2018

Double nationalité, double fidélité

 

Jeudi dernier (11 décembre), nous apprenions que nos conseillers fédéraux peuvent avoir une double nationalité. L'initiative parlementaire de l'UDC tessinois Marco Chiesa a été enterrée, par 125 voix contre 64 (2 abstentions). Le Conseil national a estimé que tout citoyen ayant le droit de vote peut être élu. Or 20 % de nos concitoyens (1 Suisse sur 5 !)* possède un autre passeport que le rouge à croix blanche. Ils doivent donc rester éligibles. Les députés ne se sont pas posé la question du renoncement à la seconde nationalité, comme l'a fait Ignazio Cassis, l'an dernier, lors de son élection au Conseil fédéral.

Donc, un Franco-suisse, un Germano-suisse, un Kosovo-suisse peuvent accéder aux plus haute fonctions.

Mardi dernier (18 décembre), nous apprenions par le Blick que des soldats suisses, d'origine kosovares se déclarent fièrement prêts à aller combattre, s'il le faut pour leur patrie… pas la Suisse, le Kosovo. Kaltrina A., lieutenant dans l'armée suisse depuis février 2017 est prête elle aussi à aller se battre… pour l'Albanie. 

Pour avoir été soldat suisse pendant l'époque de la guerre froide, j'avoue que j'ai de la peine à comprendre. Qu'aurais-je dû faire, si mon camarade de section Ivan Popov avait annoncé son intention de se battre pour l'URSS ?

Selon moi, un Helveto-kosovar ou une Helveto-albanaise, qui veut se battre pour une autre patrie que l'Helvétie n'a qu'à y aller… maintenant, sans plus attendre… en rendant le passeport à croix blanche qu'il ou elle ne méritent pas.

Quant aux conseillers fédéraux, que ferons-nous quand un Helveto-germain convaincra ses collègues que la politique de Merkel est la seule possible ? Que ferons-nous quand un Helveto-français (membre du parti de Macron, comme Pierre Maudet) nous dira de nous agenouiller devant nos voisins ?

Allons plus loin. Imaginez qu'une majorité du Conseil fédéral se retrouve formée d'Albanais, de Kosovars, de Turcs ou/et d'Erythréens musulmans (tous citoyens suisses double nationaux et donc parfaitement éligibles). Que ferons-nous quand notre gouvernement voudra appliquer la Charia (la loi musulmane) en Suisse, voiler nos femmes et nos filles et nous interdire le cervelas ?

J'admets que le Conseil fédéral musulman est un peu exagéré, mais Maudet macroniste, Müller merkelien, Ivan poutinien ou même Smith démocrate américain ?

Toute personne qui jure de défendre un pays ne peut jurer en défendre un autre, que ce soit dans l'armée ou au gouvernement.

F.A.L. 20 décembre 2018

 

*Remarque au passage : si on additionne les 20 % de Suisses double-nationaux et les 20 et quelques % d'étrangers étrangers qui vivent en Suisse, ce pays est habité pour près de la moitié par des… étrangers !
 

 

 

Ce qui nous attend

 

Si nous laissons passer la loi liberticide bruxello-bernoise sur les armes, il faut savoir que cela ne s'arrêtera pas… jamais. Depuis l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur les armes, nous avons vu révision après révision, pour faire plaisir à l'Union européenne. On nous avait dit que notre participation à Schengen n'aurait aucun conséquence sur notre droit, mais ce ne fut qu'un mensonge parmi tous ceux que ne cessent de proférer les membres de notre gouvernement. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est la gauche qui ment. Monsieur Parmelin, ci-devant UDC, a osé, devant l'assemblée général de PROTELL, en avril dernier, nous bassiner avec les mêmes fables, du genre "modifications minimes, droits des propriétaires d'armes respectés, etc."viande

Donc ne nous faisons pas d'illusion. Quand on nous jure que ça n'ira pas plus loin, on nous ment, une main sur la bible, l'autre sur le traité d'adhésion à l'UE.

L'UE, dont l'agenda est déjà organisé, sur des périodes de 5 ans. En 2023, on nous dira sans doute que, tout compte fait, les examens médicaux et psychiatriques sont justifiés, qu'il faudra tout de même enregistrer toutes les armes et pas seulement les semi-automatiques. 

En 2028, l'UE aura sans doute accepté deux propositions des verts européens, l'interdiction totale et définitive des armes semi-automatiques pour les civils (motion Eva Joly, septembre 2018), ainsi que l'interdiction totale de porter un couteau, ne serait ce qu'un canif suisse pour aller couper un saucisson lors d'un pique-nique (motion Chinicci, Fajon, Valenciano, Guillaume, Niedermüller, Gomes et Papadakis, septembre 2018).

Et le Conseil fédéral nous expliquera, en 2023 comme en 2028, la bouche en cœur, que c'est pour le bien du pays qu'il a accepté ces modifications mineurs et que, dans l'ensemble, la législation suisse reste inchangée.

Et la question des armes n'est qu'un des symptômes de la maladie qui ronge la liberté en Suisse. Avec la soumission à l'UE, vous pouvez remplacer droit sur les armes par droit du travail, droit des animaux, des transports, etc. Notre gouvernement est déjà prêt à accepter que la libre circulation mette en danger les travailleurs suisses, que la viande des animaux traités de manière inhumaine, comme c'est la cas dans certains pays européens soit vendue dans les boucheries suisses (si les anti-species n'ont pas encore fait fermer toutes les boucheries) et que les camions de 50 et 60 tonnes viennent encombrer le Gothard.

Dans le même temps, on s'apprête a augmenter, une fois de plus, le prix de l'essence, alors que - contrairement au mantra chanté par toute la presse - le parc automobile suisse est l'un des mieux contrôlés et des plus propres d'Europe. Mais, il faut lutter contre la pollution en taxant les automobilistes, pour oublier avions, bateaux et usines qui enfument 1000 fois plus le monde. 

Les armes, ce n'est que le bouton sur le nez de la démocratie suisse... mais celle-ci est  réellement malade. 

A propos, vous avez signé le référendum ? Il ne reste qu'une dizaine de jours.

F.A.L. 10 décembre 2012
 

 

Enfumage !

 

Le 30 novembre dernier, le Conseil fédéral a mis en consultation son projet de nouvelle ordonnance (OArm), pour accompagner sa nouvelle loi. Comme on pouvait s'y attendre, le projet est aussi inique, liberticide, inutile et dangereux que la loi bruxelloise sensée brider le peuple suisse.

Il est pourtant présenté comme une "gentillesse" vis-à-vis des tireurs, ainsi que l'a relevé la presse. En réalité, il ne s'agit que d'un enfumage de plus, ,pour faire passer une pilule au cyanure.

Remarques préliminaires 

Première remarque: Tout d'abord, on peut remarquer que si tout citoyen est censé connaître la loi, c'est désormais impossible. Quand le premier concordat inter-cantonal sur les armes est entré en vigueur, il y a près de 80 ans, il tenait sur 2 pages. Quand l'auteur de ces lignes a commencé à s'intéresser aux armes, dans les années 60 e seul texte légal en vigueur faisait 9 pages, aisément compréhensible: pour acquérir une arme, il fallait être majeur, ne pas être inscrit au casier judiciaire pour des faits violents, ne pas être interdit ou sous tutelle et ne pas être connu comme un alcoolique pathologique. Aucune autre restriction, sauf dans certains cas particuliers, comme Genève ou Zurich, qui exigeaient un permis pour autoriser le port d'une arme à feu.

Aujourd'hui, le droit suisse sur les armes (qui comprend la loi, l'ordonnance d'application, les rapports officies du Conseil fédéral et les délibérations du parlement à ce sujet) a de la peine à entrer dans un gros classeur fédéral. On en est au point que même les professionnels de la branche, policiers avocats et juges ne s'y retrouvent parfois plus. Alors le simple citoyen…

Deuxième remarque: dans le communiqué du CF, daté du 30 novembre, on reconnaît que le peuple devra probablement se prononcer en mai 2019.

Troisième remarque: le Conseil fédéral ne renonce pas à ses mensonges: "La législation suisse sur les armes reste pour l'essentiel inchangée", peut-on lire dans le communiqué. On se demande alors qu'elle est la raison des près de 200 pages consacrées à ce non changement.

Oui, bien sûr, "si la Suisse ne transpose pas les quelques adaptations ponctuelles dans la loi sur les armes", elle mettrait "en jeu sa coopération avec l'UE dans le cadre des accords bilatéraux de Schengen et de Dublin". Et, "selon une étude (?) du Département fédéral des affaires étrangères, il en coûterait jusqu'à 500 millions de francs par an", sans compter, "dans le domaine de l'asile", les "près de 270 millions de francs d'économies qui ne seraient pas réalisées"… "Le préjudice économique total se chiffrerait à 11 milliards de francs"*.

De quoi faire peur, non ?

Sauf que ces chiffres sortent du cerveau soit très malade, soit très perverti, de politiciens qui tiennent à nous faire basculer dans l'Union européenne (faut-il rappeler que le président de la Confédération, Alain Berset et la ministre de la justice à l'origine de cette loi (à prononcer comme quelque chose de très sale), Simonetta Sommaruga, sont tous deux socialistes et inscrits au nomes, le mouvement qui veut nous faire adhérer à l'Europe.

Passons à la lecture de ce nouveau document (en réalité, il nous a fallu 4 lectures attentives, pour comprendre quelque chose dans ce texte calculé pour être incompréhensible.

Ce que la nouvelle OArm nous promet

Pas grand-chose en réalité. Au milieu de tout un galimatias pseudo juridique, quelques points apparaissent.

Ce qu'on apprend - si on ne l'a pas encore compris à la lecture du projet de loi, c'est que:
- Les tireurs qui veulent utiliser des armes semi-automatiques devront prouver qu'ils tirent au moins 5 fois en 5 ans, ou qu'ils appartiennent à une société de tir, au sein de laquelle ils tirent au moins 5 fois en 5 ans. 
- Tous les autres propriétaires d'armes se rangent dans la catégorie des collectionneurs et des musées (les chasseurs sont exemptés, puisque la loi ne les concerne pas, si on en croit le mensonge du CF). Dans ce cas, ils doivent montrer qu'ils conservent ces armes interdites dans des conditions de sécurité maximales. Conditions qui seront précisées par les cantons. Autant prendre tout de suite des actions dans les entreprises de coffres-forts. Intéressant, par ailleurs de constater que les collectionneurs devront s'assurer de la protection de leurs armes, mais pas les tireurs. Diviser pour régner, il n'y a que ça de vrai.

Les armes interdites le seront dès qu'elles seront "équipées" d'un magasin de grande capacité. Exemple: un fusil Fass 90, avec un magasin de 20 coups est légal. Vous insérez un magasin de 30 coups et l'arme devient diabolique, tandis que vous vous transformez en criminel.

On apprend encore que les émoluments pour acquérir des armes nouvellement interdites (c'est-à-dire les semi auto avec magasins de grande capacité - plus de 10 coups pour les fusils, 20 pour les pistolets) passeront de 50 à 100 fr.

Que dire d'autres… que les barillets de revolvers deviennent des pièces essentielles, soumises à permis, que d'autres émoluments prennent l'ascenseur, que l'article 10 de l'OArm (interdictions relatives aux couteaux) est abrogé… et remplacé par l'article 13a, identique (!).

Pour résumer - et pour reprendre le titre d'une comédie de Shakespeare, c'est "Beaucoup de bruit pour rien". Le tout enrobé de 40 pages d'enfumage, pour désorienter le lecteur non averti et plaire à des politiciens prêts à tout pour assujettir les citoyens suisses à l'UE.


F.A.L. 8 novembre 2018

* les phrases en italiques sont tirées du communiqué du CF

Message du CF sur la révision de l'OArm
https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2018/1881.pdf
Projet d'ordonnance
https://www.fedpol.admin.ch/dam/data/fedpol/sicherheit/waffen/schengen-besitzstand/2018-11-30/vorentw-f.pdf
 

 

Bourse aux Armes de Lausanne: un succès pour PROTELL

 

La 25e Bourse aux armes de Lausanne vient de fermer ses portes. Bourse moyenne pour les uns, bonne pour d'autres, catastrophique pour certains. Le nombre de visiteurs était sensiblement le même que celui de l'année dernière, mais les priorités des clients ont un peu changé. Un peu partout, on admettait que les armes de poing sont bien parties, particulièrement, les plus dissimulables et les moins chères. En revanche, les marchands de "militaria" ont eut de la peine. 

Le succès de ces trois jours à sans conteste été celui de PROTELL: plusieurs dizaines de nouveaux membres, plus de 1500 signatures pour le référendum !

 

Le stand de PROTELL, avec, en premier plan, le chapeau de Gessler !


Si vous n'avez pas encore signé, il ne reste qu'une semaine ! Prenez contact avec SwissGuns et nous vous enverrons une feuille préaffranchie. Pensez-y: si nous perdons, il n'y aura sans doute pas de 26e Bourse aux armes, en 2019. Nous DEVONS gagner, face à ceux qui veulent nous désarmer.. c'est-à-dire notre propre gouvernement et la majorité du parlement, complices de l'Union européenne.

Parlez-en autour de vous et, si vous connaissez un député, rappelez-lui que vous ne voterez pas pour lui, s'il a soutenu cette infamie (presque tous les PLR et PDC du pays !)

 

F.A.L. 2 décembre 2018
 

 

Une nouvelle armurerie

 

Une nouvelle armurerie s'est ouverte à Sion. Pourquoi en parler, si ce n'est qu'en ces temps difficiles, on enregistre plus de fermeture que d'ouvertures dans ce secteur ? Tout simplement parce que ce magasin se lance sous les auspices de PROTELL.

Ce samedi 24 novembre, l'armurerie "The Gun Room"* a "pendu la crémaillère", avec style: vin et raclettes offerts aux clients (6 fromages sacrifiés) et surtout une tombola avec des prix magnifiques (1er prix, une carabine semi automatique Astra, 2e un pistolet semi automatique 
Diamonblack DB9 - tous deux gravés au llogo de PROTELL - et 3e 1500 cartouches de 9 mm).

Et pour faire de cette journée quelque chose de vraiment spécial, Massimo Garbarino et Laura Russo ont profité du parrainage de PROTELL. Ce qui a permis d'accueillir environ 600 personnes au cours de la journée et d'enregistrer 35 nouveaux membres de PROTELL et 140 signatures pour le référendum en cours.

 


Le 1er prix

 

F.A.L. 25.11:2018

*The Gun Room commercialise en priorité les armes de la nouvelle fabrique valaisanne ASTRA, principalement des fusils du type AR-15.
 

 

 

Tout est lié

 

Vous avez signé le référendum contre la scandaleuse tentative de l'Union européenne ET de notre propre gouvernement de nous désarmer. Mais vous vous posez encore des questions, à propos du vote de dimanche prochain sur l'autodétermination. 

Pourtant, si vous ne refusez pas les juges étrangers, à quoi sert de lutter pour vos armes. Si es lois étrangères - européennes en particulier - prennent le pas sur les nôtres, on trouvera bien e moyen de revenir à a charge et de faire passer, par un biais ou un autre (pourquoi pas 'accord cadre ?) toutes les restrictions que Bruxelles et Simonetta Sommaruga veulent imposer aux Suisses.

Déjà aujourd'hui, le gouvernement et le parlement suisses ont tendance à se moquer de la volonté populaire (initiative du 9 février sur 'immigration, par exemple). Alors, si en plus nous disons oui à la soumission à Bruxelles, autant renoncer à lutter pour quoi que ce soit et chercher une ile déserte.

Les opposants à l'initiative d'autodétermination hurlent qu'elle menace nos droits. L'initiative demande que la Constitution suisse soit le texte de référence et non les accords imposés de l'étranger. Est-ce une menace pour nos droits ? C'est plutôt une tentative de les protéger

Indépendamment de toute couleur politique, cette initiative doit être soutenue. Il en va, comme pour la loi sur les armes, de notre liberté.

