2019
"La démocratie, c'est deux loups et un
agneau votant ce qu'il y aura au diner. La ,
liberté c'est un agneau bien armé qui conteste le scrutin".
Benjamin Franklin
Le dernier livre de Bernard Wicht est - comme toujours -
passionnant. Cette fois, il est encore plus terrifiant que le précédent. Le
privat-docent de l'Université de Lausanne explique que son nouveau livre est la
suite logique de "Citoyen-soldat 2.0".
Mais la situation qu'il décrit est bien plus préoccupante que le contexte du
"citoyen-soldat", dans lequel on imaginait encore un rapport de confiance entre
l'Etat et le peuple. Bernard Wicht montre cette nouvelle aristocratie du crime
ou du djihad, qui transforme l'occident en zone de guerre - une guerre dont
personne ne veut admettre l'existence, mais qui a déjà fait des milliers de
victimes dans le monde (plus de 150'000 selon la plupart des estimations). Le
terme d'aristocratie, quand on parle de criminels, choque le lecteur, mais
l'auteur rappelle que le dernier exemple d'aristocratie criminelle est bien
connu. Il s'agit des Waffen SS de la 2e guerre mondiale.
Aujourd'hui - outre les djihadistes islamistes- ce sont des bandes criminelles
qui ont perdu tout respect pour une société en pleine déliquescence et la zone
de guerre, c'est la ville et sa banlieue. Plus effrayant encore: Bernard Wicht
montre comment les forces de l'ordre tendent à devenir elles-mêmes des
aristocraties de ce genre. Les derniers événements en France en sont
l'illustration.
Le terrorisme et la criminalité ne peuvent pas détruire la démocratie, mais
l'Etat le peut. Depuis le début de la spirale infernale dans laquelle nous nous
trouvons, la réponse de tous les gouvernements occidentaux a été de limiter la
liberté et l'accès aux armes des citoyens… pas des criminels
A la fin de son livre l'auteur se penche sur la situation en Suisse. Il a sans
doute écrit ses lignes au printemps dernier, car aujourd'hui, tout semble
montrer que nous sommes en train de rejoindre nos voisins français ou allemands.
Quelques exemples: Tentative de viol d'une femme chez elle, à Bienne, agression
d'une femme handicapée dans un train dans le canton de Zurich, agressions et
incivilités à Genève. Le syndrome lyonnais frappe déjà chez nous.
Pour résumer: déliquescence de la société occidentale et des ses valeurs,
remplacement chez certains de ces valeurs par une sorte de barbarie moderne,
militarisation des criminels, instauration d'un Etat policier.
Et la conclusion ? Bernard Wicht ne peut évidemment pas la formuler. Mais le
lecteur averti aura compris: il faut se préparer à prendre les choses en mains,
en toute illégalité. Une décision qui sera difficile pour la plupart d'entre
nous, jusqu'ici respectueux des lois, piliers même de la société. Mais celle-ci
(la société) risque de disparaître prochainement.
F.A.L. décembre 2019
Bernard Wicht. "Les loups et l'Agneau-citoyen", Editions Astrée
Paris, 12 € en France, 15 fr. (+ port en Suisse)
https://simplestupide.com/produit/bernard-wicht-le-loup-et-lagneau-citoyen/
Avions de combat: la commission du National
approuve…
Pas nous !
La commission de la politique de sécurité du Conseil national
s'est prononcée mardi 26 novembre, pour l'achat d'avions de combat. Elle a
proposé de suivre le projet du Conseil fédéral sur l'enveloppe de 6 milliards de
francs et sur les affaires compensatoires. Et elle a rejeté par 23 voix contre 2
la proposition de non-entrée en matière des Verts.
Le débat au National est agendé pour le 9 décembre. Si les Chambres fédérales
adoptent le projet tel que proposé par les commissions, le Parti socialiste et
les Verts lanceront le référendum. Mais, en cas de vote, les Suisses ne se
prononceront ni sur le modèle d'avion ni sur leur nombre mais uniquement sur le
principe de l'achat.
SwissGuns a la mémoire longue et ne pratique pas facilement le pardon. Avant la
votation du 19 mai, qui nous a imposé cette nouvelle loi inique sur les armes,
nous avions été nombreux à prévenir : "No Guns - No Planes !".
Vous ne nous avez pas cru, vous les représentants de la droite bien pensante.
Vous vous êtes dit que nous retrouverions la voie de la sagesse et que nous
rentrerions dans le rang.
Eh bien non. Si le peuple doit se prononcer sur ces avions, nous dirons NON !
"No Guns - No Planes !"
F.A.L. 27 novembre 2019
ARMIS AUCTIONS
présente sa
3e vente aux enchères
d’armes, militaria, littérature, objets d’art militaire
7 décembre 2019
Hôtel Vatel, rue Marconi 19, 1920 Martigny
Visites : Ve 6.12 - 16h00 - 20h00 / Sa 7.12 - 09h00 - 13h00
Vente aux enchères : Sa 7.12 - 14h00 - 20h00
Commissaire-priseur: M. Robin Udry / Notaire: Me Grégoire Luyet
Douce Suisse
Il était une chanson qui disait "Douce France, cher pays de mon
enfance". A l'époque, la Suisse était encore plus douce. Mais il faut se rendre
à l'évidence, comme le disait le colonel Jeff Cooper, "le passé est un autre
pays. Ils font les choses différemment, là-bas".
Aujourd'hui, la Suisse cherche de plus en plus à ressembler aux pays qui nous
entourent… pas à ceux du passé. Le week-end de la Toussaint qui vient de
s'achever en est un parfait exemple. Pendant qu'en France, incendies et attaques
contre policiers et pompiers s'ancraient dans la banalité, ce début novembre a
été animé en Suisse également.
Quelques titres de la presse:
- Une altercation fait deux blessés sérieux en ville de Genève
- Une violente rixe à Bienne fait plusieurs blessés
- La police ne savait plus où donner de la tête cette nuit à Zurich
Comme d'habitude, quand les journaux ne donnent pas les nationalités des
fauteurs de trouble, on conclut qu'il s'agit d'étrangers, en particulier de ceux
qui sont issus de l'immigration récente, même si rien ne permet de l'affirmer.
A Zurich, particulièrement, le journal 20 minutes nous apprend qu'il y a eu un
blessé grave au couteau dans un pub de Kloten, cinq autres dans une bagarre en
ville de Zurich, et encore un autre - grave lui aussi - dans une altercation
violente dans deux autres quartiers.
La police de Zurich réclame d'ailleurs un renforcement de ses effectifs.
Euh… Stop ! Attendez… La police veut renforcer ses effectifs pour désarmer la
population, pas pour lutter contre la violence en ville.
Il faut dire qu'elle a un tel succès dans ce domaine: la semaine dernière, la
police zurichoise a récupéré 264 armes à feu, 90 armes blanches et environ 135
kilogrammes de munitions, rapportés volontairement par des citoyens conscients
de participer à l'amélioration de la sécurité zurichoise. Plus de 50'000 francs
d'armes qui seront détruites.
Selon certaines informations, contrairement à ce qui se fait dans d'autres
cantons, qui garantissent l'anonymat, la police zurichoise aurait enregistré les
coordonnées de ces bons citoyens, avant de leur offrir un café et de leur donner
un cours sur la bonne conduite du contribuable-sujet, qui ne doit jamais relever
la tête. Il paraît que c'était pour vérifier qu'aucun crime n'avait été commis
avec ces armes. D'où la nécessité d'engager du personnel: il va falloir tirer
avec ces 264 armes, prendre les empreintes des projectiles et les comparer avec
les bases de données suisses et européennes. Scrogneugneu, tout ce travail… et
pendant ce temps, mieux vaut ne pas se promener dans une ville en état de
pré-insurrection.
Cet exemple zurichois, c'est juste le modèle réduit de la situation dans les
banlieues françaises ou allemandes. Mais les policiers zurichois - comme leurs
collègues français et allemands - le savent bien: il est moins dangereux
d'inciter les citoyens (?) à se désarmer que de tenter de maintenir l'ordre et
la sécurité - la vraie, pas celle de la soumission -dans les rues.
F.A.L. 4 novembre 2019
Evolution de la directive
Nous n'avons pas encore tout à fait compris comment digérer la
nouvelle loi sur les armes (qu'on ne me dise pas que c'est une révision, c'est
une loi nouvelle, pire dans doute que
celle du régime
nazi, en 1938 - et ce sont la France et l'Allemagne qui nous imposent ça !).
Pourtant, il nous faut déjà nous préparer à la vague suivante, tout aussi
écumante.
Dès 2020 en effet, la Commission va commencer ses consultations pour la révision
de la directive avec pour objectif de la faire adopter en 2022.
Les objectifs
Certains objectifs apparaissent déjà:
- Dans un couloir "européen", on a entendu une confidence terrifiante : le
passage à 2 catégories… "interdit" ou "soumis à permis" (bien sûr assorti d'une
kyrielle de conditions et au bon plaisir de l'administration).
- Interdire la vente entre particuliers et la vente sur internet, des projets
déjà apparus lors de la dernière révision.
- Plus de plomb dans les munitions: dans une note envoyée au directeur de l'ECHA
(European Chemicals Agency), datée du 16 juillet dernier, la Commission
européenne demande qu'on étudie une interdiction totale du plomb dans les
munitions.
2 catégories
Actuellement, les armes sont classées en 4 catégories:
1. Interdites - totalement ou avec dérogations possibles.
2. Soumises à autorisation.
3. Soumises à déclaration.
4. Libres.
A noter qu'en Suisse, il n'y a que 3 catégories, puisque même les jouets sont
désormais soumis à déclaration lors de l'achat.
Le projet ne comporterait plus que les deux premières catégories. Et, dans
l'esprit de Bruxelles, il faut bien voir:
1. Interdites - totalement.
2. Soumises à autorisation, au bon plaisir de l'administration, qui "peut" et
non plus qui "doit" accorder le permis demandé (humblement, s'il vous plaît).
Le régime des armes soumises à autorisation exceptionnelle disparaitrait donc
totalement. On se demande d'ailleurs comment cela pourrait être applicable en
Suisse, compte tenu du nombre d'armes de ce type en circulation. Dans les pays
qui nous entourent, ce sera simple: "vous avez x jours/mois, pour trouver un
acheteur agréé (il n'y en aura plus) ou remettre votre arme aux autorités, qui
se chargeront gratuitement (ou non) de sa destruction.
Ici, il faudra réussir à passer par-dessus l'obligation d'indemnisation.
Celle-ci représenterait sans doute quelques milliards ! Mais nul doute que nos
politiciens convaincront le bon peuple de cette nécessité, au nom de notre
intégration dans une UE à laquelle nous n'appartenons pas. Le financement de
cette organisation multinationale qui prétend s'appeler "economiesuisse " y
contribuera beaucoup.
Donc, attendez-vous à devoir rendre AK et autres AR, qui seront détruits -
gratuitement, sans doute en Suisse. Attendez-vous également à devoir demander
des permis pour tout, y compris pour une carabine de match en .22 LR à un coup…
avec obligation de justifier le besoin, bien sûr.
Quant aux armes soumises à permis… il faudra préciser le motif de l'achat
sollicité. Déjà aujourd'hui, le bureau des armes (celui du canton de Vaud en
tous cas) vous pose cette question indiscrète, alors qu'elle n'a pas de base
légale. Demain, soyez en sûr, elle en aura une. Cela fait assez longtemps qu'on
veut nous imposer la clause du besoin.
Et ce besoin sera encadré: défense personnelle, pas question; collection, oui,
mais avec un coffre digne de ceux de la BNS; tir, oui, mais avec les obligations
habituelles (preuve des tirs effectués, appartenance à une société reconnue,
etc.).
Et, dans la discussion au parlement (en 2023 ?), on entendra certainement les
voix de ceux qui réclament un enregistrement général à posteriori, de tout ce
que nous avons au fond de nos armoires… y compris les pistolets à lapins et les
Vetterli.
Plus de ventes entre particuliers
Le projet était apparue dans les premiers jets de la dernière révision.
Interdire aux particuliers de vendre des armes directement. Tout devrait passer
par un armurier qualifié, seul capable de garantir que tout se passe légalement.
L'idée était la suivante: quand A veut vendre une arme à B, ils vont tous les
deux chez un armurier, posent l'arme sur le comptoir et remplissent les papiers
nécessaires. L'acheteur fournit un permis d'acquisition et tous le signent, le
vendeur, l'acheteur et l'armurier - qui prend au passage une commission avant de
renvoyer un exemplaire aux autorités.
Personne n'avait pleuré, quand le projet avait disparu des éditions suivantes.
Mais ne rêvez pas: il est toujours là. Et selon plusieurs sources, françaises
notamment, certains politiciens y tiennent beaucoup.
De même la vente sur internet devrait être totalement bannie. Encore un moyen
pour les particuliers de contourner la loi ! Nous parlons bien sûr de
particuliers honnêtes, pas de gangsters ou de terroristes, qui n'ont rien à
cirer de tous les textes pondus à Bruxelles, Berlin et Paris.
Munitions interdites
A Bruxelles on voudrait profiter du projet d'interdiction des munitions avec
plomb pour la chasse en milieu humide (le saturnisme des canards, vous
connaissez ?), pour l'étendre à toutes les munitions, chasse ou tir, milieu
humide ou désertique. En juillet dernier,
la Commission européenne a donc écrit à l'ECHA (European Chemical Agency)
pour lui suggérer de planifier ce progrès.
Le résultat serait catastrophique à plusieurs niveaux. D'une part, les munitions
sans plomb seraient forcément beaucoup plus chères. De l'autre, elles seraient
nettement moins précises. Les prochaines compétitions de tir se feront entre
Américains, Russes et Chinois. Plus d'Européens ni de Suisses, affublés de
carabines de match à canon lisse.
Actuellement nous avons déjà en Suisse un catalogue absurde de munitions
interdites. Il suffira d'y ajouter une ligne, peut-être même sans devoir
demander son avis au parlement, encore moins au peuple, qui doit obéir et
marcher au pas, comme dans l'Allemagne nazie de 1938.
F.A.L. 3 novembre 2019
Les jouets interdits
Le saviez-vous ? Si en été, vous voyez un enfant sur la plage
s'amusant avec un pistolet à eau, vous devriez le signaler à la police. Celle-ci
interviendra pour port d'arme prohibé… à moins que le terrible engin ne soit
transparent. Même chose, si vous voyez des garnements jouer aux gendarmes et aux
voleurs ou aux cowboys et indiens avec pistolets et fusils en plastique.
Dans la loi suisse actuelle, tous ces jouets sont interdits de port en dehors du
domicile. Il en est de même pour les maquettes en plastique à assembler.
Ces derniers mois, les polices cantonales et les douanes ont fait
du zèle et bloqué un grand nombrer d'achat de Chine. Les innocents qui avaient
commandé un pistolet "à faire soi-même". en plastique, avec des décalcomanies
pour simuler les marquages, ont eu la surprise d'apprendre, par un courrier peu
aimable, que l'administration avait confisqué cette arme dangereuse et qu'ils
étaient condamnés à une amende de plusieurs centaines de francs, avec
inscription au casier judiciaire (ce qui peut avoir des conséquences énormes sur
la vie d'une personne).
Si, si, ils avaient tenté d'importer une ARME (!) sans permis. La vigilance, si
légère quand il s'agit de vrais malfrats ou de terroristes, est absolue quand il
s'agit de simples péquins qui ne savent pas encore que la Suisse est devenue un
Etat policier.
Et demain, ils interdiront quoi ? Les images de ces armes, leurs plans ?
Et après demain ?
F.A.L. 2 novembre 2019
PAA pour un prêt
L'évolution de la loi devient totalement délirante. Le problème
du prêt en est l'exemple parfait. Il faut faire abolir cette aberration.
Dans l'état actuel, si je veux prêter une arme à mon fils - ne serait-ce que
pour une journée -, je suis censé lui demander un permis d'acquisition d'arme
(PAA, 50 fr, + 20 fr de casier). Et, à la fin de la journée, je devrais, moi
aussi, produire un PAA (50 fr, + 20 fr de casier), pour récupérer mon arme.
"-Papa, tu me prête ton Fass pour aller faire un tir, après demain samedi ?
- Je veux bien, mais il faut environ 15 jours - 3 semaines pour recevoir le
permis. Tu feras ton tir une autre fois".
En outre, 70 fr. de plus pour mon fils, pour une journée de tir. 70 fr. à payer,
moi, pour sa journée de tir. Comme on le dit populairement, Messieurs les
policiers, comptez là-dessus et buvez de l'eau fraîche.
Cette situation est aberrante, inapplicable, stupide... et faite pour déclencher
un réflexe de défiance envers les autorités et - subséquemment -la
généralisation de la tricherie.
Avec ce genre de lois, la Suisse nage dans le ridicule... Comme avec une ou deux
autres… comme les jouets soumis à contrat entre particuliers à l'achat et eux
aussi interdits de port par les enfants comme par les adultes, comme es
tracasseries faites à l'importation de toute une série d'objets, dont les
personnes qui les commandent ne savent même pas que le KGB bernois les considère
comme des armes (couteaux à ouverture assistées, maquettes en astiques de
pistolets, etc.).
Nous reviendrons sans doute sur les jouets, mais pour l'instant, restons en au
prêt d'une arme véritable, fusil ou pistolet.
Dans son document sur l'acquisition d'une arme par un particulier, Fedpol
explique en préambule: "Une arme est acquise lorsqu'elle est achetée, reçue,
héritée, louée ou empruntée. Selon le type d'arme, vous aurez besoin d'un
contrat, d'un permis d'acquisition ou d'une autorisation exceptionnelle".
C'est donc officiel, pour un prêt, permis d'achat, voire permis exceptionnel, si
c'est une AK-47 que je prête mon à mon fils.
Le gouvernement et le parlement ont décidé de sacrifier une bonne part de notre
liberté sur l'autel de l'UE. Le peuple, mis en condition et effrayé par
l'avalanche de mensonges d'economiesuisse et des euro-turbos, a accepté de
renoncer à cette liberté.
Mais là, on va trop loin ! En toute logique, une arme est acquise lorsqu'elle
est achetée, reçue ou héritée. La location ou le prêt n'impliquent aucun
changement de propriétaire, qui reste responsable de l'usage qu'on en fait.
Exiger, comme on le fait actuellement, un permis (d'acquisition ou exceptionnel)
pour chaque prêt est totalement ridicule. Le parlement DOIT rectifier le tir
(!).
Sinon, nous allons nous engager dans une spirale qui - loin de renforcer la
sécurité - nous entrainera vers un système de non droit, dans lequel la seule
règle sera "pas vu, pas pris !" Et il est à craindre que dans le cas "pris", il
y ait de la violence entre les policiers et les nouveaux criminels que nous
serons devenus.
F.A.L. 23 octobre 2019
Le travail de sape continue
Il y a quelques années (2002?) notre chère conseillère fédérale
Ruth Metzler avait décidé que les Suisses devaient suivre les conventions de
Genève, de La Haye et de Ouagadougou sur les munitions capables de causer des
blessures par trop cruelles. Elle avait donc fait interdire les munitions à
projectiles expansifs, si appréciées, non pour leur pouvoir vulnérant, mais pour
l'absence de sur-pénétration ou de ricochets.
A l'époque, nous avions fait la grimace, mais, avertis qu'aucune action
politique n'aboutirait, nous avions laissé passer. D'autant que l'interdiction
portait sur la vente, l'achat et l'importation. Les stocks déjà détenus
n'étaient pas concernés. En outre, nous pouvions utiliser des moules à balles
avec une cavité, permettant de faire nous-mêmes nos pointes creuses.
Mais, en relisant les textes de loi, je suis tombé sur un article de
l'Ordonnance sur les armes (OArm), que je pensais pourtant bien connaître,
l'article 26, qui dit:
1 Sont interdites l'acquisition, la possession, la fabrication et l'introduction
sur le territoire suisse des munitions suivantes:
a. munitions à noyau dur (acier, tungstène, porcelaine, etc.);
b. munitions à projectile contenant une charge explosive ou incendiaire;
c. munitions, à un ou plusieurs projectiles, libérant des substances qui portent
atteinte à long terme à la santé humaine, en particulier les substances
irritantes visés dans l'annexe 2;
d. munitions, projectiles et missiles pour lanceurs militaires à effet explosif;
e. munitions à projectiles transmettant des électrochocs;
f. munitions à projectiles expansifs ou à grande capacité de pénétration
pour armes à feu de poing.
La simple possession de ces cartouches est donc désormais interdite. Zut, me
voici de nouveau criminel. Il doit bien me rester quelques unes de ces .357 125
grains ou .45 "Ashtray" (cendrier).
Le point 2 de l'article dit bien que je peux demander une autorisation à l'OCA
(Office central des armes à Berne). Mais cette autorisation doit être limitée
dans le temps et elle peut être assortie de charges, précise-t-on.
C'est un nouveau trend, dans les milieux du contrôle des armes en Suisse, de
s'attaquer à la possession et non plus au commerce des armes, accessoires et
munitions. Mais le législateur amateur qu'est Fedpol commet une grave erreur:
normalement, en droit, lorsque vous possédez légalement un objet (vous l'avez
acheté à une époque moins tyrannique), une interdiction ne peut avoir un effet
rétroactif. Normalement…
Reste à savoir si on peut gagner en justice contre le KGB bernois. Après tout,
ils ont bien réussi à interdire le port de pistolets à eau, sur les plages en
été (à moins qu'ils ne soient transparents !).
En attendant, j'en fais quoi de mon moule à balles à pointes creuses ?
F.A.L. 21 octobre 2019
Le transport d'armes confisqué !
Je viens de recevoir un permis d'achat d'armes et la police cantonale m'a aimablement fourni avec un petit document me rappelant ce qui est permis et ce qui ne l'est pas.
Et c'est là que j'apprends que, "en Suisse, il est interdit de porter une
arme hors de son domicile".
L'article 3 de la Loi fédérale sur les armes stipule pourtant que: "le droit
d'acquérir, de posséder et de porter des armes est garanti dans le cadre
de la présente loi". C'est moi qui souligne).
Quant au transport, le même flyer explique qu'il est interdit "de la
transporter dans un véhicule" et ajoute que "le transport est admis en
provenance ou à destination d'un armurier ou d'un stand de tir". Vous
noterez : "admis" (ce qui signifie "toléré"), dans des circonstances bien
définies. Pourtant l'article 28 de la LArm est un tout petit peu différent:
Art. 28 Transport d'armes
1 Le permis de port d'armes n'est pas requis pour le transport d'armes,
notamment:
a. à destination ou en provenance de cours, d'exercices ou de manifestations
organisées par des sociétés de tir, de chasse ou d'armes soft air, ou par des
associations ou fédérations militaires;
b. à destination ou en provenance d'un arsenal;
c. à destination ou en provenance du titulaire d'une patente de commerce
d'armes;
d. à destination ou en provenance d'une manifestation spécialisée;
e. lors d'un changement de domicile.
Deux précisions:
1. notamment signifie "d'une manière qui doit être relevée, particulièrement,
spécialement, entre autres"… en aucun cas "exclusivement". C'est pourtant la
position de Fedpol (police fédérale) à ce sujet. Personnellement, j'estime avoir
le droit de transporter une arme, pour la montrer à un ami, pour la présenter à
un acheteur potentiel ou pour tout autre raison, tant qu'il s'agit d'un
transport, d'un point à un autre, et non d'un transport général ( comme le
pistolet résidant dans la boite à gants ou le fusil dans le coffre).
2. Le document de la police semble ignorer toutes ces possibilités et nul doute
que les sbires des forces de l'ordre (?) se référeront à ce poulet plutôt qu'à
la loi qui est censée être la norme dans ce pays.
