'un exemple de tuerie aveugle en Suisse:
celle de septembre 2001. Il faut relever qu'aucune des mesures proposées par
l'initiative n'aurait empêché quoi que ce soit, si elles avaient été en vigueur
alors. Les armes du tueur étaient illégales: comme il avait menacé des personnes
(dont un fonctionnaire de police) avec des armes, on
aurait dû les lui retirer et lui refuser tout nouveau permis. Dans ce cas, la
police n'a pas fait son travail.
L'initiative est inutile et inefficace.
Non à l'initiative anti-armes 10
Avant même le passage à l'acte, l'arme à feu est,
selon les initiants, un moyen d'oppression utilisé par le mâle suisse à
l'encontre des femmes. Affirmation ridicule: les femmes suisses sont – plus que
toutes autres – habituées aux armes. Leur père, leur frère, leur fiancé, leur
mari, leur fils est en général un militaire. Le
nombre de plus en plus élevé de tireuses sportives montre que les femmes suisses
n'ont pas peur des armes.Cette affirmation s'applique plutôt à des foyers
issus de l'immigration, en provenance de pays où le statut de la femme est
problématique.
L'initiative anti-armes est inutile et elle ne correspond pas à la réalité
suisse.
Non à l'initiative anti-armes 9
Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en
restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont
extrêmement rares en Suisse… beaucoup plus que les accidents domestiques ou de
la circulation. Plutôt que
d'interdire les armes, il serait plus judicieux de continuer d'apprendre aux
enfants comment se comporter en présence d'une arme et
à ne pas jouer aux gendarmes et aux voleurs avec (plusieurs cas mortels en
France)... comme on devrait leur apprendre à ne pas jouer avec la cuisinière à
gaz ou avec les couteaux de cuisine... comme on devrait leur apprendre les
règles de la circulation.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
L'arme à l'arsenal: un fiasco
Vendredi 9 avril, le journal 24 Heures a publié un article et un éditorial sur
la possibilité de remettre son arme militaire à l'arsenal entre les périodes
militaires. Le constat est sévère: sur plus de 200'000 armes militaires en
circulation, 374 ont été déposées. Les journalistes n'osent même pas espérer de
façon trop évidente que l'initiative anti-armes oblige enfin tous les
citoyens-soldats à déposer leurs fusils.
D'autant que les commentaires sont pratiquement unanimes: "Ne vous laissez pas
faire"… "La gauche a abandonné tout sens des valeurs"… "Ceux qui voudraient
castrer le citoyen vont se ramasser une bonne claque lors de la votation"… "Ce
qu'on veut c'est que la Suisse n'ait plus d'armée".
Et le sondage, que j'ai consulté après 905 votes est lui aussi édifiant:
C'est vrai que le Parti socialiste a du souci à se faire: pour les Verts et les
écolos, une baffe de plus devant le peuple, ce n'est pas grave… ils ont
l'habitude. Mais pour les roses, à quelques mois des élections fédérales, ça
ferait mal… ça fera mal !
F.L. 10.04.2010
Non à l'initiative anti-armes 8
Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de
suicides. C’est faux. On diminue
le nombre de suicides par armes à feu, pas celui des suicides en général. Le
taux de suicide est de 19/100'000 en Suisse, avec une disponibilité d'armes à
feu dans 35 % (au moins) des ménages). Ce taux est également de 19/100'000 en
Autriche, avec une disponibilité d'armes à feu dans 9% des ménages.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
Non à l'initiative anti-armes 7
Un registre central des armes est cher et inutile. Au Canada, un
tel registre existe depuis 1995. Le
coût prévu de 2 millions de fr. suisses a explosé à près d’un milliard (en
2006), un dépassement de 500 fois le coût initial ! La
police canadienne, tout en continuant de réclamer ce fichier, reconnaît qu’il ne
sert à rien pour suivre la circulation des armes à feu illégales. Le Parlement
canadien s’apprête à supprimer ce registre.
Un registre des armes est inutile pour la sécurité publique. Il est en outre
extrêmement coûteux.
Non à l'initiative anti-armes 6
Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre
les périodes actives. Ce serait, en peu de temps, la fin du tir à 300m.
L'armée, le fusil et les sociétés de tir sont intimement liés.
L'initiative est inutile et destructrice de valeurs traditionnelles.
Non à l'initiative anti-armes 5
Seuls les plus naïfs des initiants croient qu’une loi – quelle qu’elle soit – peut influer sur la criminalité :
Les hors-la-loi, par définition, n’enregistrent pas leurs
armes, ne les rendent pas aux autorités quand elles sont décrétées illégales.
Les hors-la-loi sont en dehors des lois.
L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la
sécurité publique.
