2015
L'acharnement du procureur
"On a perquisitionné chez moi par un "mandat" oral... Je n'ai pas
de casier judiciaire, aucune poursuite. Toutes mes armes sont déclarées
conformément à la loi suisse". C'est ce que dit aujourd'hui le jeune homme,
d'origine iranienne (et bien barbu), dont les armes ont été saisies, tandis que
le procureur du canton de Genève, Olivier Jornot, expliquait tranquillement à la
presse que l'individu suspect était sans aucun doute proche de l'extrême droite.
Tiens, il avait un drapeau nazi chez lui (un drapeau de la Kriegsmarine déniché
dans une brocante)!
La perquisition a donc eu lieu. Tous les policiers ont estimé que le jeune homme
était "clean". Mais il fallait sans doute un barbu au procureur. Ce
collectionneur d'armes, citoyen suisse, bon militaire et fier de l'être était
une proie rêvée. Mais voila cela risque de lui retomber sur le nez (au
procureur)... si la presse fait son travail.
Actuellement seul GHI défend le jeune homme :
http://ghi.ch/le-journal/geneve/je-nai-jamais-appele-la-violence
Sur le site de la Tribune de Genève, on peut toujours lire que la vigilance
accrue des forces de l'ordre a permis de mettre la main sur un arsenal militaire
chez un Genevois. Selon le procureur Olivier Jornot, des éléments indiqueraient
que ce Suisse d’origine iranienne serait adepte de survivalisme. "Il se
préparait pour un combat dont il est difficile de déterminer la nature", a
ajouté le procureur.
En attendant, les terroristes barbus courent toujours dans les ruelles de la
mystérieuse Genève et la police les recherche activement...
http://ghi.ch/le-journal/geneve/la-police-genevoise-recherche-quatre-barbus-peut-rire-de-tout-mais
Je n'oserai plus jamais me moquer de la façon dont les Français réagissent au
terrorisme. Trop honte, en voyant Genève.
F.L.
14 décembre 2015
Is life just a game ?
Après Paris, après Bruxelles, après Tripoli, l'ombre du
terrorisme plane sur la Suisse... enfin, sur Genève. Les forces de l'ordre de la
république du bout du lac sont en effervescence. La CIA - qui d'autre - a
signalé la présence de 4 suspects (4, 5, 7 ?), 4 barbus, tous copains avec les
Français aux noms imprononçables qui ont frappé Paris, le 13 novembre dernier.
La presse publie même les photos des 4 individus
Bien sûr, dans cette photo faite pour que les honnêtes citoyens
puissent informer les autorités, s'ils croisent un de ces barbus, on a flouté
les visages, respect de la sphère privée oblige.
Tout ce qu'on distingue, à part leur pilosité, c'est le logo du T-shirt de l'un
d'eux: "Life is just a game ?" (la vie est juste un jeu ?).
Branle-bas de combat, alerte niveau 3, rues barrées... "Les forces de l'ordre
sont aptes à gérer ce genre de situations", assure un officiel.
Et ça paye: au grand jeu de la vie et du terrorisme, les gentils gagnent
parfois. Une camionnette arrêtée au bord de la route, deux hommes à bord, bien
barbus, bien étrangers - ils sont Syriens - qui ne comprennent pas pourquoi on
les arrête, même quand on trouve des traces d'explosif dans leur véhicule qu'ils
viennent juste d'acheter à un inconnu, eux qui ne parlent pas français, qui ne
sont pas d'ici, qui n'ont rien vu.
Mais quand un joueur gagne, il continue de jouer. Alors à Genève - sur
dénonciation d'un voisin bien pensant - on perquisitionne chez un quidam, dont
on se doute qu'il n'a rien à voir avec l'Etat islamique et ses égorgeurs, mais
qui est quand même bizarre.
Eh oui, bizarre: on trouve chez lui une Kalachnikov, une Ar-15, un fusil à
pompe, 2 pistolets, une hache et même, s'exclame la RTS, des dizaines de
mousquets !
Ça, c'est un mousquet dernier modèle !
Et surtout, on trouve un drapeau à croix gammée de l'époque
nazie. Voilà, s'exclame le procureur de la république et canton proche de la
France: un extrémiste de droite. Les islamistes ne sont pas les seuls à menacer.
Celui-ci est bien suisse, radicalisé dans l'autre sens, proche de l'extrême
droite. Là on tient du lourd !
Ce que tous les collectionneurs imaginent sans peine, c'est que ce pauvre
Genevois est sans doute l'un d'entre nous: il possède des fusils
semi-automatiques au look militaire (ceux que l'Union européenne veut
supprimer). Peut-être même des armes automatiques. Il a des mousquetons, des
pistolets et un drapeau nazi.
Le drapeau maudit Cette histoire m'en rappelle une autre, qui s'est
déroulée il y a bien longtemps, à Alger, pendant la guerre
d'Algérie. |
Alors ce type, quelles que soient ces idées - peut-être est-il vraiment
sympathisant de l'extrême droite, de l'UDC pourquoi pas, il se retrouve
aujourd'hui dans les emm... jusqu'au cou et même un peu au dessus.
Tout ça à cause d'un voisin hargneux, d'un procureur qui doit montrer qu'il fait
autre chose que brasser du vent, d'une police partagée entre son besoin de faire
elle aussi quelque chose et son envie de ne surtout pas tomber sur les vrais
(eux, ils sont vraiment dangereux !) .
Mais la vie est juste un jeu. Alors, en attendant, les barbus, 2, 4, 5, 7 (?),
courent toujours dans les ruelles de la mystérieuse Genève et le bon peuple ne
sait pas s'il doit avoir peur ou si la sélection pour le prochain raout
footballistique est plus importante.
"Puissiez-vous vivre une époque intéressante", dit une vieille malédiction
chinoise. Intéressante, je veux bien, mais pourquoi si vulgaire ?
F.L. 13 décembre 2015
Les vessies n'ont pas encore été prises pour des lanternes...
Voici un texte, publié le 8 décembre dernier par l'organisation française UNPACT, Union nationale des propriétaires d'armes de chasse et de tir. C'est, de nouveau, une bonne nouvelle.
Les vessies n'ont pas encore été prises pour des lanternes... Le débat du 7 décembre au Conseil
européen a montré clairement que la voix des détenteurs légaux
d’armes à feu a bien été entendue. Au cours de cette séance
plusieurs eurodéputés ont évoqué les très nombreux mails qu'ils ont
reçus, même s’ils n’en ont pas toujours compris le contenu faute de
connaissance en matière d’armes. Et la Commission a laissé plus de
questions qu'elle n'a fourni de réponses. |
11 décembre 2015
Une bonne nouvelle pour les jeunes tireurs
Il en faut une de temps en temps. Difficile de dire si c'est
l'approche de Noël ou la nouvelle tendance parmi nos autorités, depuis les
dernières élections, mais le Conseil fédéral a modifié l’ordonnance du 5
décembre 2013 sur le tir hors du service.
Désormais l'âge requis pour être un jeune tireur et recevoir une formation au
tir à 300 m. est de 15 ans, au lieu des 17 ans exigés jusqu'ici. Les jeunes
tireurs de moins de 17 ans ne sont toutefois pas
autorisés à prendre leur arme en prêt à la maison ; les sociétés de tir sont
responsables de la
conservation sûre des armes.
Par ailleurs, le DDPS, le Département fédéral de la défense, de la protection de
la population et des sports, se voit conférer la compétence de réglementer les
conditions d’organisation et de soutien des tirs historiques (p. ex. le tir de
Morgarten).
Ces modifications, datées du 18 novembre dernier, entreront en vigueur le 1er
janvier 2016. A moins, bien sûr, que les âmes bien pensantes s'offusquent à
l'idée d'enfants apprenant à se servir d'armes de guerre.
F.L. 9 décembre 2015
Une pétition contre le renforcement du contrôle des armes dans l'UE
Une
pétition est lancée sur internet, pour refuser l'interdiction des armes
semi-auto aux gens honnêtes, afin de lutter... contre les terroristes
islamistes!
Elle a recueilli jusqu'ici environ 128'000 signature. Le but est 150'000 au
moins. Et il est important que les Suisses signent aussi: les lois de l'UE sur
les armes sont presque automatiquement appliques, quelque temps après chez nous.
D'ailleurs Madame la présidente de la Confédération helvétique, Simonetta
Sommaruga a déjà dit, l'autre jour à Bruxelles quelle allait se pencher sur la
question.
Un correspondant m'a fait remarquer qu'il ne croyait pas à la bêtise des
dirigeants européens, que j'invoquais, pour le plaisir de citer Schiller. Il a
raison: ne pensons jamais que quelqu'un qui a atteint les postes qu'occupent
tous ces gens, François Hollande, Jean-Claude Juncker et même Simonetta
Sommaruga, ne sont pas des imbéciles, loin de là. Et cela les rend d'autant plus
dangereux. Car ils le montrent dans leurs décisions: la lutte pour a sécurité
publique n'est pas leur priorité. Leur but numéro 1, c'est le contrôle des
populations, pour imposer leur modèle de société.
Alors signez cette
pétition (il suffit de cliquer sur le mot souligné)!
Le texte de la pétition : Au matin du 7 janvier 2015, des terroristes
attaquaient Charlie Hebdo avec des armes automatiques, illégales et
non déclarées. |
F.L.25 novembre 2015
Le port d'arme, un devoir
Le port d'arme est non seulement un droit, théoriquement garanti par l'article
3 de la LArm, mais aussi un devoir. En effet, dans le monde actuel, ne pas
être armé, c'est être incapable de protéger soi-même, les siens, tous ceux qui
nous entourent.
Dans notre pays, comme dans les pays voisins, tous les citoyens responsables
devraient être autorisés à porter une arme, dans le but d'assurer la sécurité
publique que, par définition, les forces de l'ordre sont incapables d'assurer.
D'ailleurs, le simple fait de devoir demander une autorisation est une insulte
au statut de citoyen.
Aujourd'hui - novembre 2015 - tous, politiciens, analystes, journalistes, sont
d'accord pour constater que les 70 ans de paix que l'Europe a connus sont
terminés. Si la guerre, aujourd'hui, ne ressemble pas à celles que nos pères ont
vécues ((14-18, 39-45), ce n'en est pas moins une et des gens meurent pour le
prouver. Le conseiller fédéral Didier Burkhalter exprimait récemment l'idée que
ce ne peut pas être une guerre, parce qu'alors, la Suisse devrait rester neutre.
C'en est malheureusement une et la Suisse fait partie des nations attaquées,
même si elle n'est pas (pas encore) en première ligne. De plus, le principe de
neutralité ne s'appliquerait qu'en cas de guerre avec un Etat-nation constitué.
Allons nous considérer Daesh comme un Etat ?
Les grandes déclarations d'hommes politiques - François 1er Hollande en premier
- fusent pour déclarer la guerre au terrorisme. Fort bien... mais le terrorisme
n'est ni un Etat ni une philosophie, ni une doctrine, auquel on pourrait
d'opposer.
L'ennemi: l'islamisme
Le terrorisme, c'est un moyen, mais l'ennemi - il faut le dire et le répéter-,
c'est l'islamisme. Certains précisent "l'islamisme radical". Je considère que
c'est idiot. L'Islam est une religion et - en ce sens - elle mérite le même
respect que toutes les autres. L'islamisme, c'est l'expression dévoyée de cette
religion... une espèce de retour aux sources, qui ressemble par certains côtés à
des mouvements chrétiens ou juifs fondamentalistes. Avec une différence: Juifs
et Chrétiens tuent rarement pour asseoir leurs opinions (et quand ils le font -
car on me donnera les quelques exemples - c'est un médecin avorteur aux USA ou
un homme politique en Israël, pas des dizaines de milliers de gens qui n'en
avaient rien à faire !).
