2018
Double nationalité, double fidélité
Jeudi dernier (11 décembre), nous apprenions que nos conseillers
fédéraux peuvent avoir une double nationalité. L'initiative parlementaire de
l'UDC tessinois Marco Chiesa a été enterrée, par 125 voix contre 64 (2
abstentions). Le Conseil national a estimé que tout citoyen ayant le droit de
vote peut être élu. Or 20 % de nos concitoyens (1 Suisse sur 5 !)* possède un
autre passeport que le rouge à croix blanche. Ils doivent donc rester éligibles.
Les députés ne se sont pas posé la question du renoncement à la seconde
nationalité, comme l'a fait Ignazio Cassis, l'an dernier, lors de son élection
au Conseil fédéral.
Donc, un Franco-suisse, un Germano-suisse, un Kosovo-suisse peuvent accéder aux
plus haute fonctions.
Mardi dernier (18 décembre), nous apprenions par le Blick que
des soldats suisses, d'origine kosovares se déclarent fièrement prêts à aller
combattre, s'il le faut pour leur patrie… pas la Suisse, le Kosovo. Kaltrina A.,
lieutenant dans l'armée suisse depuis février 2017 est prête elle aussi à aller
se battre… pour l'Albanie.
Pour avoir été soldat suisse pendant l'époque de la guerre froide, j'avoue que
j'ai de la peine à comprendre. Qu'aurais-je dû faire, si mon camarade de section
Ivan Popov avait annoncé son intention de se battre pour l'URSS ?
Selon moi, un Helveto-kosovar ou une Helveto-albanaise, qui veut se battre pour
une autre patrie que l'Helvétie n'a qu'à y aller… maintenant, sans plus
attendre… en rendant le passeport à croix blanche qu'il ou elle ne méritent pas.
Quant aux conseillers fédéraux, que ferons-nous quand un Helveto-germain
convaincra ses collègues que la politique de Merkel est la seule possible ? Que
ferons-nous quand un Helveto-français (membre du parti de Macron, comme Pierre
Maudet) nous dira de nous agenouiller devant nos voisins ?
Allons plus loin. Imaginez qu'une majorité du Conseil fédéral se retrouve formée
d'Albanais, de Kosovars, de Turcs ou/et d'Erythréens musulmans (tous citoyens
suisses double nationaux et donc parfaitement éligibles). Que ferons-nous quand
notre gouvernement voudra appliquer la Charia (la loi musulmane) en Suisse,
voiler nos femmes et nos filles et nous interdire le cervelas ?
J'admets que le Conseil fédéral musulman est un peu exagéré, mais Maudet
macroniste, Müller merkelien, Ivan poutinien ou même Smith démocrate américain ?
Toute personne qui jure de défendre un pays ne peut jurer en défendre un autre,
que ce soit dans l'armée ou au gouvernement.
F.A.L. 20 décembre 2018
*Remarque au passage : si on additionne les 20 % de Suisses
double-nationaux et les 20 et quelques % d'étrangers étrangers qui vivent en
Suisse, ce pays est habité pour près de la moitié par des… étrangers !
Ce qui nous attend
Si nous laissons passer la loi liberticide bruxello-bernoise sur
les armes, il faut savoir que cela ne s'arrêtera pas… jamais. Depuis l'entrée en
vigueur de la loi fédérale sur les armes, nous avons vu révision après révision,
pour faire plaisir à l'Union européenne. On nous avait dit que notre
participation à Schengen n'aurait aucun conséquence sur notre droit, mais ce ne
fut qu'un mensonge parmi tous ceux que ne cessent de proférer les membres de
notre gouvernement. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est la gauche qui ment.
Monsieur Parmelin, ci-devant UDC, a osé, devant l'assemblée général de PROTELL,
en avril dernier, nous bassiner avec les mêmes fables, du genre "modifications
minimes, droits des propriétaires d'armes respectés, etc."viande
Donc ne nous faisons pas d'illusion. Quand on nous jure que ça n'ira pas plus
loin, on nous ment, une main sur la bible, l'autre sur le traité d'adhésion à
l'UE.
L'UE, dont l'agenda est déjà organisé, sur des périodes de 5 ans. En 2023, on
nous dira sans doute que, tout compte fait, les examens médicaux et
psychiatriques sont justifiés, qu'il faudra tout de même enregistrer toutes les
armes et pas seulement les semi-automatiques.
En 2028, l'UE aura sans doute accepté deux propositions des verts européens,
l'interdiction totale et définitive des armes semi-automatiques pour les civils
(motion Eva Joly, septembre 2018), ainsi que l'interdiction totale de porter un
couteau, ne serait ce qu'un canif suisse pour aller couper un saucisson lors
d'un pique-nique (motion Chinicci, Fajon, Valenciano, Guillaume, Niedermüller,
Gomes et Papadakis, septembre 2018).
Et le Conseil fédéral nous expliquera, en 2023 comme en 2028, la bouche en cœur,
que c'est pour le bien du pays qu'il a accepté ces modifications mineurs et que,
dans l'ensemble, la législation suisse reste inchangée.
Et la question des armes n'est qu'un des symptômes de la maladie qui ronge la
liberté en Suisse. Avec la soumission à l'UE, vous pouvez remplacer droit sur
les armes par droit du travail, droit des animaux, des transports, etc. Notre
gouvernement est déjà prêt à accepter que la libre circulation mette en danger
les travailleurs suisses, que la viande des animaux traités de manière
inhumaine, comme c'est la cas dans certains pays européens soit vendue dans les
boucheries suisses (si les anti-species n'ont pas encore fait fermer toutes les
boucheries) et que les camions de 50 et 60 tonnes viennent encombrer le Gothard.
Dans le même temps, on s'apprête a augmenter, une fois de plus, le prix de
l'essence, alors que - contrairement au mantra chanté par toute la presse - le
parc automobile suisse est l'un des mieux contrôlés et des plus propres
d'Europe. Mais, il faut lutter contre la pollution en taxant les automobilistes,
pour oublier avions, bateaux et usines qui enfument 1000 fois plus le monde.
Les armes, ce n'est que le bouton sur le nez de la démocratie suisse... mais
celle-ci est réellement malade.
A propos, vous avez signé le référendum ?
Il ne reste qu'une dizaine de jours.
F.A.L. 10 décembre 2012
Enfumage !
Le 30 novembre dernier, le Conseil fédéral a mis en consultation
son projet de nouvelle ordonnance (OArm), pour accompagner sa nouvelle loi.
Comme on pouvait s'y attendre, le projet est aussi inique, liberticide, inutile
et dangereux que la loi bruxelloise sensée brider le peuple suisse.
Il est pourtant présenté comme une "gentillesse" vis-à-vis des tireurs, ainsi
que l'a relevé la presse. En réalité, il ne s'agit que d'un enfumage de plus,
,pour faire passer une pilule au cyanure.
Remarques préliminaires
Première remarque: Tout d'abord, on peut remarquer que si tout citoyen est censé
connaître la loi, c'est désormais impossible. Quand le premier concordat
inter-cantonal sur les armes est entré en vigueur, il y a près de 80 ans, il
tenait sur 2 pages. Quand l'auteur de ces lignes a commencé à s'intéresser aux
armes, dans les années 60 e seul texte légal en vigueur faisait 9 pages,
aisément compréhensible: pour acquérir une arme, il fallait être majeur, ne pas
être inscrit au casier judiciaire pour des faits violents, ne pas être interdit
ou sous tutelle et ne pas être connu comme un alcoolique pathologique. Aucune
autre restriction, sauf dans certains cas particuliers, comme Genève ou Zurich,
qui exigeaient un permis pour autoriser le port d'une arme à feu.
Aujourd'hui, le droit suisse sur les armes (qui comprend la loi, l'ordonnance
d'application, les rapports officies du Conseil fédéral et les délibérations du
parlement à ce sujet) a de la peine à entrer dans un gros classeur fédéral. On
en est au point que même les professionnels de la branche, policiers avocats et
juges ne s'y retrouvent parfois plus. Alors le simple citoyen…
Deuxième remarque: dans le communiqué
du CF, daté du 30 novembre, on reconnaît que le peuple devra probablement se
prononcer en mai 2019.
Troisième remarque: le Conseil fédéral ne renonce pas à ses mensonges: "La
législation suisse sur les armes reste pour l'essentiel inchangée", peut-on
lire dans le communiqué. On se demande alors qu'elle est la raison des près de
200 pages consacrées à ce non changement.
Oui, bien sûr, "si la Suisse ne transpose pas les quelques adaptations
ponctuelles dans la loi sur les armes", elle mettrait "en jeu sa
coopération avec l'UE dans le cadre des accords bilatéraux de Schengen et de
Dublin". Et, "selon une étude (?) du Département fédéral des affaires
étrangères, il en coûterait jusqu'à 500 millions de francs par an", sans
compter, "dans le domaine de l'asile", les "près de 270 millions de
francs d'économies qui ne seraient pas réalisées"… "Le préjudice
économique total se chiffrerait à 11 milliards de francs"*.
De quoi faire peur, non ?
Sauf que ces chiffres sortent du cerveau soit très malade, soit très perverti,
de politiciens qui tiennent à nous faire basculer dans l'Union européenne
(faut-il rappeler que le président de la Confédération, Alain Berset et la
ministre de la justice à l'origine de cette loi (à prononcer comme quelque chose
de très sale), Simonetta Sommaruga, sont tous deux socialistes et inscrits au
nomes, le mouvement qui veut nous faire adhérer à l'Europe.
Passons à la lecture de ce nouveau document (en réalité, il nous a fallu 4
lectures attentives, pour comprendre quelque chose dans ce texte calculé pour
être incompréhensible.
Ce que la nouvelle OArm nous promet
Pas grand-chose en réalité. Au milieu de tout un galimatias pseudo juridique,
quelques points apparaissent.
Ce qu'on apprend - si on ne l'a pas encore compris à la lecture du projet de
loi, c'est que:
- Les tireurs qui veulent utiliser des armes semi-automatiques devront prouver
qu'ils tirent au moins 5 fois en 5 ans, ou qu'ils appartiennent à une société de
tir, au sein de laquelle ils tirent au moins 5 fois en 5 ans.
- Tous les autres propriétaires d'armes se rangent dans la catégorie des
collectionneurs et des musées (les chasseurs sont exemptés, puisque la loi ne
les concerne pas, si on en croit le mensonge du CF). Dans ce cas, ils doivent
montrer qu'ils conservent ces armes interdites dans des conditions de sécurité
maximales. Conditions qui seront précisées par les cantons. Autant prendre tout
de suite des actions dans les entreprises de coffres-forts. Intéressant, par
ailleurs de constater que les collectionneurs devront s'assurer de la protection
de leurs armes, mais pas les tireurs. Diviser pour régner, il n'y a que ça de
vrai.
Les armes interdites le seront dès qu'elles seront "équipées" d'un magasin de
grande capacité. Exemple: un fusil Fass 90, avec un magasin de 20 coups est
légal. Vous insérez un magasin de 30 coups et l'arme devient diabolique, tandis
que vous vous transformez en criminel.
On apprend encore que les émoluments pour acquérir des armes nouvellement
interdites (c'est-à-dire les semi auto avec magasins de grande capacité - plus
de 10 coups pour les fusils, 20 pour les pistolets) passeront de 50 à 100 fr.
Que dire d'autres… que les barillets de revolvers deviennent des pièces
essentielles, soumises à permis, que d'autres émoluments prennent l'ascenseur,
que l'article 10 de l'OArm (interdictions relatives aux couteaux) est abrogé… et
remplacé par l'article 13a, identique (!).
Pour résumer - et pour reprendre le titre d'une comédie de Shakespeare, c'est
"Beaucoup de bruit pour rien". Le tout enrobé de 40 pages d'enfumage, pour
désorienter le lecteur non averti et plaire à des politiciens prêts à tout pour
assujettir les citoyens suisses à l'UE.
F.A.L. 8 novembre 2018
* les phrases en italiques sont tirées du communiqué du CF
Message du CF sur la révision de l'OArm
https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2018/1881.pdf
Projet d'ordonnance
https://www.fedpol.admin.ch/dam/data/fedpol/sicherheit/waffen/schengen-besitzstand/2018-11-30/vorentw-f.pdf
Bourse aux Armes de Lausanne: un succès pour PROTELL
La 25e Bourse aux armes de Lausanne vient de fermer ses portes.
Bourse moyenne pour les uns, bonne pour d'autres, catastrophique pour certains.
Le nombre de visiteurs était sensiblement le même que celui de l'année dernière,
mais les priorités des clients ont un peu changé. Un peu partout, on admettait
que les armes de poing sont bien parties, particulièrement, les plus
dissimulables et les moins chères. En revanche, les marchands de "militaria" ont
eut de la peine.
Le succès de ces trois jours à sans conteste été celui de PROTELL: plusieurs
dizaines de nouveaux membres, plus de 1500 signatures pour le référendum !
Le stand de PROTELL, avec, en premier plan, le chapeau de Gessler !
Si vous n'avez pas encore signé, il ne reste qu'une semaine ! Prenez contact
avec SwissGuns et nous vous enverrons une feuille préaffranchie. Pensez-y: si
nous perdons, il n'y aura sans doute pas de 26e Bourse aux armes, en 2019. Nous
DEVONS gagner, face à ceux qui veulent nous désarmer.. c'est-à-dire notre propre
gouvernement et la majorité du parlement, complices de l'Union européenne.
Parlez-en autour de vous et, si vous connaissez un député, rappelez-lui que vous
ne voterez pas pour lui, s'il a soutenu cette infamie (presque tous les PLR et
PDC du pays !)
F.A.L. 2 décembre 2018
Une nouvelle armurerie
Une nouvelle armurerie s'est ouverte à Sion. Pourquoi en parler,
si ce n'est qu'en ces temps difficiles, on enregistre plus de fermeture que
d'ouvertures dans ce secteur ? Tout simplement parce que ce magasin se lance
sous les auspices de PROTELL.
Ce samedi 24 novembre, l'armurerie "The
Gun Room"* a "pendu la crémaillère", avec style: vin et raclettes offerts
aux clients (6 fromages sacrifiés) et surtout une tombola avec des prix
magnifiques (1er prix, une carabine semi automatique Astra, 2e un pistolet semi
automatique Diamonblack DB9 - tous deux gravés au llogo de
PROTELL - et 3e 1500 cartouches de 9 mm).
Et pour faire de cette journée quelque chose de vraiment spécial, Massimo
Garbarino et Laura Russo ont profité du parrainage de PROTELL. Ce qui a permis
d'accueillir environ 600 personnes au cours de la journée et d'enregistrer 35
nouveaux membres de PROTELL et 140 signatures pour le référendum en cours.
Le 1er prix
F.A.L. 25.11:2018
*The Gun Room commercialise en priorité les armes de la nouvelle
fabrique valaisanne ASTRA,
principalement des fusils du type AR-15.