Donc, dans les textes sur lesquels nous sommes censés nous baser, le mot ""notamment"
a disparu. Samedi, en me rendant à une bourse de collectionneurs, je serai donc
un criminel, puisque ma destination n'est pas (plus) prévue par Fedpol. Qu'on se
rassure: je ne pense pas être arrêté et embastillé. Mais la question est plus
insidieuse: quand les fonctionnaires réécrivent les textes légaux pour les faire
coïncider avec leurs désirs, la démocratie n'existe plus. Je suis obligé de
constater que - d'une façon certes peu agressive, voire bon enfant (pour
l'instant) - nous vivons déjà dans un Etat policier.
Le problème s'est déjà manifesté il y a quelques années (2008), quand une
révision de la LArm avait stipulé que les armes qui n'avaient pas été remises
dans le civil par l'administration militaire devaient être enregistrées. Fedpol
avait aussitôt sorti "sa" version: "remises directement par l'armée au
propriétaire actuel". Et, quand un conseiller national s'était offusqué de cette
réécriture de la loi, par ceux qui sont censés la servir et non la créer,
l'ensemble du parlement avait estimé que ce n'était pas grave.
Le nouvel article 27 de la LArm est inquiétant. Il est issu de la révision
acceptée cette année (par un parlement, dont j'accuse la plupart des membres de
trahison, et par le peuple honteusement trompé par d'autres traitres (ou…
seraient-ils les mêmes, ceux qui broutent dans les mains des bergers de
Bruxelles ?) Et ce nouveau 27 affirme que: "toute personne qui porte une arme
dans un lieu accessible au public ou qui transporte une arme doit être titulaire
d'un permis de port d'armes". C'est ainsi qu'on supprime en douce la notion de
transport d'arme pour la remplacer par celle de port… un port garanti par la
loi, mais interdit par la police.
C'est avec ces toutes petites différences, si peu remarquables et si peu
remarquées, qu'une administration bienveillante brade la liberté des citoyens
suisses… dans leur intérêt et pour leur sécurité, bien sûr ! Et le parlement ne
dit rien… et le peuple ne dit rien… et ceux qui se cabrent sont traités
d'alarmistes, voire d'extrémistes.
Mais si personne ne se cabre plus, alors autant adhérer à l'Union européenne: et
ce sera alors tout ce que la Suisse méritera. Et qu'alors, elle coule avec elle
!
F.A.L. 17 octobre 2019
Après le 15 août
Parmi les choses qui changent, il y a bien sûr tout ce qui
concerne les armes semi automatiques.
Quelques précisions sont donc nécessaires:
- Si vous avez une arme longue semi-auto avec un magasin fixe, comme une
carabine Simonov, pas de problème.
- Si vous avez une arme semi-automatique, équipée de magasins amovibles, elle
reste une arme standard, tant qu'on ne trouve à côté d'elle que des magasins
politiquement corrects - 20 cartouches pour un pistolet, 10 pour un fusil. Si
vous laissez près de votre Fass 57 un magasin de 24 coups ou, à côté de votre
Fass 90, un mag de 30 coups, votre arme devient soudain interdite.
L'article 5b de l'Ordonnance sur les armes (OArm) prévoit que "les armes à feu
semi-automatiques à percussion centrale sont considérées comme étant équipées
d'un chargeur de grande capacité si:
a. un tel chargeur est placé dans l'arme à feu;
b. l'arme à feu est conservée avec un chargeur de grande capacité adéquat, ou
que
c. l'arme à feu est transportée avec un chargeur de grande capacité adéquat".
Donc, ne laissez pas traîner le magasin de 30 coups de votre Glock dans la
mallette du pistolet.
Ces armes, qui n'ont pas changé de forme, qui n'ont pas changé de puissance ou
de capacité (certaines d'entre elles étaient naguère vendue sans même la
présentation d'une pièce d'identité), sont devenues, depuis le 15 août, des
armes interdites, quand elles sont munies de leur magasin standard.
Pour les conserver légalement, vous devez les déclarer, dans un délai de 3 ans.
Vous avez pour cela deux registres possibles: le tir ou la collection. Nous y
reviendrons.
Si vous voulez acquérir une arme néo-interdite (on dit bien néo-promu en sport,
alors pourquoi pas ?), vous devez remplir un formulaire ad-hoc, accompagné des
documents
Suivants :
a. un extrait du casier judiciaire suisse établi trois mois au plus avant le
dépôt de la demande;
b. une copie de passeport ou de carte d'identité en cours de validité;
c. le cas échéant, une attestation officielle au sens de l'art. 9c (pour les
personnes domiciliées l'étranger.
Tirer ou collectionner ?
Pour conserver cette arme (déclarée ou acquise), vous pouvez la déclarer comme
pièce de collection. Mais dans ce cas, les cantons peuvent préciser leurs
exigences en matières de conservation. Un coffre fort pour une Ar-15, une AK-47
et un Fass 90, c'est cher, mais possible. Pour 10, 20 ou 30 armes semi-auto, ça
devient problématique
Pour les armes de tir, pas de conditions particulières de conservation, outre ce
que nous connaissons déjà (des conditions de sécurité correctes). En revanche,
il faut prouver qu'on fait du tir. Au moins 5 fois, dans les 5 ans suivant la
déclaration, puis encore 5 fois dans les 10 ans. Ensuite plus rien.
Je suppose qu'après 10 ans, les nouvelles prescriptions rendront tout cela
inutile, puisque toute nos armes seront définitivement - et réellement -
interdites.
Pour prouver le tir (avec une arme enregistrée, pas toutes), on pourra soit
apporter la preuve des tirs par des attestations fournies par des "personnes
responsables" (elle seront enchantées de devenir ainsi "responsables"), soit,
plus simplement par l'appartenance une société de tir.
Conseils de SwissGuns
Vous choisirez votre pensum. Mais SwissGuns vous conseille fortement le tir.
Il est certainement plus facile de se procurer une carte de la FST ou de la FSTD
que de négocier avec les autorités cantonales un coffre-fort équipé de seulement
4 point de fermeture, alors qu'elles en exigent 12 (pure supposition à titre
d'exemple, mais connaissant les fonctionnaires experts en la matière, on peut
s'attendre à tout).
Alors , même si votre intérêt se focalise sur des armes telles que la carabine
US-M1, les fusils soviétiques SVT38/40 ou Degtyarev DP 28 ou les Sturmgewehre
allemands, prévoyez de tirer quelques cartouches en 5 occasions différentes au
cours des 5 ans à venir (et 5 de plus pour les 5 ans suivants).
Ce sera plus simple que de conserver vos armes dans un coffre agréé à Genève,
les culasses à Romanshorn et LA cartouche originale de 7,92 Kurz à Lugano ! Tout
cela ave des serrures à combinaisons dont même votre épouse ne devra pas
connaître le chiffre (exemple allemand d'une confiscation parce qu'en l'absence
de son mari, une femme avait ouvert le coffre pour une inspection de routine de
la police).
Bienvenue dans la RNSSCH - République (nationale ?) socialiste, soviétique,
crétiniste, helvétique !
F.A.L. 10 août 2019
Lettre ouverte au parlement
Le comité de l'association
"No guns ? No planes !" a écrit cette lettre, envoyée à tous les
parlementaires. SwissGuns s'y rallie entièrement SwissGuns votera contre
les avions de combat et appellera à en faire de même.
*****
Chers Membres du Parlement,
Les menaces
Les experts, qu’ils soient du DDPS, d’Europol, et même le CF lui-même dans son
«Appréciation annuelle de la menace » (Rapport du Conseil fédéral aux Chambres
fédérales et au public du 1er mai 2019, version provisoire) sont d’accords pour
décrire les menaces auxquelles la Suisse devra faire face. Celles-ci se
dessinent notamment dans le cyberespace (délit informatique, cybercriminalité,
cyber espionnage et cyber sabotage) avec des acteurs terroristes, de la
criminalité organisée ainsi que des acteurs étatiques. Certains scénarios
décrivant une dégradation de l’économie en Suisse et en Europe prévoient alors
un besoin accru de stabilité et de sécurité au sein de la population. Une
certaine instabilité géopolitique et ses corollaires sont prévus dans ces
scénarios, « que ce soit le terrorisme, la piraterie ou l’atteinte à l’intégrité
physique ou aux biens de citoyens suisses, dans le pays comme à l’étranger ».
L’état de droit serait alors mis en péril, et la situation favoriserait les
agissements du crime organisé. D’autre part, il pourrait y avoir une menace sur
la cohésion sociale et une hausse de la propension à la violence en raison de
l’individualisation croissante, de l’augmentation des disparités en termes de
prospérité ainsi que de l’hétérogénéité culturelle et religieuse.
La réponse du CF
«Achetons des avions de combat ! Ceux-ci seront adaptés aux menaces à venir ! Et
soutenons le désarmement des citoyens honnêtes !»
Les honnêtes citoyens, c'est-à-dire nous, qui serons les premières victimes dans
tous les scénarios de situation dégradée (blackouts, terrorisme, criminalité
organisée, transfrontalière), nous qui travaillons dans des PME hi-tech, dans
des infrastructures importantes (centrales énergétiques, industries chimiques,
pharmaceutiques,...) qui serons visées par les terroristes et cybercriminels
(qui n’hésiteront pas à agir dans l’espace physique pour se procurer des
informations, tels des mots de passe et autres données clés).
La réponse de #NoGunsNoPlanes
Nous appelons tous les élus à s’informer sur les menaces auxquelles notre pays
devra faire face à l’avenir, à réfléchir sur les priorités pour préparer la
Suisse et sa population à celles-ci et surtout à regagner la confiance des
citoyens en ses politiques. Un des axes de réponse, à coût zéro pour les
finances publiques est le rétablissement du port d’arme en Suisse en rayant tout
simplement la clause de besoin de la Larm Art 27.2.b. N’oublions pas que nous
avions le port d’arme en Suisse jusqu’en 1999, à ce moment le CF a tout
simplement cessé d'accorder sa confiance au peuple. De plus, le port n’est pas
règlementé par la Directive européenne sur les armes à feu et nous ne courrons
aucun risque de devoir négocier avec tous les pays amis qui nous entourent.
Enfin, la Tchéquie démontre clairement, avec près de 250 000 porteur d’armes
pour 10 millions d’habitants, que la liberté de porter une arme ne transforme
pas un pays civilisé en zone de guerre, mais au contraire en zone à très faible
criminalité.
Soutenir le droit européen, c'est désarmer la population. Soit par idéologie,
soit par méconnaissance du sujet, soit par crainte irraisonnée des armes et des
honnêtes citoyens, que vous représentez pourtant.
Si vous craignez les citoyens – vos électeurs –, c'est que vous n'êtes pas digne
de votre mandat. Et nous nous en souviendrons. Les élections approchent !
Avec nos meilleurs sentiments,
le comité #NoGunsNoPlanes
Annexes:
https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/37756.pdf
https://www.europol.europa.eu/activities-services/main-reports/terrorism-situation-and-trend-report-2019-te-sat
https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/56813.pdf
Vivre avec, comment ? - 2
Il y a quelques jours, Fedpol a pondu son dernier projet
d'ordonnance pour la loi sur les armes (OArm et LArm, respectivement). Et elle
vient de se fendre d'un
rapport explicatif pour cette OArm.
Remarques préliminaires
A 19e siècle et au début du 20e, les Anglais estimaient qu'une loi ne devait pas
contenir plus de 10 articles. Au-delà, on ne pouvait demander au citoyen de
"connaître la loi", comme nous sommes censés en être obligés.
Aujourd'hui, en Suisse, l'inflation législative est telle qu'aucun juge, aucun
avocat - à fortiori aucun citoyen - ne peut prétendre " connaître la loi". Et
cela va pluS loin: le législateur qui a pondu le texte de l'OArm et de son
rapport ne semble pas connaître la loi… ou du moins ne pas la comprendre. On
trouve en effet trop d'approximations, de phrases inutiles et de redondances
dans ce texte. En donnant ce travail à un étudiant en droit, on aurait pu
obtenir une LArm et une OArm beaucoup plus claires et faisant chacune au moins
10 pages de moins.
Par ailleurs, il est amusant de lire des phrases du genre "un magasin est
considéré comme un chargeur de grande capacité si…". Bruxelles modifie même
notre façon de parler et d'écrire !
Les détails
Pour commencer, le rapport reconnaît, pour la 1ère fois (page 4), que les armes
d'ordonnance sont concernées, dès qu'elles changent de propriétaire.
En page 5, on explique que les cantons pourront préciser à leur gré leurs
exigences pour la conservation des armes auto et semi-auto des collectionneurs.
De même, un peu plus loin, les cantons pourront donner leur propre définition du
collectionneur. Vaut mieux se déclarer tireur que collectionneur !
Une (petite) bonne nouvelle: l'émolument pour un permis d'achat d'arme
semi-automatique reste à 50 fr. Mais le permis pour arme auto est à 150. Et puis
(si les cantons le veulent bien) on pourra toujours avoir des permis à 3 armes.
Une arme longue, vraiment ?
En page 7, le rapport tente de faire la distinction entre arme de poing et arme
longue (à épauler). Une arme longue de moins de 60 cm est une arme à épauler, si
on y met les deux mains. Cela fait des années que je tiens mon CZ 75 à deux
mains, ce qui en ferait donc une arme interdite, munie d'un chargeur (!) de 15
coups, donc interdit ! Non, on me rassure: même si on peut tirer à deux mains
avec un pistolet, ça n'en fait pas une arme interdite. Et, heureusement, Fedpol
publiera prochainement des documents pour attribuer les armes dans leur
catégories respectives (un MAC 10 ou un pistolet Uzi, semi auto, sans crosse
d'épaule ?).
Une seule question: de qui se moque-t-on ?
Page 8: que veut dire "équiper une arme d'un chargeur de grande capacité" ? Eh
bien, c'est quand le chargeur est dans l'arme ou à côté, ou pas trop loin, ou
qu'on les transporte ensemble… Fedpol reconnaît que tout cela n'est pas très
clair et que les critiques ont été nombreuses. Mais on restera comme ça, parce
qu'on ne sait pas faire mieux.
Page 9: il faut relever l'esprit d'ouverture de nos autorités. Selon l'article
9c, les ressortissants étrangers qui vivent en Suisse sans permis
d'établissement - les clandestins, donc - doivent fournir une attestation
officielle de leur pays d'origine pour acheter légalement une arme (ils sont
tous en train d'écrire à leur ambassade !).
Fedpol tente de nous rassurer en ce qui concerne les dispositions sur
l'héritage. Mais il n'en reste pas moins que c'est à vous dégouter de faire les
choses légalement. A coup sûr, ces dispositions inapplicables vont entraîner un
réflexe de planque et donc de marché noir. Mais qu'importe: la loi est dite !
Jésus multipliait les pains, Fedpol multiplie les autorisations. Il y en a pour
les tireurs, il y en a pour les collectionneurs. Il n'y en a pas pour les
simples "pékins".
Et on continue: l'article 13,a fait que l'article 10 est déplacé. L'alinéa 2 du
13,a correspond au 71,2,b, qui est abrogé. Le 13,b correspond au 71,2,a, abrogé
lui aussi… tout cela sans que ça change quoi que ce soit ! Et on les paye pour
ça ?
On abroge un article parce qu'on en a pondu 2 autres pour dire la même chose. Ou
alors, on ajoute une lettre. L'article 13 est le meilleur exemple: il a le 13,
le 13a, le 13b, le 13c, etc. jusqu'au 13i !
Article 13 c: il faut un "juste motif" pour posséder une arme interdite. On nous
a assuré précédemment que la déclaration de telles armes n'avait pas de
conséquence sur le droit à les posséder. Mais quand on viendra, dans quelque
temps, vous demander un "juste motif" ?
L'article 13,d est si délirant, entre les armes d'ordonnances non modifiées, les
modifiées, les non ordonnance, etc. qu'on se contente d'un haussement d'épaule,
en attendant le durcissement suivant, qui mettra de l'ordre dans tout cela, avec
une interdiction générale, sans "accommodations à la sauce helvétique", comme on
dit à Bruxelles.
Pour résumer: LArm, OArm, rapports à leur sujet = un foutoir innommable, destiné
à enfumer le citoyen et à alimenter des querelles en justice pour les années à
venir.
F.A.L. 26.06.2019
Parodie de Boris Vian Monsieur le président, je vous
fais une lettre, |
Les nouvelles menaces
Selon Jean-Jacques Buigne, président de l’UFA (Union Française
des amateurs d'Armes), les choses avancent à Bruxelles… et pas dans le bon sens.
Pour la prochaine modification de la directive 2017/853, la commission a prévu
un passage à 2 catégories. Faut-il préciser ? Ce sera soumis à autorisation ou
tout simplement interdit, On se demande comment le Conseil fédéral négociera -
brillamment, comme toujours - les exceptions suisses.
Par ailleurs, le recours de la République tchèque contre la directive est
pendant. Il devrait être jugé courant juillet. Mais d'après l’avocat général de
la Commission européenne, il n'existerait pas de droit fondamental à posséder
des armes dans le droit de l'Union européenne (donc dans le nôtre non plus,
puisque nous reprenons ce droit systématiquement).
Me Sharpston estime que le simple fait que l’application de la directive
modificative puisse dans certaines circonstances donner lieu à la confiscation
de certaines armes à feu possédées par des particuliers, ne porte pas atteinte
au droit de propriété. Ce droit peut en effet être limité dans l’intérêt public.
Et donc, des citoyens européens - ou suisses - pourraient se voir confisquer les
armes que la Commission juge trop dangereuses.
Et tout cela, c'est pour 2022 !
Bien sûr, si nous en trouvons encore les moyens, nous lancerons un nouveau
référendum… et nous le perdrons, face à economiesuisse, qui peut aligner 1
million de francs, pour chaque billet de 1000 que nous pouvons sortir. En outre,
il y a fort à parier que, d'ici là, nous serons déjà sous le régime de
l'accord-cadre avec l'UE et on nous dira que le référendum n'existe plus en ce
qui concerne les affaires internationales.
Reste une solution: la désobéissance civile. Nous devrons faire comprendre à
Berne que nous ne déclarerons pas nos armes, si c'est pour se les voir très
certainement confisquer.
"Lotta continua", comme disaient nos amis (?) communistes italiens.
F.A.L. 21 juin 2019
L’avis de Sharpston publié le 11 avril 2019 (voir le point 104)
Vivre avec… comment ?
Nul n'est censé ignorer la loi. Cette maxime occupe une place
importante dans le raisonnement juridique. Mais comment faire, quand les
autorités, Conseil fédéral et parlement, ont perdu tout leur bon sens et
ajoutent chaque jour ou presque de nouvelles contraintes à nos existences.
Le Conseil fédéral lui-même admet une inflation des réglementations étatiques:
en 2015, il a rappelé que le nombre d’actes législatifs adoptés par l’Assemblée
fédérale avait progressé de 46% au cours des 25 années précédentes.
Le citoyen, même le plus soucieux de vivre en conformité avec la loi de son
pays, n'a plus aucune chance de savoir s'il n'est pas en train de la violer. Le
catalogue des lois aberrantes en donne un bon exemple. Saviez-vous par exemple,
que dans ce pays, il est interdit de tirer la chasse d'eau aux toilettes après
22 heures?
Dans le cadre de la loi sur les armes. Elle compte actuellement 43 articles.
L'ordonnance fédérale d'applications, dont Fedpol vient de sortir une nouvelle
mouture, 71 (plus les lettres additionnelles, article 13i, par exemple). Comment
le non spécialiste peut-il s'y retrouver ? C'est tout simplement impossible.
Et la nouvelle ordonnance devient totalement kafkaïenne.
On commence très fort à l'article 4a déjà.
Alinéa 1: "Par armes à feu à épauler, on entend les armes à feu dont la
longueur totale dépasse 60 cm ou avec lesquelles on tire généralement à deux
mains ou à l’épaule". Les adeptes du tir dynamique ou sur silhouettes tirent
généralement à deux mains, leurs pistolets Glock ou Contender sont-ils donc des
"armes à feu à épauler" ?
Alinéa 2: "Par armes à feu de poing, on entend les pistolets, les revolvers
et les autres armes à feu qui ne sont pas mentionnées à l’al. 1". Donc, une
carabine d'une longueur de moins de 60 cm devient une arme de poing. Ces armes
sont pourtant classées dans la catégorie "interdite". Manque de cohérence…
Les armes à feu semi-automatiques sont passées dans la catégorie des armes
interdites, dans la mesure ou elles sont équipées d'un magasin à grande capacité
(on regrettera au passage que le Conseil fédéral a choisi le terme bruxellois de
"chargeur" , alors que dans ce pays, on a toujours parlé de "magasin".
La nouvelle OArm précise quelques conditions:
Art 5.b : "Les armes à feu semi-automatiques à percussion centrale sont
considérées comme étant équipées d’un chargeur de grande capacité si:
a. un tel chargeur est placé dans l’arme à feu;
b. l’arme à feu est conservée avec un chargeur de grande capacité adéquat, ou
que
c. l’arme à feu est transportée avec un chargeur de grande capacité adéquat".
A vous de vous montrer inventif dans les modes de transport et d'utilisation !
L'article 9b confirme que, contrairement à ce qui se trouve toujours dans la
LArm (et devrait sans doute y rester), une clause du besoin a été introduite. Il
faudra motiver par écrit la raison d'un achat d'arme (d'arme interdite,
officiellement, mais nul doute que la disposition sera étendue à toutes les
autres, dans un souci bien compréhensible d'uniformisation et de
simplification).
L'article 11 concerne les héritages. Si un habitant de ce pays hérite d'une arme
interdite, par exemple, le Fass 57 de son grand père, devenu "civil" depuis que
son père l'a repris, il doit présenter une demande de permis exceptionnel dans
les 30 jours, assortie de la preuve de conditions de conservation en toute
sécurité. Comme l'appréciation de ces conditions de conservations seront lissées
aux cantons (art. 13g), certains exigeront un coffre. Voyons… le Fass 57 de
grand-papa, le 90 de papa, plus mon Ar-15... Comptez un investissement
conséquent.
Et tout cela en 30 jours pas plus. C'est inapplicable, inadmissible, et semble
voulu seulement pour encourager les gens à renoncer à un tel héritage si peu
correct de nos jours.
L'article 13a, point 3 est tout simplement une insulte au citoyen-soldat. Il est
en effet désormais interdit d'acheter un poignard ou une baïonnette suisse, à
titre professionnel. C'est tout simplement scandaleux ! Il sera donc impossible
de trouver une baïonnette intéressante auprès d'un brocanteur, puisque celui-ci
ne pourra plus les acquérir.
L'article 13c, alinéa 4 est une restriction à la liberté d'établissement, car il
fait un devoir d'annonce au tireur sportif qui change de canton. D'autant que le
nouveau canton d'établissement s'empressera d'imposer ses normes personnelles de
conservation.
L'article 13e rappelle l'obligation de faire viser ses tirs après 5 ans et 10
ans, par l'autorité compétente, sous peine de se voir retirer l'autorisation de
détenir un objet acquis pourtant en toute légalité.
Relevons un petit point positif, à l'article 13i: une autorisation
exceptionnelle pourra être délivrée pour plusieurs armes, si celles-ci sont
achetées en bloc.
Enfin, dans la catégorie inadmissible, article 24 a, il devient impossible
d'acheter un magasin de pistolet de 15 coups, si celui-ci peut être engagé dans
une arme longue. Il faudra pour cela présenter un permis d'acquisition pour le
pistolet en question. Mais comment faire, si on a acquis cette arme légalement,
mais il y a un certain temps et que, comme le stipule la loi actuelle, on a
détruit le dossier après 5 ans ?
Et pour les munitions, il est désormais interdit de recharger des cartouches
avec des balles interdites (pointe creuse). C'est l'article 32, al. 3. Si vous
en avez en stock ou que vous utilisez un moule prévu pour cela, vous devenez un
criminel.
