Adieu Mikhaïl !
Afghanistan, 1988 (photo F.L.)
Mikhaïl Kalachnikov est mort aujourd'hui. Le père du fusil le
plus célèbre du monde était âgé de 94 ans.
Blessé en 1941, pendant la 2e guerre mondiale, il avait été évacué pour étudier
une nouvelle arme. Partant du Sturmgewehr 44 allemand, il avait simplifié le
modèle pour obtenir, en 1947 l'Avtomat Kalachnikova modèle
1947.
Le reste, c'est de l'histoire: soviétiques, "freedom fighters", moudjahidin,
terroristes et narcotrafiquants, tous ont utilisé cette arme, pour le meilleur
(rarement) et pour le pire (le plus souvent).
Mikhaïl Kalachnikov était un ami d'Eugene Stoner, le créateur de l'autre fusil
célèbre, l'AR-15 ou M-16 dans sa version militaire américaine.
Avec lui, le 20e siècle finit de passer dans l'histoire.
Adieu Mikhaïl !
F.L. 23.12.2013
Bienvenue dans la République socialiste
soviétique d'Helvétie
Berne veut tout enregistrer
Le Conseil fédéral vient de franchir un pas de plus, dans
l'entreprise générale de transformation des citoyens suisses en sujets1.
Ce vendredi 13 décembre (on finirait par devenir superstitieux!), le Conseil
fédéral a publié un communiqué dans lequel il explique "qu'à l'avenir, toutes
les armes à feu détenues par des particuliers devront figurer dans les registres
cantonaux des armes. Avant une intervention, la police pourra contrôler si la
personne-cible est en possession d'armes à feu à titre privé… Toute
contravention intentionnelle à l'obligation de déclaration sera punie de
l'amende". Communiqué accompagné d'un message au parlement et d'un projet de
révision des lois concernées.
Lien
vers le communiqué
Lien vers le message au parlement
Lien vers le projet de révision des lois
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga avait déjà dit, au soir même de
l'échec de l'initiative anti-armes, le 13 février 2011, son mépris des décisions
populaires, en annonçant qu'après le rejet d'un registre central des armes, elle
allait tout faire pour relier les registres cantonaux jusqu'à n'en faire – en
pratique – plus qu'un. Cette fois elle ajoute que les lois votées par le
parlement ne suffisent pas. Avec ses amis rouges elle veut un enregistrement
général de toutes nos armes et elle nous menace de l'amende, si nous ne plions
pas devant la volonté du Parti.
La police contre les citoyens ?
L'argument numéro 1 est que la police puisse savoir, en cas d'intervention, si
elle doit s’attendre à trouver une arme chez la personne concernée. Argument
pour le moins surprenant. En effet, seules les personnes honnêtes sont
susceptibles de déclarer leurs armes. C'est donc chez ces personnes honnêtes que
la police aurait peur d'intervenir. Avec les malfrats, on pourra y aller sans
crainte: le registre cantonal, mais néanmoins central, ne signalera aucune arme
chez eux2.
Ce genre d'argument montre à quel point des élus politiques peuvent accepter,
voire favoriser la dérive de notre société. Les autorités (je refuse de mettre
une majuscule à ce terme) n'ont pas peur des hors-la-loi. Elles ont peur des
citoyens. Et c'est pour cela qu'elles cherchent à les asservir de plus en plus,
pour mieux les contrôler. A part le Conseil fédéral, quand je cherche des
références semblables, je pense inévitablement au nazisme et au communisme
soviétique, chinois ou coréen.
Les réponses à la consultation
Le projet avait été mis en consultation le 26 juin dernier, juste au début de
l'été. Avant même la publication des résultats de cette consultation, il avait
été soumis aux chambres… accepté sans Etat d'âme par le Conseil des Etats et, le
23 septembre dernier, par 87 voix contre 86 au National. Heureusement, le
démocrate chrétien st-gallois Jakob Büchler avait trouvé un vice de forme et il
faudra revoter.
Dans le message publié ce vendredi 13, on apprend que 6 cantons ont approuvé
l'enregistrement des armes à postériori, 12 l'ont refusé. Le Conseil fédéral ne
se donne pas la peine de dire lesquels.
On reste vague sur les réponses des organisations… on se doute que le Conseil
suisse pour la paix est pour et que proTELL est contre, mais on aurait aimé un
peu plus de transparence.
En ce qui concerne les partis, les rouges – PS et Verts – accompagnés des
angéliques évangéliques sont pour, bien sûr, tandis que l'UDC et le PDC s'affirment
opposés. Mais il faut relever que le
PLR est pour l'enregistrement !
Le parti devrait redevenir le parti radical: le mot "libéral" est une farce dans
ce contexte.
L'insulte ajoutée à l'outrage
Dans le même projet d'assujettissement des citoyens suisses, le Conseil fédéral
annonce une libéralisation pour les forces de police ou militaires étrangères en
Suisse: il ne faut pas embêter les soudards étrangers. Mais les trouffions
suisses, oui. L'armée devait vérifier l'aptitude à tenir une arme d'un homme au
début de sa carrière militaire. Le projet Sommaruga veut que, tout au long de
son temps, le citoyen-soldat suisse soit surveillé de près. L'armée suisse qui
n'a plus confiance dans ses soldats… on se croirait en Centrafrique !
A relever aussi qu'il y a quelques semaines, on apprenait que le même DFJP de
Simonetta Sommaruga proposait de supprimer l'interdiction d'accès aux armes pour
les ressortissants de Croatie et du Monténégro habitant en Suisse. A priori, je
n'y aurais pas vu d'objection (ils sont en général, parmi les ex-Yougoslaves,
les mieux intégrés). Mais quand le message qui exige notre soumission à
l'enregistrement explique qu'il ne faut pas s'attendre à voir ces gens déclarer
leurs armes, je ressens une véritable insulte.
Insulte encore: le message considère que toutes les armes, qui ont été acquises
avant la dernière révision et qui n'ont pas été déclarées, ont été acquises
"illégalement" (page 39 notamment). Les contrats entre particuliers ont été
instaurés par la loi. Nous dire aujourd'hui que nous étions dans l'illégalité… !
Insulte toujours: pour nous rendre service, le Conseil fédéral veut nous donner
la possibilité de vérifier quelles armes doivent être déclarées. Il suffira de
prendre contact avec le Bureau des armes cantonal et de poser la question (page
18). Il s'agit, selon le message de nous "simplifier la tâche". Il s'agit de
nous prendre pour des idiots, oui. Ce sont les Bureaux des armes qui auront une
tâche simplifiée… encore que, si nous nous mettons tous à téléphoner pour poser
des questions idiotes…
Les coûts de l'opération
Le message annonce quelques coûts pour asservir la population. En gros, un peu
plus de 3 millions de francs pour le lancement de l'opération et 750'000 fr. par
an pour le suivi.
L'exemple canadien d'un registre des armes devisé à 2 millions de dollars
canadiens et jamais réalisé, malgré une dépense totale de plus d'un milliard
devrait faire réfléchir. Surtout quand on pense que nos autorités ne sont
généralement pas meilleures en arithmétique.
Et la suite ?
Dans l'ensemble, les projets de Simonetta Sommaruga et du Conseil fédéral,
chaudement approuvés par les rouges et les radicaux peu libéraux, montrent ce
que ces gens pensent des citoyens suisses: tous coupables ! Cette forme de
mépris appelle en retour notre mépris.
