Trop tard, nous sommes déjà au niveau des autres !
Nous vous parlions il y a 10 jours du jeune Nantais, poursuivi en
France pour le port prohibé d'un couteau suisse. Eh bien voici, en Suisse, une
femme condamnée pour le port d'un porte-clés !
Les faits, selon un communiqué de proTELL (l'organisation n'en revient pas): Une femme a été bloquée, l'été dernier, lors d'un contrôle de sécurité, à l'aéroport de Zurich. Elle a dans son sac, en guise de porte-clés, un "Kubotan". Un objet que la police lui annonce être une arme, dont le port est prohibé, par l'article 4 chiffre 11, lettre de la loi fédérale sur les armes.
Un
Kubotan est un bâton de 12 à 15 cm de long, utilisé avant tout dans
certains sports de combat asiatique. Il ne comporte ni pointe ni
lame d'aucune sorte, qui pourraient provoquer des blessures.
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proTELL et SwissGuns applaudissent à la
vigilance sans faille de la police aéroportuaire et du ministère public
de Zurich. Avec eux, la notion d'arme prend une dimension toute
différente: "n'importe quoi, si je le dis" ! Si on les laisse faire, ils
en viendront bientôt à arrêter des femmes pour le port de bas (on peut
étrangler quelqu'un avec, les hommes pour le port de montres-bracelets,
armes d'impact dignes du célèbre coup de poing américain.
Personnellement, je conseille à notre voyageuse si
lamentablement piégée de renoncer à son Kubotan (de toutes façons, on le
lui a piqué, pour le détruire avec toutes les précautions d'usage devant
des objets aussi dangereux) et de se procurer un stylo tactique. Le flic
le plus borné n'ira jamais confisquer un stylo et ces objets sont
nettement plus efficaces qu'un Kubotan. F.L. 24.12.2014 |
Laissez faire et vous aurez ça !
A Nantes, en France, un jeune homme de 22 ans, étudiant
architecte, a été interpellé alors qu'il garait sa voiture devant chez lui le
mois dernier. Fouille, confiscation... la justice française n'a pas trainé. Le
jeune homme a été jugé le 10 décembre dernier, pour "transport d’armes prohibé".
Il transportait dans sa voiture un couteau suisse, un cutter et une hachette,
rapporte le journal . Le jeune homme a eu beau expliquer que le couteau lui
avait permis de "déboucher une bouteille la veille" et que le cutter était est
un de ses outils de travail. Le procureur de la République, certain que le jeune
homme voulait participer à une manifestation non autorisée (pas du tout dans le
même quartier de Nantes) et il a requis 1 000 euros d’amende.
Le tribunal rendra sa décision en janvier.
Ça s'est passé en France... ici, ce ne serait pas la même chose. Ah oui ? Je me
souviens de la condamnation d'un de mes fils par la justice vaudoise, il y a une
dizaine d'année (décembre 2002),
après une parodie ubuesque de procès, pour le port d'un couteau Spyderco qui lui
servait à ouvrir des cartons et gratter des taches de peinture.
Laissez donc les politiciens prendre les décisions à votre place et vous verrez
de plus en plus de cas de ce genre, au nom de la sécurité publique. Le citoyen
n'es plus digne de confiance. Il faut absolument lui retirer tout ce avec quoi
il pourrait blesser d'autres gens ou lui même.
Un conseil pour finir: laissez tomber la collection d'armes et passez plutôt aux
timbres ou au couvercle de pots de crème. Il paraît que les armes, c'est
dangereux. Il faut donc les retirer... même les couteaux suisses.
F.L. 14 décembre 2014
SwissGuns, le retour
Certains d'entre vous l'ont remarqué... quelques uns se sont
inquiétés (d'autres se sont peut-être réjouis !) : SwissGuns avait disparu de la
toile depuis le mois de juillet.
Ce qui s'est passé: le site était méchamment coincé et le webmaster - mon fils -
était bloqué par toute une série de contingences inhabituelles (la naissance
d'un fils, la construction d'une maison, etc.) C'est pourquoi SwissGuns est
resté silencieux un bout de temps. C'est fini, on repart.
Une précision: pendant un an je vais être obligé de manifester un peu plus de
bienséance auprès de Madame Simonetta Stalin... euh... Sommaruga. Elle a été
élue présidente de la Confédération et, pendant un an, elle représente le pays,
que je ne peux pas insulter. J'attendrai 2016; je suis sûr qu'il y aura encore à
dire alors.