Non à l'initiative anti-armes 4
Les initiants pensent qu'un registre des armes empêcherait des
drames comme celui de Zoug, en septembre 2001. La
police savait que le tueur possédait 4 armes, Elle ne savait rien pour deux
autres d'entre elles. 4 ou 6, cela aurait changé quelque chose ?
L'initiative est inutile et inefficace.
Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.
Swissguns restructure !
A plusieurs reprises, Swissguns a propose aux armuriers de Suisse
un partenariat, avec des publicités ciblées, qui auraient représenté un plus,
autant pour eux que pour les visiteurs de Swissguns (arme ou article du mois,
conditions préférentielles, etc.).
Ceux-ci n'ont jamais répondu à nos avances, estimant que les listes d'armuriers
présentes sur le site suffisaient à leurs intérêts.
C'est la raison pour laquelle nous supprimons ces listes. En revanche, Swissguns
sera toujours prêt à recommander tel ou tel magasin, en fonction de ses mérites.
F.L. 27 mars 2010
Non à l'initiative anti-armes 3
Les initiants prétendent que la disponibilité des armes à feu est la cause de nombreux meurtres passionnels ou familiaux.
C'est peut-être vrai, mais dans la plupart des cas, cela concerne
des foyers de l'immigration, avec des armes détenues illégalement et des données
sociales qui ne ressemblent en rien aux traditions suisses. Dans
ces cas, la disponibilité des armes n'a rien à voir avec la loi, puisqu'il
s'agit d'armes illégales !
L'initiative anti-armes est inutile et elle ne correspond pas à la réalité
suisse.
Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.
Non à l'initiative anti-armes 2
Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont extrêmement rares en Suisse. Paradoxalement, ils sont nettement plus fréquents dans les pays où les armes sont interdites. La raison en est la "familiarité" avec les armes.
En Suisse, on apprend aux enfants déjà à se comporter de
manière responsable avec une arme. Dans les pays qui nous entourent, même les
adultes agissent comme des enfants quand ils voient un pistolet ou un fusil.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.
Armes à l'arsenal: le flop
Depuis le 1er janvier, les militaires ont la possibilité de
laisser leur arme à l'arsenal entre les cours de répétition. Apparemment, ils ne
se sont pas précipités: en tout, le mois dernier, 105 armes de services ont été
déposées, dans toute la Suisse. Le porte-parole de l'armée, Christoph Brunner,
n'avance aucune explication sur ce chiffre plutôt faible.
L'explication, on peut la lui donner, comme on peut la donner aux pacifistes
bêlants qui voudraient - comme on l'a fait à Genève - que les cantons
investissent des sommes importantes pour créer des locaux spéciaux d'entreposage
des armes. C'est très simple, qu'on attache ou non de l'importance à son arme,
personne n'a envie de se déplacer - pendant les heures ouvrables, donc pendant
qu'on est censé être au travail - pour aller déposer son fusil... pour aller le
reprendre en vue du tir obligatoire... pour aller le ramener... puis pour aller
encore le reprendre pour le cours suivant. Beaucoup de déplacement, de temps et
d'argent perdu, alors que la cave ou le grenier sont si pratiques.
Munition de poche: un autre combat perdu
Le ramassage de la munition de poche, devenue beaucoup trop dangereuse depuis le
1er janvier, pose lui aussi un problème aux âmes fragiles qui voudraient aussi
nous enlever les allumettes. 199'937 boîtes sur 257'000 ont été rendues. Il en
reste donc 57'063 dans la nature. Et on peut parier qu'elles y resteront: entre
ceux qui se disent que cela peut être intéressant de garder de la mun sous la
main et ceux qui ont la flemme de fouiller leur sac à effets pour tenter la
retrouver...
L'armée procède actuellement "à un ajustement des informations saisies de
quelque 100'000 livrets de service". Il semble impossible d'établir qui avait
rendu quoi. La vérification est toujours en cours, affirme l'armée. Bonne chance
!
Les médecins ne veulent pas fliquer les soldats
La commission de la politique de sécurité du Conseil national estime aujourd'hui
- au contraire de la décision des Etats - que médecins et psychologues devraient
avoir simplement la possibilité, et non l'obligation, de signaler les signes
laissant penser qu'un militaire peut représenter un danger avec son arme.
D'un côté, les médecins ne veulent pas être rendus responsables, s'ils laissent
passer un psychopathe au recrutement, de l'autre on ne tient pas à les voir
"chercher la petite bête" et signaler n'importe qui, plutôt que de risquer
l'erreur.
On en recausera au Parlement.