SwissGuns n'appelle pas – pas encore – à la désobéissance civique. Pour
l'instant, il faut attendre le vote du Conseil national (c'était au programme de
la session d'hiver, mais ça en a disparu). On peut espérer qu'au deuxième essai,
il dira non. Le DFJP semble le craindre. Ensuite, il faudra analyser le texte
définitif, pour mettre au point un plan d'action.
Mais une chose est sûre: on ne peut pas laisser passer cette +"*ç%& (censuré),
sans lutter. N'oubliez pas le hurlement haineux de la conseillère aux Etats
vaudoise Géraldine Savary: "Il y aura des confiscations, Monsieur Leutenegger il
y aura des confiscations !" (émission
Forums du 26 juin 2013).
F.L. 14 décembre 2013
1Un citoyen est un individu responsable, qui représente théoriquement
le pouvoir de l'Etat; un sujet n'est qu'une personne privée de droits, soumise à
la volonté d'une Autorité plus ou moins bienveillante.
2Avec une naïveté désarmante, le message du Conseil fédéral explique
(pages 14-15) que les tentatives de faire annoncer leurs armes aux
ressortissants d'Etats privés d'armes en Suisse n'ont pas donné les résultats
escomptés. Nul doute, selon le message que cette fois, ex-Yougoslaves, Turcs,
Albanais et Algériens vont se précipiter pour déclarer ces armes qu'ils n'ont
pas le droit de posséder.
Criminalité en Suisse
Vous devez le lire !
Le livre "Criminalité
en Suisse – La vérité en face" de Marie-Hélène Miauton est tout
frais. Sortie de presse, octobre 2013. Et si un bouquin mérite la
qualification d'ouvrage choc, c'est celui là. 3. que la
criminalité est d'origine étrangère à près de 75%, |
6. que le laxisme général ne peut qu'encourager une progression
insupportable de cette criminalité,
7. que le système judiciaire a complètement perdu les pédales et se laisse mener
par une coalition contre nature de rouges et d'évangélistes, qui veulent
supprimer toute sanction du système pénal, au profit de la rédemption forcément
accordée à tous les marginaux qui pourrissent notre société,
8. que le monde politique se laisse mener par les "experts" et les
"spécialistes", au point que même la droite la plus raide accepte sans mot dire
le laisser aller actuel.
Quels reproches faire à ce livre... Marie-Hélène Miauton cite volontiers Martin
Killias. Dans nos milieux, le célèbre criminologue a laissé une telle impression
qu'on a tendance à réagir de manière primaire: s'il dit cela, c'est forcément
une c…ie. J'ai dû relire chaque citation du bonhomme, pour réaliser qu'il lui
arrivait (sans doute quand il est très fatigué) de dire quelque chose de sensé.
J'ai eu le même réflexe, par rapport à des citations de flics célèbres de Suisse
romande ou de politiciens comme Pierre Maudet. Mais même ces menteurs sont
obligés parfois de dire la vérité, pour faire passer leur soupe.
Autre question, insuffisamment traitée: l'exaspération du bon peuple, dévalisé,
brutalisé et méprisé par les bien-pensants. Marie-Hélène Miauton aborde le
problème, mais elle semble ne pas se rendre compte de sa profondeur.
Personnellement, je crains que, dans un avenir proche, des gens quelconques, des
citoyens honnêtes, finissent par "péter un câble" et décident de remplacer le
système défaillant… ce qui sera le début de la fin de notre société.
Résultat: un livre dont on se dit qu'il fera la semaine, qu'on avale en moins de
24 heures et qui vous laisse une impression dérangeante: qu'est-ce qu'on a fait,
qu'est-ce qu'on devrait faire, qu'est-ce qu'on fera ?
"Criminalité en Suisse – La vérité en face"… Vous devez le lire !
F.L. 20 octobre 2013
"Criminalité en Suisse – La vérité en face" de Marie-Hélène
Miauton, Editions Favre (acheté le 18 au soir, lu entre le 19 au matin et le 20
après midi)
Jakob Büchler nous sauve de l'enregistrement
SwissGuns était en vacances, quand la question des armes est
revenue au parlement. Le 23 septembre dernier, le Conseil national a accepté,
par 87 voix contre 86, l'enregistrement à posteriori de toutes les armes
détenues en Suisse (motion de la socialiste zurichoise Chantal Galladé).
Le lendemain, mardi 24 septembre, le démocrate chrétien st-gallois Jakob
Büchler, président de la société de tir du canton de St-Gall, a invoqué un
problème juridique, pour demander un nouveau vote sur le sujet (l'enregistrement
avait été voté en bloc, avec d'autres questions sur les armes, comme
l'utilisation du numéro AVS dans les registres). Du coup, par 186 voix contre
10, le National a renvoyé la motion en commission.
Mais cela ne s'arrêtera pas là. D'ici la fin de l'année, le Conseil fédéral
présentera un projet de révision de la loi sur les armes allant dans ce sens.
Simonetta Sommaruga, comme toute la gauche et quelques idéalistes de droite, y
tient beaucoup.
Les votes
On pouvait s'y attendre, la gauche et les verts qui se prétendent libéraux ont
voté en bloc pour l'enregistrement. Le parti bidon démocrate (soit disant à
droite) aussi (à l'exception du BernoisLorenz
Hess), et un tiers des démocrates chrétiens (9 sur 17). Deux
libéraux-radicaux ont rejoint le vote rouge, le Genevois Hugues
Hiltpold et la Bernoise Christa
Markwalder, ce qui ne représente pas de surprise, ni dans un cas ni dans
l'autre.
Le fusil militaire à l'arsenal – bis, ter, quater ou…
Autre sujet rebattu par les rouges, la remise des armes militaires à l'arsenal
entre les périodes militaires. Apparemment pas au courant du résultat du vote du
13 février 2011, les Verts sont revenus jeudi 26 septembre, avec une motion
défendue en vain par l'Argovien Geri Müller.
Une motion anti démocratique, méprisant totalement la volonté populaire, qui a
été refusée par 114 voix contre 74. La gauche (décidément, les Verts-libéraux
sont bien un parti de gauche… et même de gauche dure) a voté en bloc pour.
La droite a voté presque en bloc contre, 5 abstentions chez les
libéraux-radicaux, 3 chez les démocrates chrétiens et 3 démocrates-chrétiens qui
ont voté sans honte avec les rouges, le Vaudois Jacques
Neirynck, la Bernoise Marianne
Streiff-Feller et la Zurichoise Maja
Ingold.
Le Conseil national a bien travaillé, en cette session d'automne. Nos droits ont
été sauvegardés… de justesse.
Mais la guerre est loin d'être terminée. En fait, elle ne se finira jamais. Et
nous devons rester attentif à ce que nous proposera le Conseil fédéral dans un
mois ou deux.
F.L. 6 octobre 2013
La Suisse garde son armée
Ouf ! Toutes les craintes étaient possibles, dans ce grand
concert des "hommes de bonne volonté", contre la violence, contre l'armée,
contre toutes les intransigeances… sauf celles des autres.
Les Suisses ont montré, une fois encore qu'ils tiennent à cette institution que
le GSsA (le Groupe pour une Suisse sans Armée) tient tant à détruire… on se
demande pourquoi. C'est vrai, l'armée suisse n'a jamais été offensive. Elle peut
être qualifiée de coûteuse, de mal adaptée à son époque, aux menaces, à ce que
vous voulez, mais pas de dangereuse pour la paix ou la stabilité du pays.