L'islamisme est une plaie et c'est l'ennemi de l'occident. L'islamisme c'est la
doctrine selon laquelle le Coran doit être appliqué à la lettre, sans la moindre
nuance, comme si on était encore en l'an 622, dans le désert d'Arabie.
L'islamisme prône aussi qu'une fois que l'Islam s'est implanté quelque part, il
ne peut être éradiqué. Donc, dans tout pays où on a accepté la construction
d'une seule mosquée, on se retrouve pour toujours en "Dar-al-Islam", en "Terre
d'Islam".
Et en terre d'Islam, le chrétien - en fait tout non-musulman - ne peut être que
toléré. Il a alors le statut de" dhimmi ", de protégé, mais qui doit admettre
son infériorité et payer cette protection. L'un des numéros de Dar-al-Islam, la
cyber-revue remarquable de Daesh, explique d'ailleurs cela: les occidentaux à
l'avenir seront des "protégés".
Dans ce contexte, nos politiciens ne savent que bêler qu'il faut renforcer le
contrôle aux frontières extérieures de Schengen (Simonetta Sommaruga, cette
semaine à Bruxelles), alors que ce contrôle n'existe pas (preuve: les dizaines
de milliers de "migrants" qui passent cette frontière en amenant avec eux un
nombre incertain de terroristes). Ils reconnaissent aussi que la surveillance
des individus dangereux qui se compte désormais pas milliers voire dizaines de
milliers en Europe est pratiquement impossible.
La solution: le citoyen armé
Dans ce contexte donc, la seule solution raisonnable - celle qu'aucun politicien
n'admettra - c'est le citoyen armé. Quand une guerre conventionnelle est
déclarée, on exige de ces citoyens qu'ils fassent leur devoir, qu'ils endossent
un uniforme et qu'ils aillent au front mourir pour la patrie (ou mieux, comme
disait le général Patton, qu'ils fassent en sorte que le pauvre con d'en face
meure pour sa patrie). Aujourd'hui, la guerre n'est pas déclarée (encore que...
Nations unies, résolution de vendredi 20 novembre contre Daesh), mais il est du
devoir de tous les citoyens du monde libre d'être armés.
Bien sûr, il ne s'agit pas aujourd'hui de mettre le mousqueton à l'épaule pour
descendre dans les rues. Cela, ce serait irresponsable. Non, il s'agit
aujourd'hui , pour tous les citoyens libres de notre monde (occidental) de se
tenir prêts à riposter et - pourquoi pas - de rester en permanence
(discrètement) armés, de manière à pouvoir être vraiment prêts.
En Suisse, jusqu'en 1999, nous avions pour la plupart le droit d'être armés.
Nous n'en éprouvions pas le besoin. Aujourd'hui, malgré l'article 3 de la LArm,
c'est interdit et nous sommes de plus en plus nombreux à nous inquiéter.
Des amis, de la famille, Français pour la plupart me disent: "mais si chacun
était armé, le sang coulerait dans les rues à la moindre altercation entre
automobilistes". Les suisses ne se tiraient pas dessus à tous les carrefours,
avant 1999. Je vois mal pourquoi nous le ferions aujourd'hui. Que des dérives
puissent se produisent, c'est possible, mais pas plus que des bavures
policières, que la presse se fait plaisir de relever. D'ailleurs, aux USA qu'on
se plait à désigner comme le pays de la violence citoyenne absolue, on remarque
que si cette violence est bien réelle, elle est nettement moins marquée partout
où le port d'arme est possible (sources: magazine
Forbes)
Des citoyens responsables armés représenteraient aujourd'hui
l'armée que les gouvernements ne peuvent plus lever face à l'ennemi qui est déjà
dans nos rues. Ils changeraient complètement la donne sécuritaire en Europe de
l'Ouest.
Le port d'arme ne tue pas... il sauve des vies. Le constat est simple. La
solution aussi. Et dans le monde actuel, il pourrait rendre la vie nettement
plus difficile aux salopards qui nous attaquent.
F.L. 23 novembre 2015
Simonetta, l'Europe et les armes
Mercredi, le président de la Commission européenne Jean-Claude
Juncker annonçait un renforcement du contrôle des armes dans l'UE. Il semble
d'ailleurs qu'il s'agissait d'une proposition française ! Si cette proposition
est acceptée - et on peut penser qu'elle le sera, au vu de l'unanimité touchante
des membres de la Commission - la mesure la plus contraignante sera sans aucune
doute l'interdiction de toutes les armes semi-automatiques d'allure militaire
(SwissGuns devra sans doute aussi renoncer à sa bourse aux armes en ligne).
Aujourd'hui, ces mesures ont été accueillies très favorablement par les
ministres venus à Bruxelles discuter de la création d'un fichier européen des
données des passagers aériens, de la lutte contre le financement du terrorisme
ainsi que d'un renforcement de la législation sur les armes.
La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga participait au happening
européen. Elle n'a pas manqué de réclamer un renforcement des contrôles aux
frontières de l'espace Schengen et un meilleur échange d'informations entre les
pays européens.
Mais le sujet brulant, aujourd'hui, restait celui des armes. Devant la menace
des Kalachnikov des terroristes, il était urgent de contrôler les carabines des
honnêtes citoyens. Et un journaliste n'a pas manqué de poser la question à la
Suissesse: la Confédération va-t-elle, elle aussi, revoir sa loi sur les armes
après les attentats de Paris ?
Simonetta Sommaruga est restée prudente, disent les articles de presse.
Embarrassée aurait peut-être été plus juste. Mais elle l'a dit: "Nous devons
l'examiner", a-t-elle répondu.
Je crois vraiment à la bêtise de Bruxelles... pas vraiment de la bêtise, mais
surtout une totale déconnexion par rapport à la réalité de la part de gens qui
ne fréquent pas le Bataclan, qui sont discrètement exfiltrés quand une rencontre
sportive devient trop chaude, qui sont entourés en permanence d'un personnel de
sécurité efficace et discret. Ces gens, membres de la commission, ministres des
pays européens ne font pas partie de ceux qu'on évacue en sous-vêtements, de
ceux que les journalistes photographient, ensanglantés dans les rues.
L'horreur, c'est pour les simples pékins, surtout ceux qui sont désarmés (photo internet)
En revanche, je n'ai pu m'empêcher de sentir la jubilation de Madame la
présidente de la Confédération helvétique à l'idée de pouvoir relancer une
nouvelle révision de la loi sur les armes, encore plus tatillonne, encore plus
compliquée et incompréhensible (surtout pour ceux qui sont censés l'appliquer),
encore plus contraignante pour ces citoyens qui ont l'audace de prétendre
assurer leur sécurité et celle de leur pays (je me demande aussi parfois, Madame
la présidente de la Confédération helvétique, si la Suisse est vraiment votre
pays).
Madame la présidente de la Confédération helvétique, vous allez "examiner" un
renforcement de la loi sur les armes. Nous, Madame la présidente de la
Confédération helvétique, nous nous tiendrons prêts. Le général Spartiate
Leonidas (bataille des Thermopyles,en Grèce, en 480 av. JC, contre le Perse
Xerxès) avait hurlé, quand les Perses lui réclamaient ses armes:
"Molon Labe !"
Illustration tirée du film "300" de Zack Snyder
Ce cri, Madame la présidente de la Confédération helvétique, inspire de plus en
plus d'entre nous:
"Viens les prendre !"
F.L. 20 novembre 2015
Contre la bêtise, même les dieux luttent en vain
Je
venais de poster l'édito de SwissGuns "Le port d'arme sauve des vies" quand
cette nouvelle information est tombée.
"Gegen Dummheit kämpfen selbst die Götter vergebens". Cette phrase de
Schiller, dans "La Jeune Fille d'Orléans" prend tout son sens aujourd'hui.
Alors même que le gouvernement français permet - enfin - à ses policiers de
garder leur arme hors service, alors que les citoyens français réclament le
droit de porter des armes, pour assurer la défense des leurs, l'Union européenne
intervient dans le débat. A la grande joie des rouges unis de tous pays, le
président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker annonce un
renforcement du contrôle des armes dans l'UE.
Deux points, dans l'arsenal de mesures anti-terroristes:
- Certaines armes semi-automatiques seront interdites, au même titre que les
armes tirant en rafales (notamment toutes les versions semi-auto de fusils
d'assaut).
- La vente d'armes sur internet sera rendue quasi impossible, les
collectionneurs, jusqu'ici exclus de la Directive européenne sur les armes
(91/477/EEC) seront désormais soumis aux même règles que les simples pékins (en
Suisse, ils le sont déjà).
L'UE estime ainsi prendre les mesures les plus urgente : celles qui s'attaquent
aux honnêtes citoyens, déjà privés de moyens de défense. Pour les autres, on
envisage des mesures ultérieures contre les armes illégales, contre le trafic du
marché noir, contre le crime organisé. Tout cela, tout ce qui (pour un individu
normal) semble réellement important, c'est pour plus tard. L'UE montre donc
qu'elle veut contrôler ses administrés (pas des citoyens) jusqu'au cauchemar ,
mais qu'elle se fiche de la défense de ces mêmes administrés face au danger le
plus grave auquel ils font face depuis la création de cette organisation
mafieuse (l'Europe, pas l'EI).
J'accuse
Alors, Monsieur Juncker, je vous accuse, je vous accuse de collaboration avec le
terrorisme international. La seule défense que vous pourriez présenter devant le
tribunal du peuple (si un jour enfin, vous pouviez y être amené), c'est la
bêtise incommensurable que vous et les vôtres voyez comme un bouclier. Oh, pas
un bouclier contre les tueurs sanguinaires du djihad, mais contre vos propres
concitoyens que, visiblement, vous craignez beaucoup plus que l'Etat islamique.
Malheureusement, vous ne serez sans doute pas amené devant un tribunal, pas plus
que ceux qui, ici en Suisse, s'empresseront de reprendre vos idées malsaines.
Mais prenez garde, Monsieur Juncker, vous et vos amis. Votre politique ne peut
que mener à la perte de l'UE (je ne verserai pas une larme) et surtout à la
perte de l'occident tout entier face aux fous de l'islam. Et ce jour là, les
armes que nous aurons réussi à conserver serviront à nous protéger nous et nos
familles, pas vous et les vôtres.
F.L. 19 novembre 2015
Liens en relation:
-
Communiqué de
presse de la Commission européenne
-
Explications de la Commission
-
Directive sur les armes
Le port d'arme sauve des vies
Le port d'arme sauve des vies... ou du moins le pourrait-il, s'il
était autorisé.
Vendredi dernier, les terroristes ont fait 129 morts (et 352 blessés) à Paris,
dont 89 dans la salle de concert du Bataclan. Trois hommes seulement, pour
réaliser ce carnage. Les victimes ne pouvaient que tenter de fuir le déluge de
feu qui s'abattait sur elles.
Pourtant, il y avait deux policiers dans la salle, deux policiers, oui, mais
hors-service, donc de simples spectateurs pas autorisés à porter une arme*.
Imaginez un instant, si ces deux hommes avaient pu riposter. Peut être y
aurai-t-il eu beaucoup moins de morts. Imaginez maintenant, si le port d'armes
était autorisé pour les citoyens responsables, peut-être y aurai-t-il eu
beaucoup, beaucoup moins de morts.
Mais non, la France, l'Europe, certains politiciens, en Suisse et ailleurs,
voudraient supprimer nos armes. Ils nous interdisent déjà de les porter, ce qui
est idiot, au vu des récents événements. En 2013 déjà, après une attaque
sanglante au Kenya, le Secrétaire général d'Interpol, Ronald Noble suggérait que
l'armement des citoyens était une réponse valable à la terreur.