En attendant le prochain édito, je souhaite de bonnes fêtes à tous ceux qui ont
à cœur notre liberté.
F.L. 13.12.2014
La Stalinova repart en guerre
SS – Simonetta Sommaruga – mérite de plus en plus le sobriquet que SwissGuns lui
a attribué: Simonetta Stalinova (fille de Staline).
Le 13 février 2011, le peuple suisse a refusé, en votation populaire, avec 75 %
de non, une initiative rouge qui demandait, entre autres, l'enregistrement des
armes en Suisse. Le lendemain, sur les ondes de la Radio Télévision Socialiste
(elle s'appelait encore RSR, Radio Socialiste Romande), SS affirmait sans
complexe que – de toutes façons – elle allait faire faire comme elle voulait et
imposer son enregistrement. Projet de liaison entre les fichiers cantonaux…
échec, faute de base légale, échec faute de sérieux du DFJP… cafouillage… on
attend toujours (et on n'est pas pressé).
Le 11 mars 2014, le Conseil national a refusé un paquet de motions anti-armes,
dont un projet, cher à SS, d'enregistrement général – et rétroactif – des armes
détenues en Suisse. Le jour même, l'infatigable ennemie des armes et de la
liberté rappelait que c'était un coup pour rien et qu'il faudrait rejouer le
mélodrame (avec notamment les pleurnichements rouges sur toutes ces vies perdues
dans le monde entier à cause des armes des Suisses) quand elle présenterait au
Parlement son projet de révision de la loi fédérale sur les armes, avec, bien
sûr, un enregistrement rétroactif de toutes les armes de Suisse.
Et voici qu'en ce mois de juillet 2014, nous apprenons, par un contact
policier, que Madame Simonetta Sommaruga a décidé de former un groupe de
travail, constitué de policiers, pour examiner la manière de créer un registre
central des armes, avec, bien sûr, un enregistrement rétroactif de toutes les
armes de Suisse.
Décidément, Simonetta Stalinova, en bonne socialiste, se fiche totalement de la
démocratie et de la volonté du peuple qui l'a placée au poste qu'elle occupe. En
fait, ce qui est bon pour le peuple – comme son père spirituel Joseph Staline,
elle le sait. Alors, le peuple devra faire ce que la cheffe (1ère fois que
j'écris ce mot comme ça) veut. Et, pour ceux qui ne veulent pas jouer selon ses
règles – par exemple, ceux qui craignent (à juste titre) des confiscations – il
y le goulag. Ah non, c'est vrai, il n'y en a plus. Alors, pour les Suisses
indociles, ce seront des amendes au-delà de ce qu'il pourront supporter (c'est
dans son projet de loi).
Je pense que cette fois, la Stalinova a franchi un cap, en passant par-dessus la
volonté du peuple et celle du parlement, en s'appuyant sur une police qu'elle
espère à sa solde. Il n'y a désormais plus de compromis possible avec elle.
Madame Simonetta Sommaruga, partez !
F.L. 10.07.2014
Romainmôtier
Cowboy Action Shooting
Le premier concours de tir Cowboy en Suisse aura lieu le 6 septembre 2014, à Romainmôtier, au pied du Jura vaudois.
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Tous renseignements chez Blacksmith Pete, pg_jd_50@hotmail.com
Vercingétorix, le héros vaudois
Vercingétorix n'était pas gaulois, il était vaudois… en tout cas,
le CSSV (Canton Socialiste Soviétique de Vaud) semble le revendiquer.
Devant le succès en 2013 (1015 armes et 350 kilos de munitions), les autorités
cantonales nous annoncent une reprise cette année de l'opération Vercingétorix,
qui consiste à collecter les armes détenues par des privés.
Toujours prête à remplir son devoir d'éducation du public, la Radio Télévision
Socialiste a interviewé le chef de la division affaires militaires et logistique
du Service de la sécurité civile et militaire du canton, Marc Schöni (Emission
"On en parle", 1er mai 2014).