Tout est lié
Vous avez signé le référendum contre la scandaleuse tentative de
l'Union européenne ET de notre propre gouvernement de nous désarmer. Mais vous
vous posez encore des questions, à propos du vote de dimanche prochain sur
l'autodétermination.
Pourtant, si vous ne refusez pas les juges étrangers, à quoi sert de lutter pour
vos armes. Si es lois étrangères - européennes en particulier - prennent le pas
sur les nôtres, on trouvera bien e moyen de revenir à a charge et de faire
passer, par un biais ou un autre (pourquoi pas 'accord cadre ?) toutes les
restrictions que Bruxelles et Simonetta Sommaruga veulent imposer aux Suisses.
Déjà aujourd'hui, le gouvernement et le parlement suisses ont tendance à se
moquer de la volonté populaire (initiative du 9 février sur 'immigration, par
exemple). Alors, si en plus nous disons oui à la soumission à Bruxelles, autant
renoncer à lutter pour quoi que ce soit et chercher une ile déserte.
Les opposants à l'initiative d'autodétermination hurlent qu'elle menace nos
droits. L'initiative demande que la Constitution suisse soit le texte de
référence et non les accords imposés de l'étranger. Est-ce une menace pour nos
droits ? C'est plutôt une tentative de les protéger
Indépendamment de toute couleur politique, cette initiative doit être soutenue.
Il en va, comme pour la loi sur les armes, de notre liberté.
F.A.L. 21 novembre 2018
No Guns ? – No Planes ! – Le resserrement du Rütli
Parmi les fondateurs de NoGunsNoPlanes, on trouve sans surprise un certain nombre d’amateurs d’armes. Votre serviteur est ainsi un peu tireur et collectionneur. Le hasard veut que mon club de tir au pistolet ait été invité à participer cette année au 81e tir du Rütli, ce dimanche 21 octobre, sur la prairie mythique. Je passe sur le déroulement de cette journée qui ne pourrait intéresser que les spécialistes, pour en arriver au point d’orgue de cette manifestation: la remise des prix, et surtout le discours qui l’a précédé. L’armée suisse avait envoyé pas moins que le divisionnaire Bernhard Müller, commandant des Forces aériennes au Rütli.
Devant un public d’un millier de
personnes environ (900 tireurs et quelques accompagnants), en principe
majoritairement patriotes et acquises à la cause, monsieur le
divisionnaire est venu nous parler d’avions. De ce crédit de 8 milliards
pour ses nouveaux jouets, de l’intérêt de voter sur le principe et de
laisser décider les professionnels, de la répartition de cet argent
entre radars, avions et autres systèmes, et des tests qui auront
prochainement lieu en Bavière. Technique, factuel, monsieur le
divisionnaire maîtrise son sujet. À la différence de Parmelin lors de
l’assemblée générale de proTELL, il s’est bien gardé d’évoquer le
référendum et la directive européenne sur les armes. Je venais de retrouver un vieux copain à qui j’avais filé une dizaine de cartes et d’autocollants, sachant qu’il en ferait bon usage. Nous étions donc à une quinzaine de mètres du divisionnaire, à écouter son discours parfaitement policé. Avec nos cartes et nos autocollants en main. Je regardais le divisionnaire, mes cartes, mon copain… On s’est compris d’un regard. Le sien disait : « tu es gonflé, mais bonne chance ! ». C’était totalement improvisé, mais je n’ai pas pu faire autrement. Je me suis glissé discrètement au milieu des officiels, et après un moment j’ai donné négligemment deux cartes et deux autocollants à l’officier (d’aviation aussi) qui « protégeait » le divisionnaire. Je suis reparti tranquillement rejoindre mon équipe. À ce stade
de l’histoire, je tiens à préciser que je respecte monsieur le
divisionnaire Müller, un aviateur, pour sa connaissance inévitable du
risque et son sens de l’engagement. |
Faut-il que l’armée soit tombée bien bas pour devoir faire de la retape auprès
de 1000 personnes seulement, en évitant aussi lâchement les sujets qui fâchent ?
Monsieur le divisionnaire veut ses avions ? Personnellement je n’ai absolument
rien contre. Mais ce sera donnant-donnant.
Si les lois dictées par Bruxelles en venaient à désarmer les
honnêtes citoyens suisses, privant l’armée de son premier échelon de défense,
cela signifierait que ce pays est foutu.
Et que nous n’avons pas besoin d’avions.
Jeferson, octobre 2018
A VOUS DE JOUER
Le référendum contre la nouvelle loi fédérale sur les armes a été
lancé vendredi. Et la récolte des signatures commence aujourd'hui.
Voici le lien pour télécharger votre feuille de signatures.
https://www.eu-diktat-nein.ch/transfer/unterschriftenbogen-fr.pdf
Ne manquez pas d'ailleurs de consulter le site du référendum:
https://eu-diktat-nein.ch/fr/
Remplissez votre feuille au plus vite et postez la aujourd'hui encore.
Quelques précisions:
- citoyennes et citoyens suisses adultes seulement
- une seule signature par personne,
- sur une feuille ne doivent figurer que des signatures d'une même commune
9 octobre 2018
REFERENDUM !
Hier matin, vendredi 5 octobre 2018, la CIT, la Communauté
d'intérêt du tir suisse et des élus UDC ont présenté leurs arguments à la
presse. 14 associations, qui représentent ensemble près de 200'000 propriétaires
d'arme, se sont liguées pour lancer et soutenir ce référendum. C'est dire que
les 50'000 signatures requises sont pratiquement assurées.
Mais nous voudrions faire encore mieux. Ce qui forcerait la presse et les partis
politiques à se poser quelques questions, ce serait de réunir ces signatures
dans un temps record. 50'000 signatures en moins d'un mois, 100'000 en 2 mois...
Chasseurs, soutenez-nous !
Selon le journal 24 Heures, Chasse Suisse, la faîtière des chasseurs, restera en
retrait. "Comme membres, nous respectons la décision de lancer le référendum,
explique Hanspeter Egli, son président. Mais nous n’allons pas activement nous
engager. Nous laissons nos sections cantonales faire ce qu’elles veulent."
Cette attitude lamentable des instances dirigeantes des sociétés de chasse leur
permettra sûrement d'économiser l'argent dont nous aurions eu besoin pour la
campagne. Mais si nous perdons, dans 5 ans, dans 10 ans, quand ce seront les
chasseurs qui seront menacés par l'Union européenne, il n'y aura plus de tireurs
et de collectionneurs pour les défendre.
Nous le demandons une fois de plus aux chasseurs: ne suivez pas vos comités
(sauf celui du Valais) et rejoignez nous. Signez et faites signer le référendum.
Parlez à vos proches, à vos amis.
Il ne s'agit pas seulement de notre liberté de posséder des armes, loin de là.
Il s'agit de la LIBERTE, menacée par l'Europe. Si nous perdons nos armes l'an
prochain, tous les droits suisses seront remplacés par les diktats de Bruxelles.
Et nous n'aurons plus, comme les sujets des pays qui nous entourent, que la
possibilité d'élire des dirigeants vendus.
La presse a pris parti
La Liberté et 20 minutes annoncent faussement que les tireurs et l'UDC lancent
le référendum. En réalité, le parti n'a pas encore pris position, il le fera
certainement, lors d'une prochaine assemblée.
Dans les deux articles (identiques au titre - mensonger -près), on demande au
président de la CIT, Luca Filippini, s'il ne se sent pas gêné en compagnie de 4
UDC. Logique qu'on ne trouve ni PLR ni PDC dans le comité référendaire, puisque
ces partis n'ont pas voulu risquer de déplaire à la Commission européenne.
24 Heures enfonce le clou en parlant du parti de Christoph Blocher et de sa
volonté de lutter contre Schengen. Peu importe que tous les membres du comité,
Luca Filippini, Jean-Luc Addor, Jean-François Rime, Werner Salzmann et Sylvia
Flückiger-Bäni, aient martelé que Schengen n'est pas notre cible, qu'il ne
s'agit pour nous que de défendre la liberté de la Suisse et des Suisses. La
presse a d'ores et déjà décidé de placer la campagne sur la question de
Schengen. Nous y reviendrons sans doute aussi.
A mardi !
La récolte de signatures se fera à partir de mardi prochain, 9 octobre. J'espère
que mercredi déjà, la poste apportera des centaines de formulaires signés au
comité.
Bien sûr, les formulaires téléchargeables seront sur SwissGuns.
A mardi !
F.A.L. 6 octobre 2018
• Communauté d'intérêt du tir suisse
|
Et vous, vous votez pour qui ?
Depuis longtemps, nous nous battons - parfois avec succès - pour
faire élire des candidats qui défendront réellement la liberté de la Suisse et
des Suisses. Nous nous efforçons aussi de chasser de l'échiquier politique les
ennemis de cette liberté. Certains se souviennent sans doute de la conseillère
fédérale Ruth Metzler. Les défenseurs de notre droit aux armes avaient
activement participé à son éviction. En revanche, il faut l'avouer, ils
n'avaient rien pu faire contre celle de Christoph Blocher.
Par le passé, nous avons tous voté, une fois ou l'autre, pour un(e) candidat(e)
qui nous assurait de son soutien indéfectible. Mais avec quel résultat ? Je
pense en particulier à l'actuel président du Conseil national, le PDC
fribourgeois Dominique de Buman.
Mais le meilleur exemple est sans aucun doute le conseiller aux Etats Josef
Dittli. Ce PLR uranais a réussi à s'infiltrer parmi nous et à se présenter en
co-fondateur d'un intergroupe parlementaire pour la défense d'un droit libéral
sur les armes.
Quelques mois pus tard, il présidait la commission de sécurité des Etats chargée
de la loi sur les armes et faisait tout son possible pour faire accepter cette
ignominie. Bravo Monsieur Dittli: vous avez réussi Mais votre trahison n'en est
que plus flagrante.
Désormais, nous saurons ce qu'il en est des partis libéral-radical,
démocrate-chrétien et bourgeois-démocratique. Outre les représentants de l'UDC,
seuls trois PLR méritent encore notre confiance. Et il faut le faire savoir. Ce
sont le Neuchâtelois Philippe Bauer, l'Argovien Thierry Burkart et le St-Gallois
Walter Müller. Aucun autre membre du parlement ne mérite notre attention
Et au niveau cantonal ou communal, n'oubliez pas de faire connaître cette
position aux candidats qui solliciteront votre appui. S'ils montrent ne
serait-ce qu'une hésitation, biffez les et dites-leur que vous l'avez fait.
Nous ne devons pas subir ce que veulent nous imposer les soi-disant Autorités
(je ne mets jamais de majuscule à ce mot; ici, elle est là par dérision). C'est
nous qui devons leur imposer la volonté du peuple.
Alors je vous le demande: allez-vous, au niveau fédéral, cantonal ou communal,
continuer de mettre un membre de la famille, un ami ou encore ce "type bien"
(comme je l'entends souvent) sur vos listes ?
Si vous le faites, ne signez pas notre référendum. Ne votez pas contre la loi
européenne. Ce n'est pas la peine. Vous avez déjà pris parti en faveur de la
trahison.
Je vous en prie, ne vous laissez pas attendrir par l'ami, le cousin ou le type
bien. En politique tout cela n'existe pas. La seule chose qui compte, c'est
d'obtenir le fauteuil convoité. Je crois qu'il vaut mieux ne l'accorder, ce
fauteuil de gloire, qu'à ceux qui tiendront leurs promesses.
Et je vous le redemande: pour qui allez-vous voter la prochaine fois ?
F.A.L. 1er octobre 2018
La trahison est confirmée
Ce vendredi matin les deux chambres du parlement ont procédé aux
votes finaux.
Au Conseil national, l'arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de
l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive
(UE) 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (la loi sur les
armes) a été adopté par 120 voix contre 69 et 5 abstentions
Aux Etats, on a enregistré 34 oui, 6 non et 5 abstentions.
Il faut savoir que le PLR et le PDC avaient fait de cet objet ce qu'on appelle
un objet "A", ce qui signifie que le parti peut admettre à la rigueur une
abstention, mais aucune opposition.
Ainsi donc, les députés des deux chambres ont confirmé qu'ils n'avaient aucun
intérêt pour la liberté des citoyens suisses et qu'ils ne travaillaient que pour
les grandes entreprises. A l'exception des parlementaires UDC, tous les
représentants de la droite ont trahi leur pays au bénéfice de la puissance
étrangère la plus dangereuse à nos frontières: l'Union européenne.
A relever que parmi les partisans de la liberté, à part le groupe UDC au
complet, on a vu trois PLR courageux: le Neuchâtelois Philippe Bauer, l'Argovien
Thierry Burkart et le St-Gallois Walter Müller. Nous nous souviendrons d'eux
lors des prochaines élections et les soutiendrons de toutes nos forces.
Ainsi donc, le référendum sera lancé... ET NOUS LE GAGNERONS !
Et quand on parle de trahison...
Et au moment même où les élus chargés de nous défendre nous vendaient à
Bruxelles, nous apprenons que les sociétés de chasse font de même. Toutes les
sections cantonales - à l'exception, il faut le souligner, de celle du Valais -
ont suivi l'avis de leur président central et estimé que les chasseurs ne
devaient pas se sentir concernés.
Bien sûr qu'ils le sont ! Mais leurs "dirigeants" devraient se rendre compte
qu'ils risquent de manquer du soutien des tireurs, lors des prochaines attaques
contre la chasse en Suisse.
Quant aux chasseurs, ceux de la base, on leur fait confiance: ils seront
solidaires, car ils font partie de la même communauté des propriétaires d'armes
et des défenseurs de la liberté. On peut même leur suggérer de prendre contact
avec leur comités cantonaux, pour leur dire ce qu'ils pensent de leur lâcheté...
ou dans le cas valaisan, pour les féliciter.
F.A.L. 28 septembre 2018
L'UDC aussi !