Aux Etats-Unis, malgré l'opposition du président actuel - et de son successeur
possible, Hillary Clinton - de plus en plus d'universités et de grandes écoles
ont décidé de permettre aux professeurs, voire dans certains cas aux étudiants,
d'être armés. Là bas, on a compris que les "gun free zones", les zones sans
armes, sont des terrains de chasse privilégiés pour des tueurs qui veulent faire
un maximum de victimes.
En France, un groupe de citoyens vient de lancer une pétition demandant que tout
citoyen soit en droit de porter une arme à feu, pourvu qu'il soit adulte, qu'il
n'ait pas d'antécédents psychiatriques ou criminels et qu'il suive une formation
adéquate.
Pensez-vous que cette pétition ait une chance ? Allons, s'il vous plait, ne
rêvons pas. François Hollande et ses ministres sont protégés par des porteurs
d'armes. Ils n'ont pas besoin d'en porter. Alors, pourquoi les simples citoyens
en auraient-ils besoin ?
En Suisse, le discours est encore plus simple: la menace est beaucoup trop
faible, en regard avec le risque que représentent des citoyens armés, assurent
les "anti". Il y a seulement 16 ans, le port d'arme était autorisé dans la plus
grande partie de la Suisse. Pourtant, les citoyens ne s'entretuaient pas tant...
en tous cas nettement moins que maintenant qu'il ne l'est plus. La différence,
c'est qu'à l'époque, on parlait de citoyens responsables Aujourd'hui on pense à
toutes sortes de gens qui ne répondent pas à ce critère, notamment ceux dont on
nous explique qu'il faut comprendre la violence, importée avec les coutumes de
leurs anciens pays.
Le port d'armes - par des citoyens responsables - ne tue pas. Il sauve des vies.
Réclamons-le, en Suisse aussi !
F.L. 19 novembre 2015
* On apprend aujourd'hui même que les policiers français hors-service seront désormais autorisés à porter leur arme, ce qu'ils demandaient depuis longtemps. Mais il ne s'agit que d'un "régime dérogatoire temporaire", selon la note du directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone.
(envoyé par un correspondant)
Initiative de citoyens tireurs
SwissGuns a reçu ce soir ce "statement", comme on dit dans
la presse. Ce document est important à plus d'un titre: il montre que nous ne
sommes pas seuls à lutter; il montre que des citoyens de ce qu'on appelait
jusqu'ici "la majorité silencieuse" ont décidé de se faire entendre; il montre
que le "ras-le-bol" a atteint un niveau maximum...
il montre que nous pouvons agir !
Initiative de citoyens tireurs
Nous sommes un groupe de citoyens propriétaires légaux d’armes à feu,
apolitiques, de toutes origines et de tous bords. Nous sommes profondément
démocrates et attachés au principe de milice qui a si bien réussi à notre pays.
Nous respectons strictement les lois, nous sommes des citoyens respectables et
nos casiers judiciaires sont vierges. Nous sommes nombreux, présents dans
presque chaque famille (il y a au moins 46 armes / 100 personnes en Suisse).
Nous sommes déçus de l’évolution de la LArm (Loi sur les Armes) depuis 1999.
Certains politiciens nous méprisent parce que nous possédons des armes. Alors
que c'est notre droit, garanti par la constitution. On tente de nous
criminaliser, de nous surveiller, de nous imposer des tâches administratives
inutiles et coûteuses. On menace de nous ficher de manière plus stricte encore
que des délinquants multirécidivistes.
Nous nous sommes enfin mobilisés pour agir.
Nous avons écouté les promesses, observé et scruté les actes des politiques.
Nous avons analysé plus de 1000 politiciens au travers de Smartvote, afin de
séparer ceux qui défendent la liberté de posséder des armes de ceux qui la
combattent. Nous avons utilisé nos compétences en statistiques, mathématiques,
informatique pour compiler les résultats et créer des listes, qui ont été
distribuées et consultées par plusieurs dizaines de milliers de personnes. Nous
nous informons, nous relayons les informations et nous utilisons notre droit de
vote. Nous soutiendrons uniquement ceux qui nous respectent et nous soutiennent.
Nous nous sommes opposés et continuerons à nous opposer aux politiciens qui nous
méprisent et veulent nous nuire. Certains ont récemment pu mesurer l'impact de
nos recommandations de vote qui ont été vues par 50'000 personnes.
Nous avons donc récidivé et préparé nos recommandations pour le deuxième tour
aux Etats:
https://dl.dropboxusercontent.com/u/62356565/Politicians%20for%20freedom%20in%20Switzerland%20PDF.pdf
Les prochaines élections municipales arrivent en février et mars 2016. Nous
allons continuer à nous mobiliser pour soutenir les élus qui respectent et
défendent nos droits. Car même si les attaques contre les propriétaires d'armes
au passé irréprochable viennent bien de Berne, celles contre les
infrastructures, les stand et les sociétés de tir viennent des communes et des
cantons !
Groupe de citoyens pour une Suisse de Liberté
SwissGuns 31.10.2015
2e Tour, terminons le travail
Dans quelques cantons, le 2e tour pour l'élection au Conseil des
Etats représente pour nous une possibilité de placer un politicien favorable à
nos idées.
Bien sûr, il faudra faire des compromis et voter pour des gens moins engagés
qu'on ne le souhaiterait, mais...
Voici la recommandation
élaborée par le Groupe de citoyens pour une Suisse de liberté, pour Fribourg,
Vaud, Genève, Valais, Tessin, Argovie et St-Gall (l'appel aux dons est le leur,
pas celui de SwissGuns, mais la recommandation est bonne).
F.L. 18 0ctobre 2015
La claque
Ce dimanche soir, les rouges ont pris une claque aux élections fédérales suisses. Les implications politiques sont multiples, mais, pour nous, propriétaires d'armes, c'est surtout un espoir de répit dans la lutte contre les armes détenues en mains privées.
Que ceux que cela concerne, partout où il y a ballotage pour le Conseil des Etats, s'en souvienne: un sénateur de droite, même mou et absolument pas fiable, reste préférable à un "centriste" ou un gauchiste, qui serait automatiquement notre ennemi.
N'oubliez jamais que:
- le parti socialiste a dans son programme la suppression de l'armée (ce qui entraînerait de facto la disparition du tir obligatoire, des subventions aux sociétés de tir et donc des stands de tir en Suisse),
- que le parti écologiste a dans son programme la suppression pure et simple du droit des citoyens de posséder des armes.
Quant aux représentant du ""centre" (qui décidément n'existe plus en Suisse), ils votent si souvent avec la gauche, surtout sur les questions dites de sécurité publique, qu'on peut raisonnablement les mettre dans le camp d'en face.
Dans 3 semaines, allez voter, pas pour faire passer la droite, mais pour barrer la route à la gauche rouge !
F.L. 18 0ctobre 2015
P.S. : SwissGuns exprime une satisfaction, peut être un peu mesquine, à constater la "veste" du p'tit Kohler jurassien
Un fusil suisse, un Albanais suisse... un petit c... suisse
Normalement SwissGuns se garde de toute politique, en dehors du
domaine des armes. Mais là, les armes sont présentes et... y en a marre de se
retenir !
Presse de lundi 12 octobre: "La qualification de l'équipe albanaise pour
l'Euro 2016 de football a donné lieu à des scènes de liesse en Suisse. Mais un
supporter s'est laissé emporter par la joie".
Dans le quartier d'Oerlikon, un véhicule circulait, avec un drapeau albanais à
sa fenêtre avec sur le siège, un fusil d'assaut de l'armée suisse, "pas chargé
et sans munitions". Son propriétaire, un Suisse de 26 ans, a été dénoncé au
ministère public.
La soirée de liesse est compréhensible, les excès aussi, peut-être, mais... mais
on peut relever que quand c'est un Albanais, même naturalisé, le journaliste
justifie son acte par "il s'est laissé emporter par la joie".
Imaginez le même comportement d'un Suisse "de souche", comme disent les
Français, à l'occasion d'un match de la Nati. On aurait alors eu droit aux gros
titres "Un dangereux Suisse menace la sécurité publique avec son arme militaire"
Un message récent d'un Américain faisait remarquer que, quand un djihadiste
commet un attentat, on est prié de ne pas céder à l'amalgame, en stigmatisant
tous les musulmans.
Pas d'amalgame, quand un Albanais naturalisé suisse se promène avec son fusil
d'assaut un soir de match, pas d'amalgame, quand ses camarades de service
brandissent un drapeau de l'UCK, l'Armée de libération du Kosovo. Mais qui
demandera le même traitement pour le jeune "Suisse de souche", s'il dérape ?
Après tout, quand on a 20 ans, la bière cogne de manière égale dans les cranes
des petits c... de toutes les nations.
Il y 2 ans, 9 soldats suisses posaient sur une photo de groupe les montrant effectuant le signe de ralliement de la nation albanaise, couramment pratiqué par les ressortissants de la communauté albanaise du Kosovo. L'armée n'avait pas vu de problème.
Imaginez, un Suisse de souche...
F.L. 12 octobre 2015
L'éternel débat sur les armes
Dialogue récent sur un blog hébergé par le Blick:
-Quand la loi sur les armes sera-t-elle enfin durcie ?, demande Daniel
- Pour des raisons incompréhensibles, les bourgeois bloquent pratiquement
tout pas en avant. Les événements aux USA montrent à quel point la circulation
d'armes non enregistrées peut être dangereuse, répond Christian Levrat,
président du Parti socialiste suisse.
Incontestablement, le débat sur les armes détenues par des privés est relancé !
Quelqu'un pourra-t-il dire à Levrat que les gens les plus susceptibles de tirer
sur d'autres parce qu'ils sont chrétiens sont les moins susceptibles
d'enregistrer des armes ? Quelqu'un pourra-t-il dire à Levrat que le drame
récent aux USA n'a absolument rien à voir avec un enregistrement ?
Quelqu'un pourra-t-il dire aux rouges qu'ils nous lâchent la grappe, avec leur
rêve de contrôle total de la populace, façon "Big Brother" ? Il faudra d'abord
leur expliquer que les citoyens suisses ne sont pas une populace, qui a besoin
de guides éclairés pour la mener vers le progrès, mais un peuple, c'est-à-dire
un ensemble d'hommes et de femmes libres, capables de décider eux-mêmes ce qui
est bon pour eux.
F.L. 7 octobre 2015
Votez utile bis
Nos amis qui ont concocté les documents pour cibler les
politiciens ont amélioré leur œuvre. Après une dizaine d'heures de boulot,
d'analyses et de mise en page, voici la
nouvelle version
de la liste "politicians for freedom". Elle est basée sur une enquête
d'opinion actuellement confidentielle, qui permets d'estimer assez précisément
combien de sièges quel parti peut obtenir et qui sont les candidats en course.
Deuxième nouveauté, c'est une liste clé en main: Il y a le même nombre de noms
que de lignes sur la liste manuscrite pour votre canton. Si deux sièges, il y
aura le meilleur candidat doublé. Si 35 sièges, il y aura les 17 meilleurs
candidats doublés.
Il est urgent de diffuser cette nouvelle liste à l'échelle maximale. Cela fera
forcément gagner des voix. En plus, le nouveau concept de cette liste peut
carrément faire basculer les choses. Car ça va se jouer à rien et on est
(peut-être) bien partis pour l'instant.
Attention: vérifiez tout de même le nombre de candidats pour
lesquels vous pouvez voter. Certaines listes proposées peuvent comporter plus
de nom que nécessaire.