En fait, ce que les gens du GSsA savaient – et ce que les citoyens de ce pays on
senti – c'est que l'armée fait partie d'un système, d'un modèle de société. Ils
voulaient détruire ce modèle (au profit des inepties démontrées au siècle
dernier du communisme) et nous avons dit NON.
Les résultats définitifs ne sont pas encore connus au moment de publier ces
lignes, mais on tourne autour des 75%. Ce qui montre que nombre d'électeurs de
gauche ont fait le même raisonnement. C'est rassurant. C'est aussi très amusant,
quand on entend les premières réactions socialistes: les rouges et les verts
soutenaient le GSsA (après tout, ils ont la disparition de l'armée inscrite dans
leurs objectifs officiels). Et tout d'un coup, en ce dimanche après midi, ils se
rappellent qu'il est toujours bon d'avoir un fusil à la maison, pour défendre la
démocratie, que l'armée est une institution de base de la Suisse, etc. (propos
entendus sur la RTS).
Bien sûr, le fusil à la maison repartira à l'arsenal, dès qu'on parlera des
droits des propriétaires d'armes, bien sûr, l'institution retrouvera tout son
souffre (pas son souffle), à la prochaine discussion sur les questions
militaires, mais, le temps d'un après midi (pas tout entier: il fait trop beau
pour écouter ces clowns en continu), les rouges se sont montrés presque
sympathiques.
Merci à ceux d'entre eux qui nous ont aidé à sauver l'armée.
F.L. 22 septembre 2013
Pourquoi sauver l’armée ?
Le 23 septembre, il faudra sauver l’armée suisse. "Pourquoi ?",
demanderont certains… cela ne vaut plus la peine.
Je n’entrerai pas dans les argumentations stupides du
genre "l’Europe (ou l’OTAN, ou…) nous protège". Je préfère compter sur
nous que sur nos voisins, qui ne cessent de nous montrer combien ils
nous aiment.
|
L’arbre malade
F.L.11.09.2013 |
vos armes, mais, à terme, à ce qui vous reste de liberté.
En revanche, si vous voulez rester libres, malgré les sirènes de l’étranger et
d’une gauche de plus en plus agressive et communisante, si vous pensez que la
liberté, la responsabilité individuelle, les valeurs que nous avons apprises de
nos parents représentent encore quelque chose, essayez avec nous de sauver cette
armée presque agonisante.
Il ne faut pas l’abattre, il faut la soigner.
F.L.11.09.2013
Enregistrement - SwissGuns répond à la consultation
Voici le contenu de la lettre expédiée par SwissGuns à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, pour lui transmettre notre point de vue e ce qui concerne l'enregistrement de toutes les armes en Suisse:
Frank Leutenegger Ch. de la Compelenaz 16 1608 Oron-le-Châtel
Pour SwissGuns |
Nouvelles d'Amérique
Houston: aux armes, citoyens !
A Houston, au Texas, une organisation à but non lucratif, The Armed Citizen
Project, vient de lancer une initiative intéressante: distribuer des armes
gratuitement aux gens qui habitent dans des quartiers dangereux, notamment aux
femmes seules. Ceux qui en reçoivent apprennent en outre à s’en servir avec des
instructeurs expérimentés. Après tout, les statistiques montrent que plus les
lois sont strictes dans les villes, le taux d’homicides est élevé et vice-versa.
Bloomberg et les victimes Le mois dernier, le maire de New York, Michael
Bloomberg, a participé dans la ville de Concord, New Hampshire, à une
marche pour dénoncer la violence des armes. Marche au cours de laquelle
il s'est appliqué a réciter les noms de toutes es victimes récentes de
ces engins. Mais, dans l'élan dramatique, Bloomberg a cite avec le
tremolo d'usage, le nom de Tamerlan Tsarnaev… le type qui a déchiqueté
un jeune garçon avec sa bombe, lors du marathon de Boston, en avril
dernier. Le pauvre homme avait été abattu par la police, après un
échange de coups de feu. |
|
Un T-shirt dangereux
En avril dernier, le jeune Jared Marcum, 14 ans, est allé à l'école, à Logan en
Virginie occidentale, portant un T-shirt orné d'une carabine et du slogan de la
RA (National Rifle Association) " Protect Your Right".
Scandale ! Son professeur a voulu lui faire retirer son
vêtement ou, au moins, le retourner, pour qu'on ne voie plus cette image
et ces mots offensants. Jared a poliment refusé, en expliquant que son
T-shirt défendait le 2e amendement de la Constitution américaine (le
droit de porter des armes) et que le 1er amendement, qui défend la
liberté d'expression, lui permettait de l'arborer. Pas question. Le directeur de l'école s'est montré aussi ferme que le prof. Et quand Jared a persisté dans son refus, on a appelé la police. Police qui a arrêté le gamin, sous prétexte que le fait d'affirmer ses droits représentait une obstruction à la loi ! Le garçon s'est d'abord vu infliger une journée de suspension du collège, avec l'avertissement (sérieux) qu'il risquait une peine de prison. Mais à son retour à l'école, le surlendemain, Marcum portait le même T-shirt. Outrage supplémentaire: plusieurs de ses camarades arboraient le même vêtement et l'applaudissaient bruyamment. |
Le procureur local a alors inculpé le garçon pour obstruction. Selon lui, il
avait gêné le policier qui était intervenu, en l'interrompant et en refusant de
se tenir tranquille. L'avocat du garçon a cependant montré que celui-ci était
toujours resté poli et n'avait fait qu'exprimer une opinion en portant ce
T-shirt… opinion selon laquelle il pensait que son droit à porter des armes
était menacé par les récentes actions du gouvernement Obama.
Pour finir, le compté a abandonné les charges, en expliquant qu'il ne voulait
pas accabler le jeune homme avec un casier. Jared a une fois de plus présenté
des excuses pour ce qui aurait pu être perçu comme de l'impertinence.
Deux Amériques se sont affrontées là, celle d'un jeune homme courageux et sûr de
ses opinions et celle de gens qui ont peur d'une simple image.
Google vous permet de m'éviter
Google vient de lancer une nouvelle application pour les téléphones portables.
Une application qui permet de "géo-localiser" les armes dangereuses et leurs
propriétaires. L'application fait appel aux propriétaires de téléphones
portables responsables, pour transmettre – anonymement - ces renseignements.
L'idée est simple: vous connaissez un de ces fous qui possèdent des armes. Vous
localisez son domicile sur une carte Google et un petit fanion apparaît à côté
de sa maison, pour marquer aux yeux du monde entier le lieu infâme.
Merci Google !
Un flic newyorkais à Lausanne
Enfin, je ne résiste pas à rappeler cette histoire, publiée le 20 juillet
dernier par le journal 24 Heures. Celle de ce policier de New York, en vacances
à Lausanne, qui s'est dit choqué par l'ambiance sans loi des nuits de la
capitale vaudoise. Un jeune vautré dans son vomi et son urine dans le caniveau
et personne pour s'en préoccuper… des dealers sans complexe. Le flic du NYPD
était choqué. Ça n'arriverait pas dans son quartier !
F.L 29.07.2013
Enregistrement: les 7 plaies de la Suisse
1. Cela ne marchera pas
Le but de l'enregistrement est officiellement de permettre à des policier
d'intervenir en sachant s'ils vont rencontrer des individus armés ou non. Il est
évident que la plupart des individus auxquels les policiers en intervention ont
à faire appartiennent à des catégories de population qui ne déclareront aucune
arme. Faute de certitude, les policiers doivent toujours s'attendre à une
opposition armée, ce qu'ils font déjà actuellement.