F.A.L. 21 novembre 2018
 

 

 

 

 

No Guns ? – No Planes ! – Le resserrement du Rütli

 

Parmi les fondateurs de NoGunsNoPlanes, on trouve sans surprise un certain nombre d’amateurs d’armes. Votre serviteur est ainsi un peu tireur et collectionneur. Le hasard veut que mon club de tir au pistolet ait été invité à participer cette année au 81e tir du Rütli, ce dimanche 21 octobre, sur la prairie mythique. Je passe sur le déroulement de cette journée qui ne pourrait intéresser que les spécialistes, pour en arriver au point d’orgue de cette manifestation: la remise des prix, et surtout le discours qui l’a précédé. L’armée suisse avait envoyé pas moins que le divisionnaire Bernhard Müller, commandant des Forces aériennes au Rütli.

 

Devant un public d’un millier de personnes environ (900 tireurs et quelques accompagnants), en principe majoritairement patriotes et acquises à la cause, monsieur le divisionnaire est venu nous parler d’avions. De ce crédit de 8 milliards pour ses nouveaux jouets, de l’intérêt de voter sur le principe et de laisser décider les professionnels, de la répartition de cet argent entre radars, avions et autres systèmes, et des tests qui auront prochainement lieu en Bavière. Technique, factuel, monsieur le divisionnaire maîtrise son sujet. À la différence de Parmelin lors de l’assemblée générale de proTELL, il s’est bien gardé d’évoquer le référendum et la directive européenne sur les armes.

Je venais de retrouver un vieux copain à qui j’avais filé une dizaine de cartes et d’autocollants, sachant qu’il en ferait bon usage. Nous étions donc à une quinzaine de mètres du divisionnaire, à écouter son discours parfaitement policé. Avec nos cartes et nos autocollants en main. Je regardais le divisionnaire, mes cartes, mon copain… On s’est compris d’un regard. Le sien disait : « tu es gonflé, mais bonne chance ! ». C’était totalement improvisé, mais je n’ai pas pu faire autrement. Je me suis glissé discrètement au milieu des officiels, et après un moment j’ai donné négligemment deux cartes et deux autocollants à l’officier (d’aviation aussi) qui « protégeait » le divisionnaire. Je suis reparti tranquillement rejoindre mon équipe.

À ce stade de l’histoire, je tiens à préciser que je respecte monsieur le divisionnaire Müller, un aviateur, pour sa connaissance inévitable du risque et son sens de l’engagement.

Ce qui n’empêche pas vu son discours que j’ai jugé sur le moment nécessaire de lui infliger cette petite « piqûre de rappel » pour qu’il se souvienne que la Suisse est une démocratie, qui fonctionne grâce à un système de milice, symbole de la confiance de l’État envers le citoyen et des devoirs du citoyen pour son pays.


Faut-il que l’armée soit tombée bien bas pour devoir faire de la retape auprès de 1000 personnes seulement, en évitant aussi lâchement les sujets qui fâchent ?
Monsieur le divisionnaire veut ses avions ? Personnellement je n’ai absolument rien contre. Mais ce sera donnant-donnant.


 

Si les lois dictées par Bruxelles en venaient à désarmer les honnêtes citoyens suisses, privant l’armée de son premier échelon de défense, cela signifierait que ce pays est foutu.

Et que nous n’avons pas besoin d’avions.

Jeferson, octobre 2018

 

 

A VOUS DE JOUER

 

Le référendum contre la nouvelle loi fédérale sur les armes a été lancé vendredi. Et la récolte des signatures commence aujourd'hui.

Voici le lien pour télécharger votre feuille de signatures. 

https://www.eu-diktat-nein.ch/transfer/unterschriftenbogen-fr.pdf

Ne manquez pas d'ailleurs de consulter le site du référendum:

https://eu-diktat-nein.ch/fr/

Remplissez votre feuille au plus vite et postez la aujourd'hui encore.

Quelques précisions:
- citoyennes et citoyens suisses adultes seulement
- une seule signature par personne,
- sur une feuille ne doivent figurer que des signatures d'une même commune

9 octobre 2018
 

 

 

REFERENDUM !

 

Hier matin, vendredi 5 octobre 2018, la CIT, la Communauté d'intérêt du tir suisse et des élus UDC ont présenté leurs arguments à la presse. 14 associations, qui représentent ensemble près de 200'000 propriétaires d'arme, se sont liguées pour lancer et soutenir ce référendum. C'est dire que les 50'000 signatures requises sont pratiquement assurées.

Mais nous voudrions faire encore mieux. Ce qui forcerait la presse et les partis politiques à se poser quelques questions, ce serait de réunir ces signatures dans un temps record. 50'000 signatures en moins d'un mois, 100'000 en 2 mois...

Chasseurs, soutenez-nous !

Selon le journal 24 Heures, Chasse Suisse, la faîtière des chasseurs, restera en retrait. "Comme membres, nous respectons la décision de lancer le référendum, explique Hanspeter Egli, son président. Mais nous n’allons pas activement nous engager. Nous laissons nos sections cantonales faire ce qu’elles veulent."

Cette attitude lamentable des instances dirigeantes des sociétés de chasse leur permettra sûrement d'économiser l'argent dont nous aurions eu besoin pour la campagne. Mais si nous perdons, dans 5 ans, dans 10 ans, quand ce seront les chasseurs qui seront menacés par l'Union européenne, il n'y aura plus de tireurs et de collectionneurs pour les défendre.

Nous le demandons une fois de plus aux chasseurs: ne suivez pas vos comités (sauf celui du Valais) et rejoignez nous. Signez et faites signer le référendum. Parlez à vos proches, à vos amis.

Il ne s'agit pas seulement de notre liberté de posséder des armes, loin de là. Il s'agit de la LIBERTE, menacée par l'Europe. Si nous perdons nos armes l'an prochain, tous les droits suisses seront remplacés par les diktats de Bruxelles. Et nous n'aurons plus, comme les sujets des pays qui nous entourent, que la possibilité d'élire des dirigeants vendus.

La presse a pris parti

La Liberté et 20 minutes annoncent faussement que les tireurs et l'UDC lancent le référendum. En réalité, le parti n'a pas encore pris position, il le fera certainement, lors d'une prochaine assemblée.

Dans les deux articles (identiques au titre - mensonger -près), on demande au président de la CIT, Luca Filippini, s'il ne se sent pas gêné en compagnie de 4 UDC. Logique qu'on ne trouve ni PLR ni PDC dans le comité référendaire, puisque ces partis n'ont pas voulu risquer de déplaire à la Commission européenne.

24 Heures enfonce le clou en parlant du parti de Christoph Blocher et de sa volonté de lutter contre Schengen. Peu importe que tous les membres du comité, Luca Filippini, Jean-Luc Addor, Jean-François Rime, Werner Salzmann et Sylvia Flückiger-Bäni, aient martelé que Schengen n'est pas notre cible, qu'il ne s'agit pour nous que de défendre la liberté de la Suisse et des Suisses. La presse a d'ores et déjà décidé de placer la campagne sur la question de Schengen. Nous y reviendrons sans doute aussi.

A mardi !

La récolte de signatures se fera à partir de mardi prochain, 9 octobre. J'espère que mercredi déjà, la poste apportera des centaines de formulaires signés au comité.
Bien sûr, les formulaires téléchargeables seront sur SwissGuns.

A mardi !

F.A.L. 6 octobre 2018
 


Les 14 associations

 

• Communauté d'intérêt du tir suisse

• Arquebusiers de Suisse
• Association fédérale de tir à l''arbalète
• Association suisse des armuriers et négociants d'armes spécialisés
• Association Suisse des Sous-Officiers
• Association Suisse des Tireurs sur Silhouettes Métalliques
• Chasse Suisse
• Fédération suisse de tir 
• Fédération suisse de tir dynamique
• Groupement d’intérêts Histoire et Armes 
• PROTELL
• SwissArchery Association
• Swiss Clay Shooting Federation
• USS Versicherungen Genossenschaft

 

 

 

Et vous, vous votez pour qui ?

 

Depuis longtemps, nous nous battons - parfois avec succès - pour faire élire des candidats qui défendront réellement la liberté de la Suisse et des Suisses. Nous nous efforçons aussi de chasser de l'échiquier politique les ennemis de cette liberté. Certains se souviennent sans doute de la conseillère fédérale Ruth Metzler. Les défenseurs de notre droit aux armes avaient activement participé à son éviction. En revanche, il faut l'avouer, ils n'avaient rien pu faire contre celle de Christoph Blocher.

Par le passé, nous avons tous voté, une fois ou l'autre, pour un(e) candidat(e) qui nous assurait de son soutien indéfectible. Mais avec quel résultat ? Je pense en particulier à l'actuel président du Conseil national, le PDC fribourgeois Dominique de Buman.

Mais le meilleur exemple est sans aucun doute le conseiller aux Etats Josef Dittli. Ce PLR uranais a réussi à s'infiltrer parmi nous et à se présenter en co-fondateur d'un intergroupe parlementaire pour la défense d'un droit libéral sur les armes.

Quelques mois pus tard, il présidait la commission de sécurité des Etats chargée de la loi sur les armes et faisait tout son possible pour faire accepter cette ignominie. Bravo Monsieur Dittli: vous avez réussi Mais votre trahison n'en est que plus flagrante.

Désormais, nous saurons ce qu'il en est des partis libéral-radical, démocrate-chrétien et bourgeois-démocratique. Outre les représentants de l'UDC, seuls trois PLR méritent encore notre confiance. Et il faut le faire savoir. Ce sont le Neuchâtelois Philippe Bauer, l'Argovien Thierry Burkart et le St-Gallois Walter Müller. Aucun autre membre du parlement ne mérite notre attention

Et au niveau cantonal ou communal, n'oubliez pas de faire connaître cette position aux candidats qui solliciteront votre appui. S'ils montrent ne serait-ce qu'une hésitation, biffez les et dites-leur que vous l'avez fait.

Nous ne devons pas subir ce que veulent nous imposer les soi-disant Autorités (je ne mets jamais de majuscule à ce mot; ici, elle est là par dérision). C'est nous qui devons leur imposer la volonté du peuple.

Alors je vous le demande: allez-vous, au niveau fédéral, cantonal ou communal, continuer de mettre un membre de la famille, un ami ou encore ce "type bien" (comme je l'entends souvent) sur vos listes ?

Si vous le faites, ne signez pas notre référendum. Ne votez pas contre la loi européenne. Ce n'est pas la peine. Vous avez déjà pris parti en faveur de la trahison. 

Je vous en prie, ne vous laissez pas attendrir par l'ami, le cousin ou le type bien. En politique tout cela n'existe pas. La seule chose qui compte, c'est d'obtenir le fauteuil convoité. Je crois qu'il vaut mieux ne l'accorder, ce fauteuil de gloire, qu'à ceux qui tiendront leurs promesses.

Et je vous le redemande: pour qui allez-vous voter la prochaine fois ?

F.A.L. 1er octobre 2018
 

 

La trahison est confirmée

 

Ce vendredi matin les deux chambres du parlement ont procédé aux votes finaux. 

Au Conseil national, l'arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive (UE) 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (la loi sur les armes) a été adopté par 120 voix contre 69 et 5 abstentions

Aux Etats, on a enregistré 34 oui, 6 non et 5 abstentions.

Il faut savoir que le PLR et le PDC avaient fait de cet objet ce qu'on appelle un objet "A", ce qui signifie que le parti peut admettre à la rigueur une abstention, mais aucune opposition.

Ainsi donc, les députés des deux chambres ont confirmé qu'ils n'avaient aucun intérêt pour la liberté des citoyens suisses et qu'ils ne travaillaient que pour les grandes entreprises. A l'exception des parlementaires UDC, tous les représentants de la droite ont trahi leur pays au bénéfice de la puissance étrangère la plus dangereuse à nos frontières: l'Union européenne. 

A relever que parmi les partisans de la liberté, à part le groupe UDC au complet, on a vu trois PLR courageux: le Neuchâtelois Philippe Bauer, l'Argovien Thierry Burkart et le St-Gallois Walter Müller. Nous nous souviendrons d'eux lors des prochaines élections et les soutiendrons de toutes nos forces.

Ainsi donc, le référendum sera lancé... ET NOUS LE GAGNERONS !

Et quand on parle de trahison...

Et au moment même où les élus chargés de nous défendre nous vendaient à Bruxelles, nous apprenons que les sociétés de chasse font de même. Toutes les sections cantonales - à l'exception, il faut le souligner, de celle du Valais - ont suivi l'avis de leur président central et estimé que les chasseurs ne devaient pas se sentir concernés.

Bien sûr qu'ils le sont ! Mais leurs "dirigeants" devraient se rendre compte qu'ils risquent de manquer du soutien des tireurs, lors des prochaines attaques contre la chasse en Suisse. 

Quant aux chasseurs, ceux de la base, on leur fait confiance: ils seront solidaires, car ils font partie de la même communauté des propriétaires d'armes et des défenseurs de la liberté. On peut même leur suggérer de prendre contact avec leur comités cantonaux, pour leur dire ce qu'ils pensent de leur lâcheté... ou dans le cas valaisan, pour les féliciter.

 

F.A.L. 28 septembre 2018

 

L'UDC aussi !

 

Directive UE sur les armes : l’heure du combat approche
Jean-Luc Addor, conseiller national, président a.i. de PROTELL, Savièse VS

Voilà, c’est presque fait, hélas ! Le Parlement fédéral, refusant d’entendre notre voix et celle des centaines de milliers de détenteurs d’armes de ce pays, s’apprête très vraisemblablement à accepter de reprendre la nouvelle directive de l’UE sur les armes. Si nous ne faisons rien, notre droit sur les armes connaîtra ainsi des durcissements considérables ; un droit étranger, décidé par d’autres, s’appliquera à nous.

Et pourquoi ? Pour rien !

Car le motif avancé par l’UE pour s’en prendre à nos droits et à nos libertés ancestraux, la lutte contre le terrorisme, nous le savons, n’est qu’un prétexte pour nous désarmer. En effet, aucun des attentats qui ont ensanglanté l’Europe ces dernières années n’a été commis par des détenteurs d’armes légales. La révision de notre loi sur les armes, que le Parlement a accepté de se faire imposer par l’UE, ne nous apportera ainsi aucun gain en termes de sécurité publique. Sans aucun effet contre le terrorisme ni contre les criminels, qui cette nouvelle loi frappera-t-elle, injustement ? Nous, citoyens honnêtes respectueux de la loi.

Moins de droits et de libertés pour pas plus de sécurité, c’est quand même cher payé, non ?

La réalité, c’est que les engagements que la Suisse a pris en ratifiant l’accord de Schengen, elle les a déjà honorés : en 2008 et en 2015, en violation d’ailleurs de la promesse faite au peuple en 2005, notre loi sur les armes a été déjà considérablement durcie. De fait, notre pays est l’un des plus sûrs au monde. On ne peut pas en dire autant de tous ceux qui, aujourd’hui, veulent nous imposer leur loi ! Voilà pourquoi nous avons le droit de considérer que la loi en vigueur suffit à garantir la sécurité publique en Suisse. Voilà pourquoi, du même coup, nous avons le droit de refuser tout nouveau durcissement, en tout cas celui qu’une majorité de parlementaires fédéraux s’apprête malheureusement à décider.

Si, vendredi, le Parlement s’obstine à ne pas nous entendre, à ne pas entendre la voix de ces centaines de milliers de détenteurs d’armes que compte notre pays, il ne nous restera plus qu’une arme pour défendre nos droits et nos libertés ancestraux, aujourd’hui gravement menacés, une arme légale : le référendum !

Mardi soir, la Fédération sportive suisse de tir, forte de ses 130'000 membres, après avoir regroupé diverses organisations sous la bannière de la Communauté d’intérêts du tir suisse (CIT), a donné un signal fort, décisif même, celui que beaucoup attendaient depuis quelque temps : elle soutiendra un éventuel référendum contre cette révision de notre loi sur les armes.