Votez utile, votez pour la liberté !
F.L. 03.10.2015
P.S.: J'apprend que dans le Jura, le "petit Kohler", comme on dit essaye de se glisser dans la course des élections. SwissGuns rappelle que le Jurassien Pierre Kohler a déjà montré à plusieurs reprises ses positions anti-armes et qu'en mars 2007, faute de pouvoir faire virer Frank Leutenegger de la SSR, il avait obtenu de la radio que celui-ci soit interdit de parole sur son propre site, www.swissguns.ch. Jurassiens, si vous votez Kohler, pensez-y.
Elections fédérales: votez utile
Dans tous les cantons, des politiciens se présentent sur des
listes de partis apparemment favorables au maintien du droit des Suisses à
conserver leurs armes. Mais dans tous les partis (même à droite !), il y a des
imbéciles, qui veulent croire au mantra préféré des rouges "moins d'armes =
plus de sécurité".
SwissGuns a renoncé à faire la différence entre rouges, roses, roses pâles,
verts, verts foncés, pastèques et autres représentants du peuple de gauche,
héritiers de Staline, si bien représentés au Département fédéral de justice et
police. Alors, inutile de rappeler que les partis rouges, tous confondus, sont
pour le "moins d'armes" (voire le pas d'armes du tout, selon le programme des
Verts), pour un contrôle accru, pour des confiscations sélectives, comme celles
d'armes "particulièrement dangereuses", comme celles appartenant à des individus
"pouvant représenter un danger".
Restent donc les partis de droite et ceux qui se disent du centre. Certains
d'entre nous ont fait un travail de recherche, en partant du site bien connu,
smartvote.ch. Ils ont considéré la réponse à une simple question:
"Au cours des dernières années, les règles d'acquisition et de possession
d'armes se sont renforcées. Êtes-vous favorable à cette évolution?" Sur leur
document
PDF annexé, vous trouverez en vert foncé ceux qui ont répondu "NON",
en vert clair, "PLUTOT NON"... et en rouge, ceux qui ont répondu "OUI"
ou "PLUTOT OUI".
Le choix de vos candidats devient dès lors plus facile. Bien sûr, certains
d'entre vous vont voter pour untel ou un untel, parce que c'est un ami, parce
qu'il a une bonne tête, etc., mais rappelez vous: chaque fois que vous envoyez à
Berne un bobo prêt à croire les mensonges rouges, vous renforcez le camp de ceux
qui veulent nous désarmer et vous affaiblissez le camp de ceux qui défendent les
valeurs fondamentales de ce pays - en un mot, la liberté.
Attention, le
PDF joint
n'est pas toujours clair. N'oubliez pas que le cumul est impossible pour le
Conseil des Etats. Votez donc pour deux personnes différentes, si possible
vert foncé. Au National, le cumul est possible. Prenez donc votre liste
préférée et commencez par biffer les noms en rouge. Ensuite, doublez les noms en
vert foncé, puis cherchez sur d'autres listes, des candidats verts foncés, pour
remplacer des verts clairs qui resteraient sur votre liste.
Et n'oubliez pas: votre devoir citoyen est d'élire des gens qui représentent nos
valeurs, pas des copains ou des "jolies gueules". Les gagnants de cette loterie
seront au Parlement pour 4 ans !
Votez bien, votez juste, votez utile... votez pour notre liberté !
F.L. 01.10.2015
Pas d'enregistrement, mais...
La raison la plus décisive pour que le peuple conserve le droit de
posséder et de porter une arme à feu est, en dernier recours, pour se protéger
contre la tyrannie de nos gouvernements.
Thomas Jefferson
Après le Conseil national, le Conseil des Etats a décidé, ce 24 septembre
2015, par 23 voix contre 19, de renoncer à l'enregistrement a posteriori des
armes détenues par des privés en Suisse.
Pendant la séance, on a entendu tous les arguments habituels::
- En Suisse, on enregistre les voitures, il serait curieux de ne pas le faire
avec des armes dont la vocation première est de tuer, cela permettra de sauver
des vies en évitant des drames familiaux.
- Même si cela n'apporte qu'un petit peu plus de sécurité pour les policiers, il
est bon sang de bonsoir de notre devoir de le faire.
Et ausssi:
- Aucune personne ayant l'intention d'abuser d'une arme n'ira l'enregistrer,
seules celles de propriétaires sans danger seront recensées.
- Bureaucratie assurée, peut-être même la nécessité de créer un office fédéral
pour le contrôle des armes.
- Charge administrative importante, surtout pour des citoyens intègres.
- Les agents de police ne pourront pas se reposer sur ce recensement pour
déterminer le danger auquel ils font éventuellement face.
- Etc.
Inutile de dire que les premiers avis émanent des rouges, les seconds de la
droite. Inutile aussi de préciser lesquels nous trouvons intéressants, lesquels
stupides. Rien ne change sous la coupole fédérale.
Tous les propriétaires d'armes sont néanmoins soulagés: les armes qu'ils n'ont
pas déclarées risquent moins la confiscation que les autres. Car, ne l'oublions
pas, ceux qui ont voté pour l'enregistrement veulent confisquer nos armes. Le
sénateur vaudois Luc Recordon appartient au parti vert, qui réclame dans son
programme la suppression du droit d’avoir des armes. La sénatrice vaudoise
socialiste Géraldine Savary a hurlé un jour au micro de la RTS "il y aura des
confiscations !" Et leurs collègues, plus subtils peut-être, mais pas plus
honnêtes sont des partisans actifs du même programme, le désarmement général du
peuple.
Et qu'on ne me dise pas que c'est pour une question de sécurité publique. Les
armes des gangsters, des terroristes ne dérangent pas nos élites rouges, pas
plus que celles que brandissent et utilisent trop souvent des immigrants "dont
il faut comprendre les valeurs différentes". Les armes des citoyens ne sont
généralement pas dangereuses pour autrui. Elles sont en revanche une garantie de
liberté, dont les rouges, dignes héritiers du petit père Staline, ne veulent
pas.
L'autre face de la médaille
Succès donc en ce qui concerne l'enregistrement, mais catastrophe confirmée pour
'Armée. L'article 113 de la "loi fédérale concernant l’amélioration de l’échange
d’informations entre les autorités au sujet des armes" est désormais accepté.
C'est-à-dire que, désormais, tous les militaires suisses sont considéré à priori
comme des criminels potentiels. Les autorités doivent les soumettre à une
surveillance constante, pour vérifier qu'ils ne peuvent représenter un danger
pour eux-mêmes ou pour des tiers.
Ce contrôle des soldats commence avant la remise de l'arme, mais doit se
poursuivre au cours de toute sa carrière militaire, au moindre soupçon ou
indice. Et dans ce but, toutes les données personnelles que la justice ne peut
obtenir quand il s'agit d'un criminel - trafiquant de drogue ou de chair
humaine, terroriste - toutes ces données pourront être étalées, sans aucun souci
pour la sphère privée des ces citoyens. Les autorités fédérales, cantonales et
communales, de même que les médecins et les psychologues, sont désormais libérés
du secret de fonction ou du secret professionnel, dès lors qu'il s'agit de
soldats suisses, qui servent le pays.
Je suis soulagé, mais j'ai honte.
F.L. 25 septembre 2015
Chronique de la c...ie ordinaire
A Lugano vendredi dernier, des imbéciles ont joué au "gansta's"
et ont tiré, avec un pistolet à billes de plastique, selon la police, sur les
clients de 3 établissements différents. Circulant en voiture, vers 23 h., ils
ont "allumé" les terrasses sur lesquelles des clients buvaient un dernier verre,
dans la soirée tropicale. Six d'entre eux ont été touchés par les balles en
plastique, l'un à la gorge.
Pas de blessure sérieuse, tout au plus de légères abrasions sur la peau, mais
tout de même.
En outre, ces imbéciles auraient pu provoquer quelque chose de beaucoup plus
grave. En effet, les pistolets qui tirent des billes en plastique et qui ont au
départ été conçus comme des jouets, ressemblent à s'y méprendre à des armes
réelles.
S'il s'était trouvé à l'une de ces terrasses un homme armé, un policier hors
service, par exemple, ou un quidam, autorisé ou pas, et que cette personne avait
vu arriver une voiture (une Renault Kangoo grise, paraît-il), fenêtre baissée et
un Colt .45 braqué dans sa direction depuis l'intérieur, il aurait été tout à
fait capable d'ouvrir le feu à son tour, avec une puissance bien supérieure.
On peut imaginer les dégâts possibles.
Quand la police suisse a assimilé les armes à billes à des armes réelles et en a
interdit le port en public, j'avais râlé. D'autant qu'à l'époque, Fedpol, ne
faisant pas dans le détail, avait interdit le port de pistolets à eau sur toutes
les plages de Suisse (si, si, c'est authentique !). Mais le comportement de tels
individus, au cerveaux moins développés que celui du dernier des poissons rouges
nés cet été dans mon étang, justifie pleinement la restriction du port d'armes
factices ressemblant trop à des vraies.
Les poissons rouges n'ont pas osé porter plainte.
Cela ne veut pas dire non plus que la police a raison de sauter sur des jeunes qui s'amusent à la campagne ou en forêt avec ces engins. Ils le font chaque fois qu'ils en sont informés. Malheureusement, les forces de l'ordre ont tendance dans ce genre de circonstances à faire preuve d'un zèle qu'on préfèrerait voir appliqué à des situations plus sérieuses. Mais, c'est vrai, quand le pandore sait que le dangereux criminel est armé d'un gadget qui tire des billes en plastique, il se sent plus courageux que lorsqu'il faut aller sonner à la porte de quelqu'un qui place le crime d'honneur au premier plan des valeurs qu'il a importées en Suisse.
F.L. 10 août 2015
Et c'est reparti pour un tour !
Le débat sur l'arme à la maison est relancé. Un petit imbécile a
tué un copain, accidentellement (?) avec un fusil d'assaut, qui était
apparemment conservé avec sa culasse en place, un magasin engagé, une cartouche
dans la chambre et la sécurité retirée. Car sinon, comment ce drame aurait-il pu
arriver ? Et, sans sa culasse, l'arme aurait cessé d'être "nuisible",
comme a réussi à écrire un crétin de journaleux.
Dans la Tribune de Genève, le responsable de la "rubrique Genève", Xavier
Lafargue, estime que le maintien de "l'arme militaire à la maison devrait
appartenir au passé". Et comme sur les 6000 militaires genevois, seuls 289
ont déposé leur arme à l'arsenal, il estime que "l’Etat doit lancer une
nouvelle campagne d’information, la plus large et la plus incitative possible".
Plus loin, Xavier Lafargue s'effare: 128'950 armes à feu enregistrées à Genève !
Un chiffre "ahurissant", selon lui, "une véritable bombe à retardement"
! Et il conclut magistralement: "En tous les cas, une arme à feu «prête à
l’emploi» n’a rien à faire chez un particulier ordinaire".
Combien de fois devra-t-on dire à Monsieur Lafargue que le peuple a refusé de se
séparer de ses armes militaires ? Combien de fois devra-t-on lui expliquer que
les citoyens suisses (et les étrangers installés durablement) ont le droit de
posséder des armes... et que les citoyens suisses (et les étrangers installés
durablement) ont le droit de se défendre, si le besoin s'en fait sentir et que,
donc une "arme prête à l’emploi" peut avoir son utilité.
En revanche, aucun journaleux ne s'est inquiété des armes à disposition des
familles de Kosovars, qui ont fait 25 victimes au cours d'une vendetta, dont une
abattue de 15 coups de feu à Frasses dans le canton de Fribourg.