Directive UE sur les armes :
l’heure du combat approche Voilà, c’est presque fait, hélas ! Le
Parlement fédéral, refusant d’entendre notre voix et celle des
centaines de milliers de détenteurs d’armes de ce pays, s’apprête
très vraisemblablement à accepter de reprendre la nouvelle directive
de l’UE sur les armes. Si nous ne faisons rien, notre droit sur les
armes connaîtra ainsi des durcissements considérables ; un droit
étranger, décidé par d’autres, s’appliquera à nous. |
La FST soutient le référendum
Mardi 25 septembre, lors d’une Conférence extraordinaire, les dirigeants de l'organe faitier des tireurs suisses a décidé de soutenir le référendum qui sera lancé. Voici le communiqué de la FST:
La Fédération sportive suisse de tir soutient le
référendum La
Fédération sportive suisse de tir (FST) se voit – comme son nom
l’indique – comme une fédération sportive et non comme une
organisation politique. Toutefois, compte tenu du durcissement de la
loi sur les armes décidé par le Conseil national et le Conseil des
Etats comme conséquence de la mise en oeuvre de la directive de l’UE
sur les armes, la FST n’a d’autre choix que de descendre dans
l’arène politique pour devenir active. La révision de la loi sur les
armes adoptée par le Parlement contient plusieurs points qui
touchent le coeur même du monde du tir Suisse, et mettent en péril
le Sport populaire en
En tant qu’organisation faîtière de tous les tireurs et toutes les tireuses, la Fédération sportive suisse de tir se considère comme obligée à protéger leurs intérêts. De même, il est important que la FST soutienne ses partenaires et Fédérations amies et les soutienne dans la lutte pour le référendum. Par conséquent, la FST soutient le référendum et compte sur le soutien de toutes les Associations-membres ainsi que de toutes les sociétés de tir en Suisse.
|
J'accuse !
En 1898, l'écrivain Emile Zola a publié ce texte dans le journal
L'Aurore, pour prendre la défense de l'officier Alfred Dreyfus, juif, accusé sur
ce seul motif d'avoir livré des renseignements à l'Allemagne (un comble). Pour
avoir écrit la vérité, Zola a dû s'exiler en attendant que Dreyfus soit enfin
réhabilité (détail: le traitre réel, le commandant Walsin Esterhazy, bien que
démasqué, n'a jamais été condamné).
Alors aujourd'hui, j'accuse. J'accuse le Conseil fédéral in corppore (y compris
le temporaire membre de PROTELL Cassis) de trahison. J'accuse le parlement
suisse - à l'exception des seuls députés UDC des deux chambres - de trahison
Ce gouvernement - que je ne reconnais plus comme le mien - et ce parlement
veulent vendre la Suisse à l'Union européenne, pour le motif le plus courant des
trahisons: le pognon. Car le seul argument qui a dominé les débats a été : "il
ne faut pas fâcher Bruxelles et risquer de mettre à mal les accords de
Schengen".
Au nom de tout ce qui a fait la Suisse, où sommes-nous, là ? Les 3 Suisses,
Arnold de Melchtal, Walter Fürst et Werner Stauffacher, qui ont prêté serment
sur la prairie du Grütli en 1291, auraient dû penser à leurs intérêts financiers
et se soumettre à l'Autriche. Pendant les dernières guerres européennes, la
Suisse aurait dû comprendre que l'Allemagne toute puissante allait dominer
l'Europe et se soumettre.
Aujourd'hui, alors que l'UE part dans une spirale destructrice, alors que de
nombreux spécialistes ne lui laissent plus que quelques années de vie, nos
autorités (avec un tout petit "a") veulent absolument monter dans ce bateau qui
fait eau.
Oui, si nous disons non au diktat de Bruxelles, nous aurons des problèmes...
Nous aurons des pressions énormes pour nous faire revenir à la raison, des
menaces, etc. Mais sous peu, Bruxelles aura un autre chat qui la fouettera: le
brexit des Anglais.
Et si nous disons oui, il n'y en aura aucun ?
Si nous disons oui, Bruxelles reviendra à l'assaut avec de nouvelles exigences
(et on ne parle même plus d'armes). Si nous disons oui, l'UE voudra nous imposer
ses normes de mal-bouffe, de règles d'engagement qui suppriment la protection
des travailleurs suisses face à la sous-enchère européenne. Elle imposera un
système fiscal destructeur pour la classe moyenne et - nous revenons aux armes -
elle exigera, pas après pas une suppression de liberté généralisée, au nom
officiel de lutte contre le terrorisme, mais en réalité de meilleur contrôle de
la populace.
Voila à quoi notre gouvernement et notre parlement ont prêté allégeance - eux
qui avaient juré de défendre la Suisse. L'ancienne Constitution fédérale
stipulait que les citoyens qui avaient épuisé tous les recours avaient le droit
de prendre les armes contre l'autorité. On comprend pourquoi l'article a été
supprimé.
En attendant d'en arriver là, un seul mot : REFERENDUM !
F.A.L. 19 septembre 2018
Divergences éliminées
Ce matin, sans la moindre discussion, le Conseil des Etats a éliminé les 2 dernières divergences avec le National. Il ne reste donc plus que les votations finales, qui ne feront aucun doute: les UDC - et peut-être un ou deux courageux PLR ou PDC - contre la soumission... et tout le reste pour les chaînes européennes.
F.A.L. 19 septembre 2018
La débâcle politique
Mardi dernier, 11 septembre, le Conseil des Etats a adopté, sans
surprise, la nouvelle loi fédérale sur les armes, soi-disant imposée par l'Union
européenne. Les Etats n'ont pas voulu des quelques concessions que le National
avait accordées aux propriétaires d'armes et ils se sont rangés derrière le
Conseil fédéral, pour la version la plus dure du texte. Seuls les 6 sénateurs
UDC ont fait opposition.
A relever que le libéral-radical uranais Josef Dittli, co-fondateur de
l'intergroupe parlementaire contre tout nouveau durcissement de la loi fédérale
sur les armes, a voté sans état d'âme (ni d'arme) pour la soumission à l'UE.
D'ailleurs, tous les membres de cet intergroupe qui ne font pas partie de l'UDC
se sont alignés, petit doigt sur la couture du slip, pour attendre l'inspection
de Jean-Claude Juncker. Et ils fournissent eux-mêmes la vaseline !
Hier, lundi 17 septembre, le National devait examiner les divergences avec les
Etats. Pas de problème. A l'exception des UDC, tous les députés ont dit oui,
faisant la preuve que leur prétention de s'intéresser réellement aux problèmes
de leurs électeurs ne valait pas grand chose devant le dieu Schengen.
Il ne reste plus maintenant qu'à éliminer (demain 19.09)deux petites questions
d'écriture et le texte sera sous toit, dans la version préconisée par la
socialiste Simonetta Sommaruga.
Et nous, le peuple ?
Que peut encore dire le peuple suisse, trahi par son gouvernement et son
parlement ? Un seul mot: REFERENDUM !
Et nous le gagnerons !
F.A.L. 18 septembre 2018
Matinée Passeport-vacances à Chable-Croix
Voici le récit d'une expérience réussie, pour amener la jeunesse
au tir et faire comprendre aux moins jeunes l'intérêt de la discipline.
*****
Le 21 juillet dernier, l'Association du stand de tir Régional de Chable-Croix a
organisé une matinée d'introduction au tir dans le cadre du passeport-vacances
pour les jeunes de la région.
Comme toujours, la sécurité est primordiale, l'association avait donc mobilisé
17 moniteurs pour encadrer l'activité et s'assurer qu'il y ait un moniteur par
arme.
31 enfants et leurs parents ont répondu à l'invitation et se sont retrouvés le
matin du 21 juillet au stand de tir. La journée a commencé par un briefing de
sécurité ainsi qu'une explication sur le déroulement des opérations.
L'association avait prévu deux activités: d'un côté le tir sportif avec une
carabine .22lr à 50m sur des cibles polytroniques et de l'autre une activité
plus ludique: le tir sur des pigeons d'argile (plateaux ball-trap) a 50m avec
des carabines diverses en .22lr (a répétition, semi-auto, visée ouverte, visée
point rouge, lunette).
Les enfants ont été partagés en deux groupes et à la mi-temps ont ensuite changé
d'atelier. Ils ont ainsi pu passer une demi journée à l'air en s'amusant en
toute sécurité avec des armes. Et de leur côté, les parents ont pu voir leurs
enfants s'occuper sainement, sans natel, tablette ou autre ordinateur. Ils ont
vu un groupe de moniteurs attentifs, axés sur la sécurité, mais aussi enchantés
de partager leur passion avec les jeunes.
Quelques un de ces parents ont alors pris des renseignements sur la possibilité
d'aller au-delà et de faire faire du tir à leurs enfants. Ils avaient compris
que le tir est un sport qui peut aider à apprendre à se concentrer.
La preuve de la réussite de l'action du stand de tir Régional de Chable-Croix:
peu avant la fin de l'exercice, on a demandé aux enfants: " veut boire quelque
chose? qui veut encore tirer un peu?" 25 sont repartis tirer, tandis que 4 ou 5
se sont retrouvés à la buvette.
*****
D'autres initiatives du même genre ont eu des résultats similaires. Dans la
région genevoise , par exemple, un bénévole a organisé un tir à l'ait comprimé.
En Suisse alémanique, d'autres ont fait gouter à la jeunesse le plaisir du tir,
dans un environnement parfaitement sécurisé.
C'est ce genre d'actions qui nous permettrons de faire connaître le monde des
armes et du tir d'une manière positive. A refaire !
Deux communiqués
La CIT, la Communauté d'intérêts du tir suisse, qui chapeaute
plusieurs organisations de défense des propriétaires d'armes vent de publier un
communiqué (en français et
en allemand),
assez mitigé.
La CIT félicite le Conseil national (!) pour les quelques pseudo-concessions
accordées, comme la décision de ne pas restreindre l’acquisition et la
possession des magasins de grande capacité. Puis il annonce ces dernières
exigences: pas d'interdiction des armes de tir type Fass 57 ou 90, pas
d'obligation de faire partie d'une société de tir et pas d'enregistrement à
posteriori.
Un peu court, quand on pense à toutes les armes qui seront interdites (carabines
semi-auto courtes, carabines semi-auto type AR-15, AK-47 et autres Galil), aux
perquisitions prévues, aux tracasseries innombrables annoncées, etc.
Enfin... la CIT, la FST et consorts ne prendront une position définitive - pour
ou contre le référendum - qu'une fois la loi passée aux Conseil des Etats, en
septembre.
Nous verrons bien.
Nettement plus satisfaisant, le communiqué de l'ASIN, l'Action pour une Suisse indépendante et neutre: le référendum, on y va !
F.A.L. 6 juin 2018
Berne: la liberté trahie !
Le Conseil national a accepté ce soir, par 114
voix contre 67, l'arrêté fédéral portant approbation et mise en œuvre de
l'échange de notes entre la Suisse et l'UE concernant la reprise de la directive
2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes.
Malgré toutes les tentatives de faire entendre raison aux députés, deux
arguments ont prévalu: à gauche, le désir démentiel de désarmer les Suisses, à
droite, la peur délirante de voir sauter le accords de Schengen. Résultat, seul
les députés UDC, en bloc, et 3 PLR, le Neuchâtelois Philippe Bauer, l'Argovien
Thierry Burkart et le St-Gallois Walter Müller sont restés dignes de leur
fonction. Tous les autres ont vendu leur âme à Bruxelles.
Que l'on s'en souvienne aux prochaines élections fédérales.
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer, en septembre, mais chacun sait
qu'il ne s'agir que d'une formalité. PROTELL annonce
donc d'ores et déjà le référendum.
SwissGuns s'engagera de toutes ses forces pour ce référendum et pour tenter de
couler la carrière politique des traitres.
F.A.L. 30 mai 2018
Trois citations à ajouter à cet article:
- Répète un mensonge assez souvent et il deviendra une vérité. (Inconnu)
- Quand le sénat (ici le Conseil national) est en session, aucun honnête homme
n'est en sécurité. (Cicéron)
- Parlement: mot étrange formé du verbe parler et du verbe mentir. (Pierre
Desproges)
Lettre à un député
Le 30 mai prochain, le Conseil National va traiter de la reprise
de la directive 2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes. Le débat
sera certainement animé, entre une partie de la gauche qui voudrait aller
au-delà des exigences déjà inadmissibles de Bruxelles, pour instaurer en Suisse
une loi digne du 3e Reich.
J'habite dans le canton de Vaud. J'ai donc décidé de m'adresser aux députés
vaudois qui vont discuter de la lex UE/Sommaruga.
Voici le message qu'ils ont reçu:
|
F.A.L. 15 mai 2018
Et alors ?
Le journal d'information Le Courrier, dont l'objectivité est
absolue (tant qu'on est un peu à gauche), a publié, sous la plume de l'un de ses
rédacteurs en chef, Gustavo Kuhn, un article un tout petit peu condescendant, un
tout petit peu haineux, complètement bourré de mensonges et de demi-vérités:
"L’alarmant
succès de Pro Tell" . Je vous laisse le plaisir de la lecture de ce pamphlet
minable.
J'ai envoyé un courrier de lecteur:
Et alors ? "Le nombre d’adhésions à l’association Pro Tell augmente de façon inquiétante depuis plusieurs mois", écrivez-vous. Et alors ? Serait-ce que vous craigniez une diminution des lecteurs lobotomisée du Courrier ? Vous ajoutez que cette "révision – ultraminimale – est réclamée par l’Union européenne, pour lutter contre le terrorisme. Expliquez, s'il-vous-plaît, comment cette révision - que tous les propriétaires d'armes trouvent ultramaximale - peut lutter contre le terrorisme... en règlementant l'accès aux armes des gens honnêtes. PROTELL "se radicalise"... oui, tout à fait : l'association demande le maintien du droit actuel. C'est effectivement très radical ! Enfin, pour résumer les positions, il ne s'agit pas de protester contre des tracasseries quelconques, mais de refuser la perte de notre liberté. Mais connaissez-vous le sens du mot "liberté" ? Frank Leutenegger Chemin de la Compelenaz 16 1608 Oron-le-Châtel |
Réponse du Courrier:
" Nous ne ferons certainement pas paraître une lettre qui traite nos lecteurs de
"lobotomisés". Nous ne publions de toute façon aucune lettre qui contient des
propos insultants."
La dame qui m'a répondu n'a sans doute pas lu l'article contenant des propos
insultants envers les honnêtes citoyens qui possèdent des armes. Car autrement,
elle aurait sûrement demandé que son rédacteur en chef prenne un autre ton !
F.A.L. 3 mai 2018
La Suisse ou le Boukistan ?
Arcinfo nous apprend cette histoire
délirante: celle de deux jeunes gens, qui ont fait leurs tirs obligatoires en
2017 et se sont fait appréhender comme des gangsters, parce qu'au retour du
stand, ils avaient voulu acheter un kebab pour leur repas de midi.
Selon une police neuchâteloise à la solde de tous ceux qui veulent détruire la
société suisse et ses particularités (comment entrer en Europe, autrement ?),
ils auraient dû rentrer directement à la maison et déposer leurs fusils, avant
de reprendre le bus pour acheter leur sandwich.
200 fr. d'amende chacun, plus des frais de justices encore plus importants. Ils
auraient toujours selon les pandores, "alarmé" sans raison la population avec
leurs armes !
Les jeunes ont fait recours. Ils ont été défendus par le président (ai) de
PROTELL, Jean-Luc Addor et la justice neuchâteloise a reconnu qu'aucun écart ne
pouvait leur être reproché.