Unis sous une même bannière, nous allons montrer ce que le Parlement semble avoir oublié : dans notre pays, c’est le peuple qui décide, pas les commissaires de Bruxelles. Nous ne nous laisserons pas désarmer !

 

 

 

La FST soutient le référendum

 

Mardi 25 septembre, lors d’une Conférence extraordinaire, les dirigeants de l'organe faitier des tireurs suisses a décidé de soutenir le référendum qui sera  lancé. Voici le communiqué de la FST:

 

 

La Fédération sportive suisse de tir soutient le référendum
Communiqué de presse

 

La Fédération sportive suisse de tir (FST) se voit – comme son nom l’indique – comme une fédération sportive et non comme une organisation politique. Toutefois, compte tenu du durcissement de la loi sur les armes décidé par le Conseil national et le Conseil des Etats comme conséquence de la mise en oeuvre de la directive de l’UE sur les armes, la FST n’a d’autre choix que de descendre dans l’arène politique pour devenir active. La révision de la loi sur les armes adoptée par le Parlement contient plusieurs points qui touchent le coeur même du monde du tir Suisse, et mettent en péril le Sport populaire en
particulier. Par conséquent, mardi après-midi 25 septembre, lors d’une Conférence extraordinaire des Présidents à la Maison du Sport à Ittigen BE, la FST a décidé de soutenir un référendum contre la loi sur les armes. La condition est que la Communauté d’intérêts du tir suisse (CIT, une réunion de 16 fédérations et organisations qui sont étroitement liées au monde du tir et des armes) lance le référendum. La CIT, dont la FST est membre, communiquera sa décision probablement le 28 septembre.


La FST rejette la révision de la loi sur les armes adoptée par le Conseil des Etats et le Conseil national pour plusieurs raisons:

  • En vertu de la nouvelle loi, les fusils d’assaut 90 et 57 deviendraient des armes prohibées et ne pourraient être achetés que sur dérogation. La FST dénonce une
    augmentation des barrières qui porterait massivement préjudice au Sport populaire.

  • Tous les propriétaires d’une nouvelle arme prohibée devraient la signaler à l’autorité cantonale compétente dans les trois ans si l’arme n’est pas déjà enregistrée. Cet
    enregistrement à postériori a été rejeté par le peuple et le parlement. A présent, il est censé être introduit par la porte de derrière. La FST ne peut accepter cela.

  • Selon la nouvelle loi, une dérogation ne sera accordée qu’aux membres d’une société de tir ou aux personnes qui tirent régulièrement. Cependant, la manière de fournir ces
    constats n’est aucunement réglementée, ni le surcroit de travail auxquelles les sociétés de tir doivent s’attendre. On ne sait pas non plus qui contrôle le respect des
    réglementations. Tout cela n’est réglementé pour le moment qu’au niveau des ordonnances – sans aucune possibilité d’intervenir pour la FST. La FST rejette cette tutelle.

  • L’adaptation de la loi suisse sur les armes a été réalisée à la demande de l’UE. Si la directive de l’UE sur les armes ne montre pas l’effet souhaité, les prochains
    durcissements seront bientôt sur le pas de la porte. La FST se défend contre cette tactique du salami.

  • La directive de l’UE sur les armes a comme objectif d’apporter plus de sécurité et de contenir le terrorisme. Ce sont des objectifs nobles que la FST soutient pleinement.
    Cependant, la directive actuelle et la nouvelle loi suisse sur les armes, qui en résultent, n’apportent ni plus de sécurité ni ne restreignent le terrorisme. La loi sur les armes est une erreur de conception contre laquelle la FST doit se battre.

En tant qu’organisation faîtière de tous les tireurs et toutes les tireuses, la Fédération sportive suisse de tir se considère comme obligée à protéger leurs intérêts. De même, il est important que la FST soutienne ses partenaires et Fédérations amies et les soutienne dans la lutte pour le référendum. Par conséquent, la FST soutient le référendum et compte sur le soutien de toutes les Associations-membres ainsi que de toutes les sociétés de tir en Suisse.

 

 

 

 

J'accuse !

 

En 1898, l'écrivain Emile Zola a publié ce texte dans le journal L'Aurore, pour prendre la défense de l'officier Alfred Dreyfus, juif, accusé sur ce seul motif d'avoir livré des renseignements à l'Allemagne (un comble). Pour avoir écrit la vérité, Zola a dû s'exiler en attendant que Dreyfus soit enfin réhabilité (détail: le traitre réel, le commandant Walsin Esterhazy, bien que démasqué, n'a jamais été condamné).

Alors aujourd'hui, j'accuse. J'accuse le Conseil fédéral in corppore (y compris le temporaire membre de PROTELL Cassis) de trahison. J'accuse le parlement suisse - à l'exception des seuls députés UDC des deux chambres - de trahison

Ce gouvernement - que je ne reconnais plus comme le mien - et ce parlement veulent vendre la Suisse à l'Union européenne, pour le motif le plus courant des trahisons: le pognon. Car le seul argument qui a dominé les débats a été : "il ne faut pas fâcher Bruxelles et risquer de mettre à mal les accords de Schengen".

Au nom de tout ce qui a fait la Suisse, où sommes-nous, là ? Les 3 Suisses, Arnold de Melchtal, Walter Fürst et Werner Stauffacher, qui ont prêté serment sur la prairie du Grütli en 1291, auraient dû penser à leurs intérêts financiers et se soumettre à l'Autriche. Pendant les dernières guerres européennes, la Suisse aurait dû comprendre que l'Allemagne toute puissante allait dominer l'Europe et se soumettre.

Aujourd'hui, alors que l'UE part dans une spirale destructrice, alors que de nombreux spécialistes ne lui laissent plus que quelques années de vie, nos autorités (avec un tout petit "a") veulent absolument monter dans ce bateau qui fait eau.

Oui, si nous disons non au diktat de Bruxelles, nous aurons des problèmes... Nous aurons des pressions énormes pour nous faire revenir à la raison, des menaces, etc. Mais sous peu, Bruxelles aura un autre chat qui la fouettera: le brexit des Anglais.

Et si nous disons oui, il n'y en aura aucun ? 

Si nous disons oui, Bruxelles reviendra à l'assaut avec de nouvelles exigences (et on ne parle même plus d'armes). Si nous disons oui, l'UE voudra nous imposer ses normes de mal-bouffe, de règles d'engagement qui suppriment la protection des travailleurs suisses face à la sous-enchère européenne. Elle imposera un système fiscal destructeur pour la classe moyenne et - nous revenons aux armes - elle exigera, pas après pas une suppression de liberté généralisée, au nom officiel de lutte contre le terrorisme, mais en réalité de meilleur contrôle de la populace.

Voila à quoi notre gouvernement et notre parlement ont prêté allégeance - eux qui avaient juré de défendre la Suisse. L'ancienne Constitution fédérale stipulait que les citoyens qui avaient épuisé tous les recours avaient le droit de prendre les armes contre l'autorité. On comprend pourquoi l'article a été supprimé.

En attendant d'en arriver là, un seul mot : REFERENDUM !

F.A.L. 19 septembre 2018


 

 

 

Divergences éliminées

 

Ce matin, sans la moindre discussion, le Conseil des Etats a éliminé les 2 dernières divergences avec le National. Il ne reste donc plus que les votations finales, qui ne feront aucun doute: les UDC - et peut-être un ou deux courageux PLR ou PDC - contre la soumission... et tout le reste pour les chaînes européennes.

F.A.L. 19 septembre 2018

 

 

 

La débâcle politique

 

Mardi dernier, 11 septembre, le Conseil des Etats a adopté, sans surprise, la nouvelle loi fédérale sur les armes, soi-disant imposée par l'Union européenne. Les Etats n'ont pas voulu des quelques concessions que le National avait accordées aux propriétaires d'armes et ils se sont rangés derrière le Conseil fédéral, pour la version la plus dure du texte. Seuls les 6 sénateurs UDC ont fait opposition.

A relever que le libéral-radical uranais Josef Dittli, co-fondateur de l'intergroupe parlementaire contre tout nouveau durcissement de la loi fédérale sur les armes, a voté sans état d'âme (ni d'arme) pour la soumission à l'UE. D'ailleurs, tous les membres de cet intergroupe qui ne font pas partie de l'UDC se sont alignés, petit doigt sur la couture du slip, pour attendre l'inspection de Jean-Claude Juncker. Et ils fournissent eux-mêmes la vaseline !

Hier, lundi 17 septembre, le National devait examiner les divergences avec les Etats. Pas de problème. A l'exception des UDC, tous les députés ont dit oui, faisant la preuve que leur prétention de s'intéresser réellement aux problèmes de leurs électeurs ne valait pas grand chose devant le dieu Schengen.

Il ne reste plus maintenant qu'à éliminer (demain 19.09)deux petites questions d'écriture et le texte sera sous toit, dans la version préconisée par la socialiste Simonetta Sommaruga.

Et nous, le peuple ?

Que peut encore dire le peuple suisse, trahi par son gouvernement et son parlement ? Un seul mot: REFERENDUM ! 

Et nous le gagnerons !

F.A.L. 18 septembre 2018

 

 

Matinée Passeport-vacances à Chable-Croix

 

Voici le récit d'une expérience réussie, pour amener la jeunesse au tir et faire comprendre aux moins jeunes l'intérêt de la discipline.

*****


Le 21 juillet dernier, l'Association du stand de tir Régional de Chable-Croix a organisé une matinée d'introduction au tir dans le cadre du passeport-vacances pour les jeunes de la région. 

Comme toujours, la sécurité est primordiale, l'association avait donc mobilisé 17 moniteurs pour encadrer l'activité et s'assurer qu'il y ait un moniteur par arme. 

31 enfants et leurs parents ont répondu à l'invitation et se sont retrouvés le matin du 21 juillet au stand de tir. La journée a commencé par un briefing de sécurité ainsi qu'une explication sur le déroulement des opérations. L'association avait prévu deux activités: d'un côté le tir sportif avec une carabine .22lr à 50m sur des cibles polytroniques et de l'autre une activité plus ludique: le tir sur des pigeons d'argile (plateaux ball-trap) a 50m avec des carabines diverses en .22lr (a répétition, semi-auto, visée ouverte, visée point rouge, lunette). 

Les enfants ont été partagés en deux groupes et à la mi-temps ont ensuite changé d'atelier. Ils ont ainsi pu passer une demi journée à l'air en s'amusant en toute sécurité avec des armes. Et de leur côté, les parents ont pu voir leurs enfants s'occuper sainement, sans natel, tablette ou autre ordinateur. Ils ont vu un groupe de moniteurs attentifs, axés sur la sécurité, mais aussi enchantés de partager leur passion avec les jeunes. 

Quelques un de ces parents ont alors pris des renseignements sur la possibilité d'aller au-delà et de faire faire du tir à leurs enfants. Ils avaient compris que le tir est un sport qui peut aider à apprendre à se concentrer.

La preuve de la réussite de l'action du stand de tir Régional de Chable-Croix: peu avant la fin de l'exercice, on a demandé aux enfants: " veut boire quelque chose? qui veut encore tirer un peu?" 25 sont repartis tirer, tandis que 4 ou 5 se sont retrouvés à la buvette.

*****

D'autres initiatives du même genre ont eu des résultats similaires. Dans la région genevoise , par exemple, un bénévole a organisé un tir à l'ait comprimé. En Suisse alémanique, d'autres ont fait gouter à la jeunesse le plaisir du tir, dans un environnement parfaitement sécurisé.

C'est ce genre d'actions qui nous permettrons de faire connaître le monde des armes et du tir d'une manière positive. A refaire !

 

 

Deux communiqués

 

La CIT, la Communauté d'intérêts du tir suisse, qui chapeaute plusieurs organisations de défense des propriétaires d'armes vent de publier un communiqué (en français et en allemand), assez mitigé.

La CIT félicite le Conseil national (!) pour les quelques pseudo-concessions accordées, comme la décision de ne pas restreindre l’acquisition et la possession des magasins de grande capacité. Puis il annonce ces dernières exigences: pas d'interdiction des armes de tir type Fass 57 ou 90, pas d'obligation de faire partie d'une société de tir et pas d'enregistrement à posteriori.

Un peu court, quand on pense à toutes les armes qui seront interdites (carabines semi-auto courtes, carabines semi-auto type AR-15, AK-47 et autres Galil), aux perquisitions prévues, aux tracasseries innombrables annoncées, etc.

Enfin... la CIT, la FST et consorts ne prendront une position définitive - pour ou contre le référendum - qu'une fois la loi passée aux Conseil des Etats, en septembre.

Nous verrons bien.

 

Nettement plus satisfaisant, le communiqué de l'ASIN, l'Action pour une Suisse indépendante et neutre: le référendum, on y va !

F.A.L. 6 juin 2018
 

 

Berne: la liberté trahie !

 

Le Conseil national a accepté ce soir, par 114 voix contre 67, l'arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes. 

Malgré toutes les tentatives de faire entendre raison aux députés, deux arguments ont prévalu: à gauche, le désir démentiel de désarmer les Suisses, à droite, la peur délirante de voir sauter le accords de Schengen. Résultat, seul les députés UDC, en bloc, et 3 PLR, le Neuchâtelois Philippe Bauer, l'Argovien Thierry Burkart et le St-Gallois Walter Müller sont restés dignes de leur fonction. Tous les autres ont vendu leur âme à Bruxelles.

Que l'on s'en souvienne aux prochaines élections fédérales.

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer, en septembre, mais chacun sait qu'il ne s'agir que d'une formalité. PROTELL annonce donc d'ores et déjà le référendum.

SwissGuns s'engagera de toutes ses forces pour ce référendum et pour tenter de couler la carrière politique des traitres.

 

F.A.L. 30 mai 2018

Trois citations à ajouter à cet article:
- Répète un mensonge assez souvent et il deviendra une vérité. (Inconnu)
- Quand le sénat (ici le Conseil national) est en session, aucun honnête homme n'est en sécurité. (Cicéron)
- Parlement: mot étrange formé du verbe parler et du verbe mentir. (Pierre Desproges)


 

 

Lettre à un député

 

Le 30 mai prochain, le Conseil National va traiter de la reprise de la directive 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes. Le débat sera certainement animé, entre une partie de la gauche qui voudrait aller au-delà des exigences déjà inadmissibles de Bruxelles, pour instaurer en Suisse une loi digne du 3e Reich.

J'habite dans le canton de Vaud. J'ai donc décidé de m'adresser aux députés vaudois qui vont discuter de la lex UE/Sommaruga.

Voici le message qu'ils ont reçu:

 

 

Mesdames, 
Messieurs,

Dans une quinzaine de jours (le 30 mai), vous allez débattre au Conseil national de la reprise de la directive 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes. Vous êtes sans aucun doute conscient de la levée de boucliers devant cette loi liberticide, inutile et inapplicable.

La Suisse a déjà prouvé qu'elle dispose d'une loi efficace sur les armes, qui dépasse largement les exigences de la directive. En 2005, le peuple avait accepté de rejoindre Schengen et Dublin notamment sur l'assurance que "les craintes de "restrictions drastiques de notre loi sur les armes" étaient" infondées ". On voit ce qui en est aujourd'hui !

Je ne vous embêterai pas avec le slogan selon lequel seul un homme armé put être libre, même si j'y crois profondément. J'aimerais toutefois vous rappeler certains points.

1. Le combat contre le crime ou/et le terrorisme
Les armes acquises légalement ne sont pratiquement jamais utilisées pour commettre des actes de violence. Les actions criminelles sont pratiquement toutes perpétrées avec des armes acquises ou détenues illégalement (dans le cas des ressortissants de certains pays, qui sont interdits de possession d'arme en Suisse et représentent la majorité de ces acteurs de violence).

En ce qui concerne le terrorisme, on en est à 100% d'armes illégales, sauf si on tient compte des couteaux de cuisine ou des camions utilisés.