2. Le coût de l'opération
Les 2,5 millions de francs de frais pour la Confédération (environ) que
mentionne le rapport au chapitre 3 (Conséquences) nous semblent bien
sous-estimés. Il est à craindre que le montant soit beaucoup plus élevé. On peut
rappeler qu'au Canada, lors de la tentative avortée d'enregistrer les armes),
les coûts sont passés de quelques millions à plus d'un milliard, tout cela pour
un résultat nul.
Et le rapport reconnaît qu'il est impossible d'évaluer les frais pour les
cantons, qui se monteront sans doute également à plusieurs millions. Compte tenu
du nombre d'armes en circulation en Suisse, toute l'opération semble aller vers
un gouffre financier.
3. La désobéissance des citoyens
Il y a de fortes chances pour que, malgré les menaces d'amende, beaucoup de
personnes ne déclarent pas leurs armes… ou, en tous cas, pas toutes leurs armes.
Certains le feront par peur de confiscations conséquentes, d'autres (comme le
reconnaît le rapport à propos de certaines personnes d'origine étrangère) parce
qu'ils n'ont aucune intention d'obéir à une loi suisse.
4. La criminalisation des citoyens
Comme indiqué au point un, de nombreuses personnes, jusqu'ici honnêtes (des
notables et des piliers de la société pour nombre d'entre elles) ne déclareront
pas leurs armes ou une partie d'entre elles, par crainte de confiscation. A
cela, il faut ajouter les milliers de personnes qui ne se seront même pas rendu
compte qu'elles possèdent une arme qu'elles sont censées enregistrer. Nous
aurons donc deux catégories de criminels honnêtes: les inquiets et les
inconscients. Cette éventualité représente un facteur négatif important pour la
société toute entière.
5. Les amendes discriminatoires
Comme toujours, la menace d'amende ne concerne qu'une partie de la
population: la classe moyenne. Les personnes aux moyens importants peuvent se
permettre de payer, quand il le faut. Les personnes sans revenu officiel se
fichent totalement des amendes (qui seront payées, le cas échéant, par les
autorités qui les infligent). En outre, ce sont la plupart du temps ces
personnes là qui sont susceptibles de cacher des armes pour des motifs non
recommandables.
6. Le marché noir
Compte tenu de la quantité d'armes non enregistrées, on peut s'attendre à un
essor important du marché noir: certaines armes ne pourront être échangées
autrement, puisqu'elles seront devenues "noires", d'autres verront leur prix
augmenter auprès de certaines catégories marginales de la population. Une règle
économique connue veut que toute restriction d'un marché entraîne le
développement d'un marché parallèle (cf. prohibition aux U.S.A.).
7. La déstabilisation de la société
Criminalisation de citoyens honnêtes, menace vaine auprès des délinquants
réels, essor du marché noir… tout cela ne peut mener qu'à un affaiblissement du
tissu social. Compte tenu de l'évolution actuelle en Suisse, avec des phénomènes
corporatifs, des regroupements ethniques et – dans certains cas – une réelle
ghettoïsation, cette déstabilisation supplémentaire risque de faire apparaître
des situations comparables à celles que l'on voit dans les pays voisins, dans
les banlieues françaises, par exemple.
D'une manière générale, toutes les études sérieuses démontrent que plus les lois
sur les armes sont restrictives, moins la sécurité publique est assurée.
F.L. 29 juin 2013
La guerre est déclarée: Berne veut enregistrer toutes les armes
Il y a tout juste deux mois, le 27 avril dernier, SwissGuns
lançait un cri de guerre, après les décisions de la Commission
de la politique de sécurité du Conseil des Etats, qui réclamait
l'enregistrement de toutes les armes d'ordonnance anciennes du pays.
Les rouges (il n'y a plus ni roses ni verts) ont tiré les premiers. Tout
d'abord, alors que tous les regards étaient tournés vers les débats sur les
rapports entre la Suisse et les Etats-Unis, le Conseil des Etats a adopté, le 18
juin, presque sans discussion, plusieurs motions anti-armes proposées par la
conseillère nationale Chantal
Galladé.
Et dans la foulée, comme s'il s'agissait d'une coïncidence, le Conseil fédéral
nous assénait son projet de révision de la loi sur les armes, du Code pénal de
différentes lois sur l'armée. En fait, la conseillère fédérale Simonetta
Sommaruga, chef du Département fédéral de justice et police, avait
soigneusement préparé son coup.
Ce ne sont pas seulement les vieux mousquetons 11 et 31 qu'elle veut
enregistrer, ce sont toutes les armes détenues en Suisse !
Qu'importe la volonté populaire, affirmée le 13 février 2011, qui refusait
l'enregistrement des armes, qu'importent les promesses faites par le
gouvernement et le parlement. Les socialistes ont leur agenda de désarmement et
ils ne vont pas se laisser freiner par quelque chose d'aussi futile qu'une
décision populaire.
Habileté politique
Simonetta Sommaruga n'est pas stupide. Elle savait que lancer l'enregistrement
des armes seulement ne passerait pas la rampe. Aussi, le message du Conseil
fédéral, publié le 26 juin porte sur deux objets, dont l'enregistrement n'est
que le deuxième.
En premier lieu (et avec le style de masturbation intellectuelle propre aux
fonctionnaires du DFJP), on propose une amélioration de l'échange d'informations
entre autorités civiles et militaires. Les cantons signaleraient à l'armée les
citoyens connus pour être dangereux et l'armée renverrait l'ascenseur, en
indiquant à qui elle a été obligée de retirer un pistolet ou un fusil.
Excellente idée, qu'aucun citoyen responsable – et encore moins un politicien
soucieux de sa réputation - ne pourrait combattre, dans l'intérêt de la sécurité
publique.
L'enregistrement vient ensuite, apparemment juste pour faciliter le travail de
la police, qui saurait ainsi, en cas d'intervention si elle doit s'attendre à se
faire tirer dessus ou non.
Stupidité politique
J'ai écrit " Simonetta Sommaruga n'est pas stupide". Pas en politique, non, mais
autrement oui. Car cet enregistrement ne peut pas marcher.
Tout d'abord, les propriétaires d'armes, même les plus honnêtes, ne se
précipiteront pas pour déclarer leurs armes. Ensuite, ceux qui seraient
susceptibles d'accueillir la police à coups de feu ne déclareront certainement
pas leurs armes. Et les policiers ne sont sans doute pas tous assez idiots pour
penser qu'ils peuvent arrêter Xxx , sans risque, parce qu'il n'a rien déclaré
(vous mettrez le nom vous-même: si je le fais, on me traitera de raciste ou de
xénophobe).
Enregistrement = confiscation
Les propriétaires d'armes honnêtes et responsables hésiteront avant de déclarer
toutes leurs armes. On le sait, dans l'histoire contemporaine, tous les
enregistrements ont été suivis de confiscations. Le Royaume Uni en est un
exemple, la France un autre.
Et les rouges le reconnaissent eux-mêmes. Dans l'émission Forum
de la Radio Télévision Socialiste, le 26 juin au soir, la conseillère aux
Etats vaudoise Géraldine Savary le hurlait: "Il y aura des confiscations !"
Enregistrement = marché noir
En outre, on le sait, les restrictions qu'on veut nous imposer ne peuvent
qu'amener la marché noir à se développer. Et avec lui, le banditisme,
l'insécurité. Ce que les rouges veulent nous apporter, comme futur radieux,
c'est celui que montrent les banlieues lyonnaises.
Le rapport publié mercredi par le Conseil fédéral le reconnaît d'ailleurs.