Jean-Luc Addor a basé son intervention sur l'obligation légale, pour les
citoyens soldats, de faire leurs tirs hors service.. Il a rappelé que ce cas
n'était pas unique. D'autres citoyens ont été importunés par une police aux
ordres (notamment à Lausanne et sur la Riviera vaudoise). L'avocat valaisan a
fait un travail de première classe.
Le problème va toutefois au-delà de l'obligation faite aux citoyens-soldats.
Tous les citoyens suisses - et toutes les personnes résidant légalement en
Suisse (je pense aux étrangers au bénéfice d'un permis B ou C) ont le droit
absolu d'aller tirer dans un stand. Si chaque tentative d'exercer ce droit doit
se terminer devant les tribunaux, nous pouvons penser que nous ne vivons plus en
Suisse mais dans une sorte de république bananière, en bordure de la grande
Union européenne.
Les citoyens suisses - et les résidents - ont des droits. Chaque intervention
policière abusive devrait être condamnée comme une atteinte à la liberté et une
attaque contre le pays lui-même. C'est tout de même ahurissant que des personnes
honnêtes soient de plus en plus souvent obligées de se défendre contre des
accusations totalement infondées. Ce sont plutôt les forces de l'ordre (ordre ?)
qui devraient se retrouver au banc des accusés... elles et leurs maîtres qui ne
sont rien d'autres que des traitres, qui usent de leur position pour affaiblir
la Suisse, en vue de son absorption par l'Europe.
A chaque abus de ce genre, les victimes devraient se retourner contre
l'autorité, porter plainte et demander un dédommagement (sans grande chance, je
le reconnais). C'est dans le camp adverse qu'il faut porter l'offensive. Ne nous
laissons pas faire et montrons à ces agents vendus à l'étranger que la Suisse
existe encore.
F.A.L. 2 mai 2018
PS: les deux jeunes sont devenus membres de PROTELL. En êtes-vous
?
Assemblée générale de PROTELL
On se prépare au combat
L'assemblée générale de PROTELL de ce samedi 14 avril a été une
rencontre de transition: quelques points statutaires, comme l'adoption des
comptes 2016. Ils sont toujours en souffrance depuis leur refus l'an dernier -
ceux de 2017 restent dans les limbes, tant que certains points obscurs laissés
par le précédent comité ne sont pas réglés.
Mais ce qui était important au cours de cette assemblée, c'était de répéter:
"Unis nous somme forts" et "Le droit libéral des armes n'est pas négociable".
C'était d'écouter Jean-Luc Addor nous rassurer: la presse prétend que nous nous
radicalisons ? nous voulons conserver le droit suisse actuel. Si c'est cela,
être radical... Le président par intérim a rappelé les actions en cours du
comité, qui a travaillé d'arrache pied depuis l'an dernier.
Il a aussi parlé des adhésions de nouveaux membres. PROTELL est passé de 8'700
membres à 12'500 en un an, une augmentation de 44%. ET IL FAUT QUE ÇA CONTINUE:
si chaque membre en trouve un autre, nous passons à 25'000 membres. Et là, notre
force commencera à peser dans le combat qui s'annonce pour le référendum.
Une assemblée extraordinaire est d'ailleurs prévue pour le début de l'automne.
Et il nous a donné un excellent conseil: la gauche et les médias tentent de
justifier la révision de la loi avec des arguments qui n'ont rien à voir avec
celui de départ. L'Union européenne a décidé de désarmer les honnêtes gens, pour
lutter contre le terrorisme (!). Et c'est ce message que le Conseil fédéral
voudrait faire passer. Nos adversaires en reconnaissent la faiblesse et ils ont
donc décidé de le remplacer par d'autres idées plus porteuses, le suicide, la
violence domestique, le port d'arme, si dangereux, la violence aux Etats-Unis.
Refusez ce débat: la modification de la LArm est là pour lutter contre le
terrorisme et il est facile de démontrer qu'elle sera totalement inefficace pour
cela. Tous les autres arguments n'ont rien à voir avec la révision, même si on
peut démontrer que celle-ci sera tout aussi efficace dans ces domaines (10 % de
suicides avec armes, contre un chiffre écrasant officiellement accepté de
suicides assistés, violence domestique largement importée d'immigrants de pays
ravagés par celle-ci, port d'arme facteur de sécurité, quand ce sont des
citoyens honnêtes qui en jouissent, etc.). Quant aux Etats-Unis, ce n'est pas
notre problème. Nous nous intéressons à la Suisse.
Le responsable du service juridique, Robert Desax, a ensuite fait le point des
principales joyeusetés que la révision nous promet et il a défendu l'unité
d'action, contre certains membres qui auraient voulu, entre autres, nous voir
lancer une initiative en même temps que le référendum. Comme l'a souligné un des
membres, Yvan Perrin (ancien vice-président de l'UDC): si nous nous dispersons
nous perdrons tout !
Donc pour résumer le message: tenons nous prêts. le combat s'annonce dur, entre
un gouvernement, une classe politique et une presse prêts à écraser la liberté
au nom d'intérêts financiers.
Le
calendrier - Juin
2018: Acceptation (à peu près certaine) de la révision par le
Conseil national (nous noterons les noms pour savoir pour qui nous
ne voterons plus jamais). -
Septembre 2018: Acceptation (à peu près certaine) de la révision par
le Conseil des Etats (même procédure, on notera les noms). -
Octobre 2018: publication de la nouvelle loi et début du délai
référendaire de 3 mois. - Mai
2019: date probable de la votation sur le référendum. - Fin
mai 2019: annonce par la Suisse à l'Union européenne de sa
soumission ou de sa rébellion. - Fin août 2019 (en cas de rébellion, ce que nous espérons): négociations ave l'UE sur la manière de surmonter les désaccords ou sur le constat que les accords de Schengen sont morts. |
Les "bonus" - Le discours de Guy Parmelin. Le conseiller fédéral s'est exprimé sur les questions de défense. Il a déploré le manque de moyens de l'armée, la nécessité d'une couverture aérienne vraisemblable de la Suisse, puis il a parlé de la révision de la loi sur les armes. Là, on l'a senti coincé. En tant que membre du Conseil fédéral, il ne pouvait montrer le moindre désaccord, sans quoi la presse se serait empressée de le crucifier. Masi son explication selon laquelle nous allions être très heureux sous la nouvelle loi a considérablement déçu l'auditoire. - Une présentation des lois tchèques, par deux membres de l'organisation LEX (le PROTELL tchèque), Jakub Smetánka et David Karasek. Ce pays de 10 millions d'habitants compte environ 300'000 citoyens au bénéfice d'un permis de port d'arme, ce qui est considéré par le gouvernement comme un atout pour la sécurité publique. Les sports de tir sont très appréciés, en particulier tout ce qui touche au tir pratique et à l'entrainement au tir des civils. - La remise d'un diplôme de président d'honneur de PROTELL à l'ancien président Willy Pfund. Jean-Luc Addor a d'abord présenté les excuses du comité, pour la scandaleuse exclusion de Willy Pfund, par l'ancien comité que nous avons viré en 2017. Puis, à un homme visiblement ému, il a présenté le diplôme et puis - "ici c'est PROTELL", a-t-il dit - un fusil suisse modèle 1889. |
Unis nous somme forts !
F.A.L 15 avril 2018
La commission de sécurité a choisi l'insécurité
La Commission de la politique de sécurité du Conseil national a
décidé hier (10 avril), par 15 voix contre 9, d’entrer en matière sur le projet
de reprise de la directive européenne sur les armes. La veille, les commissaires
avaient entendu des représentants d'associations concernées, Stop Suicide, la
Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse (CCPCS), PROTELL
(qui a publié un communiqué),
la Société suisse des officiers (SSO), la Fédération sportive suisse de tir
(FST) et l’Association suisse des armuriers et marchands d’armes spécialisés
(ASA).
Stop Suicide, dont on se demande ce qu'ils fichaient là, puisque la loi n'a rien
à voir avec les suicides, mais, officiellement, avec le terrorisme, a dû se
répandre en larmoiements du genre "une arme de moins, c'est un suicide de
moins". Mais tous les autres ont martelé l'évidence: cette proposition de loi
est inutile, inefficace, liberticide, dangereuse pour la sécurité. Elle ne
cherche aucunement à combattre le terrorisme, le banditisme... ou même le
suicide, mais se contente de soumettre les honnêtes citoyens à des contraintes
inacceptables. Et si le parlement devait l'adopter, elle serait certainement
l'objet d'un référendum, car les Suisses n'aiment pas qu'on touche à leur
liberté.
Mais la décision d’entrer en matière sur le projet a été marquée par le double
objectif de la majorité de ne pas menacer l’accord d’association à Schengen et
de mettre en œuvre la directive de l’Union européenne.
Schengen... tout est dit. Schengen... et Economie suisse veut la directive.
Schengen... et toutes les autorités veulent la directive. Schengen...
On a beau leur répéter que les accords de Schengen survivraient certainement à
un refus de se soumettre, car l'Europe a sans doute autant besoin de nous que
nous d'elle. On beau leur répéter qu'au pire, si Schengen devait sauter, on
survivrait très bien, malgré les chiffres mensongers distillés par le Conseil
fédéral. Schengen !
La seule chose positive qui ressort du communiqué de la CPS, c'est le fait que
ses membres doivent se revoir, les 14 et 15 mai, pour discuter article par
article. Il semble qu'il reste un fond d'honnêteté chez certains membres. 15
contre 9 au vte d'entrée en matière, cela signifie tous contre l'UDC. Parmi les
autres présumés bourgeois on trouve les PLR Cattaneo Rocco (TI), Marcel Dobler
(SG), Corina Eichenbergr-Walther (AG), Ida Glanzmann-Hunkeler (LU), Walther
Müller (SG), les PDC Alois Gmür (SZ), Nicolo Paganini (SG) et Rosmarie Quadranti
(ZH), PBD.
Bien sûr, certains d'entre eux apporteront leur grain de sel et trouveront
quelques adoucissements à apporter, une cartouche de plus dans le magasin, un
contrôle de moins dans les stands... Mais au final, ils se rangeront tous
derrière les maîtres de la politique suisse, les socialistes.
En mai ou en septembre, le parlement se prononcera. Il adoptera la nouvelle loi.
Nous lancerons le référendum. Et on verra !
Une chose est sûre: tous les membres du parlement qui diront oui à cette
ignominie, nous nous en souviendrons. Et toutes les peaux de bananes qu'on
pourra leur glisser sous les pieds, nous les lancerons. Et dans tous les cas, la
propagande contre leur réélection est garantie.
F.A.L. 11 avril 2018
La police divisée ?
La semaine dernière, une "plateforme" s'est présentée à la
presse, pour défendre un durcissement de la loi sur les armes. Peu importe que
le but de la directive européenne soit de combattre le terrorisme (ce qu'elle ne
fait d'ailleurs pas, ndlr), il s'agit de lutter contre la violence des citoyens
suisses et contre le suicide, selon les participants à la conférence de presse
du 5 avril..
Ce sont le parti socialiste, les femmes protestantes (il paraît que les
catholiques s'y mettent aussi !) et la police qui sont alliés contre la violence
des armes à feu (pourquoi pas la violence avec d'autres moyens ?). A entendre la
présidente des Femmes protestantes de Suisse, Dorothea Forster, les armes jouent
un grand rôle dans la violence domestique... 46 %% des meurtres dans ce cadre.
Chiffres faux, bien sûr, mais à force de répéter un mensonge, on en fait une
vérité.
Laissons là les socialistes, qui n'ont décidément plus rien de suisses, laissons
les pleurnicheuses protestantes et leurs sœurs catholiques. Mais la police !
La police alliée du PS, la police pour un durcissement de la loi, la police pour
un registre national des armes, titre la presse. Le secrétaire général de la
Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police (FSFP), Max Hofmann, essaye de
relativiser: il ne fait partie de la plateforme que pour un registre des armes.
Mais on pourrait lui demander ce qu'il allait faire dans cette galère, qui n'est
pas intéressée par son registre, mais juste par la confiscation de nos armes.
Les réactions des "vrais" policiers, ceux qui sont dans la rue et qui
travaillent réellement, n'a pas tardé: Hofmann ne nous a pas consultés. La
plupart d'entre nous sont contre la directive européenne et la nouvelle mouture
de loi sur les armes qu'essaye d'imposer le Conseil fédéral. En outre, la FSFP
déroge à ses principes. Des policiers en colère rappellent l'article 2.1 de son
cahier des charges: "respecter et maintenir l'indépendance politique et
confessionnelle de l'Association". Entre le PS et les mégères protestantes ,
Hofmann a embarqué son association dans un drôle de navire.
De nombreux policiers songent aujourd'hui à résilier leur participation à la
FSFP. A titre personnel, mais je ne suis pas policier, je leur suggère plutôt de
débarquer Max Hofmann de son poste.
F.A.L. 10 avril 2018
NZZ: comme une odeur d'égout
Un journaliste (?) de la NZZ am Sonntag a passé un certain temps
au téléphone, cette semaine, pour interviewer des gens de PROTELL, le vice
président, Jean-Luc Addor, le secrétaire général, Robin Udry, et moi, Frank
Leutenegger, de SwissGuns.
Les questions posées étaient très raisonnables:
- Qui voudriez-vous comme président ?
- Réponse: Jean-Luc Addor, mais on me confirme qu'il n'est pas partant.
- Les romands semblent en force dans PROTELL ?
- Réponse: les romands se sont enfin manifestés et l'accueil qu'ils ont reçu des
alémaniques est réjouissant; nous formons un groupe uni.
- Mais les romands se montrent plus agressifs que les alémaniques ?
- Réponse: les romands peuvent sembler plus agressifs, car c'est leur manière de
s'exprimer. En revanche il me paraît (à moi Frank Leutenegger) que le
alémaniques sont encore plus épris de liberté que nous.
- Et votre leitmotiv ?
- Réponse: Le droit sur les armes n'est pas négociable, Das heute in der Schweiz
gültige Waffenrecht ist nicht verhandelbar.
Le résultat dans la NZZ de
ce dimanche 8 avril: PROTELL se radicalise, avec un Jean-Luc Addor qui s'est
fait élire par un groupe à ses ordres, avec un Frank Leutenegger qui parle de
"chiens de guerre", le président récemment élu, le brigadier Hans-Peter Wüthrich
se distancie du mouvement qui se positionne pour un port d'arme libre sans
contrôle, les partisans d'Addor avancent des idées fanatiques, etc.
Un ramassis de semi-vérités et de mensonges éhontés, juste propres à faire
comprendre aux milieux libéraux radicaux qu'il faut oublier de défendre la
liberté et en rester à la soumission à l'Europe, seule garante des intérêts
économiques qui dépendent, paraît-il, de Schengen.
La NZZ est devenue un torchon aux ordres des "mignons" de Bruxelles. Dont acte !