2. Le suicide
La gauche et certains mouvements bien pensants avancent que le contrôle des armes permet de faire baisser le nombre de suicides en Suisse. D'une part, les chiffres officiels de l'Office des statistiques prouvent qu'il n'en est rien. Le suicide "individuel" est en baisse en Suisse depuis plusieurs années et les armes à feu ne sont que marginalement employées dans ce cadre. D'autre part, on oublie systématiquement de parler du suicide assisté, avec l'aide de sociétés comme Exit ou Dignitas. 

L'argument de la disponibilité de l'arme, qui pourrait pousser à un acte irréfléchi ne tient pas la route. Croire que la décision de se suicider peut être spontanée est tout simplement monstrueux. Et il est détestable de voir que certains profitent de la fin d’un long chemin douloureux pour accuser les armes à feu d’être responsable de ces suicides. Ce n’est pas la disponibilité d’une arme qui pousse au suicide, mais l’absence d’aide.

Enfin, il faut rappeler - comme ne manquent pas de le faire Exit et Dignitas - que le suicide, en suisse, est un droit, aussi terrible soit-il.

3. La violence domestique
La violence domestique concerne en moyenne une cinquantaine de foyers par an en Suisse. Les armes à feu ou blanches sont utilisées dans 34 % des cas. Mais leur disponibilité ne semble pas changer la donne: l'objet le plus proche est généralement utilisé. Cela peut être une poêle, un couteau, un cendrier... En outre, nous ne disposons d'aucune information sérieuse sur le nombre de foyers étrangers - ou fraichement naturalisés - qui sont concernés. Mais certaines nationalités interdites d'armes se retrouvent régulièrement dans les compte-rendu de la presse.

4. Les armes semi-automatiques
L'attaque contre les armes semi-automatiques est typique de certains politiciens européens. Il est regrettable que le Conseil fédéral y fasse suite, en tentant de faire croire qu'un Fass 90 avec un magasin de 20 coups est moins létal qu'un AR-15 ou une Kalachnikov AK-47. Je fais du tir avec une AK-47, mais ce ne sera jamais sanctionné par une société de tir à 300 m. Je me trouverais donc propriétaire d'une arme prohibée... que j'ai pourtant acquise légalement. 

Devoir prouver que l'on pratique le tir pour avoir le droit de conserver un bien légitimement possédé me paraît ahurissant. Que faire, si un accident ou la maladie m'empêche de tirer pendant un an ou deux. Devrais-je rendre mes armes (sans indemnité, qui plus est) alors qu'elles sont ma juste propriété ? Si votre voiture reste longtemps au garage, vous en restez le propriétaire !

On peut rappeler que les sociétés de tir sont unanimes dans leur refus de cette loi.

5. Schengen
Reste la question de Schengen, qu'on brandit régulièrement pour couper court à toute discussion sérieuse. Si nous refusons la directive européenne, les accords de Schengen sautent.. Cela nous coûtera des dizaines de millions, voire de milliards (cela me rappelle la propagande de l'époque du vote sur l'EE, en 1992). L'enquête "impartiale du CF conclut à une perte de 500 millions au titre de la sécurité. Il s'agit d'investissements qui sont de toutes façons à faire. Quand aux 11 milliards de dommages économiques, l'étude, très contestée, me semble très suspecte... sans tenir compte des adaptations/innovations de l'économie suisse, qui en a vu d'autres.

Si la directive est refusée, nos négociateurs auprès de Bruxelles auront certes un travail difficile. Mais nous leur faisons confiance. Ne sont-ils pas les meilleurs, nous affirme-t-on ?

Enfin, je tiens à rappeler que - comme de plus en plus de gens dans ce pays - je ne pourrai jamais voter pour un candidat qui brade notre liberté. Avec mon site internet, www.swissguns.ch, j'encourage régulièrement les citoyens et citoyennes suisses à biffer systématiquement les noms de ces candidats, lors des élections.

Avec mes respectueuses salutations

Frank A. Leutenegger
Chemin de la Compelenaz 16
1608 Oron-le-Châtel

 

F.A.L. 15 mai 2018

 

Et alors ?

 

Le journal d'information Le Courrier, dont l'objectivité est absolue (tant qu'on est un peu à gauche), a publié, sous la plume de l'un de ses rédacteurs en chef, Gustavo Kuhn, un article un tout petit peu condescendant, un tout petit peu haineux, complètement bourré de mensonges et de demi-vérités: 
"L’alarmant succès de Pro Tell" . Je vous laisse le plaisir de la lecture de ce pamphlet minable.

J'ai envoyé un courrier de lecteur:
 

Et alors ?

"Le nombre d’adhésions à l’association Pro Tell augmente de façon inquiétante depuis plusieurs mois", écrivez-vous. Et alors ? Serait-ce que vous craigniez une diminution des lecteurs lobotomisée du Courrier ?

Vous ajoutez que cette "révision – ultraminimale – est réclamée par l’Union européenne, pour lutter contre le terrorisme. Expliquez, s'il-vous-plaît, comment cette révision - que tous les propriétaires d'armes trouvent ultramaximale - peut lutter contre le terrorisme... en règlementant l'accès aux armes des gens honnêtes.

PROTELL "se radicalise"... oui, tout à fait : l'association demande le maintien du droit actuel. C'est effectivement très radical !

Enfin, pour résumer les positions, il ne s'agit pas de protester contre des tracasseries quelconques, mais de refuser la perte de notre liberté. Mais connaissez-vous le sens du mot "liberté" ?

Frank Leutenegger
Chemin de la Compelenaz 16
1608 Oron-le-Châtel
 


Réponse du Courrier: 
" Nous ne ferons certainement pas paraître une lettre qui traite nos lecteurs de "lobotomisés". Nous ne publions de toute façon aucune lettre qui contient des propos insultants."

La dame qui m'a répondu n'a sans doute pas lu l'article contenant des propos insultants envers les honnêtes citoyens qui possèdent des armes. Car autrement, elle aurait sûrement demandé que son rédacteur en chef prenne un autre ton !

F.A.L. 3 mai 2018
 

 

La Suisse ou le Boukistan ?

 

Arcinfo nous apprend cette histoire délirante: celle de deux jeunes gens, qui ont fait leurs tirs obligatoires en 2017 et se sont fait appréhender comme des gangsters, parce qu'au retour du stand, ils avaient voulu acheter un kebab pour leur repas de midi.

Selon une police neuchâteloise à la solde de tous ceux qui veulent détruire la société suisse et ses particularités (comment entrer en Europe, autrement ?), ils auraient dû rentrer directement à la maison et déposer leurs fusils, avant de reprendre le bus pour acheter leur sandwich. 

200 fr. d'amende chacun, plus des frais de justices encore plus importants. Ils auraient toujours selon les pandores, "alarmé" sans raison la population avec leurs armes !

Les jeunes ont fait recours. Ils ont été défendus par le président (ai) de PROTELL, Jean-Luc Addor et la justice neuchâteloise a reconnu qu'aucun écart ne pouvait leur être reproché.

Jean-Luc Addor a basé son intervention sur l'obligation légale, pour les citoyens soldats, de faire leurs tirs hors service.. Il a rappelé que ce cas n'était pas unique. D'autres citoyens ont été importunés par une police aux ordres (notamment à Lausanne et sur la Riviera vaudoise). L'avocat valaisan a fait un travail de première classe.

Le problème va toutefois au-delà de l'obligation faite aux citoyens-soldats. Tous les citoyens suisses - et toutes les personnes résidant légalement en Suisse (je pense aux étrangers au bénéfice d'un permis B ou C) ont le droit absolu d'aller tirer dans un stand. Si chaque tentative d'exercer ce droit doit se terminer devant les tribunaux, nous pouvons penser que nous ne vivons plus en Suisse mais dans une sorte de république bananière, en bordure de la grande Union européenne.

Les citoyens suisses - et les résidents - ont des droits. Chaque intervention policière abusive devrait être condamnée comme une atteinte à la liberté et une attaque contre le pays lui-même. C'est tout de même ahurissant que des personnes honnêtes soient de plus en plus souvent obligées de se défendre contre des accusations totalement infondées. Ce sont plutôt les forces de l'ordre (ordre ?) qui devraient se retrouver au banc des accusés... elles et leurs maîtres qui ne sont rien d'autres que des traitres, qui usent de leur position pour affaiblir la Suisse, en vue de son absorption par l'Europe.

A chaque abus de ce genre, les victimes devraient se retourner contre l'autorité, porter plainte et demander un dédommagement (sans grande chance, je le reconnais). C'est dans le camp adverse qu'il faut porter l'offensive. Ne nous laissons pas faire et montrons à ces agents vendus à l'étranger que la Suisse existe encore.

 

F.A.L. 2 mai 2018

 

PS: les deux jeunes sont devenus membres de PROTELL. En êtes-vous ?
 

 

Assemblée générale de PROTELL
On se prépare au combat

 

L'assemblée générale de PROTELL de ce samedi 14 avril a été une rencontre de transition: quelques points statutaires, comme l'adoption des comptes 2016. Ils sont toujours en souffrance depuis leur refus l'an dernier - ceux de 2017 restent dans les limbes, tant que certains points obscurs laissés par le précédent comité ne sont pas réglés. 

Mais ce qui était important au cours de cette assemblée, c'était de répéter: "Unis nous somme forts" et "Le droit libéral des armes n'est pas négociable". C'était d'écouter Jean-Luc Addor nous rassurer: la presse prétend que nous nous radicalisons ? nous voulons conserver le droit suisse actuel. Si c'est cela, être radical... Le président par intérim a rappelé les actions en cours du comité, qui a travaillé d'arrache pied depuis l'an dernier.

Il a aussi parlé des adhésions de nouveaux membres. PROTELL est passé de 8'700 membres à 12'500 en un an, une augmentation de 44%. ET IL FAUT QUE ÇA CONTINUE: si chaque membre en trouve un autre, nous passons à 25'000 membres. Et là, notre force commencera à peser dans le combat qui s'annonce pour le référendum.

Une assemblée extraordinaire est d'ailleurs prévue pour le début de l'automne.

Et il nous a donné un excellent conseil: la gauche et les médias tentent de justifier la révision de la loi avec des arguments qui n'ont rien à voir avec celui de départ. L'Union européenne a décidé de désarmer les honnêtes gens, pour lutter contre le terrorisme (!). Et c'est ce message que le Conseil fédéral voudrait faire passer. Nos adversaires en reconnaissent la faiblesse et ils ont donc décidé de le remplacer par d'autres idées plus porteuses, le suicide, la violence domestique, le port d'arme, si dangereux, la violence aux Etats-Unis. Refusez ce débat: la modification de la LArm est là pour lutter contre le terrorisme et il est facile de démontrer qu'elle sera totalement inefficace pour cela. Tous les autres arguments n'ont rien à voir avec la révision, même si on peut démontrer que celle-ci sera tout aussi efficace dans ces domaines (10 % de suicides avec armes, contre un chiffre écrasant officiellement accepté de suicides assistés, violence domestique largement importée d'immigrants de pays ravagés par celle-ci, port d'arme facteur de sécurité, quand ce sont des citoyens honnêtes qui en jouissent, etc.). Quant aux Etats-Unis, ce n'est pas notre problème. Nous nous intéressons à la Suisse.

Le responsable du service juridique, Robert Desax, a ensuite fait le point des principales joyeusetés que la révision nous promet et il a défendu l'unité d'action, contre certains membres qui auraient voulu, entre autres, nous voir lancer une initiative en même temps que le référendum. Comme l'a souligné un des membres, Yvan Perrin (ancien vice-président de l'UDC): si nous nous dispersons nous perdrons tout !

Donc pour résumer le message: tenons nous prêts. le combat s'annonce dur, entre un gouvernement, une classe politique et une presse prêts à écraser la liberté au nom d'intérêts financiers.

 

Le calendrier 

Les événements se précisent. Voici ce qui nous attend dans les mois qui viennent:

- Mai 2018: la Commission d'insécurité du Conseil national examinera article par article le projet de LArm "pragmatique" (ce mot est devenu obscène, dans mon esprit, depuis que la pianiste, puis l'ensemble de l'establishment l'utilise pour la LArm).
 

- Juin 2018: Acceptation (à peu près certaine) de la révision par le Conseil national (nous noterons les noms pour savoir pour qui nous ne voterons plus jamais).
 

- Septembre 2018: Acceptation (à peu près certaine) de la révision par le Conseil des Etats (même procédure, on notera les noms).
 

- Octobre 2018: publication de la nouvelle loi et début du délai référendaire de 3 mois.
 

- Mai 2019: date probable de la votation sur le référendum.
 

- Fin mai 2019: annonce par la Suisse à l'Union européenne de sa soumission ou de sa rébellion.
 

- Fin août 2019 (en cas de rébellion, ce que nous espérons): négociations ave l'UE sur la manière de surmonter les désaccords ou sur le constat que les accords de Schengen sont morts.

 

Les "bonus"

- Le discours de Guy Parmelin. Le conseiller fédéral s'est exprimé sur les questions de défense. Il a déploré le manque de moyens de l'armée, la nécessité d'une couverture aérienne vraisemblable de la Suisse, puis il a parlé de la révision de la loi sur les armes. Là, on l'a senti coincé. En tant que membre du Conseil fédéral, il ne pouvait montrer le moindre désaccord, sans quoi la presse se serait empressée de le crucifier. Masi son explication selon laquelle nous allions être très heureux sous la nouvelle loi a considérablement déçu l'auditoire.

- Une présentation des lois tchèques, par deux membres de l'organisation LEX (le PROTELL tchèque), Jakub Smetánka et David Karasek. Ce pays de 10 millions d'habitants compte environ 300'000 citoyens au bénéfice d'un permis de port d'arme, ce qui est considéré par le gouvernement comme un atout pour la sécurité publique. Les sports de tir sont très appréciés, en particulier tout ce qui touche au tir pratique et à l'entrainement au tir des civils.

- La remise d'un diplôme de président d'honneur de PROTELL à l'ancien président Willy Pfund. Jean-Luc Addor a d'abord présenté les excuses du comité, pour la scandaleuse exclusion de Willy Pfund, par l'ancien comité que nous avons viré en 2017. Puis, à un homme visiblement ému, il a présenté le diplôme et 
puis - "ici c'est PROTELL", a-t-il dit - un fusil suisse modèle 1889.


Unis nous somme forts !

F.A.L 15 avril 2018
 

 

La commission de sécurité a choisi l'insécurité

 

La Commission de la politique de sécurité du Conseil national a décidé hier (10 avril), par 15 voix contre 9, d’entrer en matière sur le projet de reprise de la directive européenne sur les armes. La veille, les commissaires avaient entendu des représentants d'associations concernées, Stop Suicide, la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse (CCPCS), PROTELL (qui a publié un communiqué), la Société suisse des officiers (SSO), la Fédération sportive suisse de tir (FST) et l’Association suisse des armuriers et marchands d’armes spécialisés (ASA).

Stop Suicide, dont on se demande ce qu'ils fichaient là, puisque la loi n'a rien à voir avec les suicides, mais, officiellement, avec le terrorisme, a dû se répandre en larmoiements du genre "une arme de moins, c'est un suicide de moins". Mais tous les autres ont martelé l'évidence: cette proposition de loi est inutile, inefficace, liberticide, dangereuse pour la sécurité. Elle ne cherche aucunement à combattre le terrorisme, le banditisme... ou même le suicide, mais se contente de soumettre les honnêtes citoyens à des contraintes inacceptables. Et si le parlement devait l'adopter, elle serait certainement l'objet d'un référendum, car les Suisses n'aiment pas qu'on touche à leur liberté.

Mais la décision d’entrer en matière sur le projet a été marquée par le double objectif de la majorité de ne pas menacer l’accord d’association à Schengen et de mettre en œuvre la directive de l’Union européenne.

Schengen... tout est dit. Schengen... et Economie suisse veut la directive. Schengen... et toutes les autorités veulent la directive. Schengen...