Voilà donc quelques réflexions sur la nouvelle OArm. 71 articles, plus les
lettres… en tout sans doute dans les 150 raisons de détester un peu plus les
malades qui croient nous gouverner.
En ce qui me concerne, je sais qu'avec la meilleure volonté du monde, je serai
sans doute un criminel à l'aube du 16 août.
F.A.L. 16 juin 2019
Les liens:
-
Communiqué du Conseil fédéral sur l'entrée en vigueur de la nouvelle loi au 15
août 2019
-
OArm, avec les dernières modifications apportées au 14 juin courant
15 août
La loi imposée par Bruxelles et les marchands entrera en vigueur le 15 août prochain.
Communiqué de presse du Conseil fédéral
Lettres à deux conseillers fédéraux
Frank Leutenegger Chemin de la Compelenaz 16 1608 Oron-le-Châtel
de la double victoire du Conseil fédéral dans les urnes.
Sachez que,
désormais, vous avez fait un "Nein-sager" de plus. Vous et les
vôtres avez contribué à la dissolution de ce pays dans le magmas
mondialiste. Je ne suis pas sûr que, ce soir, Donald Trump vous
serrerait encore la main. En tous cas, moi non !
|
Frank Leutenegger 16, ch. de la Compelenaz 1608 Oron-le-Châtel
|
Liberté, sécurité ? Rien de tout cela !
Aujourd'hui, les Suisses ont choisi de renoncer à leur liberté,
pour un peu de sécurité. Et ils n'auront rien de tout cela.
Il y a près de 200 ans Benjamin Franklin le disait déjà: " They who can give up
essential liberty, to obtain a little temporary safety, deserve neither liberty
nor safety" ("Ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un
peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité).
Et ce sera le cas une fois encore. Le seul argument que le gouvernement - à la
solde des mondialistes d'economiesuisse - avait , c'était: "il faut sauver
Schengen".
Sans Schengen, point de sécurité pour les Suisses. A l'évidence, cet accord de
libre circulation empêche les "Français", Ahmed ou Ali, de venir attaquer nos
banques et nos retraités. Depuis que ce traité stupide est en vigueur les
Suisses ont été bassinés de slogans du genre: "des centaines de milliers
d'informations sur des gens dangereux". La réalité ? Des milliers (soyons plus
modestes) de malfaiteurs européens (?) qui grenouillent avec bonheur dans le
paradis des voleurs, un pays où la police est "gentille" et où le butin est
toujours plus riche que dans les pays voisins.
Quand à la prospérité que notre soumission doit nous apporter, elle est encore
plus illusoire: le vote d'aujourd'hui préfigure celui que nous aurons sur
l'accord cadre avec l'UE. Quand la Suisse aura passé cette fourche caudine là,
nos droits traditionnels auront disparu. Référendum et initiative ne pourront
plus s'appliquer pour toutes les questions qui concernent Bruxelles. Il suffira
d'écrire "Europe" dans un projet gouvernemental, pour supprimer la liberté des
citoyens de réagir. Nous serons dès lors un satellite de l'Europe, sans aucun
droit, sinon d'accepter les ukases (il paraît qu'il n'y a pas de "diktats") de
la Commission européenne, l'organe le moins démocratique que le continent a
connu depuis la disparition du 3e Reich.
Schengen ? Un traité pour rien, sinon pour lier la Suisse - etsurtout les
Suisses - à la volonté de Bruxelles. Sécurité, non, prospérité encore moins !
Aujourd'hui, les Suisses ont vendu liberté et prospérité en pensant obtenir un
peu de sécurité. Ils ne méritent - et n'auront - ni sécurité, ni liberté, bien
au contraire.
Mais, quand le danger sera là (et, croyez-moi, il viendra plus tôt que vous ne
le pensez), ne demandez pas mon aide. Je n'aurai de souci que pour moi et les
miens.
F.A.L. 19 mai 2019
Révision sur les armes: campagne ultra-violente
En lisant votre article publié sur votre site internet « tdg.ch »
le 17.04.2019, je comprends que cette révision suscite de telles réactions car
il s’agit bien d’un changement fondamental de notre loi actuelle et non pas d’un
petit amendement cosmétique, comme l’a fait croire votre collègue, Patrick
Monnay, dans son éditorial du 8 janvier 2019.
Si nous lisons les articles de loi qui figurent dans la brochure des votations,
nous pouvons constater deux choses: La loi européenne s’attaque à la possession
d’armes et au principe de la propriété privée. Voyons comment:
Notre loi fédérale actuelle impose à tout citoyen suisse la preuve d’un casier
judiciaire vierge et la majorité civique pour l’acquisition d’une arme, fusil ou
pistolet, tirant au coup par coup par simple action sur la gâchette. Une fois
ces conditions remplies, la police cantonale vous délivrera un permis d’achat
pour l’arme que vous souhaitez acquérir. Tant que vous aurez un comportement
correct, les autorités de notre pays ne vous confisqueront pas votre arme.
La loi que l’on nous propose en votation est tout autre: Elle interdit tout
fusil tirant au coup par coup comme décrit ci-dessus mais aussi les pistolets
ayant un magasin de plus de 10 cartouches. Outre le fait de devoir solliciter
auprès des autorités cantonales de son domicile, un permis exceptionnel de
détention pour armes interdites, cette personne devra prouver sa qualité de
membre d’une société de tir et prouver son activité au tir. Un départ à
l’étranger, une maladie, toute autre raison qui peut interrompre son
passe-temps, forcera cette personne à se séparer de son arme. Elle devra soit la
remettre à la police pour destruction ou la vendre. Tout investissement consenti
par un tireur est donc sujet à caution. Il risque de perdre l’argent dépensé
pour son arme à un moment ou l’autre de sa vie. La loi va même plus loin: Tous
les permis de détention d’armes ne seront valables que cinq ans. Rien n’obligera
nos autorités à accepter une demande de renouvellement, et le tireur ou le
collectionneur devra à nouveau, pour chaque arme en sa possession, payer des
émoluments et refaire toutes les démarches administratives faites cinq ans
auparavant. De quoi ne permettre qu’à une minorité de gens aisés de pouvoir
acquérir à l’avenir des armes. D’un sport populaire, le tir deviendra un sport
de riches. N’oublions pas aussi que cette nouvelle loi européenne prévoit un
durcissement automatique pour l’acquisition d’armes aussi tous les cinq ans.
Très facile donc pour Strasbourg ou Bruxelles de changer les articles de cette
loi comme bon leur semblera. Comme la Suisse devra reprendre ces changements, il
y a fort à parier que notre armée de milice sera mise à mal par la révocation
future de l’exception dont bénéficient nos militaires de pouvoir conserver leur
arme à leur domicile tant qu’ils sont dans le service actif.
Il est aussi intéressant de voir les réactions des cantons lors de la procédure
de consultation. La majorité d’entre eux étaient inquiets, à juste titre, des
coûts énormes engendrés pour la mise en application de cette future loi. En
effet, nos autorités devront surveiller une catégorie de population. Outre la
tenue d’un registre central, des contrôles à domicile devront se faire. Tout
cela pour des gens qui ne troublent pas l’ordre public. Les cantons n’auront
donc pas d’autre choix que de devoir augmenter nos impôts. Je constate donc que
cette loi sera tellement contre-productive pour notre pays que je me demande si
l’Union Européenne ne l’a pas faite dans le seul but de désarmer sa population
civile. Comme l’ont fait d’ailleurs toutes les dictatures que l’a terre a eu le
malheur de porter.
Les partisans de cette loi nous brandissent le chiffon rouge des risques pour
notre économie d’être exclu de l’espace Schengen. Depuis la ratification du
traité Schengen-Dublin en décembre 2008, je n’ai pas constaté d’amélioration
sensible à notre qualité de vie en Suisse. En revanche, notre gouvernement a
lâché, sans négocier, le secret bancaire. C’est un pan de notre économie qui est
tombé juste pour faire plaisir à l’Europe et aux Etats-Unis. A quand les
pressions pour renoncer à notre droit de référendum et d’initiative? Comme on
peut le voir pour ces votations, notre démocratie directe est une épine dans le
pied de l’Union Européenne. Voulons-nous vraiment faire allégeance à un pouvoir
centralisateur et autoritaire? J’ai toujours été d’accord pour un partenariat
économique avec d’autres pays mais jamais à une union politique.
Si nous faisons le bilan de ce qu’apporte, notre voisin, l’Union Européenne, à
ses pays membres, je ne vois pas de situation enviable par rapport à la nôtre.
La fiscalité dans l’UE? Confiscatoire. La plupart des pays membres ont des
prélèvements de 50% sur les revenus en plus des impôts sur la fortune et des
droits sur les successions directes. L’immigration? Un fiasco. Les pays qui ont
une frontière extérieure à l’Union, l’ont fermée vu qu’on ne leur apportait pas
de solution à ce problème. L’emploi? Beaucoup plus de chômage que chez nous. La
sécurité? La loi européenne sur les armes que l’on veut nous imposer est déjà en
vigueur dans l’UE et n’a pas empêché l’attentat de Strasbourg, par exemple.
Si nous voulons vraiment lutter contre le terrorisme et la criminalité, nous
devons le faire au moyen de nos services de renseignements qui, eux sont
spécialisés dans la lutte de toute organisation clandestine. Pas en vidant nos
musées et en confisquant les collections privées de nos citoyens.
C’est donc pour toutes ces raisons que je voterai NON à nouvelle loi européenne
sur les armes.
Maxime Roch
Hermance
Genève aéroport: des coûts hauts ou des coups-bas ?
Dans un article publié notamment par le Poubelliste et ArcInfo en date du 21 avril 2019 (voir liens), le directeur général de Genève aéroport faisait part de sa préoccupation, en relation avec les coûts – supposés – qu'une – hypothétique – exclusion de Schengen ferait courir à ses kilomètres de béton si la directive européenne sur les armes venait – éventuellement – à être refusée le 19 mai.
Le même André Schneider déclarait pourtant un mois plus tôt dans LeTemps (voir
lien plus bas) que le brexit n'entraînerait aucune conséquence pour Cointrin
puisque « la Suisse a pris les devants en négociant des accords bilatéraux
anticipés avec Londres ».
Bref, à en croire M. Schneider, la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE ne
serait rien comparée au cataclysme qu'entraînerait la sortie de la Suisse de
Schengen. On ne parlera pas et pour cause de la sortie de la Grande-Bretagne de
Schengen, puisqu'elle n'en a jamais fait partie. Là aussi, des accords négociés
ont accordé aux Britanniques l'accès au SIS, l'UE ne pouvant se permettre
d'exclure un pays de son système de sécurité.
Il est regrettable que M. André Schneider soit plus soucieux de ses finances que
de sécurité, que ce soit pour son aéroport ou pour le peuple suisse.
On rappellera par exemple l'histoire des fichés S que Cointrin a pu engager sur
le tarmac, faute de coopération transfrontalière avec la police française, et
parce qu'en France la protection des données privées de quelques salafistes est
plus importante que les risques d'attentats à Genève. Et ce en dépit des
fichiers Schengen, soi-disant indispensables à notre sécurité.
Dans les petites histoires toujours, la dernière en date n'est pas la moins
croustillante puisque le chef de la sûreté de « Giniwa-hair-port » a été arrêté
hier sur son lieu de travail par la brigade financière. Il faut croire que les
soupçons de corruption active et passive sont assez solidement étayés, puisque
le patron d'une petite entreprise de sécurité de la place, potentiel corrupteur,
a également été mis sous les verrous. Pour l’heure et selon la formule consacrée
: ces personnes bénéficient de la présomption d’innocence.
M. Schneider peut être content : lui qui se plaignait de manquer de place et
d'argent va récupérer un grand bureau et, probablement, l'argent de la
corruption. Ça devrait permettre de parer au plus pressé !
À l'heure où le peuple suisse doit faire un choix, entre d'un côté sa liberté –
armée –, son indépendance et sa prospérité, ou rejoindre la cohorte des
Européens smicards et chômeurs, les pressions malhabiles de monsieur le
directeur sont des plus malvenues. Et on ne saurait trop lui conseiller, comme
tout bon suisse, de balayer devant sa porte.
Ce n'est pas la poussière qui manque...
Mai 2019, Jeferson pour NoGunsNoPlanes.ch, pour une fois qu'on parle d'aviation civile !
https://www.arcinfo.ch/dossiers/votations-federales-du-19-mai-2019/articles/loi-sur-les-armes-geneve-aeroport-craint-des-couts-lies-a-l-exclusion-de-schengen-en-cas-de-non-835444
https://www.letemps.ch/economie/croissance-geneve-aeroport-appelee-ralentir
Le dernier édito
Nous sommes dans la dernière semaine. Dimanche prochain, le 19
mai, tout sera réglé. Nous aurons gagné et nous devrons vérifier nos armes pour
l'attaque suivante ou nous aurons perdu et...
Les lecteurs de SwissGuns sont tous déjà convaincus. Il ne reste qu'à trouver un
indécis qui n'a pas encore voté et lui expliquer.
Récapitulatif
- Cette loi est anticonstitutionnelle, car elle viole la liberté d'association.
- Cette loi est inutile, car elle ne permet de lutter ni contre le terrorisme,
ni contre le banditisme.
- Cette loi est doublement inutile, car elle ne renforcera en rien la sécurité
publique.
- Cette loi est dangereuse, car elle nous met définitivement à la merci de
l'Union européenne.
- Cette loi punit les honnêtes gens, pour plaire à un certain monde marchand.
- Cette loi est une m…
Après , plus grand-chose… croiser les doigts, allumer un cierge, brandir le
poing en direction de Berne, que sais-je.
Le 19 mai au soir, nous sabrerons le champagne, soit pour célébrer, soit pour
marquer l'enterrement de la Suisse, telle que nous la connaissions.
Mais, j'en suis sûr, le 19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 13 mai 2019
Schengen : référendum abouti, la lutte commence
En avril 2005, j'ai écrit ce texte. Une douzaine de durcissements
successifs de la loi plus tard, il reste d'actualité. Je le ré exhume donc pour
vous. Bien sûr, certains des "développements positifs" ont mis quelques années à
se réaliser, les autres sont contenus dans le projet actuel. Et le Conseil
fédéral avait promis que rien ne changerait !
86'000 signatures contre Schengen… 86'000 signatures qu’il faut maintenant
transformer en majorité populaire, d’ici au 5 juin prochain. Nous avons pour
cela 66 jours (et on nous reprochait de lancer la campagne en avance !). Nous
devons, pendant ces deux mois , convaincre un maximum de gens… qu’ils soient
amateurs d’armes ou non.
Les arguments ne seront pas les mêmes. Voici ceux que je ne manquerai pas
d’employer à toutes occasions :
Armes : 5 points inadmissibles
Auprès des tireurs, des chasseurs, des collectionneurs, des armuriers aussi, il
faut mettre 5 éléments en avant :
1. détention,
2. enregistrement,
3. permis entre particuliers,
4. évolution de Schengen,
5. évolution interne du droit.
1. Une "autorisation" pour exercer un droit
La LArm version Schengen introduit, pour la première fois dans ce pays, la
notion d'autorisation pour détenir une arme. C'est pourtant un droit qui remonte
à Guillaume Tell. C'est un fondement même de notre pays : le Suisse, armé, est
un homme libre. Et la remise du fusil militaire, à l'école de recrues participe
de ce droit – et de ce devoir aussi – fondamental.
Vouloir réglementer la détention d'arme, c'est, à terme, vouloir l'interdire.
2. Un enregistrement qui n'ose pas se déclarer
On veut enregistrer nos armes. Tous les euro-oui-oui jurent que non. Les
communiqués officiels de Berne tentent de nous faire croire que non. Mai il n'en
reste pas moins qu'on nous demande de déclarer nos armes. Si ce n'est pas pour
les enregistrer, à quoi sert cette déclaration ? A donner du travail à des
fonctionnaires désœuvrés, qui recevraient notre déclaration dans les règles et
la jetteraient aussitôt au panier, sans même la lire ? Dans les textes de
Bruxelles, l'enregistrement des armes est une priorité.
Tous les enregistrements (l'histoire du 20e siècle le montre) mènent à une
confiscation, au moins partielle, parfois totale.
3. Permis entre particuliers… permis oublié !
Il faudra un permis d'achat entre particuliers. Cette mesure était en tête du
projet de révision de la LArm, en septembre 2002. Et on sait – bien que Berne
soit restée très discrète à ce sujet – qu'elle a été balayée en consultation,
comme les autres. Mais la voici qui revient dans les bagages européens. Et le
DFJP s'en réjouit d'ailleurs :
Les besoins nationaux d'adaptation de la loi sur les armes se recoupent, sur
certains points centraux, avec les exigences de la directive de Schengen sur les
armes. Ainsi, l'obligation d'être titulaire d'un permis d'acquisition d'armes ne
serait pas uniquement requise pour l'acquisition d'une arme chez un armurier,
mais aussi pour tout échange d'armes entre individus à titre privé. (communiqué
du DFJP, le 11.03.2005)
Le permis entre particuliers entraîne des tracasseries administratives et des
frais supplémentaires, il représente la fin des bourses privées, entre
collectionneurs. Il a également pour conséquence d'accélérer l'enregistrement de
toutes les armes de Suisse… cet enregistrement dont Berne ne veut soi-disant
pas.
Et puis surtout – et Berne aurait dû le savoir, car c'est une loi économique et
sociale – le permis entre particuliers implique une aggravation du marché noir.
La tentation sera de plus en plus forte de ne demander un permis que pour des
armes déjà "traçables". Celles qu'on aura acquises sans papiers, pourront
repartir sans papiers… éventuellement même avec une légère plus-value !
Le permis entre particulier, c'est l'accroissement des tracasseries, des prix et
du marché noir.
4. Schengen évolue toujours
Une fois Schengen ratifié, nous n'aurons plus aucune contrôle sur
l'évolution du droit sur les armes. Si Bruxelles décide d'un durcissement (il
est déjà en préparation), Berne devra suivre. Les euro-menteurs nous rappellent,
gentils, que la Suisse peut faire sauter tout l'accord, si son évolution ne lui
plait pas. Sûr que le Conseil fédéral n'hésitera pas, juste pour nous faire
plaisir à nous ! Les euro-entubeurs me dégoûtent !
Quand le droit européen sur les armes se durcira, le droit suisse s'alignera.
5. Avec ou sans Schengen, la LArm évolue toujours
On a entendu des âmes simples – entendez des crétins (à la FST et à
ChasseSuisse, notamment) - dire qu'il valait mieux accepter Schengen, que de
voir les fanatiques du contrôle relancer des projets de révision de la LArm plus
ou moins délirants. Mais c'est le cas, même avec Schengen !
Le communiqué du DFJP, du 11 mars dernier explique que le Conseil fédéral attend
le résultat du vote, "avant de poursuivre les travaux liés à la révision de la
loi sur les armes". Donc, quelque soit la décision du peuple, le 5 juin, après,
on remettra ça !
Ne nous faisons aucune illusion : Schengen ou pas Schengen, les hoplophobes ne
lâcheront jamais nos basques
Politique de sécurité : un leurre
Aux personnes qui n'appartiennent pas à notre monde, celles que les armes
n'intéressent pas, même pas sur le plan philosophique, il faut donner d'autres
exemples.
Schengen , c'est l'ouverture des frontières… surtout aux indésirables
Les euro-escrocs nous accusent de mentir, quand nous avançons ce genre
d'arguments. Ils sont les menteurs, car Schengen, c'est l'arrêt des contrôles
aux frontières et la poursuite de contrôles volants à l'intérieur du pays, le
tout avec moins d'effectifs. En outre, si nous perdons, le 5 juin, toute
personne au bénéfice d'un passeport ou d'un visa Schengen pourra entrer
librement en Suisse. Dans ces conditions, comment peut-on espérer empêcher des
gens d'entrer ?
A Bruxelles, on reconnaît – pas de gaieté de cœur – que Schengen fait la part
belle aux touristes du gangstérisme. A Londres, on le reconnaît aussi et c'est
pour cela qu'on n'entre pas dans Schengen.
Une affaire fait grand bruit, depuis quelques jours, dans l'est de l'Europe
(notre presse refuse de s'y intéresser). Un car de touristes – 48 femmes – en
provenance de Géorgie – a été stoppé en Finlande et les Géorgiennes renvoyées
chez elles. Elles avaient pourtant des visas Schengen parfaitement en ordre,
délivrés par le consulat de Suède à Moscou (ce qui explique le détour par la
Finlande, pour entrer dans l'Union européenne). Les Finlandais se sont aperçus à
cette occasion qu'ils avaient déjà laissé passer ainsi plus de 1'500 femmes, qui
travaillent aujourd'hui au noir dans des pays européens, notamment la Grèce,
semble-t-il.
Autre affaire : des clandestins noyés au large des côtes de l'Italie, après
avoir été forcés de sauter du bateau de passeurs criminels. C'étaient des
Chinois qui voulaient entrer en Europe via Malte.
Encore une : la fameuse affaire des visas, en Allemagne… près de 150'000 visas
délivrés indûment, en moins d'un an, par l'ambassade d'Allemagne à Kiev, en
Ukraine.
Et on vient nous dire que Schengen et l'arrêt des contrôles aux frontières
empêcheront des gens venus des Balkans, du Caucase ou de plus loin de venir
travailler au noir chez nous ? En acceptant des salaires au quart de ce que
demande un Suisse, ils seront encore gagnants !
Les accords entre partis : certains oui, d'autres non
Et puis, on a reproché récemment à l'UDC de faire des alliances avec la gauche,
pour faire capoter l'achat d'avions de transport militaire… ce qui a permis aux
radicaux et aux PDC de faire capoter tout le programme d'armement, tout en
rejetant la faute sur l'UDC. Mais quel est ce comité, créé le 31 mars et qui
réunit dans un même lit radicaux, démocrates-chrétiens, socialistes et verts,
pour faire campagne pour le oui à Schengen. Dans ce cas, l'alliance est
démocratique, ailleurs elle est contre nature.
Nous devrons rester très attentifs aux "vérités" que vont nos asséner ces
partisans du oui, qui ont déjà fait adopter à la presse deux expressions
désormais quasi officielles :
- les anti-Schengen sont la droite isolationniste
- les anti-extension de la libre circulation sont la droite nationaliste.
Je suggérerai volontiers à la presse les termes de gauche internationaliste et
de droite affairiste, pour les pro-Schengen, mais je ne pense pas que je serai
suivi.
Deux mois de campagne… à vos marques !
F.A.L. 1er avril 2005
Communiqué du DFJP, 11.03.2005
La peur !
Au fur et à mesure que la campagne autour de la loi sur les
armes avance, on se rend compte que le problème n'est pas là. Bien sûr, les
partisans de la loi avancent un renforcement de la sécurité, notamment grâce au
marquage des armes, qui permet un meilleur traçage (ça sert pour une enquête,
par pour la prévention).
Mais rapidement, on en vient à la préoccupation première, l'obsession : l'Europe
!
Naguère, les Suisses étaient un peuple fier, qui ne se laissait pas dominer par
des potentats étranger (le président de la Commission européenne Jean-Claude
Junker n'est rien d'autre qu'un potentat, fort peu éclairé d'ailleurs). Mais le
monde change et on voit apparaître une nouvelle race de Suisses: les "soumis"".
Leur réaction devant les menaces européenne est de pure panique: "mon Dieu, si
nous ne faisons pas ce qu'ils veulent, ils nous chasseront de Schengen et du
service de renseignement de la police, ils fermeront nos frontières, ne feront
plus de commerce avec nous et nous feront perdre des milliards".