Là, il faut comprendre: c'est une autre culture, une autre société, dans
laquelle l'honneur est la valeur la plus importante.
Alors maintenant, que faut-il attendre ? Sans doute un nouveau mouvement pour
retirer les armes militaires des citoyens, trop "ordinaires" selon Lafargue.
Après tout "la démocratie, c’est le vote perpétuel jusqu’à ce que la minorité
obtienne gain de cause" a écrit un éditorialiste français. Je crois qu'il
faudra réexpliquer à nos médias et à nos gauchos qu'en Suisse, la démocratie, ça
n'est pas encore ça. Qu'aujourd'hui encore, la démocratie, en Suisse, c'est
l'expression du peuple. Et le peuple vous l'a dit, journaleux et rouges, votre
désarmement il n'en veut pas !
F.L. 9 août 2015
Après le registre des armes, le registre des gens
Le SonntagsBlick nous informait récemment que 2000 personnes sont
considérées comme potentiellement dangereuses en Suisse et font l'objet d'un
suivi particulier dans certains cantons, Zurich et Soleure notamment.
" Dans beaucoup d'actes violents par le passé, il y a eu des signaux
d'avertissement à l'avance qui ont été sous-évalués", regrette Thomas Zuber,
commandant de la police cantonale soleuroise. Mais, grâce au fichier des gens
potentiellement dangereux, policiers et psychologues peuvent ouvrir le dialogue
et, éventuellement, précise-t-on, saisir les armes qu'elles détiendraient.
L'article ne précise pas quels sont les critères qui font d'un honnête citoyen
une personne potentiellement dangereuse. Des men aces proférées ? une bagarre un
jour ? un comportement colérique ? voire le simple fait que cette personne aime
les armes et en possède ?
L'engrenage est terrifiant et cela peut arriver à n'importe qui. Un voisin ne
vous aime pas (ça arrive entre voisins). Il vous signale comme dangereux. Vous
l'auriez menacé, selon lui, en brandissant une arme. Cela suffit pour que la
police intervienne. Vous êtes dès lors considéré comme potentiellement
dangereux. On vous envoie un psy, que vous refusez de voir (et surtout de payer
!), en estimant qu'il n'y aucune raison qu'on se mêle de votre vie privée. Ça y
est : vous êtes vraiment dangereux et la police peut intervenir pour saisir vos
armes à titre préventif.
On peut remplacer le voisin par un conjoint hargneux lors d'un divorce
difficile... ou simplement par un politicien qui estime qu'à priori, toute
personne qui possède des armes est potentiellement dangereuse et qu'il faut
l'envoyer chez un psy. Ne haussez pas les épaules, cela se fait dans certains
pays voisins, pour contrôler les propriétaires d'armes. Ailleurs on considère
que c'est l'âge qui rend un propriétaire d'armes dangereux et on intervient pour
le soulager de ces objets inutiles à un retraité.
Et bien sûr, en cas de contestation, ce sera au citoyen de prouver qu'il n'est
pas dangereux. dans ce domaine le fardeau de la preuve appartient toujours à
celui qui se défend, pas à celui qui accuse. Simple principe de précaution.
Qu'est-ce qu'une personne dangereuse ?
Un correspondant de SwissGuns en a dressé une liste potentielle:
- une personne licenciée, au chômage pourrait vouloir se venger,
- un conducteur trop pressé (le fameux criminologue Martin
Killias l'a affirmé dans un article paru dans Construire) montre peu de respect
pour la vie d'autrui,
- dans le même ordre d'idée, tout propriétaire d'une voiture de sport ou d'un
4x4 montre un complexe de supériorité,
- une personne à l'aide sociale ou défavorisée, fait un bon suspect,
- une personne en instance de divorce aussi,
- un retraité également, avec la sénescence qui le guette,
- une personne atteinte d'une maladie incurable peut se sentir poussé à
commettre l'irréparable,
- les orphelins, les personnes sans parenté ne ressentent pas de lien avec la
société,
- la victime d'une agression pourrait vouloir se venger, alors que l'agresseur
bénéficie de toute l'attention bienveillante du système social
- enfin, ajoute notre correspondant, tout propriétaire d'armes, ces engins de
mort et de destruction, doit forcément être un sociopathe nourrissant des
fantasmes malsains.
En Suisse, il est interdit de ficher les pédophiles, il est interdit de ficher
les récidivistes, il est interdit de ficher les djihadistes, mais tous ces gens,
en commençant par les propriétaires d'armes, pourquoi pas ?
F.L. 21 mai 2015
Voici qui va relancer le débat sur l'enregistrement des armes
"La tuerie de Würenlingen s’ajoute à une liste déjà longue de
drames familiaux. Elle survient en plein débat sur les armes à feu. Mardi
dernier, le Conseil national a écarté l’idée d’obliger les citoyens à déclarer
toutes leurs armes. Cette proposition avait été émise par les commandants de
police après le drame de Daillon (VS)." Le quotidien "24 Heures" ne l'a pas
raté.
"Le Temps" non plus: "Dans les médias, on s’étonne du drame familial survenu ce
week-end en Argovie. Et d’une telle quantité d’armes présentes en Suisse".
Fantastique, non ? En plus, le tueur est un Suisse, pas une espèce d'étranger
sur qui on pourrait renvoyer toute la faute. Non, la faute, elle vient des armes
! Sans elles, pas de meurtre, pas de violence (?).
La presse et certains politiciens ont la bave aux lèvres, à l'idée de dénoncer
les conseillers nationaux de droite qui se sont laissés dicter leur conduite par
l'ignoble Lobby des Armes... et bien sûr à l'idée de "relancer le débat", pour
enfin parvenir à désarmer les Suisses.
Parce que, bien sûr, si le meurtrier de Würenlingen avait déclaré son arme, il
n'aurait rien pu faire. Et c'est vrai, s'il l'avait déclarée, compte tenu de ses
antécédents, on la lui aurait aussitôt confisquée. La police avait même
perquisitionné, le mois dernier chez lui, pour chercher une éventuelle arme.
Alors vous voyez: s'il l'avait déclaré, ce pistolet, les gendarmes l'aurait
trouvé et l'aurait emporté. Et nul doute que cet homme respectueux des lois
l'aurait déclarée, cette arme maudite, au lieu de l'employer contre sa belle
famille.
L'exemple de Daillon, cité par "24 Heures", est de la même eau: si l'homme qui a
tué 3 personne dans ce village valaisan, il y a deux ans, avait déclaré ses
fusils, on les aurait confisqués et on aurait évité le drame. Lui aussi, compte
tenu de ses antécédents, n'avait pas le droit d'être armé. Et nul doute que lui
aussi, si la loi sur l'enregistrement était passée, aurait annoncé ses armes,
comme tout bon citoyen.
La presse et certains politiciens nous prennent vraiment pour des c... Et le
comble, c'est qu'ils ont raison. Le grand public gobe ça sans réfléchir et hoche
la tête sentencieusement, en pensant à toutes ces armes qui dorment dans les
greniers et les tiroirs, en attendant de pousser des braves gens au crime. C'est
à se demander si l'intelligence n'a pas déserté le monde occidental tout entier.
F.L. 12 mai 2015
L'infâme article 113
Tous les propriétaires civils d'armes sont soulagés depuis mardi.
Le Conseil national a refusé, par 106 voix contre 84 l'enregistrement à
posteriori de toutes les armes détenues en Suisse. 106 contre 84, ce n'est pas
un score très remarquable (environ 55 %), mais c'est toujours mieux que
l'acceptation du même enregistrement en 2013, par 87 voix contre 86.
Heureusement, le St-Gallois Jakob Büchler nous avait déjà sauvé la mise, à
l'époque, en faisant invalider le vote pour une question de procédure.
Pas d'enregistrement, donc, pour l'instant: le projet de loi cher à Simonetta
Sommaruga doit encore passer devant les Etats, qui risquent bien de l'accepter.
L'objet n'est pas au programme de la session d'été... sans doute pas en automne,
juste avant les élections.
Les armes des tireurs, chasseurs et collectionneurs sont provisoirement en
sécurité. Rappelons que toute cette mascarade d'enregistrement n'a d'autre but
que de préparer les confiscations ultérieures Que ceux qui ne le croient pas
pensent aux fusils à pompe français, enregistrés dans les années 1990, dont les
permis de détention n'avaient jamais été renouvelés. Qu'il se réfèrent aussi au
cri du cœur de la conseillère aux Etats socialiste Géraldine Savary, au cour de
l'émission de radio
Forums, le 26 juin 2013: "il y aura des confiscations", avait elle
rageusement crié.
L'armée en danger
Aujourd'hui, c'est l'armée qui se retrouve dans une situation effrayante.
L'échange d'informations entre le Département de la défense (DDPS) et les
autorités civiles a été accepté au National, presque sans débat et pratiquement
sans opposition.
La décision la plus importante est sans doute l'acceptation de l'article 113 du
projet de "loi
fédérale concernant l’amélioration de l’échange d’informations entre les
autorités au sujet des armes".
D'entrée, on explique qu'aucune arme personnelle ne peut être remise à un
militaire si des signes ou des indices sérieux laissent présumer qu’il pourrait
représenter un danger pour lui-même ou pour des tiers avec son arme personnelle,
qu’il pourrait en faire un usage abusif ou que des tiers pourraient en faire un
usage abusif.
Le contrôle du soldat commence avant la remise de l'arme, mais doit se
poursuivre au cours de toute sa carrière militaire, au moindre soupçon ou
indice.
Pour cela, le DDPS peut accéder à toutes les données privées du soldat,
notamment son casier judiciaire. Il peut demander des rapports de police,
demander des extraits des registres des poursuites et des faillites et même
demander à une autorité de contrôle de la Confédération (?) de procéder à une
évaluation du potentiel de violence ou de dangerosité de cette personne.
Les autorités fédérales, cantonales et communales, de même que les médecins et
les psychologues, sont libérés du secret de fonction ou du secret professionnel
lorsqu’il s’agit de communiquer aux services compétents du DDPS tout signe,
indice ou soupçon.
Et même des tiers (voisins difficiles, conjoints hargneux dans une procédure de
divorce, etc.) peuvent communiquer aux services compétents du DDPS l’existence
de signes, indices ou soupçons.
Bref, comme le soulignait, dans le Temps du 5 janvier, Suzette Sandoz
(professeur de droit à l'Université de Lausanne et ancienne conseillère
nationale), le parlement pourrait se montrer plus efficace pour supprimer
l’armée que le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA).
Et bien, le parlement l'a fait et les Etats ne reviendront sûrement pas sur ce
point. Désormais, tout citoyen suisse, homme ou femme qui accomplit un service
militaire, se met au service du pays et met donc sa vie en jeu (quand on porte
une arme, c'est quelque chose à envisager) est considéré comme un criminel
potentiel ! Et sa vie peut basculer, non sur présentation de la preuve d'une
faute grave, mais sur un simple signe, indice ou soupçon.
C'est une ignominie. Et les parlementaires qui ont laissé passer ça devraient
avoir honte. Ils ne représentent plus le peuple suisse. Ils sont devenus les
valets d'un pouvoir plus soucieux de mondialisation que de dignité.
F.L. 10 mai 2015
SS remet ça, une fois de plus
Après avoir reçu hier une claque magistrale au Conseil national,
Simonetta Sommaruga affirme ce matin (interview dans le Journal du matin de la
RTS) qu'il faut lutter contre le terrorisme et le djihadisme et que la Suisse
veut s'associer à l'Europe dans ce domaine. Il est très important,
affirme-t-elle, de s'attaquer au trafic d'armes.