On a beau leur répéter que les accords de Schengen survivraient certainement à un refus de se soumettre, car l'Europe a sans doute autant besoin de nous que nous d'elle. On beau leur répéter qu'au pire, si Schengen devait sauter, on survivrait très bien, malgré les chiffres mensongers distillés par le Conseil fédéral. Schengen !

La seule chose positive qui ressort du communiqué de la CPS, c'est le fait que ses membres doivent se revoir, les 14 et 15 mai, pour discuter article par article. Il semble qu'il reste un fond d'honnêteté chez certains membres. 15 contre 9 au vte d'entrée en matière, cela signifie tous contre l'UDC. Parmi les autres présumés bourgeois on trouve les PLR Cattaneo Rocco (TI), Marcel Dobler (SG), Corina Eichenbergr-Walther (AG), Ida Glanzmann-Hunkeler (LU), Walther Müller (SG), les PDC Alois Gmür (SZ), Nicolo Paganini (SG) et Rosmarie Quadranti (ZH), PBD.

Bien sûr, certains d'entre eux apporteront leur grain de sel et trouveront quelques adoucissements à apporter, une cartouche de plus dans le magasin, un contrôle de moins dans les stands... Mais au final, ils se rangeront tous derrière les maîtres de la politique suisse, les socialistes.

En mai ou en septembre, le parlement se prononcera. Il adoptera la nouvelle loi. Nous lancerons le référendum. Et on verra !

Une chose est sûre: tous les membres du parlement qui diront oui à cette ignominie, nous nous en souviendrons. Et toutes les peaux de bananes qu'on pourra leur glisser sous les pieds, nous les lancerons. Et dans tous les cas, la propagande contre leur réélection est garantie.

 

F.A.L. 11 avril 2018

 

La police divisée ?

 

La semaine dernière, une "plateforme" s'est présentée à la presse, pour défendre un durcissement de la loi sur les armes. Peu importe que le but de la directive européenne soit de combattre le terrorisme (ce qu'elle ne fait d'ailleurs pas, ndlr), il s'agit de lutter contre la violence des citoyens suisses et contre le suicide, selon les participants à la conférence de presse du 5 avril..

Ce sont le parti socialiste, les femmes protestantes (il paraît que les catholiques s'y mettent aussi !) et la police qui sont alliés contre la violence des armes à feu (pourquoi pas la violence avec d'autres moyens ?). A entendre la présidente des Femmes protestantes de Suisse, Dorothea Forster, les armes jouent un grand rôle dans la violence domestique... 46 %% des meurtres dans ce cadre. Chiffres faux, bien sûr, mais à force de répéter un mensonge, on en fait une vérité.

Laissons là les socialistes, qui n'ont décidément plus rien de suisses, laissons les pleurnicheuses protestantes et leurs sœurs catholiques. Mais la police !

La police alliée du PS, la police pour un durcissement de la loi, la police pour un registre national des armes, titre la presse. Le secrétaire général de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police (FSFP), Max Hofmann, essaye de relativiser: il ne fait partie de la plateforme que pour un registre des armes. Mais on pourrait lui demander ce qu'il allait faire dans cette galère, qui n'est pas intéressée par son registre, mais juste par la confiscation de nos armes.

Les réactions des "vrais" policiers, ceux qui sont dans la rue et qui travaillent réellement, n'a pas tardé: Hofmann ne nous a pas consultés. La plupart d'entre nous sont contre la directive européenne et la nouvelle mouture de loi sur les armes qu'essaye d'imposer le Conseil fédéral. En outre, la FSFP déroge à ses principes. Des policiers en colère rappellent l'article 2.1 de son cahier des charges: "respecter et maintenir l'indépendance politique et confessionnelle de l'Association". Entre le PS et les mégères protestantes , Hofmann a embarqué son association dans un drôle de navire.

De nombreux policiers songent aujourd'hui à résilier leur participation à la FSFP. A titre personnel, mais je ne suis pas policier, je leur suggère plutôt de débarquer Max Hofmann de son poste.

 

F.A.L. 10 avril 2018
 

 

NZZ: comme une odeur d'égout

 

Un journaliste (?) de la NZZ am Sonntag a passé un certain temps au téléphone, cette semaine, pour interviewer des gens de PROTELL, le vice président, Jean-Luc Addor, le secrétaire général, Robin Udry, et moi, Frank Leutenegger, de SwissGuns.

Les questions posées étaient très raisonnables: 

- Qui voudriez-vous comme président ?
- Réponse: Jean-Luc Addor, mais on me confirme qu'il n'est pas partant.

- Les romands semblent en force dans PROTELL ?
- Réponse: les romands se sont enfin manifestés et l'accueil qu'ils ont reçu des alémaniques est réjouissant; nous formons un groupe uni.

- Mais les romands se montrent plus agressifs que les alémaniques ?
- Réponse: les romands peuvent sembler plus agressifs, car c'est leur manière de s'exprimer. En revanche il me paraît (à moi Frank Leutenegger) que le alémaniques sont encore plus épris de liberté que nous.

- Et votre leitmotiv ?
- Réponse: Le droit sur les armes n'est pas négociable, Das heute in der Schweiz gültige Waffenrecht ist nicht verhandelbar.

Le résultat dans la NZZ de ce dimanche 8 avril: PROTELL se radicalise, avec un Jean-Luc Addor qui s'est fait élire par un groupe à ses ordres, avec un Frank Leutenegger qui parle de "chiens de guerre", le président récemment élu, le brigadier Hans-Peter Wüthrich se distancie du mouvement qui se positionne pour un port d'arme libre sans contrôle, les partisans d'Addor avancent des idées fanatiques, etc.

Un ramassis de semi-vérités et de mensonges éhontés, juste propres à faire comprendre aux milieux libéraux radicaux qu'il faut oublier de défendre la liberté et en rester à la soumission à l'Europe, seule garante des intérêts économiques qui dépendent, paraît-il, de Schengen.

La NZZ est devenue un torchon aux ordres des "mignons" de Bruxelles. Dont acte !

F.A.L. 8 avril 2018

 

 

 

Elections à Genève: les candidats de PROTELL

 

Les élections cantonales genevoises se tiendront les 15 avril, 6 mai et 10 juin prochain. Certains des candidats SONT membres de PROTELL. Il est évident que ce sont des personnes à soutenir autant que possible, non seulement en votant pour elles, mais en appelant d'autres à voter pour elles.

La liste de ces candidats courageux

A signaler un candidat membre de PROTELL, qui a été oublié sur la liste: l'UDC Stephen Knörr !

Et il faut encore ajouter un membre récemment rallié, le PDC Nicola Squillaci!

N'oubliez pas, pour le Grand Conseil, de mettre la bonne liste dans l'urne: l'UDC a déposé une motion pour un permis d'achat à 3 lignes (députés Lussi et Baud). Et pour la compléter, vous pouvez ajouter des noms de candidats UDC, qui par principe sont du côté de la liberté.

 

 

Les anti armes tirent les premiers... dans leurs rêves !

 

Le Matin de ce samedi 31 mars nous apprend que les anti armes ont décidé de partir ensemble au combat. L'application de la directive européenne sur les armes doit passer en Commission de sécurité du parlement, le 9 avril prochain.

Mais le 5 avril déjà, les anti armes vont se retrouver et donner une conférence de presse commune. Il y aura le parti socialiste, la Fédération suisse des fonctionnaires de police, la Fédération suisse des médecins psychiatres et psychothérapeutes et les femmes protestantes suisses.

Bel assemblage, entre un parti politique qui veut la destruction du pays et sa dissolution sans douleur dans l'Union européenne, des représentants (?) des fonctionnaires de police, des psys mal dans leur peau et des mégères qui se cachent derrière la religion.

Pour la Fédération des flics, je suggère au policiers que je connais et qui font correctement leur travail de démissionner au plus vite, s'ils sont affiliés à cette mascarade. Leurs soi-disant représentants se moquent du monde, en prétendant que les policiers sont assez idiots pour se fier à un registre, alors qu'ils sont constamment confrontés à des armes illégales, détenues par des individus qui n'ont pas le droit d'en posséder et qui ne les ont assurément pas déclarées. Dans son ensemble, la population suisse fait confiance à sa police et la soutient. Mais des gens comme Max Hofmann, secrétaire de la fédération bidon, ne méritent certainement pas la moindre confiance.

Les psys, on ne peut que leur conseiller de reprendre cette analyse qu'ils ont laissé en suspens.

Quant aux mégères protestantes, elles sont une insulte à toutes les femmes honnêtes de ce pays, quelle que soit leur religion. Heureusement, elles annoncent tout de suite la couleur, en parlant de meurtres dans le couple (dans les ménages suisses) et en avançant des chiffres inventés de toutes pièces. 46 % des victimes de meurtres en Suisse seraient des femmes assassinées par leurs maris (protestants ?) Les chiffres de la statistique fédérales font état de 32% de meurtres au domicile, en diminution constante depuis 2013. Des chiffres qui ne tiennent pas seulement compte des ménages suisses, mais des étrangers, chez qui il semble que les armes blanches sont plus à la mode.

Les anti armes tirent les premiers ? Le Matin a soigneusement évité de prendre connaissance de nos positions, maintes fois répétées, depuis que cette directive de l'Union soviétique européenne est sortie. Si les anti commencent à tirer, on peut dire que nos canons sont déjà fumants.

 

F.A.L. 31 mars 2018

 

 

Terrorisme: la gauche a choisi son camp

 

La loi sur le terrorisme, en consultation jusqu'à aujourd'hui ne satisfait pas la gauche et Amnesty. Le cas de 3 Irakiens, reconnus coupables par le Tribunal pénal fédéral de soutien à l'Etat islamique en mars 2016,puis remis en liberté pour bonne conduite, est au cœur du problème. Ces trois ennemis déclarés de notre civilisation ne peuvent pas être renvoyés chez eux, car, ils seraient peut-être en danger en Iraq. 

Ils sont donc libres, en Suisse, libres de recommencer à préparer la destruction, le meurtre, le chaos. La nouvelle loi prévoit des mesures de contrainte, pour des individus de ce genre, mesures qui peuvent aller jusqu'à l'assignation à résidence. Et là, socialistes, verts-libéraux et autres bobos s'insurgent. Comment ose-t-on attenter à la liberté de gens de ce genre ?

Attenter à notre liberté de nous défendre, en nous retirant nos armes, oui. Mais on ne touche pas aux droits des terroristes ! Une société moderne et responsable se doit de leur offrir toutes leurs chances !

Le citoyen moyen s'y retrouvera certainement. J'entends déjà les bien-pensants, langue coincée dans la joue, marmonner que la liberté est inaliénable, eux qui votent systématiquement pour nous retirer la nôtre. Nul doute que la machine de propagande des rouges fera son travail (bien mieux que celle qu'on nous accuse de mettre en œuvre). 

Nous sommes en guerre. De toutes part, on nous le dit. en guerre contre le terrorisme. Et avant même la mise en œuvre de la première mesure de résistance, bobos et rouges se mobilisent pour les droits des terroristes. Aujourd'hui, comme en 39-45, cela s'appelle de la trahison.

F.A.L. 28 mars 2018 
 

 

 

Quand les "anti" pètent les plombs

 

Une jeune Américaine, horrifiée par la "violence des armes", a publié ceci sur les réseaux sociaux:

 

 

Là, nous touchons le fond... et, comme le dit le sage: "quand tu as touché le fond, creuse !"

Le comble, c'est qu'un nombre incertain de personnes, qui se considèrent comme les élites mondiales, vont marcher à fond dans cette c...ie.

 

F.A.L. 25 mars 2018

 

 

Tir obligatoire: une claque de plus à gauche

 

Madame Chantal Galladé monte sur tous les front, pour combattre les propriétaires d'armes à feu. La semaine dernière, elle demandait au Conseil national d'instaurer une clause du besoin pour tout achat d'arme. Cette semaine, elle s'en prend au tir obligatoire, "une relique, selon elle, d'une époque révolue". Le subventionnement des sociétés de tir dans ce cadre lui semble intolérable.

Le Conseil fédéral lui a justement répondu que l'entraînement au tir de précision se fait principalement dans le cadre des sociétés de tir, alors que durant les périodes militaires on se concentre plus sur le tir de combat à courte distance. L'indemnisation des sociétés qui assurent ce service est normale.

Ce lundi 13 mars, le Conseil national a rendu son verdict. La motion Galladé a été balayée par 134 voix contre 57. Le détail des votes est simple: la gauche a soutenu son égérie en bloc, assistée par le groupe vert-libéral, décidément définitivement ancré dans la sphère rose-rouge-verte. Un vote individuel à signaler, tout de même: celui de la bernoise Marianne Streiff-Feller, PDC, qui a sans doute été séduite par le sourire de Chantal (?).

 

F.A.L. 14 mars 2018
 

 

Pour ou contre un port d’arme citoyen ?
par Bruno Buchs, publié le 4 mars 2018 sur www.liberalarms.ch

 

La question sous-jacente, c’est de savoir si le mandat que les citoyens ont confié à l’État d’assurer leur sécurité signifie que ces mêmes citoyens devraient renoncer à leur droit ancestral à la légitime défense en cas d’extrême urgence ? Ce qui revient à se demander si les forces de l’ordre sont suffisamment présentes, en tout temps et en tous lieux (dans les villes et les villages, sur les routes et les chemins, dans les petits commerces et les grands centres commerciaux, dans les salles de concert, les stades, les aéroports, les gares, les bâtiments publics…) pour assurer notre sécurité, quelle que soit la menace ou la situation.

Les cambriolages avec violence, les meurtres, les viols ou les enlèvements ne sont plus de rares faits divers, ils se produisent partout, ici comme ailleurs, et peuvent toucher tout le monde. La brutalité indicible des attentats parisiens, au Bataclan notamment, montre que la population peut être exposée à cette terreur. Le risque d’attentat était connu, les forces de sécurité ne savaient ni le lieu, ni le jour, ni l’heure, mais on pouvait s’attendre à ce que ces bandes de terroristes fanatiques, qui avaient déjà tué des dizaines de personnes, récidivent.

La Suisse a jusqu’à présent été épargnée, mais ce n’est hélas qu’une question de temps. Les groupes d’extrémistes religieux ou politiques ici aussi prolifèrent. Avec une constante : en matière d’armes, ils se fournissent tous au marché noir.

D’une certaine manière, le peuple a délégué à l’État le soin de le protéger et d’assurer sa sécurité. Cela ne signifie pas pour autant que le citoyen moyen n’a plus le droit de se défendre contre une attaque imprévisible ou illégitime. En cas d’urgence, le citoyen est le premier à devoir assurer sa légitime défense. Notre Constitution et le Code civil le prévoient expressément.

Il ne suffit pas de prévoir des droits dans un texte, ceux-ci doivent pouvoir s’exercer dans le monde réel. De façon on ne peut plus logique, un certain nombre de citoyens suisses raisonnables, honnêtes et respectueux des lois souhaitent que soit mis en place un vrai port d’armes citoyen.

À l’inverse, une bonne frange de la population – soutenue par des politiques opportunistes – est fondamentalement contre les armes. Et ce pour toutes sortes de raisons, éthiques, stratégiques, à cause d’un traumatisme suite à l’accident d’un proche, etc. Les avis de cette minorité doivent être pris en compte, mais ils ne peuvent légitimer que l’on prive de leurs droits tous les citoyens qui seraient confrontés à la violence bestiale de quelques rares prédateurs. Notre droit constitutionnel à la légitime défense, à protéger notre vie et notre intégrité doit pouvoir s’exercer en l’absence ou dans l’attente des forces de sécurité.

N’oublions qu’il existe dans nos sociétés des psychopathes capables d’abattre d’autres humains ou de trancher des gorges sans le moindre sentiment. Ceux qui pour des raisons idéologiques préfèrent se soumettre à la violence de ces prédateurs n’ont qu’à le faire, c’est leur choix. Mais ils n’ont pas à exiger de leurs concitoyens que tous se laissent mener à l’abattoir par des criminels et des terroristes sans opposer de résistance.