Après quelques bafouillages, l'expert vaudois s'est lancé:
- Pas d'obligation de donner son
nom, on peut rendre une arme en restant anonyme. Mme de Quattro, à l'époque
chef du Département cantonal de justice et police avait dû le reconnaître, début
2013: l'anonymat n'est pas possible (ce serait en effet trop simple, après un
crime, de ramener une arme trop "sale", pour la faire détruire anonymement.
- Pour détenir un couteau
interdit, il faut une autorisation spéciale. Eh non, il en faut une pour
l'acheter, mais pas pour le détenir.
- Un couteau dont la lame peut
être ouverte d'une seule main est interdit. Non, plus depuis la dernière
révision, entrée en vigueur en décembre 2008.
- Un couteau à cran d'arrêt est
interdit. Non, ce sont les couteaux à ouverture automatique (par un système
à ressort, par exemple) qui le sont. Les couteaux à cran d'arrêt sont de plus en
plus recommandés, car ils évitent la désagréable surprise d'une lame qui se
referme sur un doigt.
- Etc.
L'expert vaudois, aurait pu lire son texte avant l'interview. Et le journaliste
aurait pu vérifier ses informations, avant de diffuser béatement. Mais
qu'importe la vérité, qu'importe l'honnêteté… l'important n'est-il pas de bien
embrigader le camarade vaudois, si heureux de vivre en CSSV ?
F.L. 1er mai 2014
Simonetta Sommaruga-Stalinova, la grande démocrate
La presse alémanique nous apprend que le département de Justice et Police
(DFJP), de la socialiste Simonetta Sommaruga a rédigé un argumentaire de 9
pages, pour les opposants à l'initiative qui veut interdire aux pédophiles
reconnus de travailler avec les enfants (le comité contre cette initiative est
dirigé par le PLR Andrea Caroni !).
Une fois de plus, un membre du Conseil fédéral commet une irrégularité, dans une
campagne, au lieu de rester neutre comme il le devrait. Mais, comme il ne s'agit
pas d'Ueli Maurer qui soutient l'achat des avions Grippen, la presse ne trouve
pas cela très grave.
Et puis, Madame Sommaruga n'en est pas à sa première interprétation personnelle
de la démocratie.
Rappelez-vous
***
En décembre 2008, une révision importante de la loi fédérale sur les armes
(LArm) est entrée en vigueur. Un des nouveaux articles (42a)prévoyait
l'obligation de déclarer armes de tir ou de chasse, à l'exception notamment des
"armes d’ordonnance cédées antérieurement par l’administration militaire".
En janvier 2009, la Police fédérale (Fedpol), parlait, sur son site internet,
des "armes d’ordonnance que le propriétaire actuel a reçues de
l’administration militaire". Une différence de taille, que nous avions
relevée à l'époque.
En avril, le conseiller national UDC valaisan Oskar Freysinger demandait par
motion, que le Conseil fédéral applique le texte voté par le parlement. Refus
net et simple du gouvernement, appuyé par un Conseil national bafoué, mais
heureux semble-t-il de l'être.
Simonetta avait gagné sa première petite manœuvre, pour faire appliquer SA loi
et non la loi suisse.
***
En février 2011, le peuple suisse a refusé une initiative contre
les armes.
Le soir même, Madame Sommaruga intervenait sur les ondes de toutes les radios du
pays, pour expliquer que, même si les Suisses avaient refusé un registre central
sur les armes, elle ferait tout pour qu'il en soit créé un. Quand le peuple vote
mal, il faut prendre des mesures pour remettre la locomotive du progrès
socialiste sur les rails ! En attendant, elle allait s'appliquer à ce que les
registres cantonaux soient reliés informatiquement.
***
En décembre 2013, le DFJP de Simonetta Sommaruga publiait un message au parlement, pour une révision de la loi sur les armes, impliquant un registre central et un enregistrement général des armes
***
En mars de cette année, le Conseil national a refusé un ensemble de motions
anti-armes, dont le cœur était la création d'un registre des armes et
l'enregistrement à posteriori de toutes les armes détenues par des civils en
Suisse.
Le jour même, Simonetta rappelait que ce vote comptait pour beurre, puisque les
députés devraient se prononcer une nouvelle fois sur le même sujet, dans le
cadre de la révision qu'elle avait proposée en décembre.
Et le lendemain, elle expliquait au journal du matin de la Radio socialiste
romande comment elle entendait œuvrer pour faire changer d'opinion aux députés
et faire passer son projet de loi liberticide, malgré la volonté du parlement et
malgré la volonté du peuple. Votez, votez, je vous ferai avaler MA loi, de gré
ou de force... non,
de lassitude.