L'accès aux armes est actuellement déjà interdit pour les ressortissants de
certains pays. La loi actuelle prévoit cependant qu'ils peuvent demander à
conserver les armes qu'ils possèdent déjà, notamment pour le tir ou la chasse.
Pourtant, en page 13 du rapport, on peut lire que peu d'entre eux ont demandé de
telles autorisations pour conserver leurs armes.
Xxx et Zzz (encore à vous de mettre les noms) ne déclareront certainement pas
leurs armes. Mais ils continueront à s'en servir, quand bon leur semblera, alors
que les forces de l'ordre feront des descentes chez les honnêtes gens, pour
saisir mousquetons et revolvers 82 oubliés dans les greniers.
Confiance disparue
Dans l'émission Forum, l'animateur Philippe Revaz nous demandait si, avec
l'évolution du monde, nous ne devions pas changer aussi. Si c'était un
changement vers un avenir radieux que ne cessent de promettre les rouges de puis
1917, pourquoi pas ? Mais pour suivre les exemples que nous montrent les pays
voisins, je ne pense pas.
Le constat est simple et désolant: la confiance n'existe plus. Mais cela va dans
les deux sens. Les autorités ne font plus confiances aux citoyens qui les
élisent. Les policiers ne font plus la distinction entre citoyens et racaille.
Mais politiciens et policiers peuvent-ils s'attendre, dans ces conditions, à ce
que le peuple leur fasse confiance ?
Madame Sommaruga, si habile politiquement, si stupide socialement, nous vous en
prions: arrêtez de détruire notre société. L'avenir dont vous rêvez n'est pas
radieux. Il est tout simplement effrayant.
F.L. 27 juin 2013
Valais: victoire par abandon
Le Valais appliquera la Loi fédérale sur les armes
(LArm). Le canton revient en arrière et renonce à une décision
antérieure de n'accorder qu'une arme par permis d'achat.
Frank Leutenegger, 14 juin 2013 |
|
L'Europe repart en guerre contre les armes
La Commission européenne a lancé un sondage dans tous les pays
européens, afin de mettre au point "une approche commune en vue de réduire les
dommages dus à l'usage criminel d'armes à feu dans l'UE".
La Commission ajoute qu'elle prépare une communication sur ses projets dans le
courant de l'année et qu'elle tiendra compte des réponses à son questionnaire.
Ces réponses, écrit-elle encore "pourront également inspirer d'éventuelles
propositions législatives et d'autres initiatives".
Les 25 questions posées sont systématiquement anglées: soit on répond qu'il ne
faut rien changer, soit qu'il faut durcir la législation sur le commerce et la
détention d'armes.
SwissGuns vous invite à répondre
à ce questionnaire… en mentionnant systématiquement qu'il ne faut rien
changer (réponse numéro 1 à chaque question). Pensez à choisir votre langue, en
haut à droite de la page internet.
Nous ne faisons pas partie de l'Union européenne, mais nous appliquons le droit
européen sur les armes. Depuis l'entrée de la Suisse dans Schengen, ce droit est
régulièrement transposé et adopté tel quel par un parlement pieds et poings
liés.
Il est donc extrêmement important de faire entendre notre voix... même si – il
faut bien l'admettre – ni la Commission européenne, ni nos propres élus n'ont
envie de nous écouter.
Remplissez le questionnaire !
F.L. 23 mai 2013
Déclaration de guerre
Politiciens bradeurs de liberté, je vous déclare la guerre.
Politiciens menteurs et manipulateurs, je vous déclare la guerre. Politiciens
stupides et suiveurs, vous subirez les rigueurs de la guerre.
La Commission
de la politique de sécurité du Conseil des Etats exige
(selon son communiqué
de presse) "l'enregistrement des armes d'ordonnance, y compris les
anciennes". Les propriétaires de telles armes devraient être obligés de les
annoncer. Les armes qui ne seront pas déclarées, seront décrétées illégales".
Cette mesure fait partie de quatre motions adoptées sans opposition qui serrent
un peu plus la vis aux détenteurs d'armes, ont indiqué vendredi (26 avril
2013)les services du Parlement.
Il s'agit, bien entendu, des fusils et mousquetons 1911 et 1931. Les sénateurs
de la Commission de la politique de sécurité – il faut le souligner – ont été
unanimes… pas d'opposition.
SwissGuns a quelques remarques:
- Cet enregistrement est non seulement stupide, il est irréalisable. Il y a dans
le pays quelques centaines de milliers de ces armes (près
de 300'000, selon une étude du Département de la défense datée de 2001).
Nombre d'entre elles sont tellement intégrées au mobilier qu'elles ne sont même
plus perçues comme des armes (pensez, par exemple, à ces lampes dans les
carnotzets de chasseurs ou de tireurs).
- Cet enregistrement va à l'encontre de toutes les promesses faites à chaque
évolution de la législation sur les armes ("Ne vous inquiétez pas…")
- Cet enregistrement – comme tous les autres – est un prélude à la confiscation.
- Cet enregistrement en annonce d'autres, comme celui de toutes les armes de
poing acquises avant les derniers développements du droit fédéral. Et si
d'autres enregistrements se produisent, ce sera pour conduire à d'autres
confiscations.
N'oublions jamais que TOUS les enregistrements d'armes dans les pays
occidentaux, depuis un siècle et demi ont conduit à des confiscations…
ABSOLUMENT TOUS !
SwissGuns refuse l'idée même de cet enregistrement. Elle signifie que l'Autorité
se méfie des citoyens à qui elle donnait naguère des armes, pour la protéger.
Elle signifie que l'Autorité ne considère plus les Suisses comme des citoyens,
mais comme des sujets. Elle signifie que nous ne devons plus ni respect ni
considération aux membres de cette Autorité qui n'en a pas pour nous. Elle
représente une fracture de plus au sein d'une société déjà trop fissurée.
Les élus du peuple qui la proposent sont soit des bradeurs de liberté, soit des
menteurs et des manipulateurs, soit des stupides et suiveurs. Les laisser faire,
c'est accepter la défaite et la disparition de la liberté dans ce pays. Nous
devons leur déclarer la guerre.
Faites
quelque chose
F.L. 27 avril 2013 |
|
Dernières nouvelles de la République populaire helvétique
Les médias peuvent de nouveau pointer du doigt le gouvernement suisse… pourquoi
? parce qu'il fait son travail, en bloquant une exportation d'armes qui auraient
pu être employées, en Arabie saoudite, en violation des droits de l’homme.
En outre, ajoute le site de la SSR Swiss
Info, les dernières statistiques en date concernant les licences octroyées
pour l’exportation d’armes et de pièces d’armes – équipement électronique,
logiciels d’ordinateurs, oscilloscopes, tubes, vis, ressorts, etc. (surtout les
vis et les ressorts !) – ont conduit les organisations pacifistes et de défense
des droits de l’homme à exprimer de sérieux doutes quant à la bonne application
de la loi fédérale sur le matériel de guerre.
Au cours des douze dernières années, la proportion des composants dans les
exportations d’armes a en effet plus que doublé - passant de 26 à 46% et un
total de 925 millions de francs – au détriment des licences octroyées pour des
systèmes de défense complets ou des armes prêtes à l’emploi.
Un accord historique
Le premier traité international juridiquement contraignant de l’histoire sur le
commerce des armes conventionnelles a été approuvé le 2 avril 2013 par
l’Assemblée générale des Nations unies. La Suisse figure parmi les plus ardents
promoteurs de ce traité qui ne va gêner aucun terroriste, mais qui empêchera
sûrement les populations opprimées de se soulever contre des tyrans (genre
syrien par exemple) et qui apportera de nouvelles contraintes aux amateurs
d'armes des pays occidentaux, dont la Suisse.