On a beau leur expliquer que ce n'est pas possible. Pas plus que la Suisse,
l'Europe ne peut perdre un partenaire commercial qui pèse 260 milliards de
francs par an, le système d'information policière SIS permet des échanges
d'informations sur des terroristes en vadrouille en Europe et la fermeture des
frontières est tout simplement impensable, avec 320'000 frontaliers qui entrent
en Suisse tous les matins et en ressortent le soir.
Non, rien n'y fait: LA PEUR ! on la voit dans leurs yeux, on l'entend dans leurs
paroles quand ils rabâchent les mêmes arguments sans valeur.
C'est LA PEUR !
Et pourquoi ont-ils donc si peur, les soumis ? Parce qu'ils croient sur parole
les rodomontades de politiciens européens et ne parviennent pas à comprendre que
ces politiciens sont eux-mêmes aux ordres de l'économie… comme le sont
d'ailleurs bon nombre des nôtres, qui n'ont que globalisation et mondialisation
dans leurs projets (et beaucoup moins l'intérêt des électeurs à qui ils ont
pourtant promis leur dévouement).
Alors, quand Bruxelles gronde, les soumis tremblent. Et ces Suisses soumis
représentent aujourd'hui une espèce de plus en plus répandue, malheureusement.
Ce qui ne nous empêchera pas, le 19 mai, de voter NON !
F.A.L. 6 mai 2019
Un Suisse Un Suisse découragé n’est pas un véritable Suisse,
pas davantage ceux qui marchent à la remorque de l'étranger... |
Karin Keller-Sutter
Elle veut interdire nos armes
Elle ne sort pas sans garde du corps armé !
Une loi anticonstitutionnelle
La révision de la loi sur les armes implique au moins trois
dispositions qui sont tout simplement anticonstitutionnelles.
Premier problème: selon le projet, les tireurs doivent être inscrits dans une
société de tir ou prouver qu'il tirent effectivement d'une manière ou d'une
autre. Or, comment apporter la preuve qu'on fait du tir, sans appartenir à une
société ? Cette affiliation est donc implicite.
Pourtant, dans son article 23, la Constitution fédérale (du 18 avril 1999)
affirme que "nul ne peut être contraint d'adhérer à une association ou d'y
appartenir".
Bien sûr, vous pouvez refuser de vous inscrire dans une société et perdre votre
arme.
Deuxième problème: la loi ne prévoit aucune compensation financière, si vous
refusez de faire partie d'une société et que vous ne pouvez pas garder votre
arme. Celle-ci était pourtant votre propriété, acquise légalement. Qu'allez vous
en faire ? La mettre en vente ? Mais c'est désormais une arme interdite.
Et c'est le troisième problème: une arme interdite est… "interdite". Or rien
dans la loi (ni dans la Constitution) ne dit qu'on peut posséder une chose
interdite. Le permis d'achat exceptionnel est une dérogation… exceptionnelle.
Les autorités cantonales peuvent l'accorder… ou pas. La pratique actuelle le
montre: les refus sont courants.
Un permis d'achat, comme cela fonctionne actuellement, DOIT être accordé à toute
personne au bénéfice d'un casier judiciaire vierge et ne présentant pas de
risque pour elle même ou autrui. Un permis exceptionnel est un privilège que
l'autorité accorde ou non. Nous e sommes plus dans le même registre. Et les
partisans du "non" ont raison de craindre que dans un futur plus ou moins
proche, ce "privilège" leur soit retiré. Ils n'auraient aucune voie de recours.
Prétendre que le permis exceptionnel sera équivalent au permis d'achat standard
actuel est un mensonge, un de ceux que les partisans de la loi n'hésitent pas à
seriner, pour bien montrer que cette loi ne change rien.
Si elle ne change rien, pourquoi risquer l'anti constitutionnalité ?
Le plus simple, le 19 mai, c'est de voter NON !
F.A.L. 3 mai 2019
La grande muette muselée
En France, la "grande muette", c'est l'armée. Comme elle est au
service de l'Etat, ses membres ont un devoir de réserve qui leur interdit de
critiquer l'action du gouvernement.
En Suisse, jusqu'ici, malgré quelques plr (un sigle auquel je n'accorde plus de
majuscules) grincheux, les officiers restaient des citoyens, libres de
s'exprimer.
Pourtant, ces derniers jours, tous les officiers professionnels de l'armée
suisse ont reçu une circulaire leur interdisant de s'exprimer contre la révision
de la loi sur les armes. Bien sûr, pour les quelques uns d'entre eux qui sont
pour la loi (parce qu'ils sont plus politiciens que militaires), la liberté
d'expression demeure garantie.
Quant aux policiers de toute la Suisse, depuis que les documents de vote ont été
distribués, on leur interdit toute communication, dans un sens comme dans
l'autre. Ce qui n'empêche pas leurs responsables, les directeurs cantonaux de
justice et police, de militer pour le oui, comme dans le
Matin de ce 3 mai.
"Heil Bundesrat !
Heureusement, la plupart des officiers de NOTRE armée, comme la plupart des
policiers de NOS cantons, voteront NON, le 19 mai.
F.AL. 3 mai 2019
Infrarouge: un débat satisfaisant
D'autres sont moins positifs que moi, mais j'ai apprécié
l'émission d'hier, malgré le titre racoleur "Loi sur les armes... touche pas à
mon flingue?". Le journaliste, Alexis Favre, s'est montré à peu près aussi
correct qu'on pouvait l'attendre.
Dans le camp des défenseurs de la loi, rien moins que la Conseillère fédérale
Karin Keller-Sutter, en charge du dossier, la conseillère d'Etat vaudoise verte
Béatrice Métraux, Hugues Hiltpold, conseiller national PLR genevois et Brigitte
Crottaz, conseillère nationale socialiste vaudoise.
Dans le camp du non, le conseiller national UDC fribourgeois Jean-François Rime,
la vice-présidente de PROTELL Olivia de Weck, capitaine à l’armée et avocate, le
président de la Communauté d’intérêts du tir suisse (qui a lancé le référendum)
Luca Filippini, également président de la Fédération sportive suisse de tir, et
Bernard Wicht, privat-docent à la Faculté des Sciences sociales et politiques de
Lausanne.
Karin Keller-Sutter, redoutable d'efficacité, avantagée par le duplex de Berne
qui lui accordait un plein écran, a présenté des arguments ultra-connus, épicés
d'un ou deux mensonges patents. Mais elle l'a fait avec une assurance très
persuasive. Les autres représentants du oui ont été tout simplement inexistant.
De notre côté, Olivia de Weck et Jean-François Rime ont été excellents, la
première avec sa sincérité, le second avec son bon sens gruérien. De son côté,
Luca Filippini a surpris avec un ton calme et des arguments posés. Au point, que
Karin Keller-Sutter, de retour à l'écran, faisait la grimace, avant de se rendre
compte que le "rouge" était mis.
Bernard Wicht… ce furent des "perles aux pourceaux": ses arguments passaient
loin au-dessus de la compréhension du journaliste et des partisans du oui.
Alexis Favre s'est même permis de mettre en doute les chiffres que lui donnait
un professeur d'université dont c'est la spécialité.
Mais en fin d'émission, on sentait nos partisans détendus, alors que les
"ouisards" restaient crispés.
Satisfaisant, selon moi.
Et le 19 mai, nous dirons NON !
F.A.L. 2 mai 2019
A ne pas manquer !
- Ce soir, 30 avril, à 18 h. sur RTS la 1ère, débat sur la loi
sur les armes. Le secrétaire général de PROTELL Robin Udry défendra nos
couleurs… et surtout l'honneur de la Suisse !
- Demain, 1er mai, à 21 h. à la télévision,
Infrarouge. D'un côté Karin Keller-Sutter en personne, assistée de la
conseillère d'Etat vaudoise Béatrice Métraux, de l'autre, Jean-François Rime,
conseiller national fribourgeois et Olivia de Weck, vice-présidente de PROTELL.
On espère qu'on laissera nos amis dénoncer les mensonges d'une loi aussi liberticide qu'anticonstitutionnelle. Connaissant "l'impartialité" de la RTS, radio et TV, le combat sera rude.
Et le 19 mai, nous voterons NON !
F.A.L. 30avril 2019
Menteur et bête en plus !
Le conseiller national PLR genevois Hugues Hiltpold s'engage pour le oui à la loi sur les armes. Libre à lui. Mais pourquoi estime-t-il nécessaire de renforcer sa position en se présentant comme membre de la Commission de la politique de sécurité du CN ?
Sur le site du parlement, on peut voir les mandats actuels de Monsieur Hiltpold:
Le Genevois a effectivement fait partie de la Commission de la
politique de sécurité, il y a quelques années, plus aujourd'hui. Mais pour
vanter le site "securite-oui.ch", il est certainement plus imposant de faire
partie d'une commission de sécurité que des transports ou de la gestion.
Menteur, bête, facile à griller !
Hiltpold, hou le menteur !
Et le 19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 29 avril 2019
Article 17
L'article 17 de la Directive européenne sur les armes (Directive
2017/853 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 modifiant la
directive 91/477/CEE du Conseil relative au contrôle de l'acquisition et de la
détention d'armes) est sans doute le plus dangereux.
"Au plus tard le 14 septembre 2020, puis tous les cinq ans, la Commission soumet
au Parlement européen et au Conseil un rapport sur l'application de la présente
directive, y compris un bilan de la qualité de ses dispositions, assorti, s'il y
a lieu, de propositions législatives…"
L'article 17 prévoit donc une évolution automatique du droit sur les armes dans
tout l'espace Schengen. Et, grâce à des indiscrétions , ainsi qu'à des
vantardises de certains députés européens de gauche, nous avons une assez bonne
idée de l'évolution prévue.
La première étape, mise en œuvre en 2022, concernera de nouvelles restrictions
sur les armes semi-automatiques. Selon les sources, on parle de magasins à 10
coups seuls autorisés en main civiles ou d'une interdiction totale de ces armes
pour les civils. Les tests médicaux et/ou psychologiques tous les 5 ans
pourraient aussi revenir sur le tapis.
Car, après la réévaluation de 2025 (qui devrait donc entrer en vigueur en 2027),
certains prévoient de passer au pallier supérieur: enregistrement de toutes les
armes, modernes ou anciennes, nouvelles interdictions (revolvers de gros calibre
ou modèles de défense non adaptés au tir en stand. Toutes sortes de propositions
ont déjà été faites.
L'idée de la gauche européenne triomphante est de parvenir - en 10 ou 15 ans - à
un désarmement complet des citoyens européens, à la manière anglaise. Et on voit
ce que cela a donné du point de vue sécuritaire dans ce pays (Pour
la première fois, Londres a dépassé New York en nombre de meurtres, 20 Minutes,
avril 2018).
Une fois de plus, il faut le répéter: le désarmement des civils n'a rien à voir
avec la sécurité publique. Il s'agit en réalité du contrôle de la populace par
une élite autoproclamée (qui ne se prive pas de se protéger avec des gardes du
corps armés)
L'article 17 est une des meilleures raisons de voter NON, le 19 mai !
F.A.L. 27 avril 2019
Lettre ouverte à Madame Viola Amherd, conseillère fédérale en charge du Département de la défense, de la protection de la population et des sports ***** Frank Leutenegger Chemin de la Compelenaz 16 1608 Oron-le-Châtel
Concerne: votation sur la loi sur les armes Oron-le-Châtel, le 26 avril 2019 Madame la Conseillère fédérale, Monsieur Marco Zwahlen a récemment publié un communiqué officiel du DDPS, prenant position sur la loi sur les armes, à propos de laquelle nous allons voter le 19 mai. Monsieur Zwahlen y affirme d'emblée que cette révision n’a aucune conséquence sur la reprise d’armes militaires (au passage il traite cette arme de "semi-automatique, alors qu'elle ne le devient que lorsqu'un soldat la conserve après ses obligations). Ce document est rempli de demi vérités. En particulier, il ignore totalement deux points importants. Le soldat qui conserve son arme "démilitarisée" pourra en faire usage pour le tir, certes, mais dès qu'il s'en séparera, que ce soit par héritage, don ou vente, son fusil deviendra une arme interdite soumise à autorisation exceptionnelle. Une arme interdite est… "interdite". Et il est interdit de posséder des objets interdits. Une dérogation exceptionnelle ne représente qu'un privilège accordé à une personne, privilège qui peut lui être retiré à tout moment Voila pour ces points, mais le plus important, Madame la Conseillère fédérale, c'est que le DDPS apporte ainsi une recommandation de vote à tous les officiers de l'armée. Certains m'ont même confié qu'ils craignaient des représailles, s'ils faisaient état de leur indignation. L'entrée en campagne du DDPS, dans un domaine qui concerne un autre département me paraît aller à l'encontre des coutumes de ce pays. Il me semble que nous entrons dans une ère de propagande d'Etat inquiétante. Par ailleurs, je vous rappelle, Madame la Conseillère fédérale, que nous devrons nous prononcer sur l'achat d'un nouvel avion de combat. Et si nos armes sont mises en danger, je crains que vos avions ne le soient aussi. Veuillez recevoir, Madame la Conseillère fédérale, l'expression de ma haute considération.
|
Lettre envoyée en recommandé vendredi 26.04.2019
Notre campagne commence
La campagne pour le NON à la loi liberticide sur les armes
commence aujourd'hui. Des affiches dans les villes, des encarts dans les
journaux, des interventions de plus en plus fréquentes dans les médias.
Quelques exemples (cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle):
Par ailleurs, ne manquez pas Forum, sur RTS 1, mardi 30 avril. Le secrétaire
général de PROTELL Robin Udry défendra le non, face à un adversaire pas encore
identifié, mais dont on peut déjà être sûr qu'il aura les faveurs des
journalistes.
A la télévision, la prochaine émission Infrarouge, mercredi 1er mai, sera
également consacrée à un débat sur les armes, de même que Mise au Point,
dimanche 5 mai.
Economiesuisse a investi des millions pour vendre notre pays à l'Union
européenne et participer ainsi au marché globalisé. Le comité référendaire ne
dispose pas de tels moyens. Ne voulant pas risquer l'essoufflement et
l'assèchement de ses moyens, il a préféré une opération courte, mais massive,
dans les dernières semaines avant le vote.
Attendez-vous donc - enfin - à des informations réelles, pour réfuter les
mensonges d'economiesuisse et du Conseil fédéral.
Et, de toutes façons, comme moi, le 19 mai, votez NON !
F.A.L. 25 avril 2019
Quand faut-il voter ?
Dans les jours qui viennent, vous allez recevoir le matériel de
vote pour les objets soumis au peuple le 19 mai, dont la loi sur les armes,
partiellement imposée par Bruxelles, partiellement par un Conseil fédéral trop
pressé de plier devant l'UE.
Vous allez dire NON
N'hésitez pas, écrivez le NON en lettres capitales et renvoyez votre
enveloppe. Non, ce n'est pas le bon choix. Même persuadé, comme moi, de la
justesse de notre position, attendez encore, de détenir toutes les informations
nécessaires.
Vous pensez dire OUI
Je vous en conjure: réfléchissez encore. Ecoutez les arguments des uns et
des autres et pas seulement ceux d'une droite extrême, une droite de largement,
paradoxalement alliée à la gauche, pour désarmer le peuple, au nom de la
soumission à l'Europe des grandes compagnies.
Réfléchissez.
Vous hésitez
Alors laissez l'enveloppe de côté, en attendant de posséder toutes les
informations. Dans quelques jours, de nouvelles informations vont être publiées
et un Infrarouge est prévu à la RTS le 1er mai.
Dans tous les cas… et dans celui-ci en particulier, la patience est de mise. Un
citoyen informé peut valablement dire "l'Etat - c'est-à-dire le peuple - c'est
moi". Ignorant, il n'est qu'un sujet consommateur, indigne d'une carte de vote.
Au 19 mai… moi je dirai NON !
F.A.L. 23 avril 2019
La "gôche" a dit
La "gôche" (gauche) le dit, le crie, le chante, le psalmodie à
l'envi: "moins d'armes = plus de sécurité". Et quand la "gôche" le dit, la
droite le répète avec la même conviction.
Le problème, c'est que ce n'est pas vrai !
Si ça l'était, depuis des siècles, des rivières de sang devraient couler dans
les rues des villes suisses. Or la Suisse, l'un des pays les plus armés au
monde, est également l'un des plus sûrs.
Mais la "gôche" insiste: Les Suisses se suicident avec leurs armes à feu,
beaucoup plus que les malheureux des pays voisins. On rappellera qu'on se
suicide plus dans certains de ces pays voisins.
Position dans le classement mondial | Pays | Nombre de suicides par 100'000 habitants |
23 | Belgique | 16,1 |
35 | Finlande | 14,2 |
46 | Suède | 12,7 |
48 | USA | 12,6 |
54 | France | 12,3 |
67 | Autriche | 11,7 |
75 | Irlande | 11,1 |
82 | Suisse | 10,7 |
(source:
Wikipedia)
Il est sans doute vrai que nous utilisons plus souvent une arme à
feu que les Français ou les Allemands. Mais partout, ce sont la corde et le saut
(dans le vide ou devant un train) qui sont les moyens les plus employés.
Rappelons au passage qu'en Suisse, le droit de choisir le moment de quitter ce
monde existe, comme le démontrent Dignitas et Exit qui sont largement en tête
des moyens utilisés. Mais la "gôche" veut que nous passions par ces
organisations. Y aurait-il, comme dans certaines officines vaudoises, des amis
très chers à favoriser ?
Oui, mais…
La "gôche" revient à la charge: "oui, mais, la violence domestique". Et on nous
ressort l'histoire du fusil au fond du placard, qui terrorise les femmes
suisses.
Quand j'était plus jeune, ma mère était fière d'avoir
un fils, citoyen-soldat armé. Ma femme était fière de son mari
citoyen-soldat armé. Plus tard, mes petites filles se fichent
complètement que leur père ou leur grand père aient été des
citoyens-soldats armés. Mais elles sourient en voyant les vielles photos
de ces soldats qui étaient plus jeunes. La violence domestique, au sein des foyers suisses n'a pas grand chose à voir avec la présence ou non d'armes. C'est sans doute un autre problème parmi les familles immigrées en provenance de pays où la notion même de violence domestique n'existe pas. |
Enfin, dernier argument de la "gôche": "L'Etat détient le
monopole de la violence légitime". Cet absurdité nous vient d'un sociologue
allemand, Max Weber (1864-1920), qui avait inventé ce concept pour déterminer la
spécificité de l'Etat, par rapport à toute autre forme d'organisation.
Mais ce Monsieur était issu de l'Allemagne impériale et il a disparu juste avant
une autre forme de totalitarisme qui a mis son pays à genoux.
"L'Etat détient le monopole de la violence légitime". Je peux être d'accord,
dans la mesure où, selon une autre formule (faussement attribuée à Louis XIV),
l'Etat c'est moi ! Mais cette formule prend tout son sens en démocratie
(démocratie : gouvernement par le peuple). Le peuple souverain est l'Etat. Et
ainsi, c'est lui qui détient le monopole de la violence, qu'il peut, pour des
raisons pratiques déléguer à des organismes tels que l'armée ou la police. Mais
le droit, le peuple le conserve.
La "gôche" est pleine de certitudes. Mais aucune d'elles ne tient la route. Et
c'est pourquoi, quand elle pleurniche qu'il faut accepter la loi sur les armes,
nous répondons NON.
Le 19 mai, nous le dirons haut et fort: NON !
F.A.L. 11 avril 2019
Des principes fondamentaux en jeu
Werner Salzmann est un ingénier agronome bernois, conseiller national UDC de ce canton. Il est également colonel et tireur passionné (il est président de l'Association bernoise sportive de tir). C'est aussi quelqu'un qui a des idées bien arrêtées sur notre société et qui manie une plume efficace. Et c'est un des fers de lance du comité référendaire. Il a bien voulu écrire l'article qui suit pour SwissGuns (version en allemand à la fin). |
Loi sur les armes: ce sont les
principes fondamentaux
de notre société libre qui sont en jeu
Il existe trois mécanismes de protection qui se sont avérés
efficaces au cours de l’histoire pour prévenir l’arbitraire de l’État et les
violations des droits humains : la séparation des pouvoirs, la liberté
d’expression et le droit pour les privés de posséder des armes. Ces trois
mécanismes de protection ont toujours été extraordinairement bien développés en
Suisse. Qui plus est, les droits de référendum et d’initiative limitent les
éventuels abus que ne saurait prévenir la séparation des pouvoirs. Nous ne
connaissons pas la censure des soi-disant "discours de haine" comme en
Allemagne. Chaque citoyenne ou citoyen, respectueux des lois et
psychologiquement fiable, peut acheter dans une armurerie suisse autant d’armes
et de munitions qu’il le souhaite.
L’adoption de la directive UE sur les armes décidée par le Parlement européen
interdirait par principe l’acquisition et la détention des armes habituellement
vendues en Suisse. La Confédération promet de faire des exceptions pour les
tireurs qui peuvent prouver qu’ils doivent posséder une arme (c’est-à-dire qui
peuvent justifier ce besoin auprès des autorités). En premier lieu, cela ne
change rien au fait que l’accès aux armes légales serait en principe limité aux
seuls organes de l’État et que les citoyens perdraient leur droit de posséder
des armes. Deuxièmement, ces permis exceptionnels risqueraient d’être rapidement
supprimés pour les tireurs. L’article 17 de la directive UE sur les armes
comprend un système de contrôle et d’évaluation qui est de facto un mécanisme de
durcissement automatique. Lors de l’élaboration de la directive actuelle, le
Conseil fédéral – selon ses propres dires – n’a pu éviter que de justesse une
interdiction totale des armes semi-automatiques (c’est-à-dire la majorité des
armes privées). Lors du prochain durcissement en 2022, il ne pourra plus le
faire. Clairement, un "oui" le 19 mai signifie que les fusils d’assaut, les
pistolets, etc. seront tous confisqués par l’État dans quelques années.
Hystérie à propos de Schengen
Affirmer que l’adoption de cette loi est nécessaire pour lutter contre le
terrorisme ou prévenir les abus est ridicule. Les attentats terroristes
islamistes que l’UE utilise pour légitimer sa directive ont tous été commis avec
des armes obtenues illégalement. En ce qui concerne la nécessité de renforcer la
"prévention des abus", je me permets de citer la Conseillère fédérale Karin
Keller-Sutter. Lors de sa conférence de presse du 14 février, alors qu’elle se
prononçait en faveur de ce durcissement de la loi, elle a admis sans ambages :
"nous avons énormément d’armes en Suisse, mais connaissons peu de problèmes. Ce
qui ne manque pas d’étonner des gens dans le monde entier". La seule raison pour
laquelle une majorité parlementaire s’est prononcée en faveur de cette révision
de la loi est une vraie hystérie en rapport avec Schengen. Depuis le début de la
collecte de signatures pour le référendum début octobre, les partisans de la
nouvelle loi sur les armes nous ont quotidiennement mis en garde contre les
conséquences forcément dramatiques d’une éventuelle exclusion de la Suisse de
l’espace Schengen. Cependant, jusqu’à présent, ils ont toujours été incapables
de nous dire quel serait l’intérêt pour l’UE de dénoncer son accord avec la
Suisse.
Plutôt que de l’expliquer, ils ont répandu la fausse affirmation qu’un "non" le
19 mai entraînerait automatiquement la résiliation de l’accord. C’est de
l’alarmisme pur et simple. Les états Schengen n’ont aucun intérêt à faire de la
Suisse une zone aveugle au milieu de l’espace Schengen, en l’excluant des
échanges de données criminalistiques. L’UE n’a absolument aucun intérêt à ce que
300 000 frontaliers soient soudain à nouveau quotidiennement contrôlés à la
frontière. L’UE n’a aucun intérêt à renoncer aux plus de 100 millions de francs
suisses que nous payons pour Schengen. L’hystérie de Schengen n’est pas plus une
raison pour renoncer au droit de posséder des armes qu’elle ne serait une raison
pour abolir le droit à la liberté d’expression par exemple. Un "oui" le 19 mai
signifie que nous acceptons de sacrifier une de nos plus importantes libertés au
seul prétexte de rester dans Schengen. Un "non" le 19 mai signifie que nous
souhaitons rester dans Schengen, mais sans sacrifier les principes fondamentaux
de notre société d’hommes libres.