Une grande démocrate, Simonetta Stalinova !
F.L. 22 avril 2014
Nouvelles d'Amérique
Un sénateur anti-armes arrêté… pour trafic d'armes !
Le sénateur démocrate de Californie Leland Yee était bien connu
pour ses positions anti-armes. Il était (est ?) un membre actif de la campagne
Brady pour un contrôle sévère des armes aux USA. "Personne ne me fera croire,
aimait-il dire, que ce n'est pas une blague, quand on prétend qu'il peut être
utile de posséder des magasins et des armes apable de tirer 100 cartouches d'un
coup… c'est ridicule".
Mais aujourd'hui, le " San Jose Mercury-News" nous informe que le sénateur a été
arrêté… pour trafic d'armes. Apparemment, Leland Yee éprouve actuellement
quelques problèmes de trésorerie liés à sa campagne de réélection. Aussi, quand
des agents du FBI l'ont approché en se faisant passer pour des gens vraiment pas
bien, il n'a pas hésité à leur expliquer qu'il était prêt à procurer vestes
pare-balles, fusils d'assaut et mêmes lance-missiles et mines, qu'il pouvait
aussi les mettre en relation avec des tueurs à gages, etc. Le rapport du FBI
fait 137 pages et établit 7 chefs d'accusation principaux.
L'avocat de Yee a déclaré à la presse qu'il pensait avoir beaucoup de travail
devant lui.
L'impudence de Simonetta Stalinova
Mardi 11 mars, le Conseil national s'est prononcé contre
l'enregistrement de touts les armes en Suisse. Mais le Conseil fédéral ne
s'attendait pas à ce non et le DFJP avait déjà transmis unmessage
au Parlement, en décembre dernier, pour une révision de la loi sur larmes…
comprenant justement cet enregistrement.
Dommage, vraiment. Mais la chef du DFJP, Simonetta Stalinova, ne s'est pas
laissé abattre. Le lendemain matin, mercredi 12 mars, elle expliquait, sur les
ondes de la Radio Télévision Socialiste qu'elle entendait bien mettre les
députés au pas et les faire voter dans le bon sens, lors d'un nouveau débat, sur
sa loi, dont pratiquement tous les points ont été refusés mardi.
Il faut entendre Simonetta
la Rouge, sur les ondes de la RTS. Edifiant !
F.L. 13 mars 2014
Rien n'est jamais vraiment fini
Ce matin, SwissGuns, comme de nombreux propriétaires d'armes du pays, a poussé
un grand "ouf". Mais rien n'est jamais vraiment fini.
Dans le compte rendu de l'Agence télégraphique suisse (ATS), on trouve en effet
une petite phrase de Simonetta la rouge, prononcée ce matin au National. Dans
l'enthousiasme, je n'avais pas réalisé alors que, loin de prendre acte du vote,
Simonetta Stalinova prenait date pour une nouvelle attaque contre la liberté.
Ce matin, en effet, le Conseil national n'a fait que refuser la motion 13.3002,
de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national, présentée par
une autre pasionaria rouge de marque, la Zurichoise Chantal Galladé. Mais, ce
n'était qu'une motion. Reste encore à discuter du projet de révision de la loi,
concocté par le DFJP de Simonetta, projet de loi qui propose exactement la même
chose que la motion !
Rien n'est donc encore réglé. Les Chambres devront de nouveau gloser sur
l'enregistrement. Elles devront de nouveau passer un temps considérable – aux
frais des contribuables – pour répondre exactement aux mêmes questions qui
étaient posées aujourd'hui.
L'Union européenne a appris quelque chose à nos élites rouges: quand une
instance - que ce soit le peuple ou le parlement – vote mal, il faut la faire
revoter et revoter encore, jusqu'à ce quelle vote enfin comme elle le devait,
dans le sens de l'Histoire. L'UE a appliqué la technique en Irlande, au
Danemark, avec succès. Simonetta la cramoisie espère sans aucun doute appliquer
la technique en Suisse.
Aujourd'hui, une majorité du National lui a dit NON ! On peut espérer que – si
le projet de loi est présenté un jour – les Chambres rendront le même NON, pour
protéger la liberté des citoyens suisses.