F.A.L. 8 avril 2018
Elections à Genève: les candidats de PROTELL
Les élections cantonales genevoises se tiendront les 15 avril, 6
mai et 10 juin prochain. Certains des candidats SONT membres de PROTELL. Il est
évident que ce sont des personnes à soutenir autant que possible, non seulement
en votant pour elles, mais en appelant d'autres à voter pour elles.
La liste de ces
candidats courageux
A signaler un candidat membre de PROTELL, qui a été oublié sur la liste: l'UDC Stephen Knörr !
Et il faut encore ajouter un membre récemment rallié, le PDC
Nicola Squillaci!
N'oubliez pas, pour le Grand Conseil, de mettre la bonne liste dans l'urne:
l'UDC a déposé une motion pour un permis d'achat à 3 lignes (députés Lussi et
Baud). Et pour la compléter, vous pouvez ajouter des noms de candidats UDC, qui
par principe sont du côté de la liberté.
Les anti armes tirent les premiers... dans leurs rêves !
Le Matin
de ce samedi 31 mars nous apprend que les anti armes ont décidé de partir
ensemble au combat. L'application de la directive européenne sur les armes doit
passer en Commission de sécurité du parlement, le 9 avril prochain.
Mais le 5 avril déjà, les anti armes vont se retrouver et donner une conférence
de presse commune. Il y aura le parti socialiste, la Fédération suisse des
fonctionnaires de police, la Fédération suisse des médecins psychiatres et
psychothérapeutes et les femmes protestantes suisses.
Bel assemblage, entre un parti politique qui veut la destruction du pays et sa
dissolution sans douleur dans l'Union européenne, des représentants (?) des
fonctionnaires de police, des psys mal dans leur peau et des mégères qui se
cachent derrière la religion.
Pour la Fédération des flics, je suggère au policiers que je connais et qui font
correctement leur travail de démissionner au plus vite, s'ils sont affiliés à
cette mascarade. Leurs soi-disant représentants se moquent du monde, en
prétendant que les policiers sont assez idiots pour se fier à un registre, alors
qu'ils sont constamment confrontés à des armes illégales, détenues par des
individus qui n'ont pas le droit d'en posséder et qui ne les ont assurément pas
déclarées. Dans son ensemble, la population suisse fait confiance à sa police et
la soutient. Mais des gens comme Max Hofmann, secrétaire de la fédération bidon,
ne méritent certainement pas la moindre confiance.
Les psys, on ne peut que leur conseiller de reprendre cette analyse qu'ils ont
laissé en suspens.
Quant aux mégères protestantes, elles sont une insulte à toutes les femmes
honnêtes de ce pays, quelle que soit leur religion. Heureusement, elles
annoncent tout de suite la couleur, en parlant de meurtres dans le couple (dans
les ménages suisses) et en avançant des chiffres inventés de toutes pièces. 46 %
des victimes de meurtres en Suisse seraient des femmes assassinées par leurs
maris (protestants ?) Les chiffres de la statistique fédérales font état de 32%
de meurtres au domicile, en diminution constante depuis 2013. Des chiffres qui
ne tiennent pas seulement compte des ménages suisses, mais des étrangers, chez
qui il semble que les armes blanches sont plus à la mode.
Les anti armes tirent les premiers ? Le Matin a soigneusement évité de prendre
connaissance de nos positions, maintes fois répétées, depuis que cette directive
de l'Union soviétique européenne est sortie. Si les anti commencent à tirer, on
peut dire que nos canons sont déjà fumants.
F.A.L. 31 mars 2018
Terrorisme: la gauche a choisi son camp
La loi sur le terrorisme, en consultation jusqu'à aujourd'hui ne
satisfait pas la gauche et Amnesty. Le cas de 3 Irakiens, reconnus coupables par
le Tribunal pénal fédéral de soutien à l'Etat islamique en mars 2016,puis remis
en liberté pour bonne conduite, est au cœur du problème. Ces trois ennemis
déclarés de notre civilisation ne peuvent pas être renvoyés chez eux, car, ils
seraient peut-être en danger en Iraq.
Ils sont donc libres, en Suisse, libres de recommencer à préparer la
destruction, le meurtre, le chaos. La nouvelle loi prévoit des mesures de
contrainte, pour des individus de ce genre, mesures qui peuvent aller jusqu'à
l'assignation à résidence. Et là, socialistes, verts-libéraux et autres bobos
s'insurgent. Comment ose-t-on attenter à la liberté de gens de ce genre ?
Attenter à notre liberté de nous défendre, en nous retirant nos armes, oui. Mais
on ne touche pas aux droits des terroristes ! Une société moderne et responsable
se doit de leur offrir toutes leurs chances !
Le citoyen moyen s'y retrouvera certainement. J'entends déjà les bien-pensants,
langue coincée dans la joue, marmonner que la liberté est inaliénable, eux qui
votent systématiquement pour nous retirer la nôtre. Nul doute que la machine de
propagande des rouges fera son travail (bien mieux que celle qu'on nous accuse
de mettre en œuvre).
Nous sommes en guerre. De toutes part, on nous le dit. en guerre contre le
terrorisme. Et avant même la mise en œuvre de la première mesure de résistance,
bobos et rouges se mobilisent pour les droits des terroristes. Aujourd'hui,
comme en 39-45, cela s'appelle de la trahison.
F.A.L. 28 mars 2018
Quand les "anti" pètent les plombs
Une jeune Américaine, horrifiée par la "violence des armes", a publié ceci sur les réseaux sociaux:
Là, nous touchons le fond... et, comme le dit le sage: "quand tu
as touché le fond, creuse !"
Le comble, c'est qu'un nombre incertain de personnes, qui se considèrent comme
les élites mondiales, vont marcher à fond dans cette c...ie.
F.A.L. 25 mars 2018
Tir obligatoire: une claque de plus à gauche
Madame Chantal Galladé monte sur
tous les front, pour combattre les propriétaires d'armes à feu. La semaine
dernière, elle demandait au Conseil national d'instaurer une clause du besoin
pour tout achat d'arme. Cette semaine, elle s'en prend au tir obligatoire, "une
relique, selon elle, d'une époque révolue". Le subventionnement des sociétés de
tir dans ce cadre lui semble intolérable.
Le Conseil fédéral lui a justement répondu que l'entraînement au tir de
précision se fait principalement dans le cadre des sociétés de tir, alors que
durant les périodes militaires on se concentre plus sur le tir de combat à
courte distance. L'indemnisation des sociétés qui assurent ce service est
normale.
Ce lundi 13 mars, le Conseil national a rendu son verdict. La motion Galladé a
été balayée par 134 voix contre 57. Le détail des votes est simple: la gauche a
soutenu son égérie en bloc, assistée par le groupe vert-libéral, décidément
définitivement ancré dans la sphère rose-rouge-verte. Un vote individuel à
signaler, tout de même: celui de la bernoise Marianne
Streiff-Feller, PDC, qui a sans doute été séduite par le sourire de Chantal
(?).
F.A.L. 14 mars 2018
Pour ou contre un port d’arme citoyen ?
par Bruno Buchs, publié le 4 mars 2018 sur www.liberalarms.ch
La question sous-jacente, c’est de savoir si le mandat que les
citoyens ont confié à l’État d’assurer leur sécurité signifie que ces mêmes
citoyens devraient renoncer à leur droit ancestral à la légitime défense en cas
d’extrême urgence ? Ce qui revient à se demander si les forces de l’ordre sont
suffisamment présentes, en tout temps et en tous lieux (dans les villes et les
villages, sur les routes et les chemins, dans les petits commerces et les grands
centres commerciaux, dans les salles de concert, les stades, les aéroports, les
gares, les bâtiments publics…) pour assurer notre sécurité, quelle que soit la
menace ou la situation.
Les cambriolages avec violence, les meurtres, les viols ou les enlèvements ne
sont plus de rares faits divers, ils se produisent partout, ici comme ailleurs,
et peuvent toucher tout le monde. La brutalité indicible des attentats
parisiens, au Bataclan notamment, montre que la population peut être exposée à
cette terreur. Le risque d’attentat était connu, les forces de sécurité ne
savaient ni le lieu, ni le jour, ni l’heure, mais on pouvait s’attendre à ce que
ces bandes de terroristes fanatiques, qui avaient déjà tué des dizaines de
personnes, récidivent.
La Suisse a jusqu’à présent été épargnée, mais ce n’est hélas qu’une question de
temps. Les groupes d’extrémistes religieux ou politiques ici aussi prolifèrent.
Avec une constante : en matière d’armes, ils se fournissent tous au marché noir.
D’une certaine manière, le peuple a délégué à l’État le soin de le protéger et
d’assurer sa sécurité. Cela ne signifie pas pour autant que le citoyen moyen n’a
plus le droit de se défendre contre une attaque imprévisible ou illégitime. En
cas d’urgence, le citoyen est le premier à devoir assurer sa légitime défense.
Notre Constitution et le Code civil le prévoient expressément.
Il ne suffit pas de prévoir des droits dans un texte, ceux-ci doivent pouvoir
s’exercer dans le monde réel. De façon on ne peut plus logique, un certain
nombre de citoyens suisses raisonnables, honnêtes et respectueux des lois
souhaitent que soit mis en place un vrai port d’armes citoyen.
À l’inverse, une bonne frange de la population – soutenue par des politiques
opportunistes – est fondamentalement contre les armes. Et ce pour toutes sortes
de raisons, éthiques, stratégiques, à cause d’un traumatisme suite à l’accident
d’un proche, etc. Les avis de cette minorité doivent être pris en compte, mais
ils ne peuvent légitimer que l’on prive de leurs droits tous les citoyens qui
seraient confrontés à la violence bestiale de quelques rares prédateurs. Notre
droit constitutionnel à la légitime défense, à protéger notre vie et notre
intégrité doit pouvoir s’exercer en l’absence ou dans l’attente des forces de
sécurité.
N’oublions qu’il existe dans nos sociétés des psychopathes capables d’abattre
d’autres humains ou de trancher des gorges sans le moindre sentiment. Ceux qui
pour des raisons idéologiques préfèrent se soumettre à la violence de ces
prédateurs n’ont qu’à le faire, c’est leur choix. Mais ils n’ont pas à exiger de
leurs concitoyens que tous se laissent mener à l’abattoir par des criminels et
des terroristes sans opposer de résistance.
Les adversaires d’un droit libéral sur les armes craignent une augmentation de
la violence, arguent que la disponibilité des armes amèneraient leurs porteurs à
plus souvent s’en servir, évoquent les risques de réactions disproportionnées et
d’accidents. Ils partent du principe que les porteurs d’armes ne sont pas en
mesure d’évaluer les situations extrêmes ou qu’ils risquent de compliquer la
situation pour les forces de l’ordre, à supposer qu’elles interviennent.
Nous réfutons ces arguments. Il ne s’agit pas d’armer n’importe qui ni de
l’autoriser à porter son arme dans des lieux publics. La règle qui prévaut
depuis les restrictions successives de la LArm permet d’acheter des armes avec
un simple permis d’acquisition d’armes, mais pas de les porter. Mais pourquoi ne
pas autoriser ceux qui le souhaitent à le faire, sous réserve qu’ils démontrent
qu’ils en sont capables ? Il suffirait de définir des conditions préalables
raisonnables, comme une formation de base dispensée par une société de tir.
Nous ne souhaitons pas que des forcenés surarmés envahissent nos rues. Nous
savons que la tradition et la culture du tir en Suisse développent le sens des
responsabilités. Nous voulons que des citoyennes et des citoyens respectueux des
lois et correctement formés puissent en cas d’urgence réagir, utiliser leurs
armes dans le cadre légal, et si nécessaire se protéger ou protéger autrui
contre un danger immédiat, lorsque les forces de l’ordre sont absentes ou
tardent à réagir.
Nous ne voulons pas que des personnes innocentes se fassent égorger et
massacrer, pendant que les troupes d’intervention sont en route ou discutent de
la stratégie à adopter, et comme au Bataclan, que tout le public est désarmé,
sans moyen de défense.
Chaque être humain à droit à la vie et au respect de son intégrité. Il serait
bon que cela ne reste pas qu’une déclaration vide de sens. Ce droit doit pouvoir
être traduit dans les faits.
À l’inverse de la directive européenne 2017/853 qui prétend contre toute logique
combattre le terrorisme en privant la population de moyens de défense, le port
d’arme citoyen représente une vraie contribution pour la sécurité de tous. Un
droit libéral sur les armes est dans la continuité de nos traditions, de notre
sens des responsabilités, c’est l’essence même et la raison d’être un citoyen.
À l’heure actuelle, la réglementation nous interdit le port d’arme. Nous ne
pouvons qu’attendre, impuissants, que des fous criminels et des terroristes
décident de s’en prendre à des innocents. Qui seront en toute légalité dans
l’incapacité de se défendre.
Le Parlement pourrait changer cela: le Conseiller national Jean-Luc Addor a
déposé une initiative parlementaire intitulée «Pour un port d’armes citoyen ».
Mais tant que nos parlementaires se complaisent dans leur déni de la réalité, il
y a peu à en espérer. Les menaces sont réelles, elles ne sauraient être ignorées
plus longtemps. La sécurité doit être renforcée, dans notre pays et surtout à
nos frontières. Il faut que les politiques comprennent que le citoyen est le
premier rempart contre la brutalité, il doit pouvoir se défendre – dans le
respect des conditions susmentionnées – en cas d’urgence, d’attaque illégitime
et disproportionnée. Disons-le clairement: il doit pouvoir défendre sa vie et
celles de ses concitoyens avec des armes si nécessaire.
Lien :
https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20170415Pour
ou contre un port d’arme citoyen ?
Pour ou contre un port d’arme citoyen ?
Traduction « libre » Exigences du texte original en langue allemande intitulé «
Sollen Schweizer Bürgerinnen und Bürger Waffen tragen? par Bruno Buchs, publié
le 4 mars 2018 sur www.liberalarms.ch
La question sous-jacente, c’est de savoir si le mandat que les citoyens ont
confié à l’État d’assurer leur sécurité signifie que ces mêmes citoyens
devraient renoncer à leur droit ancestral à la légitime défense en cas d’extrême
urgence ? Ce qui revient à se demander si les forces de l’ordre sont
suffisamment présentes, en tout temps et en tous lieux (dans les villes et les
villages, sur les routes et les chemins, dans les petits commerces et les grands
centres commerciaux, dans les salles de concert, les stades, les aéroports, les
gares, les bâtiments publics…) pour assurer notre sécurité, quelle que soit la
menace ou la situation.
Les cambriolages avec violence, les meurtres, les viols ou les enlèvements ne
sont plus de rares faits divers, ils se produisent partout, ici comme ailleurs,
et peuvent toucher tout le monde. La brutalité indicible des attentats
parisiens, au Bataclan notamment, montre que la population peut être exposée à
cette terreur. Le risque d’attentat était connu, les forces de sécurité ne
savaient ni le lieu, ni le jour, ni l’heure, mais on pouvait s’attendre à ce que
ces bandes de terroristes fanatiques, qui avaient déjà tué des dizaines de
personnes, récidivent.