Une bonne nouvelle toutefois, pour certains collectionneurs très particuliers:
les armes nucléaires, chimiques et biologiques ne sont pas inclues dans
l’accord.
Swiss Info se pose des questions:
"Bien qu’elle fasse partie des pays ayant une législation sur les d’exportation
d’armes parmi les plus dures, la Suisse n’est pas au-dessus des critiques.
Est-il réellement possible de concilier la tradition humanitaire de la
Confédération et les intérêts des industriels de l’armement helvétiques? La
Suisse peut-elle, tout en se faisant le chantre de réglementations plus
strictes, soutenir une industrie domestique qui a exporté pour près de 700
millions de francs d’armes et de composants d’armes en 2012?"
Le GSsA et Amnesty s'indignent de l'attitude du gouvernement
Selon eux, certains fabricants ont délibérément réorienté leurs activités
commerciales afin de contourner la législation sur les exportations d’armes. Jo
Lang, figure de proue des pacifistes suisses, accuse même l’administration
helvétique de "manque de transparence systématique". "Elle n’informe le public
que lorsqu’elle est forcée de le faire", dénonce-t-il.
Cela ne le dérange pas du tout que tous s'accordent à estimer que la Suisse
figure parmi les pays les plus transparents en matière d’exportations d’armes.
L'inénarrable Jacques Neirynck
Terminons avec Jacques Neirynck, le député vaudois, officiellement démocrate
chrétien, mais sans doute plus à gauche que Lénine et Staline eux-mêmes.
Celui-ci (Neirynck, pas Lénine ni Staline) trouve, dans un article publié dans l'Hebdo,
que l’armée suisse devrait "cesser d’équiper ses soldats, tous ses soldats,
d’armes quelconques. Ce serait autant d’économisé. Ce serait autant de victimes
de suicides ou de violences conjugales épargnées. Ce serait le comble de la
neutralité : une armée sans armes".
F.L. 21 avril 2013
SwissGuns ouvre une boutique
Depuis plusieurs années, des amis, des correspondants, des
amateurs m'ont demandé de leur fournir certaines pièces d'armes.
J'ai donc commencé à importer ces pièces et je dispose actuellement d'un certain
nombre de connections dans le monde du commerce des armes, aux Etats-Unis
notamment.
Aujourd'hui, je peux fournir:
- des barillets Kirst, pour tirer des cartouches dans des armes prévues à
l'origine pour tirer à poudre noire, répliques de Colt ou de Remington,
- des étuis à revolver, façon Western
- des pièces diverses à la demande (pas toujours, mais il m'arrive de trouver
des pièces rares), pour réparer des armes anciennes.
Je vous propose donc d'aller voir la nouvelle "Boutique"
de SwissGuns et de me contacter pour me faire part de vos désirs.
Quelques précisions:
- je commande toutes ces pièces à la demande, je n'ai généralement pas de stock;
- je ne livre qu'en Suisse; les étrangers doivent se débrouiller pour avoir un
correspondant ici;
- les prix s'entendent net, livraison en Suisse.
A bientôt
F.L. 10 avril 2013
350 vieux fusils… quelle gloire !
L'Opération Vercingétorix bat son plein dans le canton de Vaud.
En 2 mois, les autorités vaudoises ont récupéré 350 armes, 257 à l'arsenal de
Morges et 90 dans les postes de police du canton. A Genève, c'est un peu moins
glorieux, avec 14 flingots récoltés. La
RTS en a fait un sujet.
Le chef de la Division vaudoise des affaires militaires a jugé positif de voir
350 armes de moins en circulation, sur les quelque 125'000 recensées dans le
canton. Et chacune de ces armes en moins, c'est un peu de sécurité en plus pour
la population.
Les autorités reconnaissent toutefois que la moyenne d'âge des personnes qui se
sont déplacées est élevée et ne représente pas forcément le public souhaité.
Quant aux armes récoltées, il s'agit majoritairement de vieux fusils et de
mousquetons.
Les autorités et les journalistes se réjouissent. Moi, je m'attriste. Je
m'attriste de voir de vieux Suisses rendre leurs armes pour destruction, au lieu
de les transmettre à leurs enfants. Peut-être ceux-ci n'en veulent-ils plus, me
direz-vous. Mais cela aussi, ça m'attriste. Heureusement, mes fils se disputent
mes armes… tout en m'assurant de leur souhait de me voir les conserver le plus
longtemps possible.
Drames familiaux
Autre révélation de la RTS: une étude inédite de l'Université de Berne s'est
penchée sur les causes des drames familiaux en Suisse. Ne cherchez pas plus
loin, ce sont le stress et un accès facile aux armes. C'est bien sûr en général
un homme, amateur d'armes, qui tue une femme ou des enfants.
L'étude ajoute que, "contrairement à une idée reçue, les étrangers ne sont pas
plus souvent à l'origine de tels drames que les Suisses". Ben voyons… en
chiffres absolus peut-être, mais comme il reste (encore) 4 Suisses pour un
étranger dans ce pays, cela veut dire 4 à 5 fois plus de drames en moyenne chez
les étrangers.
Et la RTS enfonce le clou avec une comparaison mise en exergue dans un encadré:
En Hollande, où la densité des armes est moins élevée qu'en Suisse, ce type
d'affaires est deux fois moins fréquent, alors qu'aux Etats-Unis elles sont plus
courantes.
Aucune source n'est bien sûr donnée… vaut mieux ne pas trop vérifier.
A lire notre presse, si objective, on se demande comment ce pays a survécu
jusqu'ici.
F.L.8 avril 2013
Contrôle, quand tu nous tiens !
Pas de registre central des armes. Le peuple l'a dit nettement, le 13 février
2011, le parlement l'a redit, plus tièdement, en ce mois de mars 2013, après les
drames de Daillon et de Menznau. Mais certains ont quand même des ides pour
mieux contrôler les propriétaires d'armes. Les derniers en date sont les
responsables de la société Kriss, qui fabrique des armes en Suisse, sous le
label "Sphinx".
Le truc proposé est simple: une puce dans l'arme, contenant non seulement les
données sur l'engin, mais tout ce qu'il faut savoir sur le propriétaire ! Les
responsables de Sphinx-Kriss proposent ça sans rire. Kriss s'apprête à équiper
les armes maison, mais on suggère qu'il faudrait généraliser le procédé. Et,
bien sûr, certains politiciens adorent.
Pas de registre donc, mais un fichage total des propriétaires. Mieux que la puce
électronique dont sont pourvus certains chiens de luxe. Quand on se doute des
arrière-pensées de certains – enregistrement --> fichage --> confiscation – on a
le droit de s'inquiéter. On en a d'autant plus le droit que les mêmes qui rêvent
de nous tenir dans leurs registres numériques s'opposent toujours avec force à
toute idée de ficher les criminels, qui ont droit au respect de leurs données
personnelles.
Kriss propose de ficher ses clients… et les autres propriétaires d'armes. Nous
proposons de ne plus acheter Kriss. Ni en Suisse avec Sphinx, ni ailleurs, dans
le monde.
F.L. 25 mars 2013
Le lien vers le sujet de la TSR à ce propos
http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/4766422-une-entreprise-suisse-propose-un-systeme-de-tracabilite-des-armes.html
Les e-mails de Kriss et de Sphinx :
info@kriss-arms.com
PS: j'ai déjà informé Kriss de la publication de cet édito.