Les adversaires d’un droit libéral sur les armes craignent une augmentation de la violence, arguent que la disponibilité des armes amèneraient leurs porteurs à plus souvent s’en servir, évoquent les risques de réactions disproportionnées et d’accidents. Ils partent du principe que les porteurs d’armes ne sont pas en mesure d’évaluer les situations extrêmes ou qu’ils risquent de compliquer la situation pour les forces de l’ordre, à supposer qu’elles interviennent.

Nous réfutons ces arguments. Il ne s’agit pas d’armer n’importe qui ni de l’autoriser à porter son arme dans des lieux publics. La règle qui prévaut depuis les restrictions successives de la LArm permet d’acheter des armes avec un simple permis d’acquisition d’armes, mais pas de les porter. Mais pourquoi ne pas autoriser ceux qui le souhaitent à le faire, sous réserve qu’ils démontrent qu’ils en sont capables ? Il suffirait de définir des conditions préalables raisonnables, comme une formation de base dispensée par une société de tir.

Nous ne souhaitons pas que des forcenés surarmés envahissent nos rues. Nous savons que la tradition et la culture du tir en Suisse développent le sens des responsabilités. Nous voulons que des citoyennes et des citoyens respectueux des lois et correctement formés puissent en cas d’urgence réagir, utiliser leurs armes dans le cadre légal, et si nécessaire se protéger ou protéger autrui contre un danger immédiat, lorsque les forces de l’ordre sont absentes ou tardent à réagir.

Nous ne voulons pas que des personnes innocentes se fassent égorger et massacrer, pendant que les troupes d’intervention sont en route ou discutent de la stratégie à adopter, et comme au Bataclan, que tout le public est désarmé, sans moyen de défense.

Chaque être humain à droit à la vie et au respect de son intégrité. Il serait bon que cela ne reste pas qu’une déclaration vide de sens. Ce droit doit pouvoir être traduit dans les faits.

À l’inverse de la directive européenne 2017/853 qui prétend contre toute logique combattre le terrorisme en privant la population de moyens de défense, le port d’arme citoyen représente une vraie contribution pour la sécurité de tous. Un droit libéral sur les armes est dans la continuité de nos traditions, de notre sens des responsabilités, c’est l’essence même et la raison d’être un citoyen.

À l’heure actuelle, la réglementation nous interdit le port d’arme. Nous ne pouvons qu’attendre, impuissants, que des fous criminels et des terroristes décident de s’en prendre à des innocents. Qui seront en toute légalité dans l’incapacité de se défendre.

Le Parlement pourrait changer cela: le Conseiller national Jean-Luc Addor a déposé une initiative parlementaire intitulée «Pour un port d’armes citoyen ». Mais tant que nos parlementaires se complaisent dans leur déni de la réalité, il y a peu à en espérer. Les menaces sont réelles, elles ne sauraient être ignorées plus longtemps. La sécurité doit être renforcée, dans notre pays et surtout à nos frontières. Il faut que les politiques comprennent que le citoyen est le premier rempart contre la brutalité, il doit pouvoir se défendre – dans le respect des conditions susmentionnées – en cas d’urgence, d’attaque illégitime et disproportionnée. Disons-le clairement: il doit pouvoir défendre sa vie et celles de ses concitoyens avec des armes si nécessaire.

Lien : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20170415Pour ou contre un port d’arme citoyen ?
Pour ou contre un port d’arme citoyen ?
Traduction « libre » Exigences du texte original en langue allemande intitulé « Sollen Schweizer Bürgerinnen und Bürger Waffen tragen? par Bruno Buchs, publié le 4 mars 2018 sur www.liberalarms.ch

La question sous-jacente, c’est de savoir si le mandat que les citoyens ont confié à l’État d’assurer leur sécurité signifie que ces mêmes citoyens devraient renoncer à leur droit ancestral à la légitime défense en cas d’extrême urgence ? Ce qui revient à se demander si les forces de l’ordre sont suffisamment présentes, en tout temps et en tous lieux (dans les villes et les villages, sur les routes et les chemins, dans les petits commerces et les grands centres commerciaux, dans les salles de concert, les stades, les aéroports, les gares, les bâtiments publics…) pour assurer notre sécurité, quelle que soit la menace ou la situation.

Les cambriolages avec violence, les meurtres, les viols ou les enlèvements ne sont plus de rares faits divers, ils se produisent partout, ici comme ailleurs, et peuvent toucher tout le monde. La brutalité indicible des attentats parisiens, au Bataclan notamment, montre que la population peut être exposée à cette terreur. Le risque d’attentat était connu, les forces de sécurité ne savaient ni le lieu, ni le jour, ni l’heure, mais on pouvait s’attendre à ce que ces bandes de terroristes fanatiques, qui avaient déjà tué des dizaines de personnes, récidivent.

La Suisse a jusqu’à présent été épargnée, mais ce n’est hélas qu’une question de temps. Les groupes d’extrémistes religieux ou politiques ici aussi prolifèrent. Avec une constante : en matière d’armes, ils se fournissent tous au marché noir.

D’une certaine manière, le peuple a délégué à l’État le soin de le protéger et d’assurer sa sécurité. Cela ne signifie pas pour autant que le citoyen moyen n’a plus le droit de se défendre contre une attaque imprévisible ou illégitime. En cas d’urgence, le citoyen est le premier à devoir assurer sa légitime défense. Notre Constitution et le Code civil le prévoient expressément.

Il ne suffit pas de prévoir des droits dans un texte, ceux-ci doivent pouvoir s’exercer dans le monde réel. De façon on ne peut plus logique, un certain nombre de citoyens suisses raisonnables, honnêtes et respectueux des lois souhaitent que soit mis en place un vrai port d’armes citoyen.

À l’inverse, une bonne frange de la population – soutenue par des politiques opportunistes – est fondamentalement contre les armes. Et ce pour toutes sortes de raisons, éthiques, stratégiques, à cause d’un traumatisme suite à l’accident d’un proche, etc. Les avis de cette minorité doivent être pris en compte, mais ils ne peuvent légitimer que l’on prive de leurs droits tous les citoyens qui seraient confrontés à la violence bestiale de quelques rares prédateurs. Notre droit constitutionnel à la légitime défense, à protéger notre vie et notre intégrité doit pouvoir s’exercer en l’absence ou dans l’attente des forces de sécurité.

N’oublions qu’il existe dans nos sociétés des psychopathes capables d’abattre d’autres humains ou de trancher des gorges sans le moindre sentiment. Ceux qui pour des raisons idéologiques préfèrent se soumettre à la violence de ces prédateurs n’ont qu’à le faire, c’est leur choix. Mais ils n’ont pas à exiger de leurs concitoyens que tous se laissent mener à l’abattoir par des criminels et des terroristes sans opposer de résistance.

Les adversaires d’un droit libéral sur les armes craignent une augmentation de la violence, arguent que la disponibilité des armes amèneraient leurs porteurs à plus souvent s’en servir, évoquent les risques de réactions disproportionnées et d’accidents. Ils partent du principe que les porteurs d’armes ne sont pas en mesure d’évaluer les situations extrêmes ou qu’ils risquent de compliquer la situation pour les forces de l’ordre, à supposer qu’elles interviennent.

Nous réfutons ces arguments. Il ne s’agit pas d’armer n’importe qui ni de l’autoriser à porter son arme dans des lieux publics. La règle qui prévaut depuis les restrictions successives de la LArm permet d’acheter des armes avec un simple permis d’acquisition d’armes, mais pas de les porter. Mais pourquoi ne pas autoriser ceux qui le souhaitent à le faire, sous réserve qu’ils démontrent qu’ils en sont capables ? Il suffirait de définir des conditions préalables raisonnables, comme une formation de base dispensée par une société de tir.

Nous ne souhaitons pas que des forcenés surarmés envahissent nos rues. Nous savons que la tradition et la culture du tir en Suisse développent le sens des responsabilités. Nous voulons que des citoyennes et des citoyens respectueux des lois et correctement formés puissent en cas d’urgence réagir, utiliser leurs armes dans le cadre légal, et si nécessaire se protéger ou protéger autrui contre un danger immédiat, lorsque les forces de l’ordre sont absentes ou tardent à réagir.

Nous ne voulons pas que des personnes innocentes se fassent égorger et massacrer, pendant que les troupes d’intervention sont en route ou discutent de la stratégie à adopter, et comme au Bataclan, que tout le public est désarmé, sans moyen de défense.

Chaque être humain à droit à la vie et au respect de son intégrité. Il serait bon que cela ne reste pas qu’une déclaration vide de sens. Ce droit doit pouvoir être traduit dans les faits.

À l’inverse de la directive européenne 2017/853 qui prétend contre toute logique combattre le terrorisme en privant la population de moyens de défense, le port d’arme citoyen représente une vraie contribution pour la sécurité de tous. Un droit libéral sur les armes est dans la continuité de nos traditions, de notre sens des responsabilités, c’est l’essence même et la raison d’être un citoyen.

À l’heure actuelle, la réglementation nous interdit le port d’arme. Nous ne pouvons qu’attendre, impuissants, que des fous criminels et des terroristes décident de s’en prendre à des innocents. Qui seront en toute légalité dans l’incapacité de se défendre.

Le Parlement pourrait changer cela: le Conseiller national Jean-Luc Addor a déposé une initiative parlementaire intitulée «Pour un port d’armes citoyen ». Mais tant que nos parlementaires se complaisent dans leur déni de la réalité, il y a peu à en espérer. Les menaces sont réelles, elles ne sauraient être ignorées plus longtemps. La sécurité doit être renforcée, dans notre pays et surtout à nos frontières. Il faut que les politiques comprennent que le citoyen est le premier rempart contre la brutalité, il doit pouvoir se défendre – dans le respect des conditions susmentionnées – en cas d’urgence, d’attaque illégitime et disproportionnée. Disons-le clairement: il doit pouvoir défendre sa vie et celles de ses concitoyens avec des armes si nécessaire.

 

Lien : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20170415

 

 

Le cercle infernal

 

Tout le système de gouvernance occidental montre de plus en plus ses limites. Il suffit de voir la totale incohérence des mesures que les différents gouvernements veulent appliquer, sans même réfléchir à leur utilité. Cette carence peut s'observer dans tous les domaines, mais elle n'est nulle part aussi évidente que dans le domaine des armes.

Le monde est confronté au terrorisme global, qui a remplacé les mouvements spécifique, comme l'étaient autrefois l'OLP, le FPLP (Organisation de libération de la Palestine et Front populaire de libération de la Palestine) ou les mouvements Tchétchènes, corses ou basques. Aujourd'hui, Etat islamique, Boko Haram, Al-Qaeda et autres coordonnent volontiers leurs actions (quand ils ne se battent pas entre eux comme en Syrie).

En occident, la réponse a été rapide et totalement inefficace: pour lutter contre le terrorisme, on a décidé de s'en prendre aux honnêtes citoyens propriétaires, en leur imposant de plus en plus de restrictions, jusqu'à l'impossibilité même de conserver certaines armes. On songe au fameux décret Daladier, en avril 1939, qui a si bien facilité la tâche des envahisseurs allemands quelques mois plus tard.

Réaction quasiment unanime des citoyens attaqués par leur propre gouvernement: la méfiance, méfiance envers l'autorité faillie et désaffection vis à vis des institutions. Réaction quasi automatique du gouvernement en question: plus de contrôle ! Ce gouvernement - ces gouvernements - ne comprend plus ses citoyens. Et il comprend encore moins la réaction suivante de ceux-ci: la désobéissance, la planque, le marché noir, etc.

Et la désobéissance civile pourrait aller jusqu'à l'affrontement. Que se passera-t-il quand les forces de l'ordre rendront visite à tel ou tel propriétaire d'armes, excellent citoyen par ailleurs, mais au tempérament un peu chaud ? Des phrases du genre "je rendrai mes armes en envoyant d'abord les balles, puis les fusils, baïonnette au canon" peuvent déjà s'entendre, ici et là. Bien sûr la plupart des matamores n'iront pas plus loin. Mais il y en aura sans doute quand même quelques uns. 

Et ce jour-là, un gouvernement soi-disant démocratique fera tuer des citoyens qui n'ont rien à voir, ni avec le terrorisme, ni avec le banditisme. Oh, il s'empressera de découvrir à ces mauvais citoyens des affiliations à des mouvements suspects, en général d'extrême droite (l'extrême gauche s'est déjà refait sa virginité). Il pourra convaincre certains. Mais, dans les milieux concernés, il aura semé la graine de la sédition.

Cet engrenage serait terrible en Suisse. Il ne doit pas se produire. Et c'est pour cela qu'il faut absolument que le projet du Conseil fédéral de modification de la LArm ne passe pas la rampe. Il faudrait que le parlement le refuse, mais on n'a que peu d'espoir de ce côté. Il faut donc absolument que le référendum qui suivra la reddition des autorités suisses à l'UE... il faut absolument que ce référendum soit gagné... et haut la main !

 

F.A.L. 10 mars 2018
 

 

Conseil national: pas de clause du besoin

 

En septembre 2016, la socialiste zurichoise Chantal Galladé a déposé une initiative parlementaire pour exiger une preuve du besoin pour tout achat d'arme. Son initiative a trouvé aujourd'hui le sort qu'elle méritait: balayée par 120 voix contre 65.

L'initiative a été soutenue par une minorité de la commission chargée de l'étudier. Le socialiste jurassien Pierre-Alain Fridez a argumenté que "moins d'armes en circulation, c'est potentiellement moins de risques d'accidents domestiques, de drames familiaux, de suicides"... Et il a ajouté qu'il fallait refuser tout argument en faveur de la légitime défense (qu'il appelle "autodéfense"), "car la police doit rester détentrice du monopole de la violence légitime. Nous ne sommes pas et nous ne serons jamais dans le Far West".

Inutile de contrer ici les arguments du docteur Fridez. Passons donc à l'avis de la majorité de la commission, défendu par le libéral-radical Philippe Bauer. Le Neuchâtelois a rappelé (après l'UDC valaisan Jean-Luc Addor) que la clause du besoin pourrait entraîner, à terme des confiscations inadmissibles. Mais il a modéré son propos en expliquant que ces mesures de confiscations ne devaient s'appliquer "qu'en cas véritablement de besoin", pour ces objets "qui sont par essence dangereux". 

Le débat n'a pas été long et le résultat net !

Les votes de nos faux amis

On aimerait pouvoir dire que la droite a voté de manière unanime contre cette absurdité. Malheureusement, il faut constater dans les rangs bourgeois quelques défections remarquables. Tout d'abord, les verts-libéraux, qui ont voté pour la clause du besoin comme une seule femme, ensuite un certain nombre de PDC et même des "bidons-démocrates", pardon, des bourgeois démocrates (théoriquement issus de l'UDC)

Quatre PDC ont voté pour l'initiative: la valaisanne Viola Amherd, l'évangélo-PDC zurichois Niklaus-Samuel Gugger, une autre zurichoise, Barbara Schmid-Federer et la bernoise Marianne Streiff-Feller.

Une libérale-radicale s'est abstenue, la Zurichoise Regine Sauter. Et deux membres du PBD se sont laissé aller au oui à Chantal: le Glaronnais Martin Landolt et la Zurichoise Rosmarie Quadranti.

Ces politiciens et politiciennes, nous les recommandons à votre attention. Tout doit être fait pour empêcher leur réélection, lors des prochaines législatives fédérales.

 

F.A.L. 8 mars 2018
 

 

Merci Simonetta !

 

Merci, Madame la conseillère fédérale. Votre conférence de presse, hier après midi, et le communiqué que vos services ont publié aussitôt après nous le confirment: vous n'avez rien compris. Et c'est pour cela que vous allez perdre.