La Suisse a jusqu’à présent été épargnée, mais ce n’est hélas qu’une question de
temps. Les groupes d’extrémistes religieux ou politiques ici aussi prolifèrent.
Avec une constante : en matière d’armes, ils se fournissent tous au marché noir.
D’une certaine manière, le peuple a délégué à l’État le soin de le protéger et
d’assurer sa sécurité. Cela ne signifie pas pour autant que le citoyen moyen n’a
plus le droit de se défendre contre une attaque imprévisible ou illégitime. En
cas d’urgence, le citoyen est le premier à devoir assurer sa légitime défense.
Notre Constitution et le Code civil le prévoient expressément.
Il ne suffit pas de prévoir des droits dans un texte, ceux-ci doivent pouvoir
s’exercer dans le monde réel. De façon on ne peut plus logique, un certain
nombre de citoyens suisses raisonnables, honnêtes et respectueux des lois
souhaitent que soit mis en place un vrai port d’armes citoyen.
À l’inverse, une bonne frange de la population – soutenue par des politiques
opportunistes – est fondamentalement contre les armes. Et ce pour toutes sortes
de raisons, éthiques, stratégiques, à cause d’un traumatisme suite à l’accident
d’un proche, etc. Les avis de cette minorité doivent être pris en compte, mais
ils ne peuvent légitimer que l’on prive de leurs droits tous les citoyens qui
seraient confrontés à la violence bestiale de quelques rares prédateurs. Notre
droit constitutionnel à la légitime défense, à protéger notre vie et notre
intégrité doit pouvoir s’exercer en l’absence ou dans l’attente des forces de
sécurité.
N’oublions qu’il existe dans nos sociétés des psychopathes capables d’abattre
d’autres humains ou de trancher des gorges sans le moindre sentiment. Ceux qui
pour des raisons idéologiques préfèrent se soumettre à la violence de ces
prédateurs n’ont qu’à le faire, c’est leur choix. Mais ils n’ont pas à exiger de
leurs concitoyens que tous se laissent mener à l’abattoir par des criminels et
des terroristes sans opposer de résistance.
Les adversaires d’un droit libéral sur les armes craignent une augmentation de
la violence, arguent que la disponibilité des armes amèneraient leurs porteurs à
plus souvent s’en servir, évoquent les risques de réactions disproportionnées et
d’accidents. Ils partent du principe que les porteurs d’armes ne sont pas en
mesure d’évaluer les situations extrêmes ou qu’ils risquent de compliquer la
situation pour les forces de l’ordre, à supposer qu’elles interviennent.
Nous réfutons ces arguments. Il ne s’agit pas d’armer n’importe qui ni de
l’autoriser à porter son arme dans des lieux publics. La règle qui prévaut
depuis les restrictions successives de la LArm permet d’acheter des armes avec
un simple permis d’acquisition d’armes, mais pas de les porter. Mais pourquoi ne
pas autoriser ceux qui le souhaitent à le faire, sous réserve qu’ils démontrent
qu’ils en sont capables ? Il suffirait de définir des conditions préalables
raisonnables, comme une formation de base dispensée par une société de tir.
Nous ne souhaitons pas que des forcenés surarmés envahissent nos rues. Nous
savons que la tradition et la culture du tir en Suisse développent le sens des
responsabilités. Nous voulons que des citoyennes et des citoyens respectueux des
lois et correctement formés puissent en cas d’urgence réagir, utiliser leurs
armes dans le cadre légal, et si nécessaire se protéger ou protéger autrui
contre un danger immédiat, lorsque les forces de l’ordre sont absentes ou
tardent à réagir.
Nous ne voulons pas que des personnes innocentes se fassent égorger et
massacrer, pendant que les troupes d’intervention sont en route ou discutent de
la stratégie à adopter, et comme au Bataclan, que tout le public est désarmé,
sans moyen de défense.
Chaque être humain à droit à la vie et au respect de son intégrité. Il serait
bon que cela ne reste pas qu’une déclaration vide de sens. Ce droit doit pouvoir
être traduit dans les faits.
À l’inverse de la directive européenne 2017/853 qui prétend contre toute logique
combattre le terrorisme en privant la population de moyens de défense, le port
d’arme citoyen représente une vraie contribution pour la sécurité de tous. Un
droit libéral sur les armes est dans la continuité de nos traditions, de notre
sens des responsabilités, c’est l’essence même et la raison d’être un citoyen.
À l’heure actuelle, la réglementation nous interdit le port d’arme. Nous ne
pouvons qu’attendre, impuissants, que des fous criminels et des terroristes
décident de s’en prendre à des innocents. Qui seront en toute légalité dans
l’incapacité de se défendre.
Le Parlement pourrait changer cela: le Conseiller national Jean-Luc Addor a
déposé une initiative parlementaire intitulée «Pour un port d’armes citoyen ».
Mais tant que nos parlementaires se complaisent dans leur déni de la réalité, il
y a peu à en espérer. Les menaces sont réelles, elles ne sauraient être ignorées
plus longtemps. La sécurité doit être renforcée, dans notre pays et surtout à
nos frontières. Il faut que les politiques comprennent que le citoyen est le
premier rempart contre la brutalité, il doit pouvoir se défendre – dans le
respect des conditions susmentionnées – en cas d’urgence, d’attaque illégitime
et disproportionnée. Disons-le clairement: il doit pouvoir défendre sa vie et
celles de ses concitoyens avec des armes si nécessaire.
Lien : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20170415
Le cercle infernal
Tout le système de gouvernance occidental montre de plus en plus
ses limites. Il suffit de voir la totale incohérence des mesures que les
différents gouvernements veulent appliquer, sans même réfléchir à leur utilité.
Cette carence peut s'observer dans tous les domaines, mais elle n'est nulle part
aussi évidente que dans le domaine des armes.
Le monde est confronté au terrorisme global, qui a remplacé les mouvements
spécifique, comme l'étaient autrefois l'OLP, le FPLP (Organisation de libération
de la Palestine et Front populaire de libération de la Palestine) ou les
mouvements Tchétchènes, corses ou basques. Aujourd'hui, Etat islamique, Boko
Haram, Al-Qaeda et autres coordonnent volontiers leurs actions (quand ils ne se
battent pas entre eux comme en Syrie).
En occident, la réponse a été rapide et totalement inefficace: pour lutter
contre le terrorisme, on a décidé de s'en prendre aux honnêtes citoyens
propriétaires, en leur imposant de plus en plus de restrictions, jusqu'à
l'impossibilité même de conserver certaines armes. On songe au fameux décret
Daladier, en avril 1939, qui a si bien facilité la tâche des envahisseurs
allemands quelques mois plus tard.
Réaction quasiment unanime des citoyens attaqués par leur propre gouvernement:
la méfiance, méfiance envers l'autorité faillie et désaffection vis à vis des
institutions. Réaction quasi automatique du gouvernement en question: plus de
contrôle ! Ce gouvernement - ces gouvernements - ne comprend plus ses citoyens.
Et il comprend encore moins la réaction suivante de ceux-ci: la désobéissance,
la planque, le marché noir, etc.
Et la désobéissance civile pourrait aller jusqu'à l'affrontement. Que se
passera-t-il quand les forces de l'ordre rendront visite à tel ou tel
propriétaire d'armes, excellent citoyen par ailleurs, mais au tempérament un peu
chaud ? Des phrases du genre "je rendrai mes armes en envoyant d'abord les
balles, puis les fusils, baïonnette au canon" peuvent déjà s'entendre, ici et
là. Bien sûr la plupart des matamores n'iront pas plus loin. Mais il y en aura
sans doute quand même quelques uns.
Et ce jour-là, un gouvernement soi-disant démocratique fera tuer des citoyens
qui n'ont rien à voir, ni avec le terrorisme, ni avec le banditisme. Oh, il
s'empressera de découvrir à ces mauvais citoyens des affiliations à des
mouvements suspects, en général d'extrême droite (l'extrême gauche s'est déjà
refait sa virginité). Il pourra convaincre certains. Mais, dans les milieux
concernés, il aura semé la graine de la sédition.
Cet engrenage serait terrible en Suisse. Il ne doit pas se produire. Et c'est
pour cela qu'il faut absolument que le projet du Conseil fédéral de modification
de la LArm ne passe pas la rampe. Il faudrait que le parlement le refuse, mais
on n'a que peu d'espoir de ce côté. Il faut donc absolument que le référendum
qui suivra la reddition des autorités suisses à l'UE... il faut absolument que
ce référendum soit gagné... et haut la main !
F.A.L. 10 mars 2018
Conseil national: pas de clause du besoin
En septembre 2016, la socialiste zurichoise Chantal
Galladé a déposé une initiative parlementaire pour exiger une preuve du
besoin pour tout achat d'arme. Son
initiative a trouvé aujourd'hui le sort qu'elle méritait: balayée par 120
voix contre 65.
L'initiative a été soutenue par une minorité de la commission chargée de
l'étudier. Le socialiste jurassien Pierre-Alain
Fridez a argumenté que "moins d'armes en circulation, c'est potentiellement
moins de risques d'accidents domestiques, de drames familiaux, de suicides"...
Et il a ajouté qu'il fallait refuser tout argument en faveur de la légitime
défense (qu'il appelle "autodéfense"), "car la police doit rester détentrice du
monopole de la violence légitime. Nous ne sommes pas et nous ne serons jamais
dans le Far West".
Inutile de contrer ici les arguments du docteur Fridez. Passons donc à l'avis de
la majorité de la commission, défendu par le libéral-radical Philippe
Bauer. Le Neuchâtelois a rappelé (après l'UDC valaisan Jean-Luc
Addor) que la clause du besoin pourrait entraîner, à terme des confiscations
inadmissibles. Mais il a modéré son propos en expliquant que ces mesures de
confiscations ne devaient s'appliquer "qu'en cas véritablement de besoin", pour
ces objets "qui sont par essence dangereux".
Le débat n'a pas été long et le résultat net !
Les votes de nos faux amis
On aimerait pouvoir dire que la droite a voté de manière unanime contre cette
absurdité. Malheureusement, il faut constater dans les rangs bourgeois quelques
défections remarquables. Tout d'abord, les verts-libéraux, qui ont voté pour la
clause du besoin comme une seule femme, ensuite un certain nombre de PDC et même
des "bidons-démocrates", pardon, des bourgeois démocrates (théoriquement issus
de l'UDC)
Quatre PDC ont voté pour l'initiative: la valaisanne Viola
Amherd, l'évangélo-PDC zurichois Niklaus-Samuel
Gugger, une autre zurichoise, Barbara
Schmid-Federer et la bernoise Marianne
Streiff-Feller.
Une libérale-radicale s'est abstenue, la Zurichoise Regine
Sauter. Et deux membres du PBD se sont laissé aller au oui à Chantal: le
Glaronnais Martin Landolt et la
Zurichoise Rosmarie Quadranti.
Ces politiciens et politiciennes, nous les recommandons à votre attention. Tout
doit être fait pour empêcher leur réélection, lors des prochaines législatives
fédérales.
F.A.L. 8 mars 2018
Merci Simonetta !
Merci, Madame la conseillère fédérale. Votre conférence de
presse, hier après midi, et le communiqué que vos services ont publié aussitôt
après nous le confirment: vous n'avez rien compris. Et c'est pour cela que vous
allez perdre.
Enervement, hier soir, en écoutant vos propos lamentables sur le canal de la
Confédération Enervement, quelques minute plus tard, en écoutant Forum et le
débat entre le conseiller national et vice-président de PROTELL Jean-Luc Addor
et la deputata Lisa Mazzone (vert GE). Celle-ci s'est copieusement ridiculisée
en parlant de violence conjugales (et en citant un drame récent au sein d'un
couple italien à Zurich) et de suicide, alors qu'elle encourage les associations
du genre Exit et Dignitas. Quant au journaliste, Mehmet Gultas, il a montré son
amateurisme, en demandant pourquoi on défendait le libre accès aux armes tirant
en rafales. Personne n'a pensé à lui expliquer que ces armes sont déjà
interdites et que celles qu'on veut aujourd'hui proscrire sont des
semi-automatiques.
Une fois l'énervement (un peu) dissipé, une fois les arguments enregistrés, il
reste l'analyse. Et le constat est simple. Malgré toutes les réponses à la
consultation (une immense majorité d'entre elles refusant le diktat européen),
le Conseil fédéral a gardé sa ligne. Oui à Bruxelles pour tout... on demande
juste un peu plus de temps.
Mais pour le reste, on nous rassure: on pourra garder le Fass 90 avec son
magasin de 20 coups. C'est moins clair pour le Fass 57 avec ses 24 cartouches.
On ne sera pas obligé de s'inscrire dans une société de tir, mais il faudra
quand même prouver qu'on fait du tir sérieusement... etc. Les mêmes absurdités,
énoncées avec la même candeur, sans doute dans l'espoir que, répétée assez
souvent, une c...ie devienne une vérité.
Et les avertissements du Conseil fédéral sur les risques liés à Schengen, étayés
par des chiffres on ne peut plus discutables (inventés sans doute pour
l'occasion), n'y changeront rien.
Merci, Madame la conseillère fédérale. Avec votre position, vous garantissez
qu'il y aura référendum et vous faites tout ce que vous pouvez pour que NOUS le
gagnions !
Eh bien, pas de problème. Nous irons au référendum et nous le gagnerons. Mais
ensuite, Madame la conseillère fédérale, vous serez bien mal partie. Vous avez
donné votre loyauté à Jean-Claude Juncker (le président de la Commission
européenne) et pas à la Suisse (il me semble d'ailleurs me souvenir que vous
n'avez pas levé la main, lors de la prestation de serment qui devait faire de
vous une gardienne de notre pays). Mais demain, même vos amis vous lâcheront,
parce que le fiasco aura de réelles conséquences sur nos relations avec
l'Europe... beaucoup plus que les épouvantails que vous brandissez aujourd'hui.
Demain, je le crains, les Suisses vous demanderons des comptes.
F.A.L. 2 mars 2018
Les liens:
- Communiqué
du Conseil fédéral
- Communiqué de Fedpol
- Forum - RTS la 1ère -Présentation du sujet
- Forum - RTS la 1ère -Débat Jean-Luc Addor-Lisa Mazzone
- Résultats de la procédure de consultation
- Réaction de
Jean-Luc Addor, conseiller national, vice-président de PROTELL
Drame en Floride: lâchetés et instrumentalisations
Au lendemain de la tuerie, dans un collège de Parkland, en
Floride, les médias se sont déchaînés. En tête, CNN, la chaîne d'information (?)
américaine, suivie sans tarder par tous les médias de gauche du pays, puis de
toute la presse française et suisse (je n'ai pas consulté les médias italiens ou
allemands).