Mülchi, le 15 avril 2019
Werner Salzmann
Conseiller national
Lettre d'un ami
Très chère, très cher,
Le 19 mai prochain, le peuple suisse va s'exprimer sur la mise en œuvre d’une
modification de la directive de l’UE sur les armes. Comme son nom l’indique il
s’agit de la reprise, dans notre législation - actuellement suffisamment
restrictive -, d’une directive de l’Union Européenne. En théorie, cette
directive est sensée lutter contre le terrorisme. Dans les faits, elle est
inutile et rate complètement sa cible car les terroristes agissent en dehors de
tout légalité et ne se procurent jamais leurs armes auprès d’un armurier suisse
en présentant un permis d’acquisition.
Par contre, cette directive va pénaliser les honnêtes citoyens-tireurs sportifs.
Les fusils d’ordonnance suisses 90 et 57 deviendront des armes prohibées et ne
pourront plus être acquises. Le législateur affirme que le soldat pourra
conserver son arme de service. Il oublie de préciser que lorsque ce soldat
voudra s’en séparer ou à son décès, cette arme perdra instantanément son statut
légal et deviendra une arme interdite et prohibée.
Le Conseil Fédéral nous dit qu’il n’y a pas de modification par rapport à la
situation actuelle, tout au plus quelques adaptations mineures ! Dans ce cas,
pourquoi intégrer dans notre propre législation une directive pondue par des
fonctionnaires étrangers ??? La nouvelle loi va aussi engendrer un monstre
bureaucratique pour contrôler qui est membre d’une société de tir ou qui tire
régulièrement. La police va devoir se concentrer sur des tâches administratives
superflues au détriment de ses missions de base qui sont la protection des
individus et des biens.
Il ne faut pas se leurrer, cette nouvelle loi n’est qu’un pas en direction d’une
interdiction totale du tir sportif. Les directives de Schengen sont revues
périodiquement et il est nul besoin d’être devin pour comprendre que des
restrictions supplémentaires nous attendent déjà d’ici 1 à 2 ans. En cas
d’acceptation le 19 mai prochain, l’UE pourra nous imposer n’importe quelle
nouvelle restrictions sans que l’on puisse plus s’y opposer. NON à cette
tactique du salami, NON à cette nouvelle loi.
Les partisans de cette nouvelle loi affirment que si le NON l’emporte la Suisse
sera automatiquement exclue de Schengen. NON, c’est faux ! En cas de non-reprise
d'une directive européenne, l'UE est obligée de négocier une solution avec la
Suisse dans les 6 mois qui suivent la votation.
La Communauté d'intérêts du Tir suisse, qui regroupe 14 association de tireurs,
la société des officiers et des sous-officiers, les chasseurs valaisans, PROTELL
et bien d’autres associations ont soutenu le référendum contre la nouvelle loi.
Plus de 125'000 signatures ont été récoltées en moins de 3 mois.
En 2005, lors de la votation sur l’adhésion à l’espace Schengen, le Conseil
Fédéral a « rassuré » les milieux des tireurs sportifs en leur affirmant qu’il
n’y aurait pas de reprise automatique des dispositions préconisées par l’UE. Je
vous laisse le soin de juger du résultat et de la fiabilité des propos de nos
autorités. La récente décision du Tribunal fédéral nous obligeant à re-voter sur
l’objet «Pour le couple et la famille - Non à la pénalisation du mariage», au
motif que la votation était entachée de fautes grossières figurant dans la
brochure explicative du Conseil fédéral, n’est pas de nature à renforcer la
confiance que l’on peut avoir en nos autorités. Quel crédit peut-on accorder aux
messages que nous transmet le Conseil Fédéral pour faire passer cette nouvelle
loi sur les armes ???
Je t’invite à voter NON le 19 mai prochain, NOaN à cette nouvelle loi, inutile,
pernicieuse, destructrice de nos valeurs et de nos traditions et qui présage,
dans un futur très proche, de l’interdiction totale de posséder une arme et de
pratiquer le tir sportif.
PS : si tu es de mon avis, partage cette information et incite ta famille, tes
connaissances et tes amis à voter NON. Par contre, si tu ne partages pas mes
valeurs et mes opinions, excuse-moi de t’avoir importuné et détruits cet E-mail.
Dans l’intervalle, je t’adresse, ma Chère, mon Cher, mes meilleures salutations.
Signature et coordonnées connues de la rédaction
17 avril 2019
Tout honte bue
On a entendu, par le passé, les ténors du parti socialiste
s'offusquer d'affiches de droite jugées excessives, injurieuses, inacceptables.
Que penser alors de l'affiche actuelle du PS au sujet
de la loi sur les armes ? Le graphisme est fouillé. L'esthétique est
indéniable,, mais quel est le message que véhicule cette affiche ? Elle
ne fait rien d'autre que de qualifier tous les propriétaires d'armes de
ce pays (dont un certain nombre de socialistes,, d'ailleurs) de tueurs
potentiels. Cette affiche est la plus injurieuse que j'ai vue depuis plusieurs années. Messieurs les socialistes, traiter les millions de tireurs, de chasseurs et collectionneurs de ce pays d'assassins potentiels est une honte qui ne peut rejaillir que sur vous-mêmes |
Mais je relève que dans votre parti de gauchos-bobos, on offre
l'affiche "collector" pour 100 fr. seulement. Et celle que j'ai envie de
dessiner, pour vous traiter de fossoyeurs de la liberté, vous la vendriez
combien ?
Le 19 mai, nous dirons "M" à votre parti et NON à la loi !
F.A.L.
15 avril 2019
Interdire totalement les armes en Europe
C'est le but avoué de la Commission européenne. Un collectionneur
suisse (nom connu de la rédaction) a eu récemment l'occasion de s'entretenir
avec un membre de la Commission Armes de l'UE. Et celui-ci l'a plus ou moins
reconnu: c'est en effet le but ultime.
L'article 17 de la directive européenne sur les armes (celle-là même que nous
sommes censés transposer en droit suisse) prévoit un réexamen, tous les 5 ans de
ses dispositions, pour s’assurer de leur efficacité et, si nécessaire, les
renforcer. Prochaine échéance en 2022.
On sait déjà quelques uns des points qui sont proposés pour ce prochain
durcissement: interdiction totale des armes automatiques ou de tous les magasins
de plus de 10 coups, retour des examens médicaux et/ou psychiatriques,
enregistrement de toutes les armes, qu'elles soient semi-automatiques ou non,
etc.
Le 19 mai, il faut absolument dire NON !
F.A.L. 14 avril 2019
PROTELL: assemblée générale de combat
PROTELL tenait ce samedi matin son assemblée générale ordinaire
2019. Ordinaire ? Pas tout à fait. A 5 semaines de la votation sur le référendum
contre la loi inique de désarmement, tous les esprits étaient tendus vers un but
unique: gagner !
Dans la partie administrative, le président ad intérim Jean-Luc Addor a dû
avouer que nous n'avions toujours pas de président. Président qui doit être,
dans l'esprit du comité un Alémanique, avec des contacts étendus… et pas de
l'UDC ! Mais, jusqu'ici, toutes les personnes approchées ont refusé. Comme l'a
relevé Jean-Luc Addor, quand les balles commencent à siffler, on ne se bouscule
pas pour être au premier rang.
En revanche, le président a.i. a eu le plaisir de présenter à l'approbation de
l'assemblée la nouvelle membre vice présidente Olivia de Weck. La formalisation
de son élection s'est faite dans un tonnerre d'applaudissements.
Le combat
Les mots deviennent de plus en plus durs, entre nos adversaires et nous et
Jean-Luc Addor n'a as hésité à employer le mot de trahison, à propos des
parlementaires bourgeois, plus au servicce d'economiesuisse que du peuple dont
ils ont juré de défendre les intérêts.
La lutte devient plus dure aussi, quand on voit les moyens engagés par les
partisans de la loi, ce qui leur a permis de nous bombarder de mensonges et de
demi-vérités depuis le début de l'année.
Thomas Steiger, président de la Fédération suisse de tir
dynamique et vice président du comité référendaire, a expliqué que, dans ces
conditions il avait été décidé de démarrer la campagne pour le non, le 25 avril
seulement. L'idée est de concentrer les efforts sur une période coute, plutôt
que de s'épuiser dans une longue campagne, pour laquelle nous n'avons pas les
moyens.
L'invité d'honneur de cette assemblée était Werner Salzmann. Le conseiller
national UDC bernois a été ferme. Tout en recommandant à chacun de rester dans
les limites de la politesse, quand on répond à un journaliste ou à un
adversaire, il n'a pas mâché ses mots. Il a eu des mots très durs pour le
parlement qui tourne casaque au gré des mots d'ordre de l'économie. Il a relevé
que nos adversaires n'avancent pas un seul argument sur le fond de la question
qui nous divisent. Ils se contentent d'attaques personnelles et de mensonges
grossiers sur les conséquences d'un refus. Selon lui, la plupart de ceux qui
nous serinent l'innocuité de la loi et la catastrophe d'un Schengen détruit par
notre obstination n'ont même pas lu les textes, ni ceux de la loi, ni ceux de
Schengen !
Werner Salzmann a martelé ses propos, avec un visage fermé, comme un officier
appelant les soldats au combat (il est colonel). Et personne dans la salle ne se
serait risqué à le contredire. A vrai dire, personne n'en aurait eu l'idée. Il
n'a retrouvé le sourire que quand on a offert à ce tireur, président de
l'Association bernoise sportive de tir, une carabine Martini, que lui ont
présenté Jean-Luc Addor et le secrétaire général de PROTELL Robin Udry.
Le mot d'ordre demeure: "Nous ne laisserons pas désarmer !"
Une note plus légère
En fin d'assemblée, le comité a proposé quelque chose de spécial. D'une tombola
tenue l'an dernier pour l'ouverture à Sion de l'armurerie "The Gun Room",
restait un pistolet non réclamé. Le secrétaire-général de PROTELL, commissaire
priseur à ses heures, Robin Udry, a ouvert une vente aux enchères (dans le total
respect de la loi, cela va sans dire). Démarrée à 400 francs, la vente en a
rapporté 1600.
Et la personne qui a offert la plus haute mise n'a même pas voulu
de l'arme. Sous les applaudissements, il l'a tout simplement offerte à notre
nouvelle vice-présidente Olivia de Weck !
Commencée avec des visages fermés, cette assemblée s'est refermée sur des
sourires épanouis… et sur une certitude: le 19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 13 avril 2019
Une partisane de la gauche
En septembre 2016, la socialiste zurichoise Chantal Galladé avait
déposé une initiative parlementaire pour exiger une preuve du besoin pour tout
achat d'arme. Initiative balayée par 120 voix contre 65.
Mais il faut savoir que parmi les 4 PDC qui ont soutenu cette initiative se
trouvait une certaine Viola Amherd, aujourd'hui conseillère fédérale en charge
de l'Armée.
Les militaires suisses ont-ils besoin d'une arme ?
Nous les citoyens, nous voulons garder les nôtres. Et le 19 mai, nous voterons
NON !
F.A.L. 12 avril 2019
Interdire totalement les armes en Europe
C'est le but avoué de la Commission européenne. Un collectionneur
suisse (nom connu de la rédaction) a eu récemment l'occasion de s'entretenir
avec un membre de la Commission Armes de l'UE. Et celui-ci l'a plus ou moins
reconnu: c'est en effet le but ultime.
L'article 17 de la directive européenne sur les armes (celle-là même que nous
sommes censés transposer en droit suisse) prévoit un réexamen, tous les 5 ans de
ses dispositions, pour s’assurer de leur efficacité et, si nécessaire, les
renforcer. Prochaine échéance en 20022.
On sait déjà quelques uns des points qui sont proposés pour le prochain
durcissement: interdiction totale des armes automatiques ou de tous les magasins
de plus de 10 coups, retour des examens médicaux et/ou psychiatriques,
enregistrement de toutes les armes, qu'elles soient semi-automatiques ou non,
etc.
Le 19 mai, il faut absolument dire NON !
F.A.L. 12 avril 2019
Comme dans un vieux western
Avec sa "langue fourchue", le gouvernement américain persuadait
les bons indiens que leur droits seraient respectés. Avant de leur envoyer la
cavalerie pour les enfermer dans des réserves.
Au 21e siècle, rien n'a changé et, avec sa "langue fourchue", le gouvernement
suisse tente de persuader les bons Helvètes. C'est ainsi qu'en 2004, quand il
fallait nous convaincre de voter l'adhésion aux accords de Schengen, il a promis
qu'il n'y aurait pas de durcissement de la loi fédérale sur les armes du fait de
Schengen, ni d'enregistrement, ni de clause du besoin.
Aujourd'hui on nous tient un langage différent, bien que toujours double. En
février de cette année (conférence de presse, 14 février), la conseillère
fédérale Karin Keller-Sutter le reconnaissait: il n'y a pratiquement aucun
problème avec les armes en Suisse. Pourtant, c'est pour lutter contre l'usage
abusif des armes en Suisse qu'il faut accepter une loi créée officiellement pour
lutter contre le terrorisme.
Quant à la cavalerie, elle sera envoyée, si nous ne nous plions pas à
l'enregistrement, à la clause du besoin et aux autres durcissements qui ne
devaient jamais être imposés aux Suisses.
Et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne l'a bien dit en
décembre 2016: ce n'est qu'un début. Car il aurait aimé une directive plus dure
encore, pour lutter contre le terrorisme commis avec des armes légales (on n'a
JAMAIS vu un terroriste équipé d'une arme légale). Et Monsieur Juncker ajouté
qu'il voulait faire interdire définitivement et totalement les armes
semi-automatiques.
Revenons en Suisse. Les accords signés avec l'Union européenne stipulent que, au
cas où la Suisse décidait - de manière souveraine - de ne pas reprendre un acte
ou une mesure de l'UE, les deux parties s'engageaient à rechercher des solutions
pragmatiques. Et aujourd'hui, Madame Keller-Sutter, qui veut lutter contre des
abus inexistants, nous dit que les accords de Schengen seraient automatiquement
annulés.
Mensonges, mensonges, traités rompus, la cavalerie se prépare à intervenir dans
les tipis des Indiens rebelles, euh non, dans les maisons des Suisses indociles.
Alors, le 19 mai, nous ne signerons pas le traité que vous nous présentez avec
votre langue fourchue. Le 19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 10 avril 2019
Trois mensonges à propos de Schengen
1. Schengen saute
Nos adversaires ne cessent de le crier, sur tous les tons, comme piaillent les
poules, dans le poulailler où est entré le renard : "Si nous refusons la loi,
Schengen saute automatiquement".
Ce n'est pas vrai. Le texte dit qu'en cas de désaccord, un comité mixte,
comprenant des représentant de l'UE et de la Suisse, devrait négocier une sortie
de crise.
Négocier, cela veut dire négocier et donc éviter tout automatisme où l'Europe
aurait autant à perdre que la Suisse. La "clause guillotine" que brandissent nos
adversaires n'existe pas. Ce n'est là qu'un mensonge destiné à faire peur.
2. Notre police serait aveugle
Si nous acceptons la loi, Schengen saute et nos forces de polices sont privées
du service de renseignement SIS. On le répète, Schengen ne saute pas et surtout
le SIS n'a aucune raison de disparaître. Le Royaume uni n'a jamais voulu faire
partie de Schengen, mais il bénéficie - et bénéficiera sans doute après le
Brexit - du système d'information policier SIS… juste parce que c'est trop utile
pour le laisser tomber. L'Europe acceptera de laisser la Suisse devenir un "trou
noir", comme le disent nos adversaires ? C'est stupide. Un flic veut des infos,
pas des discussions à Bruxelles. Le SIS restera, même si Schengen sautait, ce
qui n'arrivera pas.
3. Les touristes ne peuvent plus venir
Economiesuisse ne cesse de brandir un argument qui touche, en Suisse, pays
touristique par excellence: si nous disons non, Schengen saute. Si Schengen
saute, les touristes ne peuvent plus venir en Suisse. Ah bon ? Alors comment
font les touristes pour aller à Monaco, principauté hors de l'espace Schengen ?
Il ne faut pourtant pas faire partie d'un conseil d'administration pour
comprendre que - comme Monaco - la Suisse peut considérer le visa Schengen comme
valable pour les touristes qui veulent visiter l'Helvétie.
Ce sont là les trois principaux mensonges pour nous faire accepter la loi - à
part celui selon lequel les femmes suisses sont menacées par les Kalachnikov de
leurs maris. Si vous y croyez, votez oui.
Nous, le 19 mai, nous voterons NON !
F.A.L. 9 avril 2019
Une loi dangereuse
La question du terrorisme était l'argument numéro un pour nous
faire accepter une nouvelle loi fédérale sur les armes décidée par la Commission
européenne. Mais Madame la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, nous l'a
affirmé, ce n'est pas (plus ?) ça l'important, mais la sécurité publique en
Suisse. La loi permettra notamment de mieux suivre les armes utilisées
abusivement, dit-elle.
Et ses amis rouges s'enthousiasment: une Kalachnikov de moins dans les ménages,
c'est un suicide de moins et une épouse plus tranquille. Car, chacun le sait,
nos AK-47 ne servent qu'à trucider nos familles, avant de nos donner la mort.
Quant aux criminels (non, non, on ne parle plus de terroristes), on pourra si
facilement les repérer par leurs arme enregistrées et numérotées.
L'essentiel de la loi tient dans la difficulté accrue de se procurer et de
détenir des armes semi-automatiques, pourvues de magasins de grande capacité.
C'est exactement le type de lois qu'on trouve déjà en France, en Allemagne et
ailleurs. Pas en Angleterre, où une carabine à plomb peut vous envoyer au poste
!
Et que constate-t-on dans les pays voisins dont les lois garantissent une
sécurité publique si remarquable ? Un marché noir florissant et une insécurité
effrayante
Marché noir
En France, en Allemagne, en Belgique, on peut se procurer fusils d'assaut (pas
semi, mais tout à fait automatiques), pistolets, explosifs, etc. Ces armes
traversent sans problème toute l'Europe, depuis les Balkans et s'achètent - même
pas si cher - à Bruxelles, Paris ou Marseille, sans présenter de permis. Les
derniers attentats en France et en Belgique, en 2015 et 2016, sont censément à
l'origine de la nouvelle directive sur les armes. Ils ont tous été commis avec
des armes du marché noir. Certaines avaient été démilitarisées, puis remises en
état par des armuriers du milieu.
En Suisse, avec nos lois laxistes, ce marché noir n'existe pas. Pas encore,
mais, quand on voit nos prisons peuplées aux 3/4 par des étrangers, dont un bon
nombre en provenance de ces Balkans où`les AK-47 semblent pousser sur les
arbres…
Si la loi sur les armes est acceptées, elle va créer une nouvelle catégorie
d'armes, achetées en leur temps sans problème, sans le moindre papier pour la
plupart, mais qui seront désormais interdites, impossibles à négocier sur le
marché légal. Il ne restera plus pour elles que le marché noir. Et la clientèle
sera là !
Insécurité
Dans les pays de l'Union européenne, on connaît déjà ce qu'on appelle des zones
de non droit. Dans la ceinture parisienne, par exemple, taxis, ambulanciers et
même pompiers et policiers refusent de se rendre de nuit dans certaines cités
(St-Denis, Mantes-la-Jolie, entre autres). Dans d'autres quartiers de grandes
villes européennes, on conseille aux jeunes filles de sortir voilées, pour ne
pas être agressées. Ailleurs, on ne publie plus les informations sur la violence
urbaine et les viols, pour ne pas alarmer la population. Savez-vous depuis
combien de temps la France ne divulgue plus le nombre de voitures brûlées chaque
année, surtout en période de fêtes ?
En Suisse, avec nos lois laxistes, nous n'en sommes pas encore là. Même si,
grâce à la bienveillance de nos autorités, on court vers ce but. Ma petite fille
n'a pas encore peur de sortir le soir, mais elle évite déjà certains quartiers
de Lausanne, après une certaine heure.
Si la loi sur les armes est acceptée, nous aurons le marché noir et
l'insécurité.
Mais, le 19 mai, nous voterons NON !
F.A.L. 8 avril 2019
Un sondage déjà falsifié
Un récent sondage révèle que 53% des Suisses souhaitent accepter
la révision mettant en œuvre la nouvelle directive européenne sur les armes. 46%
de la population comptent rejeter la révision et il n'y aurait que 1 %
d'indécis.
C'est l preuve de la falsification: 1 % d'indécis, à plus d'un mois du scrutin,
cela n'existe tout simplement pas, ni dans les sondages, ni dans les urnes.
A partir de là on peut tout imaginer. Deux choses viennent à l'esprit:
1. Si on donne un camp gagnant, dans un sondage, cela a tendance à tirer les
opinions dans cette direction ("après tout, si a majorité le pense je vais faire
comme eux").
2. Tous les articles sur le sondage reprennent le mensonge flagrant selon lequel
les accords de Schengen prendraient fin automatiquement, à moins que tous les
Etats de l'UE et la Commission européenne n'acceptent, dans les 90 jours suivant
la notification helvétique, de faire une concession à la Suisse.
Même le Conseil fédéral ne dit pas cela: c'est un comité mixte comprenant des
représentant de l'UE et de la Suisse qui devraient négocier une sortie de crise.
Hors les intérêts sont aussi évidents de part et d''autre. Négociation il y aura
et compromis il y aura.
Un sondage donc destiné à booster le oui à la loi et à faire peur avec la clause
guillotine.
Mais le 19 mai, nous dirons NON !
F.A.L. 5 avril 2019
Alliance pour la réforme de la loi sur les armes
Un comité vient de se déclarer (ce mardi 2 avril), pour défendre
la loi sur les armes. Fait quasiment unique dans l'histoire, il réunit tous les
partis de suisse, sauf l'UDC. L'UDC qui a lancé le référendum ajoute l'article,
toujours professionnel (l'UDC a manifesté sa position, contre la loi, ce samedi
30 mars seulement. Avant, le parti n'était même pas associé au référendum).
Les arguments de ce vaste comité "pro" sont déjà connus: renforcement de la
sécurité et protection des accords de Schengen. La votation ne porte pas que sur
les armes, continue l'article (signé ATS) le développement de Schengen/Dublin
est aussi en cause.
Et un mensonge de plus: une loi sur les armes est une loi sur les armes, elle ne
contient pas de précisions sur les échanges policiers d'informations… à moins
qu'on ne tienne compte de la transmission des dossiers des propriétaires
légitimes d'armes de Suisse à tous les pays de l'UE ? Cela se trouve, à mots
couverts, dans la loi et c'en est un des points inadmissibles.
Scénario: vous êtes en vacances dans un pays de l'UE et vous avez un accident de
voiture (ça arrive tous les jours). La police fait son travail, passe les
informations sur les conducteurs dans son ordinateur de bord et découvre que
vous êtes propriétaires d'armes interdites, grâce aux renseignements aimablement
fournis par la Confédération helvétique, au moyen de son fichier central des
armes qui n'existe pas.
Le ton change. Les pistolets de service sont dégainés et vous vous retrouvez à
plat ventre dans le caniveau boueux. En attendant qu'on s'assure que vous ne
représentez pas de danger pour la sécurité publique.
Ne haussez pas les épaules: c'est réellement arrivé à un tireur français en
Allemagne. Et cela alors qu'aucune menace, aucune crainte ne pouvait exister…
mais seulement parce que le touriste était propriétaire d'une arme (restée chez
lui, à des centaines de kilomètres de là).