Enervement, hier soir, en écoutant vos propos lamentables sur le canal de la Confédération Enervement, quelques minute plus tard, en écoutant Forum et le débat entre le conseiller national et vice-président de PROTELL Jean-Luc Addor et la deputata Lisa Mazzone (vert GE). Celle-ci s'est copieusement ridiculisée en parlant de violence conjugales (et en citant un drame récent au sein d'un couple italien à Zurich) et de suicide, alors qu'elle encourage les associations du genre Exit et Dignitas. Quant au journaliste, Mehmet Gultas, il a montré son amateurisme, en demandant pourquoi on défendait le libre accès aux armes tirant en rafales. Personne n'a pensé à lui expliquer que ces armes sont déjà interdites et que celles qu'on veut aujourd'hui proscrire sont des semi-automatiques.

Une fois l'énervement (un peu) dissipé, une fois les arguments enregistrés, il reste l'analyse. Et le constat est simple. Malgré toutes les réponses à la consultation (une immense majorité d'entre elles refusant le diktat européen), le Conseil fédéral a gardé sa ligne. Oui à Bruxelles pour tout... on demande juste un peu plus de temps.

Mais pour le reste, on nous rassure: on pourra garder le Fass 90 avec son magasin de 20 coups. C'est moins clair pour le Fass 57 avec ses 24 cartouches. On ne sera pas obligé de s'inscrire dans une société de tir, mais il faudra quand même prouver qu'on fait du tir sérieusement... etc. Les mêmes absurdités, énoncées avec la même candeur, sans doute dans l'espoir que, répétée assez souvent, une c...ie devienne une vérité.

Et les avertissements du Conseil fédéral sur les risques liés à Schengen, étayés par des chiffres on ne peut plus discutables (inventés sans doute pour l'occasion), n'y changeront rien.

Merci, Madame la conseillère fédérale. Avec votre position, vous garantissez qu'il y aura référendum et vous faites tout ce que vous pouvez pour que NOUS le gagnions !

Eh bien, pas de problème. Nous irons au référendum et nous le gagnerons. Mais ensuite, Madame la conseillère fédérale, vous serez bien mal partie. Vous avez donné votre loyauté à Jean-Claude Juncker (le président de la Commission européenne) et pas à la Suisse (il me semble d'ailleurs me souvenir que vous n'avez pas levé la main, lors de la prestation de serment qui devait faire de vous une gardienne de notre pays). Mais demain, même vos amis vous lâcheront, parce que le fiasco aura de réelles conséquences sur nos relations avec l'Europe... beaucoup plus que les épouvantails que vous brandissez aujourd'hui. 

Demain, je le crains, les Suisses vous demanderons des comptes.

F.A.L. 2 mars 2018

 

Les liens:
Communiqué du Conseil fédéral

- Communiqué de Fedpol
- Forum - RTS la 1ère -Présentation du sujet
- Forum - RTS la 1ère -Débat Jean-Luc Addor-Lisa Mazzone
- Résultats de la procédure de consultation

- Réaction de Jean-Luc Addor, conseiller national, vice-président de PROTELL
 

 

Drame en Floride: lâchetés et instrumentalisations


Au lendemain de la tuerie, dans un collège de Parkland, en Floride, les médias se sont déchaînés. En tête, CNN, la chaîne d'information (?) américaine, suivie sans tarder par tous les médias de gauche du pays, puis de toute la presse française et suisse (je n'ai pas consulté les médias italiens ou allemands).

Mais que faisait donc la police ?

Ce que les médias ne disent pas - ou seulement en passant - c'est que le collège en question avait déjà une réputation de violence difficilement contrôlable. Le shérif local avait reçu 39 dénonciations pour violence, mais il semble que le collège et les autorités locales avaient un accord pour éviter d'arrêter les étudiants, pour faire baisser les chiffres de la violence et permettre à l'établissement de conserver de précieuses subventions.

Même le FBI avait été prévenu d'un possible drame, mais avait ignoré les avertissements. Et en plus, le jeune meurtrier avait posté ses intentions sur Facebook.

Si le jeune déséquilibré de 19 ans a fait ce massacre, c'est parce qu'il avait un fusil, une carabine AR-15, l'arme du mal par excellence. A l'extérieur du collège, il y avait aussi un (voire 2) AR-15. En effet, il n'y avait pas un policier, abrité derrière sa voiture de fonction, mais 4 (voire 5 selon certaines sources). Un ou deux véhicules de police, donc une ou deux carabines en dotation standard. Mais ces 4 ou 5 policiers ont tranquillement attendu que le tireur sorte avant de l'arrêter. 

Les médias au travail

Premier entre tous, CNN, la prestigieuse chaîne d'information américaine. CNN a tout de suite donné la parole aux deux jeunes gens courageux qui dénoncent la violence des armes. Le fils d'un agent du FBI, jeune retraité et une militante LGBT. Un autre étudiant est invité à la télévision, un jeune héros blessé en s'interposant, pour permettre à ses camarades de fuir. Mais quand il explique aux journalistes ce qu'il a l'intention de dire, on le prie de s'en tenir au script qu'on lui a fourni. Pas d'info divergente à CNN !

Bien sûr, CNN et d'autres médias s'empressent de dire que c'est faux et que c'est le père du jeune héros, un homme de droite bien sûr, qui a tout inventé.

Ailleurs, on se déchaîne: toutes les critiques envers le traitement médiatique viennent de sites d'extrême droite, assistés par d'autres sites, russes (on retrouve la connivence Trump-Russie). Ce ne sont que des "fake news".

Et on insiste partout: l'auteur de la fusillade était un jeune déséquilibré, amateur d'armes et membre d'un groupuscule d'extrême droite. 

L'occasion était trop belle pour la laisser passer. La violence meurtrière et gratuite est l'apanage de la droite. La violence de gauche n'existe pas. J'ai même lu un jour, à propos de djihadistes qui avaient commis un attentat en Europe qu'ils étaient proches de mouvements de droite.

Et ça marche

Et ça marche. Plusieurs entreprises américaines, désireuses de présenter une image virginale, annoncent maintenant leur intention de ne plus traiter avec la NRA (le lobby américain des armes) ou avec les fabricants américains d'armes. Facebook annonce même avoir fermé un stand de tir virtuel qui s'était infiltré sur sa plateforme.

Quant au gouverneur, républicain de Floride, il veut augmenter l'âge légal pour acheter une arme, de 18 à 21 ans. Il faudra attendre 3 ans de plus pour devenir un meurtrier. 

En Europe, le journal français, de droite, le Figaro, publie une vidéo d'un homme qui détruit son AR-15, en réaction au drame.

En Suisse, le Temps met dans l'un de ces articles un sous-titre évocateur: "lourdement armé", ce qui laisse entendre un arsenal meurtrier. Non. Il n'avait qu'un fusil.

Si au moins les médias avaient présenté tous les éléments, sans partir aussitôt en croisade contre les armes. S'ils avaient montré tous les aspects du drame, on aurait pu admettre leur position. Mais cette manière de sonner le hallali, alors que les corps des victimes ne sont pas encore froids, c'est juste écœurant.

 

F.A.L. 25 février 2018

 

 

Y avez-vous jamais pensé ?

 

"Avez-vous jamais imaginé que vous pourriez perdre définitivement un ou plusieurs êtres chers, sans rien pouvoir faire ?"

"Avez-vous jamais imaginé ce que serait votre attitude devant une personne qui a pu survivre une agression ou un viol et que vous n'avez pas pu défendre ? "

Le fameux débat sur les armes est reparti de plus belle. Le dernier drame américain instrumentalisé à tout va par la presse et les motions et interpellation qui vont être discutées ces prochains jours au Conseil national (armes militaires à l'arsenal et enregistrement général, d'un côté, port d'arme citoyen de l'autre) sont de bons prétextes pour nos "amis qui nous veulent du bien". 

Les journaliste sont en chasse ces jours-ci. Ils cherchent des "pigeons" à interroger sur ces sujets. Ils veulent des réponses qu'ils pourront "éditer", pour les orienter dans le bon sens... celui que le bon peuple doit comprendre.

Tenter de discuter actuellement avec la presse me semble improductif. On assène des chiffres sur la mortalité par armes à feu, sur le suicide (sans jamais parler d'Exit ou de Dignitas), on rappelle des "évidences" énoncées par des experts "incontestables", du genre "le simple fait d'avoir une arme à la maison augmente le risque", "les femmes, en particulier, ont des motifs de craindre les armes détenues par les hommes avec lesquelles elles vivent", etc.

Tenter de discuter sur ces prémisses est perdu d'avance. D'une part, le journaliste (s'il connaît son métier de propagandiste) aura beau jeu de vous faire dire une ou deux phrases malencontreuses q'il pourra retourner à son avantage. D'autre part, de toutes façons, il écrira ou diffusera ce qu'il voudra. J'ai le souvenir d'un commentaire qu'on m'avait demandé de faire pour la télévision (TSR à l'époque), sur les dangers respectifs des balles chemisées et expansives. Mécontent de ma prestation, le responsable du télé journal avait tout simplement inversé mes phrases, pour me faire dire l'inverse de ce que j'expliquais ! Et c'était il y a plus de 30 ans. Imaginez aujourd'hui !

Les journaleux non, les gens oui

Parler à la presse est inutile, voire dangereux de nos jours. En revanche, nous ne devons pas rater une occasion de parler aux gens. Pas à ceux qui pensent comme nous. Cela ne sert pas à grand chose. Mais à nos voisins, aux gens qu'on rencontre en ville, au supermarché, à la librairie...

Et à ces gens que les armes n'intéressent pas vraiment et qui n'en ont que la vision diabolisée que leur présente la presse, il faut parler de manière simple et émotionnelle.

"Avez-vous jamais imaginé que vous pourriez perdre définitivement un ou plusieurs êtres chers, sans rien pouvoir faire ? Soit parce que vous avez succombé vous-même face à une agression, soit parce que vous n'avez pas pu défendre une des personnes que vous aimez ? "

"Avez-vous jamais imaginé ce que serait votre attitude devant une personne qui a pu survivre une agression ou un viol et que vous n'avez pas pu défendre ? Ne plus pouvoir regarder dans les yeux une victime, que vous n'avez pas pu défendre ? "

Ça, c'est la manière d'aborder le sujet. Pour les plus réactifs, on peut leur suggérer de s'impliquer, de prendre un cours pour apprendre les règles et la manière de la légitime défense (légitime défense, pas auto-défense). Pour les autres, on peut souligner le fait que, dans notre pays, nombreux sont ceux qui savent se servir d'une arme (et ne pas s'en servir, quand il ne faut pas). Autoriser ces personnes à porter une arme ne pourrait qu'améliorer la sécurité publique. Si (quand ?) un attentat du genre du Bataclan à Paris se produit en Suisse, un petit nombre de porteurs d'armes pourrait faire la différence. A Paris, on aurait pu sauver plusieurs personnes - 10, 20, 30 ? - avec seulement une poignée d'hommes (et/ou de femmes)armés. Pourquoi refuser cette possibilité chez nous ?

Pour rester politiquement corrects ? Pour pouvoir, après le drame, porter fleurs et nounours sur les lieux ensanglantés ? 

Réfléchissez: "Avez-vous jamais imaginé que vous pourriez perdre définitivement un ou plusieurs êtres chers, avez-vous jamais imaginé ce que serait votre attitude devant une personne qui a pu survivre une agression ou un viol..." La police admet elle-même que le temps de réaction moyen des forces de l'ordre est de 20 minutes (record de rapidité, l'an dernier sur le pont de Londres, 8 minutes; record de lenteur, au Bataclan, avec des unités de police qui discutaient de leurs prérogatives au lieu d'intervenir).

Réfléchissez ! Les vrais experts l'affirment: un bon citoyen armé est un gage de sécurité bien plus grand qu'un policier dans son bureau ou entrain de régler un radar de circulation.

 

F.A.L. 24 février 2018
 

 

Comment lutter ?

 

Nous sommes entrés, bien malgré nous, dans une époque de défiance. Le peuple suisse n'a plus confiance dans son gouvernement, ni dans les élus qu'il a pourtant lui-même envoyés à Berne.

Entre la posture de soumission envers l'Union européenne de nos autorités, la méfiance du peuple à l'égard de cette même UE, nous avons un créneau pour défendre notre droit aux armes, c'est-à-dire notre liberté. En faisant des alliances ponctuelles, parfois contre nature, s'il le faut, nous pouvons contribuer à déstabiliser ce gouvernement qui semble se croire au-dessus des préoccupations de la populace.

A titre personnel, j'ai décidé de devenir le "neinsager" systématique, même si le projet officiel semble montrer des avantages. On sait trop maintenant combien les "avantages" peuvent nous coûter, une fois qu'ils ont été interprétés à Berne. L'initiative du 9 février 2014 ou la version "pragmatique" du droit européen qu'on voudrait nous enfoncer dans la gorge en sont de bons exemples.

Donc, je dirai "NON" au gouvernement chaque fois que ce sera possible, oui à No Billag que Doris Leuthard combat avec tant de fougue, oui à l'initiative contre la libre circulation, etc.

Et quand il s'agit d'élections, je ne voterai plus qu'en faveur de candidats qui défendent réellement les armes, pas les spécialiste du "oui, bien sûr, mais...".

Il y a 20 ou 30 ans, j'aurais trouvé cette manière de faire de la politique un peu réductrice et j'aurais voté pour un candidat que je jugeais plus capable qu'un autre dans sa fonction (il m'est arrivé, une fois, de voter pour Pierre-Yves Maillard !). Mais aujourd'hui, devant la malhonnêteté générale de tout ce qui porte le badge d'élu (à quelques rares exceptions près), ce sera un vote unidirectionnel: droit des armes négociable ou non négociable ?

Ce sera sans doute réducteur, par rapport à l'ensemble de ce que représente la politique suisse, mais, pendant quelques temps, j'estime qu'il faut en passer par là, le temps que les écuries d'Augias soient (un tout petit peu) nettoyées !

Ça , ce sera ma ligne de conduite, pour les mois, les années à venir. Mais je vous demande d'y réfléchir. Si les neinsagers deviennent une vraie nuisance, si les hommes politiques se retrouvent harcelés, à chaque élection, par les questions des électeurs, nous pouvons changer quelque chose. Surtout si nous remportons - pardon, quand nous aurons remporté - le référendum contre la loi sur les armes. Car il ne faut pas se leurrer. Ce sera une bataille gagnée, mais pas la fin de la guerre. Selon la phrase attribuée à Platon: " Seuls les morts ont vu la fin de la guerre".

 

F.A.L. 18 janvier 2018
 

 

Si la Suisse cède, elle peut disparaître

 

Que se passera-t-il, si nous cédons et que l'Union européenne parvient à nous imposer cette loi sur les armes inutile liberticide, à la limite dangereuse pour la sécurité publique qu'elle prétend renforcer ?

Si nous cédons, ce sera comme la rupture d'un barrage ou d'une digue. Il deviendra impossible de lutter contre les exigences suivantes de l'UE.

On le sait, le projet suivant est déjà en préparation à Bruxelles. Il s'agit, au nom de la protection de l'environnement, d'une interdiction des munitions contenant du plomb. Les Américains en ont déjà vécu l'expérience: chargements peu convaincants, hausse considérable du prix des munitions vie des canons de fusils abrégée (surtout les fusils de chasse d'un certain âge).

Cette loi aussi, la Suisse l'acceptera au nom des acquis de sa soumission. Et ensuite ?

Ensuite on le sait aussi, c'est déjà en préparation: attaques contre le système bancaire suisse, attaques contre le système fiscal, contre les mesures de contrôle de l'immigration, contre la liberté d'expression, contre la liberté, tout simplement.

Et que fera la Suisse alors ? Elle sera entrée dans un engrenage qui mènera à sa destruction pure et simple. Décision après décision, liberté après liberté, Bruxelles remplacera Berne - et surtout le peuple suisse - comme organe de décision politique. Quand il s'agit de notre gouvernement, nous pouvons encore espérer que (certains de) ses membres ont l'intérêt du pays à cœur. Quand il s'agit de la Commission européenne on peut être certain qu'ils n'en ont rien à faire.