4 motions pour lutter contre le danger des armes
Je sais, le titre est stupide, mais les médias vont sûrement
sortir quelque chose du genre. Le Conseil national a adopté aujourd'hui 4
motions de sa Commission de la politique de sécurité, concernant le contrôle des
armes. Trois d'entre elles veulent améliorer la transmission d'informations
entre les cantons, la justice et l'armée, pour éviter qu'un individu interdit
d'arme se voie offrir un fass par l'armée. La quatrième, un peu plus
controversée, mentionne l'utilisation du numéro AVS pour transmettre les
données.
Il s'agit, entre autres, d'établir les bases légales pour l'échange
d'informations. Au lendemain du refus du peuple de créer un registre national
des armes, le 11 février 2011, la conseillère fédérale en charge de Justice et
police, Simonetta Sommaruga, avait promis de faire vite pour réaliser ces
transmissions de données. L'an dernier, elle avait soudainement réalisé que les
bases légales manquaient… puis, elle a sans doute oublié, puisqu'il a fallu que
la CPS (Commission de la politique de sécurité) lui rappelle la question.
Son émotion, au lendemain de l'échec d'une initiative de gauche était
compréhensible. Sa manière d'attendre que d'autres fassent le travail l'est
moins. Mais enfin, tout est bien. A une large majorité, le Conseil national a
adopté la mise en réseau des fichiers de propriétaires d'armes. La sécurité des
personnes en sera renforcée et le spectre de nouvelles tueries du genre Menznau
ou Daillon semble écarté.
Si, si: si les registres étaient mieux accessibles aux autorités, le tueur de
Daillon n'aurait pas pu acheter des armes auxquelles il n'avait pas droit. La
police aurait sûrement effectué les contrôles - qu'elle aurait de toutes façons
dû faire - mais qu'elle n'a pas fait. De même, celui de Menznau aurait été
immédiatement repéré, puisque le pistolet appartenait à son frère.
Vous avez une arme, on met toute la famille sous surveillance rapprochée. Big
Brother, quand tu nous inspires…
F.L. 13 mars 2013
LA question et les questions
LA question, depuis le dernier drame en date, c'est, bien sûr, "peut-on encore
tolérer autant de permissivité dans le domaine des armes ?" Les Suisses surarmés
tuent pour un oui ou pour un non. On ne peut pas leur faire confiance et, si on
ne peut pas leur retirer toutes leurs armes, il faut au moins les contrôler de
telle manière qu'ils deviennent, enfin, inoffensifs.
Le "Suisse" qui a tué 3 personnes à Menznau relance le débat sur les armes.
Ça, c'est LA question.
Les questions, celles que je me pose, ce sont celles-ci:
- Est-il vrai que le tueur de Menznau est arrivé en Suisse en 1991 comme Kosovar
demandeur d'asile ?
- Est-il vrai que le tueur de Menznau avait déjà eu à faire avec la justice, en
1998 ?
- Le tueur de Menznau était-il déjà suisse, quand il a été interpellé pour
brigandage ?
- Sinon, comment se fait-il que le tueur de Menznau ait obtenu la nationalité
suisse ?
Les médias ne veulent pas le reconnaître, mais les chiffres officiels le
montrent: 50 % des crimes de sang dans ce pays sont commis par des étrangers,
plus de 50% de la population carcérale est étrangère. Et cela, alors que les
étrangers représentent 22% de la population du pays.
Si on fait le calcul, cela fait en proportion 5 fois plus de violence chez les
étrangers de Suisse que chez les citoyens suisses. Et on ne tient pas compte là
de ces Suisses qui tuent, comme celui de Menznau, d'origine kosovare ou celui de
Zurich, d'origine afghane.
Après cela, la "classe politique" et la "classe médiatique" s'effarent de voir
les gens s'énerver et hochent la tête… "ah, ces Suisses si violents".
Quant à les rendre inoffensifs… j'espère ne jamais voir ce jour. Toute ma vie,
les Suisses ont été des gens calmes, raisonnables, pacifiques et plutôt gentils.
Mais ils ont aussi toujours été des gens fiers, prêts à défendre leur droit,
leur liberté, leur honneur. S'ils devaient un jour devenir les agneaux dont les
rougeâtres veulent être les seuls à mener le troupeau, ils ne seraient plus des
SUISSES !
Comme le disait un autre, à propos de quelqu'un d'autre : "Guillaume Tell,
reviens, ils sont devenus fous !"
F.L. 6 mars 2013
Absurde ?
Aux USA, le nombre de médecins est 700'000.
Le nombre de morts accidentelles causées chaque année par des médecins est
120'000.
Cela donne 0,171 mort annuelle par médecin (stat du U.S. Dept. of Health and
Human Services).
Aux USA, le nombre de propriétaires d'armes est 80'000'000 (80 millions).
Le nombre de morts accidentelles causées chaque année par des armes est 1'500.
Cela donne 0,0188 mort annuelle par propriétaire d'armes (stat du FBI).
Conclusion: les armes ne tuent pas les médecins tuent !
Tout le monde ne possède pas d'arme, mais tout le monde a un médecin. Ce qui
signifie que vous avez 9'000 fois plus de risques d'être tué par un médecin que
par un propriétaire d'armes !
Ne manquez pas d'informer vos proches de cette grave menace.
Il faut interdire, ou à tout le moins mieux contrôler les docteurs, avant que la
situation devienne plus grave encore.
Et, comme nous n'avons pas voulu paraître trop alarmistes, nous n'avons pas cité
ici les statistiques sur les avocats.
(traduit d'un mail reçu récemment)
"Alors, vous me dites que le gouvernement est ce qui a tué le plus de
gens dans tout l'histoire et qu'on devrait lui rendre toutes nos armes ?"
Un nouveau drame, une nouvelle absurdité
Un nouveau drame endeuille aujourd'hui la Suisse. Un homme tire sur ses
collègues, puis se suicide. Trois morts. C'est terrible et c'est – réellement –
dramatique. Mais, les autorités vont-elles agir, pour empêcher de telles
tragédies ? Non, elles entonnent une fois de plus leur mantra du registre des
armes.
Ce drame nous rappelle quelle
souffrance peuvent provoquer les armes. Il montre aussi la nécessité d'améliorer
sans cesse le droit réglementant les armes", a déclaré la ministre de la justice
Simonetta Sommaruga à l'issue de la séance du gouvernement.
Aujourd'hui, des centaines de milliers d'armes non enregistrées circulent en
Suisse, a rappelé la cheffe du département de justice et police. Les registres
cantonaux des armes ne sont en outre pas encore tous reliés. (Ats)
Bravo, Madame la conseillère fédérale ! Il est incontestable que si la police
avait su que cet homme avait une arme, le drame aurait été évité.
Euh… comment ? Le pistolet se serait-il enrayé, s'il avait été enregistré ?
L'homme, qui s'est semble-t-il suicidé après ses meurtres, aurait-il renoncé, en
pensant à l'enregistrement salvateur ?
La seule façon dont un registre, qu'il soit cantonal ou fédéral (ou
moitié-moitié, comme le veut Madame SS), pourrait empêcher un drame, c'est par
la confiscation. Et encore… on a vu avec Daillon, au début de l'année que, quand
on ramasse les armes d'un homme qui ne doit pas en posséder, il vaudrait mieux
le suivre ensuite de près, si on ne veut pas qu'il s'en procure de nouvelles.