Il n'y a donc pas de développement de Schengen en cause. Il n'y a que la peur,
savamment entretenue par certains milieux selon qui les accords pourraient
sauter instantanément, sans la moindre négociation. Ce qui est stupide, quand on
sait que la Suisse est le premier partenaire commercial de l'UE et que l'UE est
notre premier partenaire commercial.
Le comité insiste aussi sur le fait que ce durcissement de la loi (le
durcissement est enfin admis, après toutes les affirmations selon lesquelles les
modifications sont teeeellement minimes) permettra d'améliorer la lutte contre
le trafic d'armes grâce à un traçage plus performant. La Suisse, plaque
tournante du trafic d'armes en Europe ? Restons sérieux. Grâce à une loi
relativement souple, le marché noir est presque inconnu dans ce pays. Si vous
voulez une AK-47 pour commettre une attaque, criminelle ou terroriste, je vous
suggère Annemasse Mulhouse, Constance ou Milan.
Une foi de plus, ce comité interpartis, dont les membres peuvent tous, selon
moi, être qualifiés de vendus (et j'ai biffé plusieurs termes moins gentils),
essaye de faire peur à la population suisse, qu'il traite comme une populace et
non comme un peuple responsable. Mais traiter les citoyennes et citoyens suisses
comme un peuple responsable, il n'y a que les populistes pour le faire.
Le 19 mai ce sera, tout simplement, NON !
F.A.L. 2 avril 2019
Ça s'est passé un 19 mai
Plusieurs événements ont marqué l'histoire un 19 mai:
- le 19 mai 1565, les Turcs ont débarqué dans l'île de Malte, défendue par Jean
de La Valette.
- le 19 mai 1870, est né Albert Fish, tueur en série américain.
- le 19 mai 1881, et né Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie moderne
(qui doit se retourner dans sa tombe, ces derniers Temps !).
- le 19 mai 1890, est né Hô Chi Minh, qui fut président vietnamien, après le
départ des Américains.
- le 19 mai 1906, on a inauguré le tunnel du Simplon qui est resté le plus long
tunnel ferroviaire du monde jusqu'en 1982.
- le 19 mai 1925, est né Pol Pot, homme politique et génocidaire cambodgien.
- le 19 mai 1951, Alain Bernardin a ouvert le cabaret Crazy Horse Saloon
- le 19 mai 1963, est née Sophie Davant, journaliste, comédienne et animatrice
de télévision française.
- le 19 mai 1994, le tunnel sous la Manche a été ouvert au trafic
- le 19 mai 1994, on a enregistré le décès de Jacqueline Kennedy-Onassis, épouse
de John Fitzgerald Kennedy, puis d'Aristote Onassis (elle était née le 28
juillet 1929).
- le 19 mai, en France, on célèbre la fête de la Bretagne, le jour de la
Saint-Yves.
- le 19 mai est le 29e et antépénultième jour du signe astrologique du Taureau.
- Et, le 19 mai 2019, nous dirons NON à la loi injustifiable, inapplicable,
inacceptable sur les armes !
F.A.L. 2 avril 2019
Le grand mensonge: nos armes ne sont plus à nous
Le gouvernement le jure, les politiciens pourris du plr, du pdc,
du pbd (jamais plus écrits en majuscules) et des rouges le jurent aussi: rien ne
changera vraiment.
C'est le plus grand mensonge du siècle ! Tout a déjà changé.
Les armes que nous avons acquises légalement - pour certaines d'entre elles à
une époque où une poignée de main n'avait pas encore été remplacée par un
contrat, puis un permis - ne nous appartiennent plus. Nous n'en sommes plus les
propriétaires, mais seulement les détenteurs. Le Tribunal fédéral a d'ailleurs
déjà validé cette position, dans divers arrêts dans lesquels il confond
possession et détention (voir encadré)
Vous êtes propriétaires ? Non, détenteur Le Tribunal fédéral l'a ancré dans le
droit suisse. |
Le piège
Et c'est là que se trouve le piège: dans le système légal de notre pays, comme
dans celui de la plupart de ceux qui nous entourent, il ne peut y avoir de
droit à posséder une chose interdite.
Donc quand nos armes seront interdites, nous perdrons définitivement le droit de
les posséder. Nous conserverons -peut-être et pour combien de temps ? - le
privilège de pouvoir les détenir.
Un droit est quelque chose qui appartient à tout citoyen. Personne ne peut le
lui retirer, tant qu'il se comporte de manière correcte (si le citoyen
transgresse la loi, son droit à la liberté peut lui être retiré). Un privilège,
c'est quelque chose que les sujets ordinaires ne possèdent pas, mais que le
souverain peut accorder à ceux qui lui plaisent.
Ce que le Tribunal fédéral a amorcé, la loi l'inscrit dans la pierre. Vous
détenez une arme interdite, vous n'en êtes donc plus que le détenteur et, tous
les 5 ans, vous devrez justifier que cette détention est toujours admissible… et
ainsi plaire au souverain.
Sinon, oubliez que vous avez pensé (en l'achetant) que vous étiez propriétaire
de cette arme. Ça, c'était quand vous étiez citoyen. Aujourd'hui,
sujet-consommateur, vous ne pouvez qu'espérer que le souverain dans sa grande
sagesse et sa grande bonté vous accorde un privilège.
Dans 5 ans, de nouvelles restrictions viendront. Et le Conseil fédéral nous dira
que nous devons les reprendre. Dans 10 ans, il y en aura d'autres. Dans 15, il
n'y aura plus d'armes légales dans ce pays. Une échéance qu'attendent avec
impatience criminels et terroristes.
Mais le souverain conservera sa grande sagesse et vous accordera - peut-être -
le privilège de tirer encore à l'arbalète (avec des carreaux à pointe de
caoutchouc, bien sûr), en attendant que toutes ces choses horribles du passé
aient totalement disparu.
Le 19 mai NON !
F.A. L. mai 2019
La brochure de votation
Comme toujours, le Conseil fédéral publie une petite brochure
rouge, pour présenter les votations à venir (la plupart des Romands n'ont pas
encore reçu celle qui concerne la révision de la loi fédérale sur les armes,
mais elle se trouve sur le site du gouvernement). L'ensemble tient sur une
vingtaine de pages, dont la moitié (celle consacrée au point de vue du
gouvernement) est truffée de mensonges.
Analysons le texte. On commence par nous expliquer que la loi fédérale sur les armes est là pour nous protéger et que, dans sa grande sagesse, l'Union européenne a décidé d'améliorer l'efficacité des mesures. Un travail de plusieurs années, nous dit-on, alors que Bruxelles reconnaît que tout cela a été vite ficelé après les attentats de Paris, Bruxelles et Copenhague. Le projet suisse vise à lutter contre le marché noir, en imposant notamment un marquage de toutes les armes légales. En outre le projet est censé améliorer - comment ? on ne nous le dit pas - l'échange d'informations policières avec les autres Etats. Amélioration qui permettra à la police suisse de savoir quelles personnes se sont vu refuser une arme à l’étranger pour des motifs de sécurité. Ces personnes ne pourront obtenir aucune arme dans notre pays. C'est le premier mensonge, si ce n'est pas de la stupidité. En effet, ce système d'échanges d'informations existe déjà et aucune modification n'en est envisagée. Par ailleurs, le système existant a déjà montré ses limites. En effet - et les témoignages des policiers concernés sont éloquents - l'information passe très bien de la Suisse vers l'Europe et très mal, de l'Europe vers la Suisse. Peut-être que Fedpol (la police fédérale) espère que ça ira mieux à l'avenir ? |
En entrant dans le détail, on comprend que:
- Le système d'autorisation ne changera pas, même pour les armes
devenues interdites… sauf que le permis passera de 50 à 150 francs et qu'il sera
soumis au bon vouloir des cantons.
- Qu'il n'y aura pas de registre central de armes, mais qu'il faudra les
enregistrer.
- Que rien de plus ne changera… sauf qu'on sait déjà que les développements
"dynamiques" du droit européen sont planifiés tous les 5 ans et que les examens
psychiatriques, évités pour le moment, reviendront en 2022, avec en outre une
proposition au parlement européen d'une interdiction totale des armes
semi-automatiques (les événements de Nouvelle Zélande apporteront des arguments
imparables). Et on se rappelle aussi, qu'en 2005 on nous avait promis qu'il n'y
aurait aucune modification de la loi induite par Bruxelles.Qui a menti une fois,
continuera de mentir.
- Que rien ne changera pour le tir et que les modifications des formalités
administratives sont minimes, etc. Le tir ne changera peut-être pas pour ceux
qui le pratique assidument actuellement déjà, mais pour les jeunes qui
commencent, pour les vieux qui arrêtent un temps pour raison de santé ? Et les
formalités changent quelque peu, quand elles comprennent des visites
domiciliaires (entendez: perquisitions).
Finalement, l'allusion à Schengen, qui disparaitrait automatiquement et ferait
instantanément de la Suisse un pays du quart monde, elle ne mérite même pas la
lecture.
Une brochure de votation doit présenter les arguments des référendaires.
Celle-ci n'y manque pas. Mais elle se contente de recopier la page de garde du
site du comité référendaire.
Une brochure pour rien. Des arguments pour rien.
Un mensonge pour beaucoup.
F.A.L. 21 mars 2019
Doris… hou la menteuse !
Sur le site nau.ch et dans divers médias, Doris
Fiala, dé-putée plr (je n'écrirai plus jamais ce sigle en majuscules) se
répand sur les vertus de la loi qu'elle et ses amis rouges veulent nous
imposer. Elle explique que les amendements (mot visant à minimiser les ENORMES modifications apportées à la loi) sont là pour "limiter le trafic d'armes et lutter plus intensément contre les éventuels abus des armes". Et bien sûr, elle précise que "les femmes sont la principale victime d'abus d'armes à feu en Suisse". Soit elle est bête (ce que je ne crois pas), soit elle ment sciemment. Le trafic d'armes est pratiquement inexistant en Suisse. Ce qui se passe dans l'agglomération bruxelloise (à Molenbeek notamment) est nettement plus préoccupant. Et faut-il rappeler que Bruxelles est la capitale de l'Union européenne ? Et puis, combien de cartouches faut-il dans le fusil d'assaut pour tuer une personne qui ne s'y attend pas ? plus de 10 ? Cette interdiction des magasins de grande capacité est sûrement un atout majeur dans la sécurisation des femmes suisses, toutes terrorisées, comme chacun le sait. |
Doris enchaîne en expliquant qu'à l'avenir "seules les personnes qui peuvent
démontrer qu’elles manipulent des armes à feu de manière professionnelle
devraient pouvoir acquérir une arme". On se demande où elle a trouvé ça.
Enfin, Doris, rassurez-vous: personne ne veut vraiment vous tuer, voyons !
Et le 19 mai, nous voterons NON !
F.A.L. 20 mars 2019
Faire part
Le candidat UDC vaudois Pascal Dessauges renonce à se présenter
au 2e tour de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. La socialiste Rebecca
Ruiz devrait ainsi logiquement - et tacitement - succéder à Pierre-Yves Maillard
au gouvernement.
Dans un communiqué publié ce mardi, l'UDC dit avoir
pris acte des résultats du 1er tour, qui avait vu Pascal Dessauges
recueillir 37,56% des voix, contre 46,59% à sa rivale socialiste Rebecca
Ruiz. Rattraper les 13'000 suffrages d'avance de la rouge est en effet impossible, quand on voit que les "alliés" plr (un sigle que je n'écrirai plus jamais en majuscules), se sont majoritairement rangés derrière la personne sus-mentionnée (dont je refuse désormais d'écrire le nom). En effet, relève un correspondant, des villes PLR qui devaient apporter 39-40% (force des représentants plr aux conseils municipaux) ont apporté moins de 25% de suffrages au candidat UDC. Dans ces même municipalités, le PS a fait 10-15% de suffrages de plus que sa propre force électorale. Le plr a trahi comme il nous trahit à Berne et nous trahira toujours. pdc, pbd et autres lécheurs de … feront toujours de même, pour plaire à leurs maîtres. Nous, nous dirons NON le 19 mai ! |
F.A.L. 19 mars 2019
Droite et gauche unies pour la soumission à l'UE
La gauche veut la nouvelle loi sur les armes, tout simplement
parce qu'elle est viscéralement opposée à ce qui permet à un peuple de rester
souverain. Les pays qui ont été gouvernés par des socialistes, des
nationaux-socialistes ou des communistes en sont des exemples parfaits
(Venezuela, Cuba, actuellement, l'Allemagne et l'Union des républiques
socialistes soviétiques (URSS, naguère).
En Suisse, en 2001, les Verts ont déposé une motion pour interdire totalement la
possession d'armes par des privés (motion
Pia Hollenstein, du 04.10.2001). Quant au parti socialiste, en avril 2018,
dans une plate-forme politique (?) avec des psychiatres, des femmes protestantes
et des policiers (le président de la fédération des policiers s'est fait
remonter les bretelles par la base, pour avoir pris cette position), il
demandait "une législation stricte sur les armes, pour une Suisse plus sûre".
A droite
Bon, la gauche et ses fantasmes totalitaires, on comprend. Mais la droite ?
Le PLR, le PDC, le PBD (issu à l'origine de l'UDC) veulent eux aussi désarmer
les Suisses. Ce n'est pas pour lutter contre le terrorisme ou la criminalité,
c'est tout simplement pour défendre les privilèges de l'argent. Ces femmes et
ces hommes de pouvoir ne sont pas au service de la Suisse, quoi qu'ils en
disent. Ils sont au service des grandes compagnies, des multinationales, qui
veulent une main d'œuvre bon marché et des consommateurs prisonniers d'un
système. Pour cela, il faut passer par toutes les exigences de l'Union
européenne. Et tant pis pour la liberté, tant pis pour l'indépendance, tant pis
pour l'honneur d'un pays et d'un peuple. Les citoyennes et citoyens suisses
doivent oublier ce titre et se contenter de celui de sujettes consommatrices et
de sujets consommateurs.
L'argument sécuritaire est absurde dans ce pays - très armé et très libre, comme
le disait Machiavel. Le terrorisme n'est pas un réel problème ici, la
criminalité non plus. Et les violences domestiques se font rarement avec les
armes qu'on veut interdire. Quant à l'échange de renseignements policiers que
permet Schengen, ils profite tellement plus aux pays qui nous entourent qu'à la
Suisse qu'on se dit que les flics français, allemands et italiens en réclameront
le maintien.
Une fable pour tromper le peuple
Il est remarquable de voir cette alliance bizarre entre une droite qui veut
écraser les travailleurs, en les mettant en concurrence avec ceux de l'UE et une
gauche qui prétend les défendre, mais se dit prête à composer, s'il s'agit de se
plier à l'UE.
Et pour cela, on invente une fable extraordinaire: Schengen rapporte tant à la
Suisse (communiqué
du CF du 21.02.2018 et
rapport
ecoplan*), entre 4 et 10 milliards de francs par an. Il faut le crier et le
répéter: Schengen n'apporte rien. C'est le travail des Suissesses et des Suisses
qui crée cet argent. Celui des entreprises, celui du tourisme, etc.
Mais justement, nous dit-on, sans Schengen, les entreprises ne pourraient plus
travailler avec l'Europe. Les frontaliers devraient faire des heures de queue
pour entrer et sortir de Suisse. Le tourisme s'effondrerait. La perte globale
est déjà évaluée à 11 milliards par an ! On a envie de sortir un gros mot, tant
ces affirmation sont absurdes.
En 2017, la Suisse a exporté des marchandises vers l'UE pour 117 milliards de
francs. Elle en a importé pour de 132 milliards (source).
Pensez-vous que l'Europe ou la Suisse veuillent mettre à mal ce marché ? La
petite Suisse, à elle seule, avec une population équivalente à celle de la ville
de Paris, est actuellement le premier partenaire commercial de l'Europe.
En 2017, 315'848 frontaliers sont entrés chaque jour en Suisse pour venir y
travailler. On nous dit que l'Europe bloquerait ses frontières avec la Suisse,
par des contrôles accrus qui entraineraient des heures d'attente à la douane, à
l'entrée et, le soir, à la sortie du pays. On parle de 6 heures par jour au
moins. Sérieusement ? Le blocage serait tel que tout le système du travail
frontalier s'effondrerait. La France est elle prête à enregistrer 171'000
chômeurs de plus, l'Allemagne 61'000, l'Italie 72'600 ou l'Autriche 8'000 ?
Soyons sérieux. Un arrangement serait si nécessaire que les diplomates des 4
pays concernés et les nôtres le trouveraient en quelques semaines.
Quant au tourisme, rien, absolument rien ne pourrait empêcher la Suisse de
reconnaître unilatéralement la validité du visa Schengen, pour les touristes,
qu'ils soient européens ou non. Les horribles "craintes" des restaurateurs et
hôteliers ne sont qu'un fantasme induit par
https://www.economiesuisse.ch/fr.
Et pourquoi renoncer à Schengen ?
Et il faut encore le crier et le répéter: la fin de Schengen n'est pas
inévitable. "La non-reprise éventuelle par la Suisse d'un développement peut
conduire, dans le cas le plus extrême, à une cessation de la coopération
Schengen" a répondu le Conseil fédéral, en février 2016. à une question de
Rebecca Ruiz (PS, Vaud). "Dans le cas le plus extrême", précise-t-on, ce
qui laisse la place à la négociation. Et pour 250 milliards de commerce et 47
milliards de recettes touristiques en Suisse, cela vaudrait la peine de négocier
!
L'exemple du Brexit britannique est éloquent: depuis près de 3 ans, l'UE affirme
que toute négociation est impossible. Et pourtant, on négocie toujours et la
décision de Londres vient d'être reportée de 3 mois, pour de nouvelles
discussion, alors que le délai officiel du divorce est depuis longtemps dépassé.
Négociation il y aura… et arrangements il y aura, car la perte (si perte il
devait y avoir) serait encore plus grande pour les 28 de l'Europe que pour la
Suisse (qui réalise tout de même 103 milliards d'exportations et 53 milliards
d'importations en dehors de l'Europe).
On voit que ces arguments ne tiennent pas la route. Ils ne servent qu'à nous
convaincre de nous plier à la volonté de Bruxelles. Et cela dans une perspective
plus sombre encore: celle de l'accord-cadre que les grandes compagnies veulent
nous imposer. Un accord qui supprimerait ces particularités gênantes du système
politique suisse, comme le référendum et l'initiative, un accord qui enlèverait
toute autonomie aux cantons… un accord surtout, qui permettrait à l'Europe de
nous inonder de ses travailleurs détachés payés au quart des tarifs suisses, de
ses assistés et même de ses chômeurs. Qui aurait à y gagner, la Suisse ou les
grandes compagnies internationales ?
Le 19 mai NON à la loi sur les armes… avant de dire NON à l'accord-cadre !
F.A.L. le 18 mars 2019
* ecoplan est une firme d'études, qui semble travailler
exclusivement, mais à titre privé, pour les autorités fédérales
Vous le croyez ?
Le 3 mars dernier, nous dénoncions l'attitude de certains
tireurs, qui e disent partisans de la loi que veulent nous imposer le Conseil
fédéral et Bruxelles.
Mais il semblent bien que certains de ces "tireurs" n'en sont pas réellement,
même s'ils sont vraiment des politiciens véreux. Un exemple, Beat Flach,
vert-libéral argovien.
Un correspondant nous a rends attentifs à ce qui suit:
Beat Flach est un conseiller national vert libéral. C'est aussi un fieffé
menteur. Comme ses acolytes écolo-bobo, il souhaite diluer notre pays dans
l'Union européenne et n'hésite pas à se présenter comme un tireur sportif
passionné partisan du durcissement de la Loi sur les armes imposé par Bruxelles.
Il dit ne pas craindre pour sa passion qu'il présente muni d'un Fass57dont le
maniement maladroit laisse planer le doute quant à sa pratique du tir.
En fait, si l'homme fait du tir, c'est peut-être avec une arme de
poing car jamais au cours des dix dernières années, le personnage ne s'est
signalé par la participation au moindre tir militaire. Il est si discret qu'il
n'apparait même pas dans la base de données répertoriant les tireurs réguliers à
l'arme d'ordonnance.
(Selon l'Argauerzeitung (6.3.19) il ferait du tir dans un stand privé, avec des
armes privées en 9 mm note de la réd. SwissGuns).
En fait, cet individu n'hésite pas à mentir effrontément pour abuser le bon
peuple, laissant penser que le monde du tir est favorable au texte, un texte que
la Fédération Suisse de Tir refuse unanimement. Cela situe le niveau de
déontologie du tartuffe et de ses coreligionnaires qui n'ont rien trouvé à
redire. Verts libéraux ou Libéraux véreux ?
Des gens comme Beat Flach veulent nous persuader qu'ils ont raison et que nous
avons tord. Croyez-vous Beat Flach ? Croyez-vous ses amis ?
Le 19 mai: NON !
F.A.L. 11 mars 2019
Jean-Luc Addor aux créneaux
Ce mercredi 6 mars, le président (a.i.) de PROTELL, Jean-Luc Addor, a déposé deux questions au Conseil national. SwissGuns vous les livre telles quelles.
Campagne pour la reprise de la directive UE sur
les armes :
suspecte volte-face
La nouvelle directive UE sur les armes a toujours été justifiée
par la lutte contre le terrorisme. Cet argument a ensuite été repris par le
Conseil fédéral, par fedpol et au Parlement. Le 14 février 2019, la Cheffe du
DFJP a brusquement changé son fusil d'épaule : abandonnant toute référence au
terrorisme, elle invoque aujourd'hui (c'est ce qui figure sur le site de fedpol)
le risque d'utilisation abusive des armes à feu.
Quel est le motif de cette brusque et suspecte volte-face?
*****
L'armée a-t-elle oublié les tireurs?
Le 22 mai 1993, avec les drapeaux de leurs sociétés, les tireurs
étaient au premier rang des 30000 citoyens qui manifestaient sur la Place
Fédérale pour soutenir notre armée qui avait besoin (déjà) d'un nouvel avion de
combat. Aujourd'hui, le Chef de l'Armée et d'autres officiers généraux
s'engagent, contre les tireurs, pour la reprise de la directive UE sur les
armes.
- Ont-ils reçu pour cela des ordres du DDPS?
- Ce dernier a-t-il oublié le soutien historique des tireurs à ses grands
projets?
Ajout de SwissGuns: de nombreux propriétaires d'armes se demandent si, dans ces
conditions, ils doivent accorder leur confiance au Conseil fédéral, quand il
demande de nouveaux avions ou s'ils doivent adopter l'attitude négative "No Guns
- No Planes !"
F.A.L. 7 mars 2019
La peur du brigadier
Les Jurassiens préparent leur 5e Tir cantonal pour 2023. Les
différentes sociétés concernées ont tenu ce week-end une assemblée pour lancer
le projet. Comme on pouvait s'y attendre, la votation du 19 mai, relative à la
révision de la loi sur les armes a été au centre des discussions.
Le président de la FJT (Fédération jurassienne de tir) Yannick Vernier a rappelé
l'importance de la votation dont l'issue pourrait mettre en péril l'avenir du
tir populaire en Suisse. Le représentant du Comité central de la FST, Ruedi
Meier a renchéri, en relevant les mensonges de la conseillère fédérale Karin
Keller-Sutter.