F.L. 3 février 2010
Non à l'initiative anti-armes 1
Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de suicides. C’est
faux. On diminue le nombre de suicides par armes à feu, pas celui des suicides
en général. L’exemple du Canada – volontiers cité par les initiants - est
probant :
après le renforcement de la loi sur les armes au Canada, le
taux de suicide a baissé, de 16 %. Dans le même temps – et sans modification de
loi – il a diminué de 20 % en Suisse.
L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que
d'avantages.
Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.
Initiative anti-armes: l'enjeu de cette année 2010
Ce n'est que l'année prochaine que nous voterons sur l'initiative
intitulée "Pour une protection face à
la violence des armes", en février ou en mai. Mais cette année 2010 est
celle au cours de laquelle notre avenir se décidera. C'est dans les mois qui
viennent que nous devons convaincre une majorité de Suisses - et surtout de
Suissesses - que cette initiative est non seulement inutile du point de vue de
la sécurité publique, mais aussi néfaste pour les traditions et la cohésion
sociale de ce pays, voire dangereuse, en retirant aux citoyens honnêtes leurs
moyens de défense, tout en les accordant généreusement aux malfrats de tous
poils.
Les buts de l'initiative
Sur leur site internet, les partisans de l'initiative présentent un résumé de
leurs buts:
• sortir l'arme militaire du placard. Les armes doivent être entreposées dans
des locaux sécurisés de l'armée;
• quiconque voulant acheter, porter ou utiliser une arme doit prouver qu'il en a
vraiment besoin et qu'il dispose des capacités;
• un ramassage systématique des armes inutilisées qui dorment dans les caves et
les greniers;
• l'enregistrement de toutes les autres armes restant en circulation, ce qui
améliorera la prévention et la poursuite des crimes.
"De cette manière, ajoutent les initiants, la
sécurité - notamment des femmes - sera renforcée, les menaces au moyen des armes
à feu deviendront moins fréquentes et la prévention du suicide sera nettement
améliorée".
Inutile
Il est inutile pour la sécurité publique de forcer tous les soldats suisses à
remettre leurs armes à l'arsenal. Les mesures déjà prises par l'Armée pour
s'assurer du degré de dangerosité des recrues sont amplement suffisantes.
Il est inutile de demander aux gens de "prouver" qu'ils ont besoin d'une arme.
Certes, on pourra obliger une personne à faire partie d'un club de tir pour
avoir une arme de tir, d'un club de chasse pour une arme de chasse, etc., mais
comment fera-t-on pour empêcher l'explosion attendue du marché noir, qui
offrira, sans aucun contrôle, des armes à n'importe qui ?
Il est inutile d'enregistrer les armes dans un fichier central. Les fichiers
cantonaux sont déjà tous reliés informatiquement. Les initiants affirment qu'un
tel registre aurait empêché le drame de Zoug en septembre 2001 (un fou avait tué
plusieurs parlementaires, pendant une session du Grand conseil). On se demande
comment: le fait de savoir qu'une personne possède des armes ne l'empêche
aucunement de s'en servir. Le registre aurait éventuellement pu empêcher le
drame de Zoug, par la confiscation préalable de toutes les armes enregistrées
dans la région. Et même alors, comment aurait-on fait avec les armes
illégalement détenues, qui seront nombreuses dès la création d'un tel registre ?
Néfaste
La remise des armes à l'arsenal entraînera à coup sûr la disparition du tir en
stand tel que nous le connaissons. Voici le scénario le plus probable:
1. Les soldats déposent leurs armes entre deux périodes et les récupèrent, une
fois par an pour les tirs obligatoires (on rappelle que ces tirs doivent se
faire avec l'arme personnelle et non une arme empruntée). Ils les rendent
ensuite, le jour même, bien nettoyées, à l'arsenal.
2. Les soldats sont de moins en moins nombreux à accomplir leurs tirs
obligatoires, lassés qu'ils sont de devoir faire des kilomètres pour aller
récupérer leur arme, la nettoyer et retourner la rendre, le même jour.
3. Après avoir puni les premiers contrevenants, l'armée renonce et organise les
tirs obligatoires pendant les cours de répétition.
Dès lors, on a sonné la fin des subventions aux sociétés de tir, la fin de ces
rencontres qui incitent plus d'un jeune homme à se lancer dans le tir sportif.
Le tir en stand à 300 m. ou à 50 m. ne sera plus pratiqué que par quelques
enthousiastes dûment contrôlés.
Dangereuse
L'établissement d'une clause du besoin et d'un registre des armes sont les deux
ingrédients principaux de la recette pour l'explosion du marché noir.
La loi entrée en vigueur le 12 décembre 2008 a déjà contribué à la création du
marché noir. Depuis un an, on voit de plus en plus d'offres - et de demandes -
pour des armes "pure laine".