Donc, pour que le registre soit efficace, il faut confisquer, non seulement les
armes des gens à risque, mais toutes les armes. Ainsi, quand tout le peuple
suisse sera désarmé, seuls les délinquants et les "cousins" de l'est et du sud
auront des armes. Eux et les personnes déséquilibrées, qui sauront sûrement
accéder au marché noir.
Car ce marché noir existe désormais. Il y a une quinzaine d'années, SwissGuns
avait avancé la notion de "marché gris", celui des collectionneurs qui veulent
simplement éviter les tracasseries administratives. La presse s'est emparée du
concept, pour en faire quelque chose de plus sulfureux peut-être encore que le
marché noir.
Depuis, à chaque durcissement de la loi, on a vu le marché noir se développer
(et le marché gris se faire de plus en plus anthracite). Encore un tour de vis
et on devra fréquenter les mêmes endroits louches, pour se procurer un revolver
1872 et une Kalachnikov de braqueur lyonnais.
Alors, Madame Sommaruga – et vous, tous les rougeâtres, rosâtres et verdâtres
qui polluez la vie politique – quand chercherez-vous enfin à empoigner
réellement le problème, au lieu de réclamer un registre ou un Alésia de plus ?
Jamais sans doute, vous préférez pleurer sur la " souffrance que peuvent
provoquer" des objets plutôt que de réfléchir au réels problèmes.
F.L. 27 février 2013
Les drames et les vautours
L’année dernière, plusieurs fusillades ont endeuillé les
Etats-Unis. Au début de cette année, une fusillade a endeuillé le Valais. Des
drames terribles, qui ont marqué les esprits et qui ont sensibilisé l’opinion,
aux USA comme ici, sur la question de la violence et sur les moyens d’y faire
face.
Aux USA comme ici, quelques personnes ont tenté de s’atteler au problème. Mais
leurs voix ont été noyées dans le vacarme des politiciens, les
"politiciens-vautours", pressés de profiter de ces occasions, pour faire avancer
leurs programmes de contrôle des populations.
L'un des instruments les plus importants dans ce domaine est le contrôle des
armes. Et quelle meilleur moyen pour faire accepter des restrictions que de
jouer sur la corde sensible, au lendemain d'un drame. Alors, plutôt que de
tenter de trouver une solution réelle, on propose de masquer les symptômes, de
mieux contrôler les instruments de cette violence, les armes.
Aux
Etats-Unis, depuis la fin 2012, Obama et les partisans du "Gun Control"
réclament un durcissement de la législation, notamment l'interdiction
des armes d'assaut (dans leur langage, tout fusil équipé d'une poignée
pistolet, d'un frein de bouche ou d'un garde-main ventilé) et des
magasins de plus de 10 cartouches..
En
attendant, pressé de plaire, le canton de Vaud, sous l'impulsion de la
conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro, a lancé l'"Opération
Vercingétorix", pour organiser une collecte mensuelle des armes privées
et des anciennes armes d'ordonnance. Le projet semble intéresser
d'autres cantons romands. La
réalité contredit les vautours |
|
Mais cela n'empêchera pas Obama et la gauche bien pensante américaine de
poursuivre son projet de désarmement.
Qu'on fait les Suisses, l'an dernier ? Der Sonntag a publié, ce dimanche 24
février, des chiffres qui montrent que l'importation d'armes et de matériel de
guerre a augmenté de 9% l'an dernier, pour un montant de 152 millions de francs.
Et sur ce montant, 89 millions (plus de 58 %) ont été dépensés pour l'achat
d'armes privées.
On rend mousquetons et parabellums au nom de Vercingétorix, mais on appelle Colt
et Smith & Wesson à la rescousse, pour assurer une sécurité de plus en plus
menacée.
La maladie et ses symptômes
Nos politiciens ne savent pas comment faire pour empêcher une violence de plus
en plus incontrôlable et de plus en plus incompréhensible. Comme ils ne savent
pas soigner la maladie, ils s'attaquent à ses symptômes. Un peu de fard peut
masquer les boutons, mais cela ne guérit pas de la rougeole. Les restrictions
sur les armes ne changent rien aux problèmes de sécurité publique.
Elles ne peuvent rien contre la criminalité. Là, même les plus roses des
rouges-roses-verts et des prunes doivent en convenir: les malfrats, par nature,
n'obéissent pas aux lois.
Elles ne peuvent rien contre la violence domestique, dont on dit que c'est un
problème sérieux en Suisse: on tue son conjoint avec les moyens à disposition,
une arme si elle est là, un couteau, une hache ou n'importe quel objet si
nécessaire, mais quand ont veut tuer, on le fait.
Elles ne peuvent rien contre le suicide: la Suisse a le même taux de suicide que
le Japon, un pays où toutes les armes sont rigoureusement interdites.
En revanche, on ne le dira jamais assez: les restrictions sur les armes
permettent de mieux contrôler les citoyens. Elles sont un des instruments, parmi
bien d'autres, pour renforcer le grégarisme (la tendance à former un troupeau)
de la population (faut-il dire "de la populace" ?).
Quant à la maladie, elle court, elle court. La maladie, c'est une perte des
valeurs traditionnelles famille, religion, honneur, honnêteté. Et avec la
disparition de ces valeurs, la disparition aussi d'un certain sens de la
responsabilité. Selon nos amis bien pensants, nous sommes responsables de tous
les maux des autres, de la pauvreté dans le monde, de l'esclavagisme au 18e
siècle, de la colonisation (qui ne fut pas un mal, selon l'ancien colonial que
je suis), du racisme et de l'homophobie, etc. En revanche, nous ne sommes plus
responsables de nous-mêmes, c'est la société qui l'est désormais. Nous ne devons
plus décider de la manière de conduire nos vies, chaque jour, on nous ajoute une
règle de plus à suivre pour cela. Nous ne devons plus discerner le bien et le
mal, la loi s'en charge. Nous ne devons plus protéger nos droits, mais ceux de
tous les autres. Histoire de mieux nous fondre dans le troupeau.
La maladie, c'est aussi le cosmopolitisme accru de ce pays. C'est une
immigration mal assimilée, de gens qui conservent trop de leurs traits d'origine
(violence, oppression des femmes, mépris des autres), refusent les valeurs que
nous sommes en train de perdre et au contraire prennent avidement tous les
défauts que nous sommes en train d'attraper: égoïsme, incivisme, alcoolisme,
etc.
La violence domestique augmente en Suisse. Quoi d'étonnant, quand on voit que
certains voudraient voir appliquer dans ce pays la Charia et toutes les lois qui
font de la femme un esclave et de l'homme un abruti. Quoi d'étonnant, quand un
tribunal diminue une peine au motif que la notion de l'honneur d'un immigré qui
a tué n'est pas la même que celle d'un Suisse de souche (je n'ai malheureusement
plus la référence, mais ce jugement a été rendu !). Quoi d'étonnant, quand on
encourage les étrangers qui vivent ici à non seulement conserver leurs coutumes,
mais à les accepter comme supérieures à celle du pays.
Contrairement à ce qu'on entend trop souvent, ce ne sont pas les immigrés qui
sont le problème. Ce sont les roses qui encouragent les particularismes, les
communautarismes et qui ensuite les instrumentalisent pour modifier la société
suisse selon leurs envies. Ce sont tous ceux qui refusent de soigner les
maladies de notre société, car notre faiblesse leur donne leur pouvoir.
(pfff… beaucoup de "ismes", dans cet article !)
F.L. 25 février 2013