Mais vint ensuite le discours du brigadier Guy
Vallat. Selon lui, cette loi devrait aider à lutter contre l'utilisation
abusive et violente des armes. En gros, ce Monsieur estime que le
citoyen-soldat doit garder son arme… tant qu'il est soldat. Le
citoyen-soldat en civil lui fait peur. Il serait même susceptible, selon
lui, de s'attaquer à nos propres soldats, à la garde ou lors d'un
transport de munitions. La réaction ne s'est pas fait attendre dans l'assemblée. Et Thomas Stettler, président de la Société de tir de Soyhières s'énerva: "Je ne peux pas accepter que l'armée dénigre, au point de traiter comme nul l'engagement de tireurs expérimentés pour garantir la sécurité dans les stands. Ce sont des propos inadmissibles". Le brigadier Vallat a, une fois de plus, montré la différence entre les militaires qui ont juré de défendre le pays et les carriéristes qui comptent sur l'uniforme pour cacher leurs déficiences. Sachant où il était, il aurait pu se contenter d'un marmonnement sur la position officielle de l'armée, qui doit suivre celle de son chef, mais il a choisi d'en rajouter pour montrer la différence entre le soldat et le contribuable. |
Monsieur Vallat, le citoyen-soldat, en uniforme ou en civil est un citoyen, pas
un sujet-contribuable. Le 19 mai, nous vous le ferons savoir une fois de plus,
en votant NON !
F.A.L. 5 mars 2019
Deux réactions aussi choquées par les déclarations de ce reître:
Le brigadier Vallat fait confiance au citoyen-soldat en uniforme mais pas en civil. – Démissionnez !
Plusieurs correspondants nous ont fait part de leur indignation
au sujet des propos du Brigadier Guy Vallat tenus dans le canton de Jura à
l’assemblée de la Fédération Jurassienne de Tir à Courgenay.
En effet, ce brigadier de l’armée de milice suisse laissera le citoyen-soldat
porter l’arme durant le service. Il lui donnera des munitions et lui permettra
même de tirer. Mais dès le « rompez » de la fin du cours de répétition, ce
citoyen (auquel on pourra demander le sacrifice suprême en temps de guerre)
redeviendra un suspect, un criminel en puissance, un ennemi potentiel de
l’armée.
Le souverain, le peuple, a délégué un certain nombre de tâches et de
prérogatives à l’Etat et ceci sur la base d’un contrat de confiance et de
respect. L’armée en fait partie. N’en déplaise à certains, ce n’est pas au
citoyen de mériter la confiance de son Etat et de ses services, c’est très
exactement le contraire!
Et le peuple suisse n’a pas besoin d’officiers qui méprisent le citoyen, qui
veulent le soumettre au diktat d’une force étrangère.
Alors, faute de pouvoir vous dégrader, Monsieur Vallat, nous vous demandons de
démissionner et de redevenir un citoyen-soldat ordinaire.
Cela vous permettra de réfléchir à nouveau en tant que citoyen-souverain.
Bruno Buchs, 05.03.2019
http://www.liberalarms.ch/
*****
Des propos choquants !
Un article du Quotidien Jurassien du 4 mars dernier a relaté la
prise de position du Brigadier Vallat dans le cadre de l'assemblée de la
fédération jurassienne de tir.
Dans son exposé sur les impérieuses nécessités d'accepter la nouvelle directive
sur les armes, cet officier supérieur, commandant de la formation d'application
de la logistique, ancien officier instructeur de l'infanterie et ancien membre
de l'Etat-major du Swiss Raid Commando a notamment mentionné : "L'Armée estime
que cette révision contribue à améliorer la traçabilité des armes à feu et donc
qu'elle aide à lutter contre l'utilisation abusive et violente de celles-ci...Un
jour peut-être d'ailleurs contre nos propres soldats à la garde ou lors d'un
transport de munitions. »
Cette phrase est profondément choquante pour les honnêtes citoyennes et citoyens
qui ont servi, qui servent et qui serviront encore notre Armée de milice. Par
ces paroles blessantes et sans fondement, le Brigadier Vallat jette un voile
sombre de suspicion intolérable sur les soldats de milice qui contribuent tous
les jours à la sécurité de notre pays. Leur prêter des intentions terroristes
est une insulte qui n’est pas digne d’un officier général de notre Armée.
Les auditeurs de cette triste prestation ne se sont pas laissé insulter et M.
Thomas Stettler, président d'une société de tir lui a donné la réponse suivante
: « Je ne peux pas accepter que l’armée - à laquelle les sociétés de tir
fournissent année après année des prestations de haute qualité – dénigre au
point de traiter comme nul l’engagement de tireurs expérimentés pour garantir la
sécurité dans les stands. Des propos inadmissibles de la part de gens payés
envers des sociétaires qui s’engagent sans compter. Les tireurs font tout pour
éviter un quelconque accident. Pour cela, vous devriez les remercier et pas les
écraser avec vos directives. »
Nul doute que cette réponses sèche et sonnante tout comme les applaudissements
nourris qui ont souligné la justesse du propos de M. Stettler ont dû faire
réfléchir le diplômé en "Master of Advanced Studies in Security Policy and
Crisis Management, EPFZ ".
Il est profondément choquant d'entendre de la bouche d'un officier général
suisse de tels propos, plus dignes d'un commissaire de Bruxelles que d'un cadre
supérieur de notre Armée.
Pour rappel ; tous les attentats commis par les terroristes en Europe ont été
exécutée avec des armes en provenance de réseaux criminels.
Claude Pellaton, Colonel retraité DDPS
Election complémentaire au Conseil d’Etat
vaudois
Elisez un homme qui défend vos droits !
PROTELL, convaincue que le combat pour nos droits et nos libertés se joue non seulement sur la scène fédérale, mais aussi dans les cantons, s'est adressée aux cinq candidats à l'élection au Conseil d'Etat vaudois du 17 mars.
Quatre d'entre eux ont pris la peine de
répondre : Rebecca Ruiz, Anaïs Timofte, Axel Marion et Pascal Dessauges. Un seul a indiqué qu’il voterait NON, le 19 mai, à la reprise de la directive UE sur les armes : Pascal Dessauges. PROTELL recommande donc à ses membres vaudois, ainsi qu’à toutes les Vaudoises et à tous les Vaudois attachés à nos droits et à nos libertés ancestraux et ä la survie de nos abbayes de voter pour Pascal Dessauges.
F.A.L. 4 mars 2019
|
Le comble !
Après les officiers traitres à la patrie, prêts à vendre leurs
troupes et leurs armes à l'Europe, voici les tireurs qui pensent que les
extrémistes de PROTELL et de la CIT (Communauté d'intérêt du Tir suisse)
s'opposent inutilement à tout progrès dans la sécurité en Europe.
Eux, tireurs responsables, sont prêt à se coucher et à lécher ce qu'on leur
demandera, au nom de la sécurité de Schengen. Ils s'intitulent Komitee "für ein
modernes Waffenrecht".
En première lecture, on s'effare. D'où sortent ces hurluberlus qui disent aimer
le tir et sont prêt à le sacrifier sur l'autel de l'UE ? La 2e lecture nous
rassure. Ces tireurs" confirmés" (assurent-ils), sont tous verts libéraux ou
PBD.
Le fondateur (?) de ce groupe s'appelle Thomas Haemmerli. Peu de renseignements
sur ce documentariste aimé de la RTS, sinon qu'il se réjouit de l'arrivée de
Chantal Galladé chez les Verts libéraux. Apparemment, ce Monsieur a été balancé
en première ligne, en espérant qu'il ne criera pas le fameux "quel est le salaud
qui m'a poussé !" (la déformation classique des paroles d'Arnold de Winkelried,,
en 1386, quand il se jeta sur les lances autrichiennes, en criant "prenez soin
de ma femme et mes enfants").
Membres de ce comité fantoche: Bernhard Guhl, PBD argovien, Beat Flach, Vert
libéral, argovien lui aussi, ainsi que le président glaronnais du PBD, Martin
Landolt. Tous plus préoccupés des dividendes des actionnaires de leurs sociétés
que de la liberté et de la sécurité de la Suisse.
Messieurs, je vous souhaite beaucoup de plaisir, à vous qui prétendez être des
tireurs actifs. Quand les autres tireurs vous tourneront le dos ou cracheront à
vos pieds. Vous vous êtes vendus pour quelques sicles. Vous aurez la même
renommée qu'un certain Juda !
FA.L. 3 mars 2019
Retenir les erreurs du passé pour ne pas les répéter
Ce slogan se trouve en tête de pratiquement tous les cours
d'histoire. Et pourtant…
Par ce traité nous avons garanti une paix honorable (Neville Chamberlain, 1er
ministre britannique et Edouard Daladier, président du Conseil français, en
1937, au retour de Munich).
Par ce traité nous garantissons des échanges équilibrés et un respect mutuel (le
Conseil fédéral, en 1995, 2008, 2011, 2013, 2015, 2018, 2019).
Neville Chamberlain, chancelier de l'échiquier a dû démissionner, le 10 mai
1940, quand la "drôle de guerre" est devenue une guerre totale. Edouard Daladier
avait déjà été renversé, en mars, par une assemblée française écœurée par sa
gestion de la paix de 1000 ans avec l'Allemagne.
En Suisse, en 1995, le Conseil fédéral nous a garanti la bonne foi de l'Union
européenne et Madame Micheline Calmy-Rey nous a assuré que la loi sur les armes
ne serait pas modifiée à cause de l'Europe. En 2008, on ne nous a donné aucune
explication sur le fait que nous devions durcir notre loi sur les armes,
parfaitement efficace, pour plaire à Bruxelles. En 2011, Madame Simonetta
Sommaruga a tranquillement expliqué à la Radio Suisse Romande, que le peuple
pouvait bien refuser un enregistrement des armes, elle le réaliserait quand même
(il a fallu quelques années, mais elle y est parvenue avec la mise en ligne des
fichiers cantonaux). En 2013 et 21015, le parlement a tenté de résister à cet
enregistrement, mais l'assemblée pouvait voter ce qu'elle voulait,
l'enregistrement était en marche.
Enfin, en 2018 et 2019, le Conseil fédéral nous assure que nous n'avons rien à
craindre, que l'Europe, Fedpol et les parlementaires vendus à aux grands
marchands internationaux ne veulent que notre bien… et que c'est pour cela qu'il
faut nous désarmer… un peu seulement, rien de sérieux, voyons.
En 1937, les héros de la paix de 1000 ans avaient eu 2 ans de répit, avant que
l'Histoire ne leur jette à la figure l'horreur de la guerre.
En 2019, la plupart d'entre nous ne pensent pas à un risque de guerre*, mais
nous sommes nombreux à craindre une disparition pure et simple de la Suisse
telle que nous la connaissons.
En 1937, Winston Churchill avait déclaré: "Ils devaient choisir entre le
déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre
!"
Le Conseil fédéral a choisi le déshonneur. Que récoltera-t-il ?
F.A.L. 27 février 2019
*Et le risque de guerre est bien réel… sans doute pas avec des chars allemands ou russes massés à nos frontières, mais sur un autre modèle, celui de la guerre "moléculaire", une guerre sans frontières, sans armées bien définies, mais néanmoins meurtrière, si nos gouvernements persistent à combattre le terrorisme en désarmant les citoyens.
Réponse à un journaliste
Le journaliste (?) du Temps, Yves Petignat s'est fendu d'un
article assez répugnant, pour tenter de disqualifier la nouvelle vice-présidente
de PROTELL, Olivia de Weck, article intitulé "ProTell,
un faux nez" (à relever que le journaleux ne sait pas écrire "PROTELL").
Nous avons hésité à écrire une réponse, mais notre ton aurait été trop violent,
devant la bassesse du Monsieur. Heureusement, l'un de nos correspondant a trouvé
les mots justes:
*****
Cher Monsieur Petignat,
J'ai lu avec intérêt votre article en référence.
Plusieurs choses m'étonnent:
1) Vous ne répondez pas à la question de fond, à savoir "Pourquoi?"
Vous réfutez l'argument d'une tentation autoritariste de l'UE, parce que
l'association d'idée avec les régimes totalitaires vous choque. Soit. Mais vous
n'apportez pas d'explication alternative.
La question reste donc entière: "pourquoi?"
Pourquoi l'UE a-t-elle décidé d'engager ce processus qui consiste non seulement
à durcir dès aujourd'hui l'accès aux armes dans toute l'UE, mais également de
prévoir un nouveau durcissement tous les 5 ans? Officiellement, il s'agit de
lutter contre le terrorisme. L'absurdité de l'argument est telle que le Conseil
fédéral lui-même vient discrètement de le faire disparaître de sa communication,
préférant soudain parler de "réduire l'utilisation frauduleuse des armes".
Quelle est donc votre explication?
2) Vous associez étrangement la légitimité démocratique au taux de participation
aux élections.
L'absence de légitimité démocratique de l'Union européenne provient de tout
autre chose: le peuple n'y est directement représenté qu'au Parlement, et le
Parlement européen n'a, concrètement, aucun pouvoir. Il ne peut pas proposer une
loi. Il ne peut que valider les lois imposées par la Commission européenne. Les
parlementaires ne peuvent même pas voter des amendements, car seule la
Commission a le pouvoir de les mettre au vote.
Or, la Commission elle-même, n'est pas élue mais nommée, ne rend de comptes à
personne, et n'est pas révocable.Les deux instances qui possèdent la réalité du
pouvoir en Europe sont le Conseil - donc les chefs de gouvernement des Etats
membres - et la Commission. Donc des représentants de représentants, ou des
représentants de représentants de représentants.
On est très, très loin d'une démocratie moderne selon le principe de Montesquieu
(séparation des pouvoirs entre législatif, exécutif et judiciaire, et mécanismes
d'équilibre entre les 3).
3) Enfin, vous semblez confondre totalitarisme et tyrannie
Avez-vous lu Tocqueville? Ce brillant esprit du XIXe Siècle a très justement
observé qu'il y a 2 manières de sombrer dans la tyrannie. Soit les épisodes
violents que vous décrivez (les totalitarismes marxistes ou fascistes). Soit ce
qu'il nomme le "despotisme mou" ou "despotisme démocratique". En gros, la
confiscation progressive de la démocratie par un pouvoir technocratique et sans
visage, qui profite de la montée des individualismes pour accroître
insidieusement son pouvoir dans tous les domaines, jusqu'à disparition de toutes
les libertés individuelles.
Tocqueville affirmait que cette seconde forme de despotisme était de loin la
plus dangereuse. Car comment se révolter contre un système tentaculaire et sans
visage? Et lorsqu'on relit Tocqueville, c'est l'Union européenne que l'on voit
se dessiner à chaque page.
Vous écrivez: "L’UE est précisément née pour prévenir le retour de la tyrannie
et du désastre sur notre continent." Et le paradoxe, c'est que c'est précisément
ce qui explique cette dérive
supranationaliste et antidémocratique de l'UE.
Pour empêcher la guerre entre les nations, il suffit d'imbriquer fortement leurs
économies. Et à l'origine, l'UE, c'était cela. Mais au projet économique s'est
substitué un projet politique: le désastre ayant été associé au nationalisme,
l'UE s'efforce de tuer la nation. Donc les peuples. Et ne s'embarrasse pas de
démocratie pour y parvenir.
J'avoue que la fascination des journalistes de la presse romande pour l'UE me
laisse perplexe. En Suisse, toute notre histoire, toute notre culture nous
poussent à l'amour de la liberté et de la démocratie. Notre petit pays est
justement né d'une révolte contre ces pouvoirs lointains,
ces oligarchies autoritaires et coercitives.
Peut-être la fréquentation des politiciens fait-elle naître chez les
journalistes la tentation de faire partie un jour d'une confortable nomenklatura
?
Meilleures salutations,
Serge Vidal
Brève
Un officier fait campagne pour la loi inique sur les armes… en habit militaire. Dénoncé il fera face à des mesures disciplinaires. En effet, selon le règlement de service, il est interdit de prendre part à une campagne politique en habit militaire.
Le comité référendaire lance sa campagne
De gauche à droite: Peter Lombriser, Olivia de Weck, Luca Filippini, Werner Salzmann, Tobias Diller,
membres du comté référendaire.
En interdisant aux particuliers de
posséder certaines armes à feu, la loi sur les armes mènera à un
désarmement progressif en Suisse. Le comité référendaire a présenté ce
lundi ses arguments en lançant sa campagne pour la votation du 19 mai. La loi révisée sur les armes veut durcir les conditions de détention de certaines armes, notamment les semi-automatiques. Elle découle des nouvelles mesures anti-terroristes de l'UE que, selon Bruxelles, la Suisse doit mettre en œuvre d'ici le mois de mai.
Plus de 80% des armes utilisées pour le tir seront
immédiatement interdites si la révision passe la rampe en votation, a
expliqué Olivia de Weck, vice-présidente de PROTELL devant la presse.
Elles devront faire l'objet d'une autorisation exceptionnelle, mais
celles-ci seront coûteuses et soumises à des conditions strictes. |
Clause du besoin
La loi introduit une clause du besoin qui fait du droit de posséder une arme un
privilège. Précisons-le: un droit est quelque chose d'inaliénable, qui
appartient au citoyen. Un privilège est une faveur accordée par une instance
supérieure. Jusqu'ici, en Suisse, il n'y avait pas d'instance supérieure et le
citoyen était le souverain, alors que les instances politiques étaient au
service du peuple. Il semble que certains aimeraient changer cela, pour faire
des citoyens suisses, des sujets européens
La nouvelle
loi ne servira à rien en matière de lutte anti-terroriste, a ajouté
Werner Salzmann. Il n'y a aucune adéquation entre les restrictions
qu'elle contient et le but sécuritaire recherché. En outre, aucun des
attentats commis en Europe ces dernières années n'a été commis avec une
arme légale, a-t-il rappelé. Et Karin Keller-Sutter, la conseillère
fédérale en charge, l'a elle-même implicitement reconnu, en éliminant la
notion de terrorisme, au profit d'une sécurité prétendument accrue en
Suisse, un thème cher à celle qui la précédait, la socialiste Simonetta
Sommaruga.
|
F.A.L. 25 février 2019
Le 19 mai 2019 le peuple actionnera le bouton
« reset » des relations Suisse – UE
Par Bruno Buchs, 21.02.2019
http://www.liberalarms.ch/
(avec la collaboration d'exigences.ch)
Le peuple se prononcera en mai 2019 sur l’évolution de l’accord de
Schengen/Dublin à travers le projet de la loi sur les armes. Cette loi propose
de transposer en droit national la directive 2017/853 de l’UE édictée par
Bruxelles.
Par ailleurs, le peuple aura à se prononcer, dans quelque temps, sur les accords
institutionnels avec l’UE, le contrat cadre voulu par l’UE.
Les accords existants avec l’UE stipulent que la Suisse doit se conformer aux
règles de l’UE et que les accords doivent suivre la législation européenne. Ces
accords sont voulus ainsi, et, plus grave, ils prévoient des mesures de
contrainte si la Suisse n’obtempère pas. A titre d’exemple, citons les clauses «
guillotine » qui feraient échouer plusieurs contrats si la Suisse ne se
conformait pas aux ordres de Bruxelles dans un des domaines. Ou l’exclusion de
la Suisse d’un accord, si l’UE ne tolère pas une opposition de la Suisse à la
reprise de telle ou telle évolution, aussi néfaste fusse-t-elle pour notre pays.
Certes, à chaque fois que Bruxelles exige la reprise d’une nouvelle règle
européenne, on nous fait miroiter que le peuple suisse reste souverain et garde,
à travers la voie du référendum, le dernier mot. C’est occulter que depuis
longtemps déjà, l’UE nous a mis un nœud coulant autour du cou et menace de le
serrer, un peu plus ou jusqu’en butée, si nous refusons de suivre la voie tracée
par Bruxelles.
On ne fera évidemment pas de parallèle entre le comportement de l’UE vis-à-vis
de ses « partenaires contractuels » et un certain régime socialiste et
nationaliste de sinistre mémoire par rapport aux pays vassaux. Évidemment non,
cela serait par trop politiquement incorrect…
Force est de constater que le mécanisme du futur accord cadre sera
fondamentalement le même, voire pire, que celui des accords de Schengen/Dublin.
Et ce que nous vivons actuellement avec la directive UE 2017/853 sur les armes
que la Suisse doit transposer dans sa législation nationale, sous menace
d’exclusion – comme le martèle le Conseil fédéral – n’est rien d’autre qu’une
répétition de ce qui nous attend avec l’accord cadre.
Nos magistrats fédéraux ne se donnent d’ailleurs même plus la peine d’imaginer
notre futur au travers de projets propres à la Suisse car la soumission à la
volonté de l’UE et la reprise automatique des politiques et de la législation de
l’UE sont devenues la règle.
Berne se confond systématiquement en excuses, par exemple en expliquant que la
Suisse, avec la signature de Schengen/Dublin, s’est engagée à reprendre le droit
communautaire, mais qu’évidemment elle a pesé de tout son poids dans les
discussions avec l’UE pour faire accepter ses particularités et ses intérêts ;
que c’est le maximum et qu’il faut maintenant accepter ce « compromis » car
sinon nous risquons d’être exclus des accords. Et que ce risque est une quasi
certitude. L’économie suisse perdrait alors des dizaines de milliards et la
sécurité de la Suisse serait gravement affectée. Selon nos magistrats fédéraux,
la misère s’abattra sur la Suisse si nous osons dire non à une directive qui
nous pénalise, même si l’UE n’a aucun intérêt à nous exclure des accords de
Schengen/Dublin pour une raison aussi futile.
Au fil des années, la Berne fédérale a amené la Suisse dans une position de
soumission à l’UE.
Et cette même Berne a maintenant le culot de dire que c’est le peuple qui a
accepté tous ces accords par les urnes et qu’il doit en assumer les
conséquences, c’est-à-dire continuer à reprendre tout ce que l’UE veut nous
imposer. En vérité, la classe politique dans sa majorité a tout fait pendant des
années, par faiblesse ou par appât du gain, afin de permettra à l’UE de nous
prendre en otage, de nous soumettre aux chantages à travers des accords
défavorables à la Suisse.
Nous demandons où sont les « sages » au gouvernement et au parlement, où sont
les dignes héritiers du Général qui a tenu bon alors que la Suisse était
encerclée, où sont les politiciens et dirigeants qui ont une vision à long terme
et qui voudront léguer aux générations futures ce que les anciens nous ont
confié : la démocratie directe et notre auto-détermination.
Le 19 mai nous voterons sur la loi sur les armes, encore une fois sous la
contrainte. Mais nous allons nous rebeller contre ce système infâme. Au moment
du vote, nous garderons à l’esprit que si nous cédions encore une fois, le pire
serait à venir : l’accord cadre, ce fameux accord institutionnel qui reprendra
exactement la même logique de soumission malsaine sur l’ensemble des accords.
Il est temps que le peuple à son tour appuie sur le bouton « reset » des
relations entre la Suisse et l’UE afin qu’un vrai changement se produise.
Le 19 mai 2019, nous dirons non à une loi sur les armes inutile, liberticide,
contraire à nos intérêts et que personne en Suisse n’aurait proposée sans l’UE.
A travers ce premier signal, la classe politique saura que nous dirons également
non à un contrat cadre qui nous soumettrait à la volonté de l’UE et de ses
instances sans légitimité démocratique.
Nous dirons non à des systèmes infâmes qui autorisent l’UE à nous envoyer ses
directives et à nous obliger de les reprendre «automatiquement » dans notre
législation nationale. Nous dirons non aux clauses « guillotine ». Nous ne
voulons pas nous soumettre à la justice de l’UE et nous n’acceptons pas de subir
des mesures coercitives décidées par Bruxelles. Et nous dirons non à la
signature, sous la contrainte, de nouveaux « accords » que l’on doit qualifier
de soumission à une force étrangère, ce qui correspondrait au suicide de notre
démocratie directe.
Il faut que cela cesse, alors le 19 mai nous voterons le « reset » en actionnant
le bouton du «NON ».
Mais il y a un second signal, qui est un oui d’ouverture au monde.