F.L. 11 mars 2014
Ouf !!!
Merci, Mesdames et Messieurs les parlementaires de droite du
Conseil national. Ce matin, mardi 11 mars 2014, vous avez refusé
l'enregistrement de nos armes. UDC et PDC ont voté comme on s'y attendait. Les
radicaux-libéraux n'ont pas suivi le mot d'ordre bizarre du parti et ont
également refusé le projet d'une Commission de la politique de sécurité du
National, dominée par la gauche. Projet très vite accepté par le Conseil
fédéral, après une procédure de consultation farce et une présentation bâclée et
méprisante des droits civiques (voir nos éditos précédents à ce sujet).
Ce n'est qu'aujourd'hui, lors de l'intervention de la conseillère fédérale la
plus nocive jamais élue, Simonetta Sommaruga, qu'on a appris que ce sont les
cantons et les commandants de police qui auraient réclamé l'enregistrement
général des armes privées.
Pour le détail du vote de ce matin, on peut signaler quelques abstentions
(quatre PLR et – remarquablement - le PDC Jacques Neirynck). A relever aussi
l'abstention courageuse de la socialiste fribourgeois Valérie
Piller Carrard
Les lâcheurs
On peut aussi informer les électeurs du vote en faveur de l'enregistrement du
PLR genevois Hugues
Hiltpold, qui a déjà expliqué, dans d'autres interventions, qu'il partageait
pleinement, dans ce domaine, les idées de ses camarades socialistes. Une PBD, la
Zurichoise Rosmarie
Quadranti et trois PDC, la
Zurichoise Maja
Ingold, le Soleurois Stefan
Müller-Altermatt et la BernoiseMariane
Streiff-Feller, ont également dit oui.
Mais, dans l'ensemble, un vote par 98 voix contre 76 est suffisamment net pour
que la conseillère fédérale rouge attende un peu, avant de tenter une nouvelle
manœuvre pour retirer leur liberté aux citoyens suisses.
Mesdames, Messieurs les conseillères et conseillers nationaux, encore merci !
F.L. 11 mars 2014
L'enregistrement devant le National
Le Conseil national va prendre position, mardi 11 mars, sur la
question de l'enregistrement général des armes en suisse.
A la suite d'une motion déposée en janvier 2013 par la Commission de la
politique de sécurité du Conseil national, le Conseil fédéral a lancé une
procédure de consultation, au mois de juin 2013, pour une révision de plusieurs
lois, dont celle sur les armes. Curieusement, contrairement à l'usage, aucun
rapport n'a été publié après la consultation. Impossible donc de savoir ce que
les cantons, les partis et les organisations concernées ont répondu.
Lors de la session d'hiver, le Conseil national s'est vu présenter un projet de
loi comportant le projet d'enregistrement général des armes en Suisse, qui était
prévu dans la consultation. En fait, le texte présenté en décembre par le DFJP
n'avait pas varié d'une virgule, par rapport au projet mis en consultation. Avec
un emploi du temps un peu chargé, la question avait alors disparu de l'ordre du
jour. Elle réapparaît en ce mois de mars.
Je laisse de côté les positions des partis rouges… on ne les connaît que trop
bien ! En ce qui concerne les partis de droite, voici les positions:
UDC: apparemment pas de réponse à la consultation, mais on connaît la position
du parti: c'est non.
PBD: apparemment pas de réponse à la consultation, mais on peut craindre un oui.
PDC: pas d'enregistrement !
PLR: excellente idée, cet enregistrement !
Il sera intéressant de suivre le débat et de compter alors nos amis et nos
ennemis… et surtout de s'en souvenir lors des prochaines élections !
F.L. 9 mars 2014
Motion qui sera discutée mardi, janvier 2013
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20133002
Mise en consultation, juin 2013
http://www.ejpd.admin.ch/content/ejpd/fr/home/dokumentation/mi/2013/2013-06-260.html
Réponse du PDC à la consultation, août 2013
http://www.pdc.ch/fileadmin/Bund_DE/downloads/vernehmlassungen/13_8_28_VL_Vorentwurf_Bundesgesetz_ueber_Verbesserungen_beim_Informationsaustausch.pdf
Réponse du PLR à la consultation, août 2013
http://www.plr.ch/images/stories/Dokumente/Vernehmlassungen/20130829_VL_Informationsaustausch_Waffen_Echanges_informations_armes_f.pdf
Approbation du message par le Conseil fédéral, décembre 2013
http://www.ejpd.admin.ch/content/ejpd/fr/home/dokumentation/mi/2013/2013-12-13.html
LE PLR: pas un ami !