Et un jour, pas si éloigné que cela, un jour, nous n'aurons plus aucun droit à décider de notre sort. Et ce jour là, la Suisse, complètement phagocytée par l'Europe, n'aura plus vraiment de raison d'être. Dès lors, on pourra donner la Suisse alémanique à l'Allemagne, la Suisse romande à la France et le Tessin à l'Italie.

Mais avant ce jour là, je pense que certains d'entre nous lèveront l'étendard de la révolte, le drapeau suisse, qui, avec sa forme carrée, est en réalité un étendard de combat.

 

F.A.L. 11 janvier 2018
 

 

L'épouvantail de Schengen

 

"Si vous refusez la loi sur les armes, vous risquez de faire sauter les accords de Schengen... si vous acceptez telle initiative ou telle autre, vous risquez de faire sauter les accords de Schengen".

C'est l'argument de base qu'on nous oppose de toutes parts. Et il n'est pas totalement dénué de fondement. Il est vrai que si nous refusons la loi liberticide que Bruxelles et notre propre gouvernement fédéral veulent nous imposer, les accords de Schengen pourraient en souffrir.

Ces accords prévoient qu'en cas de refus, il y aurait discussion entre Berne et Bruxelles sur la manière de maintenir Schengen. Si aucune solution n'était trouvée, les accords sauteraient dans les 90 jours (art. 7 al. 4 de l’accord de Schengen).

Et alors ?

Quand on parle de refuser la loi sur les armes, l'argument numéro 1 du DFJP de Simonetta Sommaruga, est l'échange d'informations de sécurité. Pensez donc... sans Schengen, nous n'aurions plus d'informations en provenance d'Europe sur le terrorisme et sur le banditisme !

Problème... ce n'est tout simplement pas vrai.

Malgré les affirmations de Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale en charge du DFJP, malgré celles de Nicoletta della Valle, directrice de Fedpol, ce n'est pas vrai. Ces deux dames mentent effrontément, pour mieux faire passer leurs projets liberticides.

Car il est patent que la Suisse ne reçoit pas les informations nécessaires pour la lutte contre le crime. Les policiers français ou allemands sont régulièrement informés du fait que tel ou tel citoyen suisse est propriétaires d'armes. Ce n'est jamais le cas en sens inverse.

A plusieurs reprises, des terroristes, surveillés par les services français ou allemands, ont séjourné en Suisse pendant la préparation de leurs attentats. Mais, si les polices suisses peuvent alimenter le système d'information Europol, elles n'y ont, curieusement pas accès pour obtenir des renseignements qui pourraient être précieux.

Prétendre que nous avons besoins de Schengen pour lutter contre le terrorisme et le banditisme, pourrait être vrai, si l'Europe jouait le jeu. Mais ça ne marche pas et prétendre le contraire est juste un mensonge.

Nous avons donc des personnalités politiques qui mentent au peuple pour faire passer leur projet de désarmement. Nous avons des fonctionnaires de premier rang qui mentent au peuple pour faire passer leur projet de désarmement. Politiques et fonctionnaires sont censés être au service du peuple. Ils ne sont pas censés le mener comme on le fait d'un troupeau (même s'ils sont persuadés que c'est dans son bien... ce que croient les moutons, jusqu'à l'entrée de l'abattoir).

Politiciens et fonctionnaires qui se comportent de cette manière ne méritent pas la moindre confiance populaire (surtout sur la route de l'abattoir). Madame Sommaruga a tranquillement déclaré, au soir de la votation sur l'initiative anti-armes, que de toutes manières, elle ferait enregistrer les armes des Suisses. Madame Sommaruga ne cache pas son but de restreindre l'accès aux armes en Suisse, Europe ou non. Madame Sommaruga veut d'ailleurs nous faire entrer dans l'UE (elle est membre du nomes, le mouvement qui veut faire adhérer la Suisse à l'UE... comme d'ailleurs l'actuel président de la Confédération, Alain Berset).

Si notre démocratie directe était encore un peu plus directe qu'elle ne l'est, nous pourrions demander le départ de cette personne, dont les buts ne sont pas ceux du peuple qu'elle est censée servir. Et sa grande vizir della Valle devrait partir avec elle. Bruxelles pourrait leur donner asile !

 

F.A.L. 10 janvier 2018

Liens en rapport:
- 20 Minutes, 16.06.2015
- Die Welt, 21.04.2016
- Tribune de Genève, 18.09.2017
- 20 Minuten, 18.09.2017
 

 

Qui fait la loi ?

 

Un aspect de la procédure en cours me semblée étonnant: lors des révisions précédentes de la loi sur les armes (et il y en a eu beaucoup, pour une loi qui n'a que 18 ans), c'était le DFJP, le Département fédéral de justice et police, qui préparait les textes légaux.

Aujourd'hui, nous avons affaire avec Fedpol, ,la police fédérale. On me dira que c'est la même chose, puisque Fedpol est, en quelque sorte, le bras armé du DFJP. Mais tout de même... c'est la première fois que je vois les flics écrire les lois qu'ils feront ensuite appliquer ! Et, à leur convenance, ils pourront même les réécrire, les adapter, les modifier, sans compter la latitude que leur donne encore l'ordonnance d'application.

Fedpol est d'ailleurs déjà connue pour modifier ce que le parlement a voté, quand cela ne l'arrange pas.

Lors de la révision de 2008, le parlement avait décidé (article 42a, alinéa 2) que nous devions déclarer certaines de nos armes, mais pas les "armes d'ordonnance cédées antérieurement par l'administration militaire". 

Or, logiquement, à peu près toutes les armes d'ordonnance en mains privées ont été, une fois ou l'autre "cédées antérieurement par l'administration militaire". Oups ! Heureusement, Fedpol est intervenue et a réécrit la loi. L'alinéa 2, lettre b est ainsi devenu dans les textes distribués depuis lors "les armes d’ordonnance que le propriétaire actuel a reçues de l’administration militaire".

Le député valaisan Oskar Freysinger avait alors déposé une motion contre cette interprétation créative de Fedpol et le Conseil fédéral avait répondu que ses pandores avaient tout à fait raison, parce que, scrogneugneu, il FALLAIT bien qu'on déclare !

La dérive a commencé alors: dans plusieurs cantons, des citoyens ont par exemple été obligés de demander un permis pour pouvoir conserver des objets acquis tout à fait légalement, comme silencieux ou lasers de visée.

Le but du Conseil fédéral reste toujours le même: dans un premier temps enregistrer les armes des Suisses, dans un second temps, réduire drastiquement le nombre de ces armes (réduction souhaite officiellement par la conseillère fédérale en charge). Le but à terme est évident: 0 arme en mains civiles.

Comme le disait un connaisseur dans les années 30, le Reichsführer SS Heinrich Himmler: "les Allemands qui souhaitent utiliser des armes à feu devraient joindre les SS ou les SA – les citoyens ordinaires n’ont pas besoin de fusils, puisque leur possession de ceux-ci ne sert pas l’État".

Jawohl Herr Reichsführer. Et si vous pensez que j'exagère, je vous suggère la lecture de la loi hitlérienne sur les armes de 1938. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à la loi suisse actuelle sur les armes ! Et on veut encore la durcir ? 

Même lorsque PROTELL prétend que nous devons rester au système en cours, je m'inquiète: nous devrions revenir en arrière. Les nazis sont déjà parmi nous.

Alors pour l'instant, concentrons-nous sur le combat immédiat: enterrer le projet de nouvelle loi sur les armes. Quand cela sera fait, nous pourrons relancer le débat, comme aiment à dire les médias.

 

F.A.L. 8 janvier 2018
 

 

Et maintenant ?

 

La procédure de consultation est terminée, mais le processus d'élaboration de la nouvelle loi se poursuit. On peut parler de nouvelle loi et non de simple révision, compte tenu de l'importance des changements qu'espère nous imposer le Conseil fédéral.

Dès demain, le bureau fédéral responsable va faire l'analyse de toutes les réponses reçues, celles des partis politiques, celles des organisations concernées et celles des citoyens qui ont répondu. Il en sortira un rapport, à partir duquel Fedpol établira un nouveau projet de transposition de la directive, plus ou moins modifié par rapport au projet actuel.

C'est ce nouveau projet qui sera ensuite soumis aux chambres fédérales pour leur approbation. A ce stade deux possibilités: 

- Le parlement refuse le projet (on peut rêver !). Dans ce cas, nous ouvrons le champagne et le Département fédéral des affaires étrangères se retrouve avec un sérieux problème dans ses relations avec l'UE (nous ne pleurerons pas pour les ennuis de Monsieur Cassis).

- Le parlement accepte le projet, plus ou moins amendé et le Conseil fédéral fixe une date d'entrée en vigueur. Dans ce cas, PROTELL lance le référendum, avec l'appui inconditionnel des associations de tireurs, des officiers et sous-officiers et d'au moins un parti politique. La chasse aux signatures commence alors - il en faut 50'000 (ce sera la partie facile). Dès le dépôt de ces signatures à la chancellerie fédérale, la campagne pourra commencer (ce sera la partie difficile).

Le 2e scénario est le plus probable, compte tenu du courage de nos élus face à l'UE et de leur peur panique, dès qu'on suggère que les accords de Schengen pourraient être mis à mal par un refus de se courber bien bas, pantalon baissé, devant Bruxelles. A cet égard, les réponses à la consultation du PLR et du PDC sont édifiantes.

Reste donc à espérer que les amendements au projet de nouvelle loi sur les armes ne seront pas suffisants pour décourager certains de nous épauler dans le référendum. Plus la loi acceptée par le parlement sera dure, meilleures seront nos chances. Il ne faut surtout pas risquer le "on peut vivre avec". 

Mais de toutes façons, il ne faut pas se leurrer, la campagne sera dure, avec tout l'establishment, allié à tout un pan de l'économie, et les médias gauchistes pour sauver nos relations de soumission à l'UE.

Chaque fois que nous nous indignerons pour notre liberté disparue, ils répondront en chœur que le sacrifice est nécessaire pour que nous puissions commercer avec nos voisins. Nous répondrons que ce n'est pas exact et c'est là qu'ils cesseront de nous écouter et se tourneront vers le peuple, pour lui expliquer que nous sommes de dangereux isolationnistes, prêts à sacrifier la prospérité du pays pour garder nos jouets d'un autre âge.

Mais nous nous battrons... et nous gagnerons !

 

F.A.L. 7 janvier 2018
 

 

Les réponses à la consultation

 

La procédure de consultation sur la reprise de la directive (UE) 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (directive 91/477/CEE), dans le cadre du développement de l'acquis de Schengen, est terminée. Donc, si vous n'avez pas envoyé votre réponse personnelle, ce n'est plus la peine.

Cantons, partis politiques, et organisations concernées, de même que bon nombre de particuliers ont donné leur avis.

Les cantons

Les cantons sont majoritairement inquiets pour leurs finances: ils redoutent avant tout d'importantes conséquences administratives et financières dans l'application des contrôles prévus, qui nécessiteraient d'engager du personnel supplémentaire. En outre, certaines de ces tâches de surveillance leur paraissent tout simplement irréalistes, comme celles de vérifier que les tireurs sportifs s'exercent régulièrement, ou de contrôler les armes d'ordonnance en possession
privée.

Certains cantons alémaniques vont plus loin et dénoncent un projet qui rate sa cible. 

A l'inverse, il faut relever la position du canton de Bâle-Ville, qui écrit: "Il faut saluer la solution proposée par la Confédération, car elle a utilisé toute la marge d'adaptation possible, pour protéger la tradition suisse du tir" (Bâle-Ville me semble un endroit à éviter !). Genève de son côté apporte un "soutien réservé". Le projet est jugé bon, mais demandant un peu plus de mise au point.

Enfin, à peu près tous les cantons veulent éviter toute confrontation avec l'Europe, que pourrait causer un refus.

Les partis

Seule l'UDC refuse totalement le projet. Selon le parti ,les mesures proposées par le Conseil fédéral sont trop restrictives, sans raison valable. Notamment, l'UDC ne veut pas d'une obligation d'enregistrer les armes à feu semi-automatiques, ne veut pas de la preuve du besoin pour les collectionneurs et n'accepte pas les nouvelles catégories d'armes.

Le PLR, le PDC et le PBD estiment que, fondamentalement, le projet va dans la bonne direction. Tout au pus mettent-ils en garde contre une possible augmentation des tracasseries pour les propriétaires d'armes. Mais dans l'ensemble, il soutiendront le modèle. Le PLR soutient en particulier les mesures d'enregistrement (comme il l'avait fait en 2013 !). Comme le dit une citation célèbre (mais dont personne ne semble connaître l'origine), "Mon Dieu, garde moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge !"

En face, nous avons les Verts libéraux, qui saluent l'incorporation de la directive dans le droit suisse. Ils soulignent par ailleurs l'importance de ne pas nuire aux accords de Schengen.

Quant au PS, il jubile: selon lui, la nouvelle loi permettra de renforcer la prévention du suicide et la violence domestique. Il est en effet incontestable qu'on est beaucoup plus mort quand l'arme utilisée est semi-automatique et qu'on est beaucoup moins mort quand elle est enregistrée !

Les organisations

La plupart des organisations concernées refusent totalement le projet. La plus véhément est bien sûr PROTELL, dont la réponse à la consultation est un document absolument remarquable. Un travail fourni, complet, qui met parfaitement en lumière toutes les violations de la constitution que le projet implique. PROTELL brandit la menace du référendum.

La Fédération sportive suisse de tir promet aussi de lancer le référendum. Le projet gouvernemental ne fait rien pour combattre le terrorisme, selon la FST, t se contente de harceler les propriétaires d'armes.

L'Association suisse des sous-officiers figure aussi parmi les partisans d'un référendum. Elle parle d'un changement de paradigme tout à fait infondé: d'une culture de la confiance à une culture de la méfiance. Cela ne s'était jamais produit dans l'histoire de la Suisse. 

Quant à l'Association suisse des officiers, elle dénonce elle aussi le fait que le projet de loi touche
les détenteurs légaux d'armes, et non pas le commerce dangereux d'armes illégales.

Pour ChasseSuisse enfin, les propositions gouvernementales sont extrêmement imprécises; une multitude de nouvelles réglementations et de décisions judiciaires sont nécessaires. Ce durcissement de la loi est disproportionné. Mais les chasseurs se sentent moins concernés, avec des armes déjà bridées à 2 coups.

Parmi les partisans du projet, la Société suisse de psychiatrie et psychothérapie qui évoque le nombre de victimes annuelles des armes à feu depuis l'entrée en vigueur de la loi de 1998 sur les
armes: il a baissé de 460 à 200. En outre, estiment les psys, la défense contre le terrorisme est une tâche internationale et la législation suisse contribue ainsi à un niveau de sécurité plus élevé en
Europe.

Enfin, le Groupe pour une Suisse sans armée souhaite un durcissement de la législation. Le GSsA estime que les conditions minimales d'octroi d'une dérogation pour une arme qui n'y est même pas soumise actuellement (un fusil ou un pistolet semi-automatique) devraient être renforcées. De plus, les membres d'une société de tir devraient prouver qu'ils utilisent régulièrement leur arme à feu pour le tir sportif. 

Les particuliers

Impossible bien sûr de savoir la tendance parmi les réponses des particuliers. Tous ceux avec lesquels j'ai eu des contacts s'opposent au projet fédéral, les uns avec une réponse très élaborée, d'autres avec simplement le refus de certains points. Le plus violement rejeté étant bien sûr celui qui concerne les armes avec magasins de grande capacité.

J'avoue ne pas avoir pris de renseignements sur les réponses éventuelles de personnes favorables au durcissement de la loi... j'en connais, mais aucun d'entre eux n'a écrit.

Reste maintenant à attendre la suite, qui promet encore de beaux échanges entre les partisans de la liberté et ceux de la destruction de notre société... ceux qui affirment vouloir lutter contre le terrorisme, mais en sont en fait les alliés objectifs.

 

F.A.L. 6 janvier 2018