Mais que faisait donc la police ?
Ce que les médias ne disent pas - ou seulement en passant - c'est que le collège
en question avait déjà une réputation de violence difficilement contrôlable. Le
shérif local avait reçu 39 dénonciations pour violence, mais il semble que le
collège et les autorités locales avaient un accord pour éviter d'arrêter les
étudiants, pour faire baisser les chiffres de la violence et permettre à
l'établissement de conserver de précieuses subventions.
Même le FBI avait été prévenu d'un possible drame, mais avait ignoré les
avertissements. Et en plus, le jeune meurtrier avait posté ses intentions sur
Facebook.
Si le jeune déséquilibré de 19 ans a fait ce massacre, c'est parce qu'il avait
un fusil, une carabine AR-15, l'arme du mal par excellence. A l'extérieur du
collège, il y avait aussi un (voire 2) AR-15. En effet, il n'y avait pas un
policier, abrité derrière sa voiture de fonction, mais 4 (voire 5 selon
certaines sources). Un ou deux véhicules de police, donc une ou deux carabines
en dotation standard. Mais ces 4 ou 5 policiers ont tranquillement attendu que
le tireur sorte avant de l'arrêter.
Les médias au travail
Premier entre tous, CNN, la prestigieuse chaîne d'information américaine. CNN a
tout de suite donné la parole aux deux jeunes gens courageux qui dénoncent la
violence des armes. Le fils d'un agent du FBI, jeune retraité et une militante
LGBT. Un autre étudiant est invité à la télévision, un jeune héros blessé en
s'interposant, pour permettre à ses camarades de fuir. Mais quand il explique
aux journalistes ce qu'il a l'intention de dire, on le prie de s'en tenir au
script qu'on lui a fourni. Pas d'info divergente à CNN !
Bien sûr, CNN et d'autres médias s'empressent de dire que c'est faux et que
c'est le père du jeune héros, un homme de droite bien sûr, qui a tout inventé.
Ailleurs, on se déchaîne: toutes les critiques envers le traitement médiatique
viennent de sites d'extrême droite, assistés par d'autres sites, russes (on
retrouve la connivence Trump-Russie). Ce ne sont que des "fake news".
Et on insiste partout: l'auteur de la fusillade était un jeune déséquilibré,
amateur d'armes et membre d'un groupuscule d'extrême droite.
L'occasion était trop belle pour la laisser passer. La violence meurtrière et
gratuite est l'apanage de la droite. La violence de gauche n'existe pas. J'ai
même lu un jour, à propos de djihadistes qui avaient commis un attentat en
Europe qu'ils étaient proches de mouvements de droite.
Et ça marche
Et ça marche. Plusieurs entreprises américaines, désireuses de présenter une
image virginale, annoncent maintenant leur intention de ne plus traiter avec la
NRA (le lobby américain des armes) ou avec les fabricants américains d'armes.
Facebook annonce même avoir fermé un stand de tir virtuel qui s'était infiltré
sur sa plateforme.
Quant au gouverneur, républicain de Floride, il veut augmenter l'âge légal pour
acheter une arme, de 18 à 21 ans. Il faudra attendre 3 ans de plus pour devenir
un meurtrier.
En Europe, le journal français, de droite, le Figaro, publie une vidéo d'un
homme qui détruit son AR-15, en réaction au drame.
En Suisse, le Temps met dans l'un de ces articles un sous-titre évocateur:
"lourdement armé", ce qui laisse entendre un arsenal meurtrier. Non. Il n'avait
qu'un fusil.
Si au moins les médias avaient présenté tous les éléments, sans partir aussitôt
en croisade contre les armes. S'ils avaient montré tous les aspects du drame, on
aurait pu admettre leur position. Mais cette manière de sonner le hallali, alors
que les corps des victimes ne sont pas encore froids, c'est juste écœurant.
F.A.L. 25 février 2018
Y avez-vous jamais pensé ?
"Avez-vous jamais imaginé que vous pourriez perdre définitivement
un ou plusieurs êtres chers, sans rien pouvoir faire ?"
"Avez-vous jamais imaginé ce que serait votre attitude devant une personne qui a
pu survivre une agression ou un viol et que vous n'avez pas pu défendre ? "
Le fameux débat sur les armes est reparti de plus belle. Le dernier drame
américain instrumentalisé à tout va par la presse et les motions et
interpellation qui vont être discutées ces prochains jours au Conseil national
(armes militaires à l'arsenal et enregistrement général, d'un côté, port d'arme
citoyen de l'autre) sont de bons prétextes pour nos "amis qui nous veulent du
bien".
Les journaliste sont en chasse ces jours-ci. Ils cherchent des "pigeons" à
interroger sur ces sujets. Ils veulent des réponses qu'ils pourront "éditer",
pour les orienter dans le bon sens... celui que le bon peuple doit comprendre.
Tenter de discuter actuellement avec la presse me semble improductif. On assène
des chiffres sur la mortalité par armes à feu, sur le suicide (sans jamais
parler d'Exit ou de Dignitas), on rappelle des "évidences" énoncées par des
experts "incontestables", du genre "le simple fait d'avoir une arme à la maison
augmente le risque", "les femmes, en particulier, ont des motifs de craindre les
armes détenues par les hommes avec lesquelles elles vivent", etc.
Tenter de discuter sur ces prémisses est perdu d'avance. D'une part, le
journaliste (s'il connaît son métier de propagandiste) aura beau jeu de vous
faire dire une ou deux phrases malencontreuses q'il pourra retourner à son
avantage. D'autre part, de toutes façons, il écrira ou diffusera ce qu'il
voudra. J'ai le souvenir d'un commentaire qu'on m'avait demandé de faire pour la
télévision (TSR à l'époque), sur les dangers respectifs des balles chemisées et
expansives. Mécontent de ma prestation, le responsable du télé journal avait
tout simplement inversé mes phrases, pour me faire dire l'inverse de ce que
j'expliquais ! Et c'était il y a plus de 30 ans. Imaginez aujourd'hui !
Les journaleux non, les gens oui
Parler à la presse est inutile, voire dangereux de nos jours. En revanche, nous
ne devons pas rater une occasion de parler aux gens. Pas à ceux qui pensent
comme nous. Cela ne sert pas à grand chose. Mais à nos voisins, aux gens qu'on
rencontre en ville, au supermarché, à la librairie...
Et à ces gens que les armes n'intéressent pas vraiment et qui n'en ont que la
vision diabolisée que leur présente la presse, il faut parler de manière simple
et émotionnelle.
"Avez-vous jamais imaginé que vous pourriez perdre définitivement un ou
plusieurs êtres chers, sans rien pouvoir faire ? Soit parce que vous avez
succombé vous-même face à une agression, soit parce que vous n'avez pas pu
défendre une des personnes que vous aimez ? "
"Avez-vous jamais imaginé ce que serait votre attitude devant une personne qui a
pu survivre une agression ou un viol et que vous n'avez pas pu défendre ? Ne
plus pouvoir regarder dans les yeux une victime, que vous n'avez pas pu défendre
? "
Ça, c'est la manière d'aborder le sujet. Pour les plus réactifs, on peut leur
suggérer de s'impliquer, de prendre un cours pour apprendre les règles et la
manière de la légitime défense (légitime défense, pas auto-défense). Pour les
autres, on peut souligner le fait que, dans notre pays, nombreux sont ceux qui
savent se servir d'une arme (et ne pas s'en servir, quand il ne faut pas).
Autoriser ces personnes à porter une arme ne pourrait qu'améliorer la sécurité
publique. Si (quand ?) un attentat du genre du Bataclan à Paris se produit en
Suisse, un petit nombre de porteurs d'armes pourrait faire la différence. A
Paris, on aurait pu sauver plusieurs personnes - 10, 20, 30 ? - avec seulement
une poignée d'hommes (et/ou de femmes)armés. Pourquoi refuser cette possibilité
chez nous ?
Pour rester politiquement corrects ? Pour pouvoir, après le drame, porter fleurs
et nounours sur les lieux ensanglantés ?
Réfléchissez: "Avez-vous jamais imaginé que vous pourriez perdre définitivement
un ou plusieurs êtres chers, avez-vous jamais imaginé ce que serait votre
attitude devant une personne qui a pu survivre une agression ou un viol..." La
police admet elle-même que le temps de réaction moyen des forces de l'ordre est
de 20 minutes (record de rapidité, l'an dernier sur le pont de Londres, 8
minutes; record de lenteur, au Bataclan, avec des unités de police qui
discutaient de leurs prérogatives au lieu d'intervenir).
Réfléchissez ! Les vrais experts l'affirment: un bon citoyen armé est un gage de
sécurité bien plus grand qu'un policier dans son bureau ou entrain de régler un
radar de circulation.
F.A.L. 24 février 2018
Comment lutter ?
Nous sommes entrés, bien malgré nous, dans une époque de
défiance. Le peuple suisse n'a plus confiance dans son gouvernement, ni dans les
élus qu'il a pourtant lui-même envoyés à Berne.
Entre la posture de soumission envers l'Union européenne de nos autorités, la
méfiance du peuple à l'égard de cette même UE, nous avons un créneau pour
défendre notre droit aux armes, c'est-à-dire notre liberté. En faisant des
alliances ponctuelles, parfois contre nature, s'il le faut, nous pouvons
contribuer à déstabiliser ce gouvernement qui semble se croire au-dessus des
préoccupations de la populace.
A titre personnel, j'ai décidé de devenir le "neinsager" systématique, même si
le projet officiel semble montrer des avantages. On sait trop maintenant combien
les "avantages" peuvent nous coûter, une fois qu'ils ont été interprétés à
Berne. L'initiative du 9 février 2014 ou la version "pragmatique" du droit
européen qu'on voudrait nous enfoncer dans la gorge en sont de bons exemples.
Donc, je dirai "NON" au gouvernement chaque fois que ce sera possible, oui à No
Billag que Doris Leuthard combat avec tant de fougue, oui à l'initiative contre
la libre circulation, etc.
Et quand il s'agit d'élections, je ne voterai plus qu'en faveur de candidats qui
défendent réellement les armes, pas les spécialiste du "oui, bien sûr, mais...".
Il y a 20 ou 30 ans, j'aurais trouvé cette manière de faire de la politique un
peu réductrice et j'aurais voté pour un candidat que je jugeais plus capable
qu'un autre dans sa fonction (il m'est arrivé, une fois, de voter pour
Pierre-Yves Maillard !). Mais aujourd'hui, devant la malhonnêteté générale de
tout ce qui porte le badge d'élu (à quelques rares exceptions près), ce sera un
vote unidirectionnel: droit des armes négociable ou non négociable ?
Ce sera sans doute réducteur, par rapport à l'ensemble de ce que représente la
politique suisse, mais, pendant quelques temps, j'estime qu'il faut en passer
par là, le temps que les écuries d'Augias soient (un tout petit peu) nettoyées !
Ça , ce sera ma ligne de conduite, pour les mois, les années à venir. Mais je
vous demande d'y réfléchir. Si les neinsagers deviennent une vraie nuisance, si
les hommes politiques se retrouvent harcelés, à chaque élection, par les
questions des électeurs, nous pouvons changer quelque chose. Surtout si nous
remportons - pardon, quand nous aurons remporté - le référendum contre la loi
sur les armes. Car il ne faut pas se leurrer. Ce sera une bataille gagnée, mais
pas la fin de la guerre. Selon la phrase attribuée à Platon: " Seuls les morts
ont vu la fin de la guerre".
F.A.L. 18 janvier 2018
Si la Suisse cède, elle peut disparaître
Que se passera-t-il, si nous cédons et que l'Union européenne
parvient à nous imposer cette loi sur les armes inutile liberticide, à la limite
dangereuse pour la sécurité publique qu'elle prétend renforcer ?
Si nous cédons, ce sera comme la rupture d'un barrage ou d'une digue. Il
deviendra impossible de lutter contre les exigences suivantes de l'UE.
On le sait, le projet suivant est déjà en préparation à Bruxelles. Il s'agit, au
nom de la protection de l'environnement, d'une interdiction des munitions
contenant du plomb. Les Américains en ont déjà vécu l'expérience: chargements
peu convaincants, hausse considérable du prix des munitions vie des canons de
fusils abrégée (surtout les fusils de chasse d'un certain âge).
Cette loi aussi, la Suisse l'acceptera au nom des acquis de sa soumission. Et
ensuite ?
Ensuite on le sait aussi, c'est déjà en préparation: attaques contre le système
bancaire suisse, attaques contre le système fiscal, contre les mesures de
contrôle de l'immigration, contre la liberté d'expression, contre la liberté,
tout simplement.
Et que fera la Suisse alors ? Elle sera entrée dans un engrenage qui mènera à sa
destruction pure et simple. Décision après décision, liberté après liberté,
Bruxelles remplacera Berne - et surtout le peuple suisse - comme organe de
décision politique. Quand il s'agit de notre gouvernement, nous pouvons encore
espérer que (certains de) ses membres ont l'intérêt du pays à cœur. Quand il
s'agit de la Commission européenne on peut être certain qu'ils n'en ont rien à
faire.
Et un jour, pas si éloigné que cela, un jour, nous n'aurons plus aucun droit à
décider de notre sort. Et ce jour là, la Suisse, complètement phagocytée par
l'Europe, n'aura plus vraiment de raison d'être. Dès lors, on pourra donner la
Suisse alémanique à l'Allemagne, la Suisse romande à la France et le Tessin à
l'Italie.
Mais avant ce jour là, je pense que certains d'entre nous lèveront l'étendard de
la révolte, le drapeau suisse, qui, avec sa forme carrée, est en réalité un
étendard de combat.
F.A.L. 11 janvier 2018
L'épouvantail de Schengen
"Si vous refusez la loi sur les armes, vous risquez de faire
sauter les accords de Schengen... si vous acceptez telle initiative ou telle
autre, vous risquez de faire sauter les accords de Schengen".
C'est l'argument de base qu'on nous oppose de toutes parts. Et il n'est pas
totalement dénué de fondement. Il est vrai que si nous refusons la loi
liberticide que Bruxelles et notre propre gouvernement fédéral veulent nous
imposer, les accords de Schengen pourraient en souffrir.
Ces accords prévoient qu'en cas de refus, il y aurait discussion entre Berne et
Bruxelles sur la manière de maintenir Schengen. Si aucune solution n'était
trouvée, les accords sauteraient dans les 90 jours (art. 7 al. 4 de l’accord de
Schengen).
Et alors ?
Quand on parle de refuser la loi sur les armes, l'argument numéro 1 du DFJP de
Simonetta Sommaruga, est l'échange d'informations de sécurité. Pensez donc...
sans Schengen, nous n'aurions plus d'informations en provenance d'Europe sur le
terrorisme et sur le banditisme !