Un correspondant nous a fait parvenir la réponse du Parti Radical
Libéral à la consultation lacée l'été dernier par le DFJP pour inscrire dans la
loi un enregistrement à posteriori de nos armes (voir notre édito du 14 décembre
dernier). Edifiant !
"Le PLR.Les
Libéraux-Radicaux soutient le projet soumis à consultation."
Si vous avez par hasard voté un jour pour un représentant de ce parti, écrivez
lui et dites lui ce que vous pensez d'un parti qui ose garder le mot "libéral"
dans son nom. PLR… Parti Raté
Lâche !
Si vous faites partie de manière active de ce parti et que vous possédez des
armes, pensez-y sérieusement: pouvez-vous continuer, en sachant que votre parti
va bientôt encourager des confiscations ? Non, impossible, me répond-on.
Impossible ? Pour des armes qui ne servent à rien, qu'on ne peut pas amener au
stand, utiliser à la chasse ? Impossible, pour les fusils à pompe, par exemple ?
"Il y aura des confiscations, Monsieur Leutenegger", hurlait Géraldine
Savary, conseillère vaudoise aux Etats, lors d'une émission Forums,
le 26 juin 2013. Posez la question autour de vous.
En ce qui me concerne, je refuse cet enregistrement et je ne peux considérer
ceux qui le veulent comme des amis. Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, disait
Voltaire. Quant à mes ennemis, je m'en charge !" Clairement, les enregistreurs,
surtout ceux qui se prétendent de droite, sont mes ennemis.
("Il était une fois le Peuple... Il ne sera plus jamais !" Rudyard Kipling
1917)
F.L. 20.02.2014
Punition et consolation
On punit les gamins qui se conduisent mal. C'est ce que ne
cessent de marteler nos politiciens dépités et les Européens fâchés. Les Suisses
ont mal voté dimanche 9 février, ils seront punis. Et puis, il faut consoler
ceux qui sont lésés par les garnements que nous sommes. Alors, Berne offre à
certains des lots de consolation, pour bien leur montrer son affection.
Consolation
C'est ainsi que, par ordonnance du DFJP de cette chère Simonetta Sommaruga, on
punit les propriétaires d'armes, tout en offrant un avantage aux Croates et aux
Monténégrins. Le communiqué du DFJP explique qu'il n'y a plus de risques de voir
mal se comporter les ressortissants de ces deux pays issus de l'ex-Yougoslavie.
Ils se voient donc retirés de la liste des pays dont les ressortissants n'ont
pas le droit d'acheter des armes en Suisse,
Trois critères, selon le communiqué, sont à la base de cette liste:
- un grand nombre de gens de pays en guerre ou en crise grave sont en Suisse,
- des confrontations ont lieu ou ont eu lieu entre ethnies de ces régions
- des armes ont été emmenées de Suisse vers ces pays.
Apparemment, tout risque est écarté en ce qui concerne la Croatie et le Kosovo.
Mais le DFJP précise qu'il n'a ajouté aucun autre pays à sa liste. On pourrait
pourtant lui en suggérer quelques uns, d'Afrique du Nord, d'Afrique centrale et
du Proche-Orient notamment.
Punition
Après la consolation pour les Croates, la punition pour les Suisses: Dorénavant,
quand vous achèterez une arme ne nécessitant pas de permis (si, si, il en reste
quelques unes, comme les mousquetons, les fusils à un coup ou les pistolets à
lapin), vous devrez non seulement établir un contrat de vente entre particulier,
avec copie à l'autorité (je refuse d'y mettre une majuscule), mais, si le
vendeur ne vous connaît pas intimement, vous devrez aussi fournir un extrait de
casier judiciaire*.
SS (Simonetta Sommaruga) fait vraiment tout pour nous simplifier la vie… mais,
on vous l'a déjà dit et la Pravda RTS ne cesse de le répéter: vous devez être
punis !
F.L.14.02.2014
* Entrée en vigueur de tout cela au 15 mars… joyeux printemps !