Le marché noir n'est pas anodin. Il implique la disparition de tout contrôle
efficace. Il implique surtout sa prise en charge par une catégorie d'individus
dont la société se passerait bien: le marché noir des armes, comme celui de la
drogue et des femmes aujourd'hui, de l'alcool, hier aux Etats-Unis, c'est le
domaine de la maffia.
L'initiative veut remplacer les amateurs honnêtes d'aujourd'hui par les malfrats
qui ont déjà à disposition les stocks à écouler. Il suffit de voir les exemples
des pays voisins, avec les Kalachnikovs proposées sur les marchés parallèles
français allemand et même britannique. A Londres aujourd'hui (où il est interdit
de posséder une carabine .22), il faut moins de 1000 fr et un après midi de
libre pour se procurer une AK 47 tirant en rafales avec toutes ses munitions.
Inacceptable
Le ramassage systématique que veulent organiser les initiants peut s'entendre de
deux manières:
- On peut proposer aux propriétaires d'armes qui n'en veulent plus de les rendre
d'eux-mêmes. Cela existe déjà dans la loi actuelle.
- On peut (et c'est ce que suggère le ton de l'initiative) envoyer la police
visiter les foyers de tous ceux qu'on soupçonne de détenir des armes, pour les
confisquer, si la clause du besoin ne semble pas remplie.
En ce qui me concerne, je déteste penser à des brigades de flics armés, avec
gilets pare-balles et tout, qui feraient le tour des logements des amateurs
d'armes, pour perquisitionner de force et confisquer tout ce qu'ils estimeraient
illégal (il faut se souvenir que nos braves policiers ont trop souvent des idées
très farfelues de ce qui légal ou illégal).
Une telle situation aurait un parfum - nauséabond - de totalitarisme,
national-socialiste ou socialo-communiste, au choix. Il faudrait en effet
établir des listes de justiciables suspects, organiser des raids, faire parler
les suspects, les emmener menottés devant les voisins rassemblés, regrouper les
délinquants (pourquoi pas des camps ?), etc.
Le ramassage systématique, c'est l'Etat policier dans toute son infamie… au
point de justifier une prise d'armes pour le renverser !
Initiative anti-armes: les prochaines étapes
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2010, une année cruciale. Nous devons nous mobiliser.
F.L.17 janvier 2010
Swissguns est heureux de vous annoncer en primeur un grand débat sur les armes qui se tiendra à Lausanne, le 5 juin prochain (détails suivront).
Les Neuchâtelois doivent choisir
Dans une semaine, dimanche 17 janvier, les Neuchâtelois doivent
élire un conseiller aux Etats, pour remplacer le nouveau conseiller fédéral
libéral-radical Didier Burkhalter. Cinq candidats sont en lice:
- le libéral-radical Raphaël Comte,
- la verte Francine John-Calame,
- l'UDC Pierre Hainard
- les indépendants Roger Favre et Edy Zahnd
Les libéraux-radicaux clament que le siège leur appartient, puisque Didier
Burkhalter vient de leurs rangs. L'argument se tient, mais il faut savoir un
détail important: tout en étant relativement bien disposé envers l'Union
européenne, Burkhalter était – et reste – un Suisse attaché aux traditions... et
donc à la liberté des armes pour les citoyens de ce pays.
Raphaël Comte, au contraire, est un "euro-turbo". Il l'a abondamment fait savoir
dans différents médias, dont la RTS (Radio Très Socialiste). Et donc, quel que
soit son intérêt pour l'une des libertés fondamentales les plus importantes de
ce pays, il sera toujours prêt à la sacrifier sur l'autel de Bruxelles. La
réponse libérale-radicale standard, quand on parle des armes et de l'Europe,
c'est: "vous devez vous rendre compte des intérêts supérieurs…"
Pour les autres candidats, il est difficile de savoir ce qu'en pensent Messieurs
Favre et Zahnd, mais leur élection est peu probable. La verte Francine
John-Calame est verte… donc opposée à toutes les armes (sauf celles des
éco-terroristes, qu'il faut comprendre, vous savez…). Et l'UDC Pierre Hainard
est, semble-t-il, dans notre camp.
La plupart des propriétaires d'armes, dont les amis de Swissguns, sont
totalement opposés à l'UE, cette organisation liberticide qui tente de broyer
tout ce que nous aimons dans ce pays.
Swissguns voulait donc rappeler cette donnée aux électeurs neuchâtelois. Après
les sanctions professionnelles prises contre le rédacteur précédent, nous ne
donnerons pas de "consigne" ou de conseil de vote, mais nous exposons les faits.
Aux personnes concernées de prendre leur décision.
F.L. 10 janvier 2010
PS: Bonne année et bon tir à tous !
PPS: Bravo les Neuchâtelois: vous avez élu Comte (17.1.2010)