Problème... ce n'est tout simplement pas vrai.
Malgré les affirmations de Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale en charge
du DFJP, malgré celles de Nicoletta della Valle, directrice de Fedpol, ce n'est
pas vrai. Ces deux dames mentent effrontément, pour mieux faire passer leurs
projets liberticides.
Car il est patent que la Suisse ne reçoit pas les informations nécessaires pour
la lutte contre le crime. Les policiers français ou allemands sont régulièrement
informés du fait que tel ou tel citoyen suisse est propriétaires d'armes. Ce
n'est jamais le cas en sens inverse.
A plusieurs reprises, des terroristes, surveillés par les services français ou
allemands, ont séjourné en Suisse pendant la préparation de leurs attentats.
Mais, si les polices suisses peuvent alimenter le système d'information Europol,
elles n'y ont, curieusement pas accès pour obtenir des renseignements qui
pourraient être précieux.
Prétendre que nous avons besoins de Schengen pour lutter contre le terrorisme et
le banditisme, pourrait être vrai, si l'Europe jouait le jeu. Mais ça ne marche
pas et prétendre le contraire est juste un mensonge.
Nous avons donc des personnalités politiques qui mentent au peuple pour faire
passer leur projet de désarmement. Nous avons des fonctionnaires de premier rang
qui mentent au peuple pour faire passer leur projet de désarmement. Politiques
et fonctionnaires sont censés être au service du peuple. Ils ne sont pas censés
le mener comme on le fait d'un troupeau (même s'ils sont persuadés que c'est
dans son bien... ce que croient les moutons, jusqu'à l'entrée de l'abattoir).
Politiciens et fonctionnaires qui se comportent de cette manière ne méritent pas
la moindre confiance populaire (surtout sur la route de l'abattoir). Madame
Sommaruga a tranquillement déclaré, au soir de la votation sur l'initiative
anti-armes, que de toutes manières, elle ferait enregistrer les armes des
Suisses. Madame Sommaruga ne cache pas son but de restreindre l'accès aux armes
en Suisse, Europe ou non. Madame Sommaruga veut d'ailleurs nous faire entrer
dans l'UE (elle est membre du nomes, le mouvement qui veut faire adhérer la
Suisse à l'UE... comme d'ailleurs l'actuel président de la Confédération, Alain
Berset).
Si notre démocratie directe était encore un peu plus directe qu'elle ne l'est,
nous pourrions demander le départ de cette personne, dont les buts ne sont pas
ceux du peuple qu'elle est censée servir. Et sa grande vizir della Valle devrait
partir avec elle. Bruxelles pourrait leur donner asile !
F.A.L. 10 janvier 2018
Liens en rapport:
- 20 Minutes, 16.06.2015
- Die Welt, 21.04.2016
- Tribune de Genève, 18.09.2017
- 20 Minuten, 18.09.2017
Qui fait la loi ?
Un aspect de la procédure en cours me semblée étonnant: lors des
révisions précédentes de la loi sur les armes (et il y en a eu beaucoup, pour
une loi qui n'a que 18 ans), c'était le DFJP, le Département fédéral de justice
et police, qui préparait les textes légaux.
Aujourd'hui, nous avons affaire avec Fedpol, ,la police fédérale. On me dira que
c'est la même chose, puisque Fedpol est, en quelque sorte, le bras armé du DFJP.
Mais tout de même... c'est la première fois que je vois les flics écrire les
lois qu'ils feront ensuite appliquer ! Et, à leur convenance, ils pourront même
les réécrire, les adapter, les modifier, sans compter la latitude que leur donne
encore l'ordonnance d'application.
Fedpol est d'ailleurs déjà connue pour modifier ce que le parlement a voté,
quand cela ne l'arrange pas.
Lors de la révision de 2008, le parlement avait décidé (article
42a, alinéa 2) que nous devions déclarer certaines de nos armes, mais pas
les "armes d'ordonnance cédées antérieurement par l'administration militaire".
Or, logiquement, à peu près toutes les armes d'ordonnance en mains privées ont
été, une fois ou l'autre "cédées antérieurement par l'administration militaire".
Oups ! Heureusement, Fedpol est intervenue et a réécrit la loi. L'alinéa 2,
lettre b est ainsi devenu dans les textes distribués depuis lors "les armes
d’ordonnance que le propriétaire actuel a reçues de l’administration militaire".
Le député valaisan Oskar Freysinger avait alors déposé une motion contre cette
interprétation créative de Fedpol et le Conseil fédéral avait répondu que ses
pandores avaient tout à fait raison, parce que, scrogneugneu, il FALLAIT bien
qu'on déclare !
La dérive a commencé alors: dans plusieurs cantons, des citoyens ont par exemple
été obligés de demander un permis pour pouvoir conserver des objets acquis tout
à fait légalement, comme silencieux ou lasers de visée.
Le but du Conseil fédéral reste toujours le même: dans un premier temps
enregistrer les armes des Suisses, dans un second temps, réduire drastiquement
le nombre de ces armes (réduction souhaite officiellement par la conseillère
fédérale en charge). Le but à terme est évident: 0 arme en mains civiles.
Comme le disait un connaisseur dans les années 30, le Reichsführer SS Heinrich
Himmler: "les Allemands qui souhaitent utiliser des armes à feu devraient
joindre les SS ou les SA – les citoyens ordinaires n’ont pas besoin de fusils,
puisque leur possession de ceux-ci ne sert pas l’État".
Jawohl Herr Reichsführer. Et si vous pensez que j'exagère, je vous suggère la
lecture de la loi hitlérienne sur les armes de 1938. Elle ressemble comme deux
gouttes d'eau à la loi suisse actuelle sur les armes ! Et on veut encore la
durcir ?
Même lorsque PROTELL prétend que nous devons rester au système en cours, je
m'inquiète: nous devrions revenir en arrière. Les nazis sont déjà parmi nous.
Alors pour l'instant, concentrons-nous sur le combat immédiat: enterrer le
projet de nouvelle loi sur les armes. Quand cela sera fait, nous pourrons
relancer le débat, comme aiment à dire les médias.
F.A.L. 8 janvier 2018
Et maintenant ?
La procédure de consultation est terminée, mais le processus
d'élaboration de la nouvelle loi se poursuit. On peut parler de nouvelle loi et
non de simple révision, compte tenu de l'importance des changements qu'espère
nous imposer le Conseil fédéral.
Dès demain, le bureau fédéral responsable va faire l'analyse de toutes les
réponses reçues, celles des partis politiques, celles des organisations
concernées et celles des citoyens qui ont répondu. Il en sortira un rapport, à
partir duquel Fedpol établira un nouveau projet de transposition de la
directive, plus ou moins modifié par rapport au projet actuel.
C'est ce nouveau projet qui sera ensuite soumis aux chambres fédérales pour leur
approbation. A ce stade deux possibilités:
- Le parlement refuse le projet (on peut rêver !). Dans ce cas, nous ouvrons le
champagne et le Département fédéral des affaires étrangères se retrouve avec un
sérieux problème dans ses relations avec l'UE (nous ne pleurerons pas pour les
ennuis de Monsieur Cassis).
- Le parlement accepte le projet, plus ou moins amendé et le Conseil fédéral
fixe une date d'entrée en vigueur. Dans ce cas, PROTELL lance le référendum,
avec l'appui inconditionnel des associations de tireurs, des officiers et
sous-officiers et d'au moins un parti politique. La chasse aux signatures
commence alors - il en faut 50'000 (ce sera la partie facile). Dès le dépôt de
ces signatures à la chancellerie fédérale, la campagne pourra commencer (ce sera
la partie difficile).
Le 2e scénario est le plus probable, compte tenu du courage de nos élus face à
l'UE et de leur peur panique, dès qu'on suggère que les accords de Schengen
pourraient être mis à mal par un refus de se courber bien bas, pantalon baissé,
devant Bruxelles. A cet égard, les réponses à la consultation du PLR et du PDC
sont édifiantes.
Reste donc à espérer que les amendements au projet de nouvelle loi sur les armes
ne seront pas suffisants pour décourager certains de nous épauler dans le
référendum. Plus la loi acceptée par le parlement sera dure, meilleures seront
nos chances. Il ne faut surtout pas risquer le "on peut vivre avec".
Mais de toutes façons, il ne faut pas se leurrer, la campagne sera dure, avec
tout l'establishment, allié à tout un pan de l'économie, et les médias
gauchistes pour sauver nos relations de soumission à l'UE.
Chaque fois que nous nous indignerons pour notre liberté disparue, ils
répondront en chœur que le sacrifice est nécessaire pour que nous puissions
commercer avec nos voisins. Nous répondrons que ce n'est pas exact et c'est là
qu'ils cesseront de nous écouter et se tourneront vers le peuple, pour lui
expliquer que nous sommes de dangereux isolationnistes, prêts à sacrifier la
prospérité du pays pour garder nos jouets d'un autre âge.
Mais nous nous battrons... et nous gagnerons !
F.A.L. 7 janvier 2018
Les réponses à la consultation
La procédure de consultation sur la reprise de la directive (UE)
2017/853 modifiant la directive de l'UE sur les armes (directive 91/477/CEE),
dans le cadre du développement de l'acquis de Schengen, est terminée. Donc, si
vous n'avez pas envoyé votre réponse personnelle, ce n'est plus la peine.
Cantons, partis politiques, et organisations concernées, de même que bon nombre
de particuliers ont donné leur avis.
Les cantons
Les cantons sont majoritairement inquiets pour leurs finances: ils redoutent
avant tout d'importantes conséquences administratives et financières dans
l'application des contrôles prévus, qui nécessiteraient d'engager du personnel
supplémentaire. En outre, certaines de ces tâches de surveillance leur
paraissent tout simplement irréalistes, comme celles de vérifier que les tireurs
sportifs s'exercent régulièrement, ou de contrôler les armes d'ordonnance en
possession
privée.
Certains cantons alémaniques vont plus loin et dénoncent un projet qui rate sa
cible.
A l'inverse, il faut relever la position du canton de Bâle-Ville, qui écrit: "Il
faut saluer la solution proposée par la Confédération, car elle a utilisé toute
la marge d'adaptation possible, pour protéger la tradition suisse du tir"
(Bâle-Ville me semble un endroit à éviter !). Genève de son côté apporte un
"soutien réservé". Le projet est jugé bon, mais demandant un peu plus de mise au
point.
Enfin, à peu près tous les cantons veulent éviter toute confrontation avec
l'Europe, que pourrait causer un refus.
Les partis
Seule l'UDC refuse totalement le projet. Selon le parti ,les mesures proposées
par le Conseil fédéral sont trop restrictives, sans raison valable. Notamment,
l'UDC ne veut pas d'une obligation d'enregistrer les armes à feu
semi-automatiques, ne veut pas de la preuve du besoin pour les collectionneurs
et n'accepte pas les nouvelles catégories d'armes.
Le PLR, le PDC et le PBD estiment que, fondamentalement, le projet va dans la
bonne direction. Tout au pus mettent-ils en garde contre une possible
augmentation des tracasseries pour les propriétaires d'armes. Mais dans
l'ensemble, il soutiendront le modèle. Le PLR soutient en particulier les
mesures d'enregistrement (comme il l'avait fait en 2013 !). Comme le dit une
citation célèbre (mais dont personne ne semble connaître l'origine), "Mon Dieu,
garde moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge !"
En face, nous avons les Verts libéraux, qui saluent l'incorporation de la
directive dans le droit suisse. Ils soulignent par ailleurs l'importance de ne
pas nuire aux accords de Schengen.
Quant au PS, il jubile: selon lui, la nouvelle loi permettra de renforcer la
prévention du suicide et la violence domestique. Il est en effet incontestable
qu'on est beaucoup plus mort quand l'arme utilisée est semi-automatique et qu'on
est beaucoup moins mort quand elle est enregistrée !
Les organisations
La plupart des organisations concernées refusent totalement le projet. La plus
véhément est bien sûr PROTELL, dont la réponse à la consultation est un document
absolument remarquable. Un travail fourni, complet, qui met parfaitement en
lumière toutes les violations de la constitution que le projet implique. PROTELL
brandit la menace du référendum.
La Fédération sportive suisse de tir promet aussi de lancer le référendum. Le
projet gouvernemental ne fait rien pour combattre le terrorisme, selon la FST, t
se contente de harceler les propriétaires d'armes.
L'Association suisse des sous-officiers figure aussi parmi les partisans d'un
référendum. Elle parle d'un changement de paradigme tout à fait infondé: d'une
culture de la confiance à une culture de la méfiance. Cela ne s'était jamais
produit dans l'histoire de la Suisse.
Quant à l'Association suisse des officiers, elle dénonce elle aussi le fait que
le projet de loi touche
les détenteurs légaux d'armes, et non pas le commerce dangereux d'armes
illégales.
Pour ChasseSuisse enfin, les propositions gouvernementales sont extrêmement
imprécises; une multitude de nouvelles réglementations et de décisions
judiciaires sont nécessaires. Ce durcissement de la loi est disproportionné.
Mais les chasseurs se sentent moins concernés, avec des armes déjà bridées à 2
coups.
Parmi les partisans du projet, la Société suisse de psychiatrie et
psychothérapie qui évoque le nombre de victimes annuelles des armes à feu depuis
l'entrée en vigueur de la loi de 1998 sur les
armes: il a baissé de 460 à 200. En outre, estiment les psys, la défense contre
le terrorisme est une tâche internationale et la législation suisse contribue
ainsi à un niveau de sécurité plus élevé en
Europe.
Enfin, le Groupe pour une Suisse sans armée souhaite un durcissement de la
législation. Le GSsA estime que les conditions minimales d'octroi d'une
dérogation pour une arme qui n'y est même pas soumise actuellement (un fusil ou
un pistolet semi-automatique) devraient être renforcées. De plus, les membres
d'une société de tir devraient prouver qu'ils utilisent régulièrement leur arme
à feu pour le tir sportif.
Les particuliers
Impossible bien sûr de savoir la tendance parmi les réponses des particuliers.
Tous ceux avec lesquels j'ai eu des contacts s'opposent au projet fédéral, les
uns avec une réponse très élaborée, d'autres avec simplement le refus de
certains points. Le plus violement rejeté étant bien sûr celui qui concerne les
armes avec magasins de grande capacité.
J'avoue ne pas avoir pris de renseignements sur les réponses éventuelles de
personnes favorables au durcissement de la loi... j'en connais, mais aucun
d'entre eux n'a écrit.
Reste maintenant à attendre la suite, qui promet encore de beaux échanges entre
les partisans de la liberté et ceux de la destruction de notre société... ceux
qui affirment vouloir lutter contre le terrorisme, mais en sont en fait les
alliés objectifs.
F.A.L. 6 janvier 2018