Et bien sûr, Madame la présidente, pour lutter contre le trafic d'armes, vous
allez proposer l'enregistrement des nôtres ?
F.L. 6 mai 2015
Réactions médiatiques
Bien sûr, dès le vote connu, la RTS (radio) a fait appel à
l'expert qui s'est exprimé ce matin au National,
Pierre-Alain Fridez.
Dans le flash de 12 h, ce brave homme, qui est sans doute un excellent médecin,
peut-être un parlementaire consciencieux, a montré qu'il était un piètre
conspirateur. Alors que tout le monde (la conseillère fédérale Simonetta
Sommaruga en tête) s'époumonait à répéter qu'il n'était absolument pas question
de confiscation, il a confié, sur un ton sentencieux que, vous comprenez, des
armes à la maison, c'est dangereux, surtout s'il y a des enfants.
Si je comprends bien Monsieur Fridez, les armes c'est dangereux. Les enregistrer
ne les rend pas moins dangereuses, mais cela permet de savoir où elles sont,
pour pouvoir les confisquer et sauver tous ces enfants en danger.
Pas de confiscation, jamais, sauf que...
Dans le 12h30, réapparition de Pierre-Alain Fridez, qui explique à la tribune
son expérience traumatisante. Il a passé une très longue heure (on veut bien le
croire) auprès d'un homme désespéré, qui braquait un pistolet dans sa direction.
Qu'est-ce que Monsieur Fridez croit ? Que si l'arme du pauvre type d'en face
avait été enregistrée, elle aurait été rendue inoffensive ? Peut-être que si
l'information que les socialistes voulaient donner aux policiers - dans cette
maison il y a une arme, dans celle-là il n'y en a pas - avait été transmise au
médecin, il aurait hésité, avant de remplir son devoir ? De toutes manières, il
n'aurait pas été informé.
Quant aux policiers, il suffit de lire le commentaire de l'un d'entre eux, à la
suite de l'article (du torchon) de "20 Minuten", qui regrette la chance perdue
de l'enregistrement.
Ce policier n'accorde aucun intérêt à une information, selon laquelle il y
aurait - ou pas - une arme, là où il intervient. Sa confiance, il la met dans
son gilet pare-balles et le registre des armes, il n'en voit que la charge
administrative et financière, aucune sécurité là-dedans.
A 18h, rebelote, la RTS (radio) organise un débat, entre le PDC valaisan
Yannick Buttet et la verte-libérale
Isabelle Chevalley, qui se
défend d'être de gauche (des fois qu'un de ses électeurs l'ignore encore).
Yannick Buttet a beau souligner l'inefficacité d'un registre des armes pour la
sécurité des policiers, on lui oppose les propos de la dame, qui reste persuadée
que si le meurtrier de Daillon * avait enregistré ses mousquetons il n'aurait
jamais tué personne.
Il enchaine en demandant à Isabelle Chevalley de citer un cas où un
enregistrement aurait permis d'éviter un drame. Pas de réponse de la dame, qui
botte en touche, en parlant de toutes ces femmes menacées parce qu'il y a un
fusil la maison (amusant de la part d'une personne qui vient d'affirmer qu'elle
était elle-même tireuse au fusil d'assaut).
Et d'ailleurs, ajoute-t-elle, un enregistrement ne changerait rien, alors
pourquoi n'en voulez-vous pas ? Euh... si un enregistrement ne change rien,
pourquoi voulez vous dépenser tant d'argent pour le faire, Madame Chevalley ?
Après le débat, on a droit - comme toujours dans l'émission Forums - à la morale
de l'histoire, dispensée par la journaliste de service (je n'ai pas saisi son
nom, ce devait être Chrystel Domenjoz). Et celle-ci ne manque pas de ressortir
la frilosité des sociétés de tir, des sociétés de chasse... et de faire appel au
syndrome Guillaume Tell qui afflige les Suisses.
Guillaume Tell est un excellent exemple, que le personnage soit mythique ou réel
(j'ai lu quelque part qu'il s'agissait en réalité du fils d'une grande famille
d'armuriers zurichois). En effet, le personnage représente la volonté des
Suisses de ne pas se laisser désarmer, pour être livrés à un pouvoir étranger.
Qu'y a-t-il de changé aujourd'hui ?
F.L. 5 mai 2015
*en janvier 2013, un homme instable avait abattu 3 femmes en
pleine rue, avec un fusil d'ordonnance non déclaré... mais connu des services
sociaux
Armée Suisse 1798 - 2015... RIP
L'armée suisse se meurt... l'armée suisse n'est plus. Dès la fin
de la guerre froide, les chiffres, froids eux aussi, ont marqué son destin. La
meilleure armée du monde (oui, Ueli Maurer avait raison), la plus importante
d'Europe dans les années 1980, coûtait trop cher.
On a alors commencé à dégraisser. Je passerai sur les étapes Armée nonante ceci,
Armée deux mille cela. Le but était clair: une armée croupion, juste bonne à
baliser les pistes lors des championnats de ski ou à tenir les portières des
voitures des grands de ce monde à Davos.
Bien sûr, on se devait de maintenir quelques spécialistes, capables de montrer
aux autres comment on enlève une mine d'un champ (dans le temps, nous recevions
tous cette instruction), d'autres capables de détruire des stocks d'armes et de
munitions en suivant le "formel".
Pour le reste, à quoi pourrait donc servir une armée suisse, se sont demandés
les politiciens de ce pays. Et si elle ne sert à rien, autant limiter au maximum
le nombre de ses fusils (qui pourraient un jour être retournés contre nous,
ont-ils dû penser).
Alors, tous ces politiciens, de gauche comme de droite, ont été pratiquement
unanimes aujourd'hui à annoncer fièrement leur dernière trouvaille: si un
citoyen ou une citoyenne suisse veut servir son pays en portant une arme, il
faut le - ou la - traiter comme un criminel en puissance et s'assurer que cette
personne sera fichée sa vie durant (quelque chose qu'on a toujours refusé, même
pour les pires criminels).
Et on annonce la donne dès l'entrée: tu veux faire du service, c'est mal... et
on te fera souffrir pour cela.
Il paraît qu'un citoyen-soldat armé, c'est dangereux. Moi je pensais que c'était
ça l'idée. Un soldat dangereux, c'est ce qu'il faut pour faire réfléchir un
ennemi éventuel.
Mais voila, aujourd'hui, nos politiciens ont plus peur de nos propres soldats
que de ceux des autres. Avec tous les double-nationaux au parlement, je
comprends (non, c'est pas vrai, je ne comprends pas) qu'ils veulent être gardés
de préférence par des soldats français, violeurs d'enfants, ou par des Albanais,
qui sont déjà dans l'armée suisse, paraît-il.
Allez, j'ai une dernière proposition, pour les parlementaires qui s'intéressent
encore à l'armée: faites enfiler aux soldats des uniformes roses. On saura alors
partout ce qu'est devenue l'armée suisse.
F.L. 5 mai 2015
Pas d'enregistrement, mais pas d'armée
Nous sauvons nos armes, mais l'armée suisse meurt. C'est ainsi
qu'on pourrait résumer la séance du Conseil National, ce mardi 5 mai.
La droite a accepté, presque sans sourciller, toutes les mesures de surveillance
des citoyens-soldats en armes. L'UDC a bien essayé de faire biffer l'article 32
j, qui prévoit d'augmenter cette surveillance après la vie active du militaire,
mais trop peu de radicaux-libéraux et de démocrates-chrétiens l'ont suivie.
L'armée communiquera les numéros AVS des militaires libérés du service qui
conservent leur arme à l'Office central des armes. Ainsi, on pourra mieux
surveiller ces dangereux citoyens, qui ont accepté l'idée de défendre leur pays
une arme la main.
Le sursaut est venu vers la fin du débat, quand la proposition du démocrate
chrétien st-gallois Jakob Büchler a
été acceptée: biffer l'article 42b, al. 1, qui prévoyait l'enregistrement à
posteriori de toutes les armes détenues par des civils en Suisse.
Les bons, les brutes et les truands
Le conseil national a voté la proposition Büchler (ne pas
enregistrer) par 106 voix contre 84. Souvenez-vous de ceux qui veulent nous ficher, lors des élections fédérales, l'automne prochain. En ce qui me concerne, je ferai mon possible pour encourager les électeurs genevois, neuchâtelois et vaudois à chasser Hugues Hiltpold, Sylvie Perrinjaquet, Guillaume Barazzone et Jacques Neirynck du parlement. Ces gens devraient quitter leurs partis respectifs et rejoindre les rouges, avec qui ils ont tant de points communs. |
Les 4 députés de droite pour l'enregistrement
|
Rappelez-vous aussi que, deux fois de suite, nous avons été sauvés par
l'intervention d'un homme: Jakob Büchler, qui est non seulement député PDC de
St-Gall, mais aussi président de la société de tir du canton. Un homme à qui
j'aimerais serrer la main.
F.L. 5 mai 2015
Mardi 5 mai: l'enregistrement ?
Mardi 5 mai, le Conseil national va débattre d'un objet qui a été
refusé par le peuple, en février 2011, et qu'il a lui-même déjà refusé une
première fois, en décembre 2013: l'enregistrement de toutes les armes des
citoyens suisses. Madame Sommaruga, qui a de la suite dans les idées, avait
prévenu, au lendemain du vote populaire: "m'en fiche, vous aurez quand même un
enregistrement des armes".
Le 5 mai, le Conseil national va débattre de l'échange d'informations entre les
autorités au sujet des armes (message
au parlement,
projet de loi).
Ce projet - outre le fait que l'essentiel de son contenu a déjà été refusé, et
par le peuple et par le parlement - est dangereux à plusieurs titres.
Tout d'abord, la question des soldats suisses, qui sont désormais à priori
considérés comme des criminels en puissance. Le projet prévoit qu'on n'accorde à
un soldat une arme de service que si aucun «signe ou des indice sérieux laisse
présumer qu’il pourrait présenter un danger pour lui-même ou pour des tiers avec
son arme personnelle, ou qu’il pourrait faire un usage abusif de son arme
personnelle ou enfin que des tiers pourraient faire un usage abusif de son arme
personnelle».
Comme il faut être à même de connaître de tels signes ou indices, le DDPS devra
encourager l'entourage du soldat parents, amis, voisins, à la délation. Il
délivrera médecins, prêtres et avocats de leurs secret de fonction (chose que
l'on refuse absolument quand il s'agit de pédophiles ou de tueurs en série) pour
rapporter les indices en question. Et cette surveillance durera toute la vie
militaire active du citoyen ou de la citoyenne soldat.
Comme le relevait Suzette Sandoz (ancienne conseillère nationale et professeur
honoraire à l'Université de Lausanne, dans le journal Le Temps, le 5 janvier
dernier, le parlement pourrait alors se montrer plus efficace, pour supprimer
l’armée, que le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA)
Deuxième proposition importante: l'enregistrement à posteriori de toutes les
armes détenues par des privés en Suisse. La mesure serait ridiculement
inefficace même si tous les citoyens s'y pliaient, car ceux qui prévoient de se
servir de leurs armes de manière illicite ne s'annonceront certainement pas.
Par ailleurs, ceux d'entre nous qui manqueront de confiance dans les autorités
et qui craindront des confiscations refuseront de laisser enregistrer toutes
leurs armes. Dès lors, ces citoyens jusqu'ici considérés comme honnêtes
deviendront des criminels... tandis que les djihadistes à la Kalachnikov non
déclarée continueront de recevoir une assistance psychologique. N'oublions pas
que ces confiscations ont déjà été annoncées par la conseillère aux Etats
vaudoise Géraldine Savary, au cours d'une
émission de la RTS .
Dernière remarque: le coût de l'opération. "Comparaison n'est pas raison",
disait ma mère, mais tout de même. Il y a quelques années, le Canada a décidé de
créer un registre central des armes. Estimé au départ à 2 millions de dollars
canadiens, le programme a coûté environ 1 milliard, soit 500 fois le montant
initial, pour être définitivement abandonné récemment par un arrêt de la cour
suprême. Je ne crois pas que le fonctionnaire helvétique est meilleur marché que
le canadien.
Faites quelque chose !
Alors, avant que nos députés ne se prononcent, faites quelque chose. Ecrivez un
mail à ceux pour lesquels vous avez votés la dernière fois. Faites leur savoir
votre inquiétude, voire votre colère. Vous trouverez leurs adresses sur le
site du parlement.
Et surtout, ne manquez pas de leur faire savoir que leur attitude, le 5 mai,
aura une influence sur votre vote, aux élections fédérales de l'automne
prochain. Ça, c'est un argument qui risque de peser plus lourd, pour eux, que
leur soi-disant souci de la sécurité publique.
F.L. 01.05.2015
American Sniper : la controverse
Le 25 janvier dernier, j'ai publié un édito sur Chris Kyle, héros
américain, l'un des snipers les plus formidables de l'histoire. A l'époque,
j'avais lu les livres de Kyle et j'avais aimé ce que cet homme montrait:
honnêteté, fidélité, simplicité, une bonne dose d'attitude "soupe au lait"
aussi.
Depuis, le film de Clint Eastwood est sorti et je suis allé le voir.
1. C'est un film remarquable, sans doute un des meilleurs d'Eastwood, sans
conteste une véritable œuvre d'art.
2. Il est remarquablement joué, par des acteurs merveilleux, notamment
Bradley Cooper, dans
le rôle de Kyle, et Sienna
Miller dans celui de son épouse
Taya.
3. Le film est très fidèle au livre autobiographique de Chris Kyle, "American
Sniper". Quelques simplifications, bien sûr, quelques libertés aussi... par
exemple, le super sniper islamiste,
Mustapha est
inspiré d'un personnage dont on ne sait s'il a réellement existé. Mustapha, Juba
chez les djihadistes, a surtout été vu sur leurs sites internet. Et il
n'apparaît pas, en tant que tel, dans le livre de Kyle. Mais c'est une bonne
façon de dramatiser à la "western".
4. "American Sniper" montre aussi un aspect peu connu de la guerre: son côté
drogue. La guerre, le combat, c'est en soi une véritable drogue, à laquelle on
devient accro, si on n'est pas rebuté tout de suite. Cette réalité, je l'ai
connue et vécue.
5. C'est un film qui marque. Il se termine sur des images des funérailles de
Chris Kyle. A la fin de la séance à laquelle j'ai assisté, les spectateurs sont
sortis de la salle en silence... ceux qui devaient dire quelque chose le
faisaient en chuchotant, comme pour ne pas troubler un recueillement.
Avant même la sortie du film, la polémique avait fleuri. Curieusement, aux
Etats-Unis, le premier ennemi de la violence armée et grand pourfendeur de
patriotes, Michael Moore, a un peu - juste un peu - atténué sa prise de
position.
En revanche, en Europe, en France en particulier, on s'en donne à cœur-joie...
"apologie du meurtre" (un soldat tireur d'élite - "sniper" en anglais - est
forcément un assassin, un tueur à gages), "amour morbide des armes", "idéologie
au mieux suspecte, au pire ignoble". "Ah, le tueur !", disait aujourd'hui une
Française à mon épouse, elle-même tireuse au fusil et conquise par le film.
A lire les commentaires des différents journaux et blogs qui alimentent la
polémique, leurs auteurs préfèrent de loin "Jihad Joe" (un Britannique parti
faire le Djihad en Syrie), qui égorge des chrétiens au couteau bien aiguisé,
pour montrer son mépris de nos vies, que Chris Kyle, le chrétien qui tue des
terroristes au fusil, pour sauver les siens (les soldats dont il assure la
sécurité) et servir son pays.
Faut-il rappeler que toutes les armées du monde entrainent des snipers, des
tireurs d'élite. En Suisse, nous étions pour la plupart fiers, dans les années
70 de porter cet insigne de bon tireur (curieusement, il n'en existe plus aucune
image sur le web). Un tireur d'élite est un soldat... en général un "bon
soldat", à qui on assigne la tâche d'éliminer des cibles ennemies à longue
distance. C'est un homme (ou une femme, voir
Lioudmila
Mikhaïlovna Pavlitchenko, distinguée par le titre de "Héros de l'Union
soviétique", 309 tués allemand à son tableau de chasse pendant la 2e guerre
mondiale) qu'on honorait autrefois, comme un patriote, dont on célébrait les
exploits (la soviétique Lioudmila a été reçue avec honneur aux Etats-Unis par le
président Roosevelt et son épouse).
Aujourd'hui, tous les pays ont toujours des snipers, des soldats d'élite
soigneusement formés. Mais aujourd'hui, on ne les honore plus. On les traite
d'assassins, de tueurs à gages. On les dit au service d'une idéologie fasciste
(quel que soit le pays et le gouvernement qu'ils servent). En revanche, le
"padamalgam" est de rigueur, quand on parle des égorgeurs sanguinaires de Daesh
ou de tous les autres démons qui s'attaquent à la civilisation et veulent
asservir le monde entier.
Eh bien pour moi, Chris Kyle reste un héros. Il s'est battu pour son pays et
pour sauver ses camarades. Il est mort parce qu'il essayait d'aider des vétérans
blessés ou atteints psychiquement. Alors, comme je l'écrivais il y a un mois : "que
les bien pensant aillent se faire "*ç%&" !"
F.L. 28 février 2015
PS: Allez voir ce magnifique film.
Lasers: les fixettes de Berne
Dès la première mouture de la Loi fédérale sur les armes (LArm),
les viseurs laser ont été interdits (art.
4, al. 2 et
art. 5, al. 1). Pensez donc, en tirant sur quelqu'un, vous risqueriez de lui
faire mal aux yeux ! Alors que les visées laser sont en vente libre partout
ailleurs (sauf peut-être en Ouzbékistan ou en Mongolie extérieure), même les
policiers n'en utilisent pas en Suisse.
Maintenant (11.02.2015), le Conseil fédéral a décidé de s'attaquer aux pointeurs
lasers, ceux qu'on tient à la main, pour indiquer un point sur un tableau ou un
élément architectural. Il paraît que de petits malins ont "allumé" des avions et
des hélicoptères avec ces gadgets. Et puis, il y a l'interpellation de la
socialiste bâloise Anita Fetz, en 2013. Le
gouvernement devait faire quelque chose.
Rassurez-vous, le Conseil fédéral précise qu'il ne veut pas interdire les lampes
flash servant à l'épilation ou des appareils à ultrasons utilisés en esthétique.
Sachez aussi que le projet n'a pas fait l'unanimité en consultation. Du côté des
partis, le PS et le PDC l'ont soutenu. Le PLR, les Verts et l'UDC l'ont rejeté.
Le Conseil fédéral, les socialos et le PDC sont bien gentils, mais - eux qui ont
si souvent ce mot à la bouche - ils semblent ignorer la mondialisation: les
marqueurs lasers sont en vente partout, dans les stations service, sur les
autoroutes italiennes, par exemple (où on peut parfois aussi se procurer des
lasers de visée). Alors, les interdire en Suisse, c'est cracher en l'air (contre
le sens du vent) ou
pisser
dans un violon (celle-là, je me demande le rapport).
Comme les crétins du djihad, les lasers sont là et ils y resteront. Et
j'aimerais bien en avoir un (de visée) pour le jour où les fous de la charia
viendront chez moi.
F.L. 14 février 2015
PS: désolé, j'aurais plutôt dû parler de St Valentin !
Deux manières d'appréhender le problème.
A Peshawar, au Pakistan, une terrible tuerie a eu lieu dans une
école fréquentée par des enfants de militaires. Le 16 décembre dernier, un
commando taliban lourdement armé a attaqué l'école et tué 132 gosses et 9
enseignants. L'attaque a duré plusieurs heures, sans personne pour s'y opposer.
Réaction du Pakistan : tous les enseignants de la région qui en manifestent
le désir ont désormais le droit de porter une arme. Ce n'est pas une obligation,
mais une possibilité offerte. Il semble que nombreux sont les enseignants - et
enseignantes ! - qui ont choisi de pouvoir se défendre, si besoin est (bien sûr,
la presse, en rapportant cette histoire, a réussi à trouver LE témoignage de
L'enseignant qui ne veut pas porter d'arme.
En Suisse, l'attitude est toute autre. Dans un pays où le nombre de personnes
aptes à se servir correctement d'une arme est plus élevé que n'importe où
ailleurs, Etats-Unis et Irak compris, on estime qu'il ne faut surtout pas
risquer qui que ce soi. En cas de violence armée, couchez-vous, faites tout ce
que l'agresseur désire, ne résistez surtout pas. C'est le mantra officiel.
L'idée même qu'on pourrait songer à exercer son droit à la légitime défense est
perçue comme une menace à la société et celui qui l'exprime est suspect à priori
de comportement violent, présumé plus coupable que le présumé innocent qui
pourrait l'assassiner sans un haussement de sourcil, au nom d'une vengeance pour
un dessin ou une chanson (saviez-vous
que le chanteur Adamo avait censuré sa magnifique chanson "Inch Allah", pour ne
pas déplaire aux islamistes ?)
Non en Suisse, on se préoccupe de maintenir l'ordre. Aussi, quand un dénommé
Rashid a fait passer sa photo sur Face book, avec un fusil à pompe, la
gendarmerie valaisanne n'a pas hésité: armés, cagoulés, les pandores ont pris
l'appart de Rashid 'assaut... et ils ont trouvé des armes... le fusil à pompe de
la discorde, bien sûr, mais aussi une Kalachnikov, deux 357 Magnum et un Colt
1911... tous on ne peut plus légalement détenus par un colocataire de Rashid
(bon, il paraît que la police a saisi un mousqueton "non répertorié"... la
bagarre n'est pas finie, en ce qui concerne la déclaration de ces fusils).
Rashid ? Non, les keufs ne l'ont pas eu. Rashid avait déjà rejoint... l'armée
suisse, à Bière, pour son école de recrues. Rashid est iranien d'origine, mais
c'est aussi un bon citoyen suisse.
Bon service, Rashid... jusqu'à la quille ! Et... mort aux c... !
Bien sûr, quand le Matin a publié l'histoire, Il s'est trouvé un tas de jeunes
pour estimer que la police avait bien fait, que c'était irresponsable de se
faire photographier avec une arme, que c'était bien la preuve que le danger
était possible. Un seul commentaire, parmi ceux que j'ai lus, soulignait que les
flics feraient mieux de courir après les vrais djihadistes, plutôt que d'emm...
un jeune correct.
Mais nous sommes en Suisse, pas à Peshawar.
F.L. 9 février 2015
Attention aux faux vrais !
On connaissait les fausses armes déguisées en vraies (soft, air
comprimé et autres) que la loi suisse a placé sur le même plan que les vraies...
d'une manière parfois vraiment abusive. On a en effet vu des enfants qui
jouaient se faire interpeller par la police alors qu'ils jouaient. On a vu aussi
des adultes condamnés pour port d'arme, pour un pistolet à plombs. Mais d'un
autre côté, on peut comprendre l'embarras de policiers qui se retrouvent parfois
face à ces pistolets en plastique, utiliser pour menacer: on tire ou on tire pas
?
Mais là, ça tourne au cauchemar, pour les mêmes policiers... de vraies armes
sont maintenant déguisées en jouets... pistolet plastique ou même fusil à eau
pour la plage. L'avertissement
de la police française dit tout.
Attention, donc, l'été prochain sur les plages. Les gardiens de l'ordre
confisqueront avec le même zèle vrais et faux pistolets à eau !
05.02.2015
Chris Kyle, héros américain
Toujours curieux d'armes et d'histoire, j'ai récemment acheté (en
version électronique), un livre intitulé "American Gun - A History of the U.S.
in Ten Firearms", un livre qui retrace l'histoire américaine en partant de 10
armes américaines classiques, du "long rifle" de la guerre d'indépendance, au
M-16 du Vietnam et des guerres actuelles. En me renseignant sur l'auteur, j'ai
découvert un type assez extraordinaire, un véritable héros américain.
Christopher "Chris" Scott Kyle est né le 8 avril 1974 à Odessa au Texas. Il est
mort le 2 février 2013 près de Glen Rose, assassiné par un homme à l'esprit
dérangé.
Chris Kyle était un sous-officier de la marine
américaine, un sous-officier de la marine américaine, membre des SEAL
(Sea Air Land), les unités de choc de la marine américaine. Devenu
tireur d'élite, il fut déployé en Irak, où il a officiellement abattu
160 ennemis, au cours d'actions de combat (en réalité, le nombre serait
plus proche de 255). 160 ou 250, cela fait de lui le tireur d'élite ayant tué le plus de personnes dans l'histoire militaire des États-Unis. |
L'un des fusils préférés de Kyle, le Mk 12, calibre 5,56 mm, une variation du M-16. Ses autres armes de prédilection étaient un Remington 700 en .300 Winchester Magnum et un autre fusil hautement customisé, en .338 Lapua) |
Malgré son mariage et la naissance de deux enfants, il resta au combat de 2003 à
2009. Cette année là, celui que les Irakiens appelaient Sheitan Ramadi (le
Diable de Ramadi, une ville où se déroulère des combats féroces), il finit par
choisir enfin la famille.
Reconverti dans la sécurité et l'entrainement de professionnels des forces de
l'ordre, il entreprit également de s'occuper des blessés de la guerre d'Irak, en
leur offrant la possibilité d'activités de plein air. C'est au cours d'une
séance de tir avec un ex-marine traumatisé que ce dernier retourna un Colt .45
contre lui et un autre enseignant.
J'ai aussi appris que Clint Eastwood avait réalisé un
film sur la vie de Chris
Kyle, avec Bradley Cooper pour le représenter et Sienna Miller dans le rôle
de son épouse. Bien sûr de nombreuses voix bien pensantes (à gauche) se sont
élevées pour dénoncer la glorification de ce "tueur". Chris Kyle n'aimait pas
parler du nombre d'hommes qu'il avait tué. Il préférait penser à ceux qu'il
avait sauvés (parmi les soldats américains dont il protégeait la progression) et
il ne pouvait s'empêcher d'être obsédé par le souvenir de ceux qu'ils n'avait pu
sauver.
Un dernier instant avec ses enfants, juste avant un dernier départ pour le front |
Chris Kyle, bon soldat, bon patriote, bon mari, bon père, un type simple, parfois un peu rustaud (il l'avouait sans peine), parfois un peu brusque (quand on manquait de respect au drapeau ou à une femme... et là, ça n'était pas bon pour le coupable !). Pour moi, c'est un héros... et que les bien pensant aillent se faire "*ç%&" !
F.L. 25 janvier 201
P.S.: j'ai aussi lu un petit livre sur sa vie, qui apporte des
éléments de complément sur la personnalité de Chris Kyle: "The Life and Legend
of Chris Kyle", par Michael J. Mooney (tous les ouvrages cités ont été achetés
en version Kindle chez Amazon .fr).
Record dans les aéroports américains
Les portiques de sécurité sont mis à rude contribution, dans les aéroports américains. L'agence TSA, chargée de la sécurité dans les transports, a annoncé, vendredi 23 janvier, qu'un nombre record d'armes ont été interceptées en 2014 dans les bagages à main des passagers s'apprêtant à embarquer. En tout, 2 212 armes ont été interceptées, soit une augmentation de 22 % sur un an. Au total, 83 % d'entre elles étaient chargées, y compris le Glock qu'un homme de 90 ans portait à la ceinture.
24 janvier 2015
Et si les Suisses étaient armés ?
Après les menaces djihadistes contre la Suisse, et en particulier
contre les forces de l'ordre, les policiers municipaux genevois demandent à être
armés (ils sont les seuls à ne pas l'être en Suisse). Comment se défendre, en
effet, contre une attaque directe, surtout si on est de piquet devant un endroit
sensible ? On peut les comprendre, mais on peut aussi aller plus loin...
Et si on permettaient enfin aux citoyens suisses respectables d'exercer un droit
que leur garantit théoriquement l'article
3 de la Loi fédérale sur les armes: " Le droit d'acquérir, de posséder et de
porter des armes est garanti dans le cadre de la présente loi". Un droit qui est
nullifié par les exigences de l'article
27, alinéa 2, lettre b.
Il est pourtant de plus en plus difficile de comprendre la réticence des
politiques envers une libéralisation (contrôlée) du port d'arme. Qui faut il
citer pour leur faire comprendre ? Le
rapport du FBI qui
établit que le nombre d'actes criminels violents diminue, le secrétaire général
d'Interpol, Ronald K. Noble, qui déclarait, dans une interview à ABC News,
reprise par le site
reason.com, que des citoyens armés peuvent être une réponse au terrorisme,
ou encore
Bernard Wicht, privat-docent à la Faculté des sciences sociales et
politiques de l'Université de Lausanne, qui considère que le citoyen fait preuve
de sagesse en s'armant... on pourrait en ajouter d'autres, comme cette
petite étude de l'Américain, Davi Barker, directeur assistant de
Muslims4Liberty. Barker a comparé
les tueries de masse aux US, dans lesquels le problème a été réglé
(neutralisation du tireur) par la police et celles dans lesquelles un citoyen
armé est intervenu: 14,3 % de morts innocents avec la police, 2,3 % avec un
simple citoyen.
En résumé, si dans notre pays, des citoyens responsables
correctement entraînés portaient régulièrement une arme, on verrait diminuer
considérablement le risque général couru par la population, non seulement du
fait du terrorisme, mais également de la criminalité ordinaire (et
extraordinaire).
Aux armes citoyens, chantent les Français, sans pour autant y penser réellement.
Pourquoi ne pas dire - et le faire - "aux armes les Suisses !"
F.L. 21 janvier 2015
Ils n'arrêteront jamais
ou quand le registre des armes remontre sa vilaine tête
La
Commission de sécurité du Conseil national veut faire des soldats suisses
des criminels présumés, tant qu'ils ne pourront prouver leur innocence (c'est à
dire en mourant sans jamais avoir fait de mal à personne). En outre, elle veut
réactiver l'enregistrement à postériori de toutes les armes détenues en mains
privée en Suisse.
Rappel
En février 2011, le peuple a refusé l'enregistrement des armes aux mains de
citoyens suisses. Le lendemain de la votation, la conseillère fédérale Simonetta
Sommaruga disait à la RTS sa volonté d'enregistrer tout de même les armes.
En mars 2014, le Conseil national a refusé l'enregistrement des armes aux mains
de citoyens suisses. Enregistrement qui revenait sous forme de plusieurs
motions. Le jour même, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga rappelait que
c'était un coup pour rien puisqu'elle avait encore en réserve un projet de
révision de la loi sur les armes.
En juillet 2014, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga décidait de former
un groupe de travail, constitué de policiers, pour examiner comment créer un
registre central des armes, sans se soucier de la volonté du peuple ou du
parlement.
Et maintenant
En novembre 2014 (le 18 novembre), la Commission de sécurité du Conseil national
approuvait un projet de modification de la loi sur l'armée. Projet inique, qui
fait de tout citoyen suisse prêt à servir on pays un criminel en puissance. Quel
rapport ? ... juste une modification de la loi sur les armes pour un
enregistrement général des armes, avec effet rétroactif.
Heureusement, Suzette Sandoz, professeur honoraire de droit à l'Université de
Lausanne et ancienne Conseillère nationale libérale s'est inquiétée, dans le
journal "Le Temps" de ce lundi 5 janvier 2015. Titre de son article: "A
Berne, on considère nos soldats comme des meurtriers potentiels".
En gros, Madame Sandoz dénonce le fait que ce projet de loi fait de tout citoyen
suisse disposé à porter les armes pour son pays un criminel potentiel: il faudra
l'observer, sa vie durant pour déceler les "indices", les "soupçons" selon
lesquels il pourrait utiliser son arme de service de manière abusive. Tous les
moyens seront bons, notamment la levée du secret de fonction ou du secret
professionnel des médecins, psychologues ou autorités communales et cantonales
(art. 113, al. 7 du projet de modification de la loi sur l'armée)... une mesure
qui fait hurler, quand il s'agit de l'appliquer pour des violeurs et tueurs en
série, mais si normale pour d'honnêtes citoyens, juste coupables d'accepter
l'arme que leur donne la Confédération.
A la RTS, la Radio Télévision Socialiste, on lit le Temps. Et
Forums d'organiser
aussitôt la confrontation entre la réactionnaire Suzette Sandoz, qui osait
parler dans son article de totalitarisme, et la conseillère aux Etats socialiste
vaudoise Géraldine Savary, histoire de démontrer que les puissants de ce pays
ont à cœur la protection de la population.
Madame Savary a ironisé, en soulignant que Suzette Sandoz n'avait sans doute
jamais vécu dans un Etat totalitaire, un Etat qui prive sa population d'une
partie de ses libertés. Madame Savary a enchaîné en expliquant qu'espionner les
citoyens suisses et les priver de leurs libertés ne servait en réalité qu'à
marquer la confiance que l'Etat plaçait en eux.
Et Madame Savary a aussi expliqué que cette manifestation de confiance allait
plus loin encore, avec une enregistrement général de toutes les armes détenues
par des privés en Suisse. Merci Madame, celle-là, sans vous, on aurait pu la
manquer.
La menace
Le projet de loi que Suzette Sandoz dénonce et que la Commission de sécurité du
Conseil national, sous la présidence de l'UDC Thomas Hurter, a adopté, le 18
novembre dernier est le "Projet
de loi fédérale concernant l'amélioration de l'échange d'informations entre les
autorités au sujet des armes". Il s'agit effectivement d'organiser la
surveillance active de tout citoyen suisse prêt à servir son pays, pour
intervenir avant qu'il ne devienne (inévitablement ?) un criminel dangereux.
Mais il s'agit aussi d'étendre cette surveillance à tous les citoyens du pays,
avec une révision discrète de la loi fédérale sur les armes, portant sur toute
une séries d'articles qui n'ont absolument rien à voir avec l'armée (par exemple
les autorisations de port d'arme pour des flics étrangers ou les émoluments à
percevoir pour la conservation d'armes séquestrées).
ET, dans le dernier article proposé, le 42b, cette disposition
transitoire: "Toute personne qui est en possession d'une arme à feu au moment de
l'entre en vigueur de la modification ... de la présente loi doit la déclarer à
l'autorité compétente de son domicile dans les deux ans après l'entrée en
vigueur de cette modification..." Ce sont les termes mêmes du projet si cher à
Simonetta Sommaruga.
Registre des armes... refusé par le peuple... refusé par le parlement... étudié
par les poulets... refourgué sous le manteau par les socialos ! Madame Sandoz,
vous avez raison: l'Etat totalitaire n'est pas loin !
F.L. 5 janvier 2015