Nous disons aux politiciens, à l’économie et aux partenaires sociaux que la
Suisse est prête à négocier, conclure et respecter des traités internationaux,
sur un pied d’égalité et dans l’intérêt des partenaires contractuels. Mais nous
subordonnons ce « oui » a de vraies lignes rouges à ne pas franchir, des valeurs
et des droits non négociables : notre liberté, notre auto-détermination,
l’indépendance de notre justice et de nos institutions et le respect de notre
démocratie directe, sans chantage ni menaces par qui que ce soit.
Communiqué de presse de la CIT
Communiqué de presse «Révision de la loi sur les armes:
la lutte contre le terrorisme devient une protection contre les abus –
l’essentiel, c’est que l’on ne parle pas du désarmement »
Lucerne, le 20 février 2019 Lors de la conférence de presse du
Conseil fédéral de jeudi dernier, la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter
s’est prononcée sur la révision de la loi sur les armes (reprise de la directive
de l’UE sur les armes). Au cours de ses explications, elle a fait une
déclaration manifestement trompeuse que la Communauté d’intérêts du tir suisse
(CIT) ne peut pas laisser passer sans correction.
La Communauté d’intérêts du tir suisse a rassemblé à la mi-janvier plus de
125'000 signatures valables contre l’arrêté fédéral relatif à la reprise de la
directive de l’UE sur les armes. Il sera par conséquent soumis au vote le 19
mai. Lors de la conférence de presse de jeudi dernier, la cheffe du DFJP Karin
Keller-Sutter a fait connaître la position du Conseil fédéral sur le projet. A
cette occasion, elle a déclaré que la directive de l’UE n’est «pas un pacte de
lutte contre le terrorisme» mais vise à protéger la population contre
«l’utilisation abusive des armes à des fins criminelles».
Cette déclaration est manifestement trompeuse sous plusieurs aspects:
1. Dans le projet de la Commission européenne du 18 novembre 2015 pour
l’élaboration d’une nouvelle directive sur les armes, les durcissements légaux
prévus étaient explicitement légitimés comme mesures de lutte contre le
terrorisme. Concrètement, la Commission faisait référence spécifiquement à
quatre attaques terroristes de l’année 20151: «En apportant une preuve tangible
de la menace pluridimensionnelle que représente la criminalité organisée, ces
événements tragiques ont montré qu’il nous fallait redoubler d’efforts dans
notre lutte contre le trafic d’armes à feu, moyennant une stratégie cohérente et
coordonnée.»2
2. Conformément au point 1, la directive a été décrite par de
nombreux conseillers nationaux et conseillers aux Etats comme une mesure de
lutte contre le terrorisme, et par aucun d’entre eux comme un instrument de
protection contre de générales «utilisations abusives».3
3. Conformément au point 1, la directive a été constamment
décrite par la presse comme une mesure de lutte contre le terrorisme jusqu’à fin
janvier 2019.
4. Conformément au point 1, l’élaboration de la directive était
expliquée sur le portail internet de l’Office fédéral de la police (fedpol)
jusqu’à fin janvier 2019 par la seule référence aux attentats terroristes du 13
novembre 2015.4
Si la fedpol a supprimé toute référence au terrorisme de ses
pages internet début février 2019 et si la Conseillère fédérale Keller-Sutter
conteste désormais explicitement que la directive est une mesure de lutte contre
le terrorisme, c’est sans le moindre doute dû au travail d’information du comité
référendaire. Durant les derniers mois, la CIT a clarifié en détail, de manière
précise et répétée, les points suivants:
1. Lors des attentats terroristes que la Commission européenne
invoque pour légitimer ses durcissements législatifs, aucune arme à feu obtenue
légalement n’a été utilisée.
2. La proposition législative susmentionnée, dans laquelle la
Commission européenne justifie en raison du terrorisme islamiste la nécessité
d’intensifier la «lutte contre le trafic [illégal] d’armes à feu, moyennant une
stratégie cohérente et coordonnée», comprend l’exigence – totalement inefficace
et disproportionnée dans le but de lutter contre le terrorisme – de «prendre des
mesures immédiates pour renforcer les règles existantes en ce qui concerne
l’accès aux armes à feu [légales] et leur commerce.»5
3. La directive sur les armes élaborée sur la base de la
proposition de la Commission européenne, que la Suisse doit maintenant
reprendre, ne prévoit aucune mesure pour lutter contre le «trafic [illégal]
d’armes à feu», mais bien plus des durcissements de «l’accès aux armes à feu»,
qui reviennent à une interdiction générale des armes légales, y compris un
passage qui constitue de facto un mécanisme de durcissement automatique qui
s’appliquera tous les cinq ans.
4. Il ressort de toute évidence de ces trois points que la
directive est, d’une part, totalement inutile dans la lutte contre le terrorisme
et, d’autre part, qu’elle n’a effectivement pas été édictée à cette fin, mais
bien plus dans le but de désarmer les possesseurs d’armes légales.
Manifestement, le Conseil fédéral a commencé à craindre que le
souverain, conscient de cette situation, n’accepte pas la révision de la loi sur
les armes. Cette crainte est évidemment parfaitement compréhensible, mais il n’y
a tout aussi évidemment aucune excuse pour la diffusion d’informations
trompeuses. La CIT estime que le revirement complet de l’argumentation du
Conseil fédéral et de l’administration, passant de la lutte contre le terrorisme
à une forme générale de protection contre les abus est absolument inacceptable,
en particulier pour les quatre raisons suivantes:
1. Il contredit la volonté du parlement sous-jacente à la
révision, à savoir la reprise potentiellement peu satisfaisante d’une directive
européenne inefficace contre le terrorisme afin de garantir le maintien de la
Suisse dans l’espace Schengen.
2. Il contredit le fait que - comme l’a d’ailleurs mentionné la
Conseillère fédérale Keller-Sutter elle-même lors de sa conférence de presse! –
il n’y a en Suisse, malgré une proportion extraordinairement élevée d’armes à
feu, pratiquement aucune utilisation abusive desdites armes, de sorte qu’un
durcissement de la loi motivé par la prévention des abus ne peut à l’heure
actuelle pas même trouver un début de justification.
3. Il contredit le fait que les interdictions générales
d’acquisition d’armes à feu à usage commun prévues par la révision de la loi ne
seraient pas justifiées quand bien même il existerait un problème réel lié à
l’utilisation abusive de telles armes [personne n’accepterait une interdiction
générale d’acquisition des fourgonnettes comme mesure pour empêcher même les
abus les plus graves, comme ceux qui ont conduit aux massacres terroristes de
Nice (juillet 2016), Berlin (décembre 2016) et Barcelone (août 2017)].
4. De par son contexte opportuniste, manifestement motivé par une
tactique politicienne en vue de la votation, ce retournement est capable de
nuire à la confiance des citoyens-électeurs envers les dirigeants politiques de
leur pays.
Concernant la campagne de vote, la CIT demande pour toutes ces
raisons au Conseil fédéral de s’abstenir de diffuser (davantage) de fausses
affirmations sur la lutte prétendument «contre les abus» et, en rapport avec le
débat sur le projet actuel, de revenir à une politique d’information plus fondée
et factuelle. En particulier, il serait souhaitable sans délai de
• rompre avec la minimisation constante concernant les effets du
durcissement de la loi (en réalité, les armes courantes seront interdites et,
comme il n’existe aucun droit à quelque chose d’interdit – indépendamment des
autorisations exceptionnelles promises – le citoyen perdra le droit d’acquérir
et de posséder des armes communes)
ainsi que de
• renoncer au futur à passer sous silence le fait que la Suisse,
dans le cadre de son association à Schengen, ne s’est pas soumise à une
obligation de durcir radicalement son droit sur les armes ou d’introduire ce
qu’on appelle l’obligation de prouver le besoin d’une arme.
Kontakt
Luca Filippini
Président de la CIT – Communauté d’intérêts du tir suisse
079 401 75 73 | info@eu-diktat-nein.ch
https://eu-diktat-nein.ch/fr/
1 A savoir le double attentat de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher (Paris,
janvier 2015), le double attentat de la conférence pour la liberté d’expression
et de la grande synagogue (Copenhague, février 2015), l’attentat déjoué du train
Thalys (nord de la France, août 2015) et les attaques de Paris du 13 novembre
2015.
2 Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant la
directive 91/477/CEE du Conseil relative au contrôle de l’acquisition et de la
détention d’armes, p. 2.
3 P. ex. le CN Fridez (PS, JU), en tant que rapporteur de la commission de la
politique de sécurité : « À la suite des attentats terroristes qui ont frappé de
grandes villes européennes ces dernières années, la Commission européenne a
présenté, le 18 novembre 2015, une proposition de modification de la directive
de l'Union européenne sur les armes » (BO 2018 N 655), ou le CN Dobler (PLR,
SG): «Die EU-Waffenrichtlinie wurde vor dem Hintergrund terroristischer
Anschläge in Europa ausgearbeitet» (BO 2018 N 658).
4 La version du site internet qui était en ligne jusqu’à la fin janvier peut, à
l’exception des images, être vue
soushttps://web.archive.org/web/20181101080331/https://www.fedpol.admin.ch/fedpol/de/home/sicherheit/waffen/aktuell.html
.
5 Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant la
directive 91/477/CEE du Conseil relative au contrôle de l’acquisition et de la
détention d’armes, p. 2.
Karin Keller-Sutter, invitée de la RTS
La conseillère fédérale était, ce matin 19 février, l'invitée de
la matinale la radio RTS La Première. Ce qui lui a permis de réitérer ses
mensonges, sans la moindre hésitation: rien d'important ne change, les tireurs
peuvent toujours tirer et les chasseuse peuvent toujours chasser.
Et la dame explique très sérieusement que puisque nous avons accepté les accords
de Schengen, nous avons accepté de reprendre tout l'acquis législatif européen
qui va avec.
Karin Keller-Sutter ment moins bien que la ministre des affaires étrangères de
l'époque, Micheline Calmy-Rey, qui affirmait tout aussi péremptoirement, qu'il
n'était pas question de reprendre automatiquement le droit européen "Il n'y aura
pas de reprise automatique de l'acquis futur de Schengen", avait-elle déclaré
publiquement à l'époque. A l'époque, nous l'avions crue !
Aujourd'hui, Karin Keller-Sutter le martèle: nous avons accepté Schengen, nous
devons accepter tout ce qui s'ensuit. Sinon, ce sera la fin du monde… la fin du
tourisme, la fins de l'économie, la fin de la sécurité et une avalanche de
demandes d'asile.
Personne ne semble lui poser les questions qui s'imposent:
- Qu'est-ce qui empêche la Suisse de reconnaître le visa Schengen, même sans en
faire partie ?
- L'Europe peut-elle se permettre d perdre le marché suisse ? En 2017, la Suisse
a exporté en Europe pour 117 milliards de francs de marchandises. Elle en a
importé pour 132 milliards
- Quelle différence pour la sécurité ? Grace au système d'informations de
Schengen, la police suisse arrête en moyenne une personne par jour. Avant
Schengen, les garde-frontières en arrêtaient 110 par jour (Swiss Info, février
2007).
- Quant à l'asile, pouvez-vous expliquer le mécanisme qui pourrait nous obliger
à accueillir les réfugiés dont l'Europe ne veut pas ?
Micheline Calmy-Rey, en bonne socialiste genevoise mentait bien. Madame
Keller-Sutter, vous mentez mal.
F.A.L. 19 février 2019
Les mensonges de Karin Keller-Sutter
Ce jeudi 14 février 2019 en conférence de presse, notre nouvelle
Conseillère fédérale, Mme Karin Keller-Sutter (KKS pour les intimes) nous a
gratifié d'un certain nombre de poncifs éculés sur la Suisse et les armes, et
surtout d'un grand nombre de mensonges purs et simples.
1er mensonge :
« personne ne sera privé de son arme », « la révision ne remet pas
en cause la tradition suisse du tir ».
Pourquoi diable modifierait-on une loi si elle ne change rien ? La réponse est
dans la question. Cette loi change beaucoup plus de choses que ce que notre
Conseillère fédérale prétend.
Certes, dans un premier temps, les exercices fédéraux seraient maintenus. Mais
les directives européennes sont révisées tous les 5 ans. Si le peuple devait
accepter la transcription de cette directive 17/853 dans le droit suisse, il
conviendra de reprendre toutes les autres. Le prochain durcissement est
programmé pour 2022, et il ne fait aucun doute qu'à cette occasion l'UE balayera
toutes les « concessions » qui auront été faites dans la directive 2017. De
fait, l'interdiction des armes semi-automatiques est non seulement prévue, mais
également l'introduction de tests psychologiques, des limitations en termes de
nombre d'armes et de cartouches et toutes les chicaneries administratives que
connaissent nos voisins.
2e mensonge :
« la révision améliorera la sécurité ».
Les criminels par définition, ne respectent pas les lois. La Suisse est le 3e
pays le plus armé au monde, mais aussi le plus sûr. La mise en place de toute
forme de prohibition entraîne automatiquement des effets pervers, qui vont à
l'encontre du résultat souhaité. Une loi plus restrictive ne pénalise que les
honnêtes citoyens, et crée au final plus d’insécurité : le marché noir et tous
ses trafics se développent.
3e mensonge :
« le système d'information Schengen est indispensable ».
Ce fameux SIS fonctionne très mal. Dans certains cantons il a fallu des années
pour que la collaboration avec les polices étrangères soit au mieux «
satisfaisante ». Et il reste la question fondamentale de savoir comment nous
faisions avant. Faut-il croire que les services d'Interpol ou d'Europol ne
fonctionnaient pas ? On notera que cette collaboration est toujours très
imparfaite : il suffit de rappeler ces employés de l'aéroport de Genève pour
lesquels la France refusait de livrer des données. S'il est bon dans certains
cas de respecter les droits de la personne, que penser de cette « coopération »
qui fait qu'un aéroport suisse peut potentiellement engager des islamistes ?
On nous dit également que « grâce au SIS, la police suisse arrête en moyenne une
personne par jour ». Les rares chiffres en notre possession nous montrent que
les garde-frontières en arrêtaient 110 par jour (source:
www.swissinfo.ch/fre/explosion-des-arrestations-aux-frontières-suisses/257124
). Que penser d'un système que l'on nous vend comme parfait et indispensable,
mais qui est 100 fois moins efficace que de simples contrôles aux frontières ?
4e mensonge :
« la directive rendra plus difficile l'accès aux armes susceptibles de
faire beaucoup de victimes ».
Les armes qui font le plus de victimes sont celles des terroristes. Il s'agit
d'armes automatiques illégales, issues de trafic, et surtout déjà interdites. En
pratique, la loi prévoit de limiter les chargeurs des armes longues
semi-automatiques à 10 cartouches, respectivement 20 pour les armes de poing. Et
de passer ces armes dans la catégorie des armes interdites, celles qui
nécessitent un permis d'achat exceptionnel (PAE), délivré au bon vouloir des
polices cantonales, ce qui surtout oblige le propriétaire de ce type d'arme à se
soumettre à tous les contrôles décidés par les autorités.
Il est évident que seuls les honnêtes citoyens seront pénalisés par ce surcroît
de travail administratifs, et par des frais supplémentaires.
Depuis le 13 novembre 2015, toute la presse nous ressasse ces « armes
semi-automatiques comme celles utilisées lors des attentats de Paris ». C'est là
aussi faux : les terroristes ont utilisé des armes automatiques (full-auto), pas
des semis. Il faudrait donc interdire les semi-auto parce qu'à Paris des armes
full-auto (de toute façon interdites) ont été utilisées.
C'est bien dans la lignée de cette société ultra sécuritaire qui voudrait qu'on
limite les autoroutes à 60 km/h pour tout le monde, parce qu'on y a vu un jour
un chauffard à 200 km/h.
Bref, cette loi ne concerne ni les criminels, ni les terroristes, elle est
mensongère, inutile, spoliatrice et dangereuse.
5e mensonge :
« des dispositions sont prévues pour les collectionneurs et les musées
».
La loi prévoit de faire des exceptions, mais personne ne sait encore lesquelles.
Les juristes de la Fedpol pourront proposer n'importe quoi dans l'Ordonnance, et
il sera trop tard pour se plaindre d'avoir été trompé. Il est probable que les
modalités d'application varieront selon les cantons. Si le petit collectionneur
ne devra peut-être pas tout-de-suite s'acquitter de 20 fois fr. 150.- pour 20
armes semi-automatiques, comment feront ses héritiers ? Des collections entières
risquent de perdre énormément de valeur marchande, voire de disparaître. C'est
un facteur de plus qui pourrait bien pousser certains à passer dans
l'illégalité.
6e mensonge :
« rien ne changera pour les chasseurs ».
Comment peut-on l'affirmer, puisque personne ne peut dire quelles interdictions
supplémentaires figureront dans la directive 2022 ? Dans 3 ans, il est plus que
probable que les chasseurs subiront un certain nombre d'interdictions et seront
touchés de plein fouet.
Le Conseil fédéral avait affirmé en 2005 lors de la votation sur Schengen qu'il
n'y aurait pas de durcissement. Mais 14 ans plus tard, on doit bien constater
qu’il nous a menti. Au vu de ce qui précède, nous n'avons aucune raison de
penser qu'il cesse de nous mentir. Pire : il nous promet des choses sur
lesquelles il n'a aucun contrôle.
A ce stade, il convient de détailler certains aspects techniques de la loi :
- le premier point qui pose problème, c’est l’enregistrement rétroactif de
toutes les armes. D’abord parce que c’est anticonstitutionnel, le peuple l’avait
refusé le 13 février 2011. Cela peut paraître anecdotique, mais c’est un
changement fondamental du statut de l’arme : elle devient potentiellement
confiscable. Le propriétaire n'est plus que détenteur, provisoirement, de ce qui
était jusque-là son bien. Il n’ose la détenir que tant qu’il est en mesure de
l’utiliser. C'est la fin du droit de propriété, et c'est une première. Que les
propriétaires de maisons se posent la question : et si l'état décidait de
confisquer les maisons des personnes lorsqu'elles ne peuvent plus y habiter ? Ne
rigolez pas : on y arrive, entre les frais des homes à payer et les nouveaux
migrants à loger.
- le 2e point, c’est cette obligation de prouver une pratique régulière du tir
ou d’adhérer à un club. Cela va à l’encontre de la liberté d’association,
pourtant garantie par la Constitution. La Fedpol gouverne par ordonnance, ce qui
lui permettra de durcir à loisir les conditions.
On l'a vu avec le permis de port d'arme. Un droit citoyen est devenu au fil des
ans un privilège, et n’est pratiquement plus jamais accordé. Même un bijoutier
attaqué à de multiples reprises se l'est vu refusé.
- 3e point : rien n’est réglé pour les collectionneurs et les armes anciennes.
Combien de Vetterli, combien de Schmidt-Rubin 1889, des armes pour lesquelles il
n’existe plus de munitions depuis un siècle, traînent chez les particuliers ?
Ces souvenirs des ancêtres devront être déclarés dans les 3 ans. Celui qui aura
cru bon de respecter la loi devra prouver ensuite qu’il pratique régulièrement
le tir (avec une arme qui ne tire pas !), faute de quoi des confiscations
suivront. Les mondialistes s’attaquent directement à notre histoire, à nos
souvenirs et à notre devoir de mémoire.
- 4e point : le passage des armes semi-automatiques dans la catégorie des armes
interdites va obliger leurs propriétaires à demander des PAE. Outre l’énorme
travail administratif, ce sont des taxes qui vont être perçues, des armes qui
perdent de leur valeur, et autant de risques que des armes « disparaissent »
pour qu’elles ne soient pas un jour confisquées. L’augmentation du marché noir
et de la criminalité est programmée.
- 5e point : l’application de la directive va obliger la Suisse à fournir toutes
les données en rapport avec les armes pour alimenter le SIS. Donc les polices de
29 pays vont connaître l’état exact des stocks d’armes chez les particuliers.
Ces pays pourront discriminer sélectivement les propriétaires d’armes lors de
contrôles aux frontières par exemple, et ces données circuleront très librement.
Pour rappel, un certain nombre de ces données ont été piratées en 2012 au
Danemark. Le SIS amène peut-être plus de sécurité, mais pour qui ? Parmi les
pays qui ont accès au SIS figurent la Roumanie, la Hongrie, la Grèce ou la
Bulgarie par exemple, que Tansparency.org classe entre la 61e et la 77e place,
alors que la Suisse est 3e des pays les moins corrompus.
- 6e et dernier point : avec la capacité des magasins, l’UE s’attaque – comme
par hasard – directement aux armes les plus utilisées par la grande majorité des
tireurs helvètes, à savoir nos fusils d'assaut 57 (24 cartouches) et Fass90 (30
coups). La directive impose de brider ces armes avec des chargeurs de 10 coups.
Outre que ces chargeurs 10 coups ne sont pas encore répandus et qu’ils risquent
d’être très chers, force est de constater que les terroristes ont 30 coups dans
les magasins de leurs Kalachnikovs (non déclarées...). Pourquoi le brave
citoyen, dernier rempart contre la barbarie, devrait-il être pénalisé ? Quelle
est donc la logique perverse de ces « élites » européennes qui ont décrété qu'il
fallait accorder un avantage tactique aux terroristes ?
Passons sur la situation chaotique des lois nationales sur les armes dans l’UE.
Fait symptomatique, la Cour de justice de l’Union européenne doit encore se
prononcer au sujet d’une plainte de la Tchéquie. Ce pays a une industrie
armurière qu’elle défend, et autorise le port dissimulé. Les citoyens honnêtes
qui en font la demande peuvent porter une arme chargée sur eux, à condition
qu’elle ne soit pas visible. Cela semble impensable ? Pourtant, jusqu’en 1995
dans toute la Suisse et même 1999 dans 14 cantons, le port d’arme était
entièrement libre, et notre pays n’était pas à feu et à sang.
Bref, pour en revenir à la Tchéquie – qui est soutenue par la Pologne – pourquoi
la Suisse devrait-elle faire le forcing pour mettre en œuvre cette directive,
alors qu’une décision de justice est pendante ?
En conclusion :
Mme Keller-Sutter a beau clamer que « personne ne devra rendre ses armes
». Si personne ne sera désarmé dans l'immédiat, tout est mis en place pour qu'un
pouvoir centralisé fort, national ou international, dispose à l'avenir de toutes
les données nécessaires pour désarmer l'ensemble de la population.
L'Europe s'est construite contre la volonté des peuples. Que ce soit les Danois
en 1992 et en 2000 (Maastricht et l'euro), les Français et les Hollandais en
2005 (Constitution), les Grecs en 2015 (sortie de l'euro), les Irlandais en 2001
et 2008 (traités de Nice et de Lisbonne), ou les Suédois en 2003 (euro), les
rares citoyens qui ont pu s'exprimer démocratiquement ont refusée de rejoindre
l'Europe. Ces volontés populaires ont été ignorées (référendums consultatifs),
et trois fois (Hollande et Irlande), les citoyens ont dû revoter jusqu'à ce que
le résultat corresponde à celui voulu par les « élites ». Après c’est fini, on
ne vote plus.
Il serait souhaitable que la Suisse reste à l'écart de ces « démocratures ». La
meilleure façon de s'en assurer, c'est de refuser la nouvelle loi sur les armes
telle que la propose le Conseil fédéral. Parce qu'en définitive, le sujet n'est
pas de savoir si on « aime » ou non les armes, si on souhaite en posséder ou
non, mais bien si d'obscurs fonctionnaires à Bruxelles peuvent désormais pondre
des lois que la Suisse sera obligée de reprendre, au titre des acquis de
Schengen et de ces « échanges de notes ».
La réponse le 19 mai doit être non. Sinon, à la suite de la directive 17/853 sur
les armes, nous serons obligés de reprendre nombre de textes dans tous les
domaines. Ce qui aboutira à aligner le droit suisse sur le droit européen. Les
prochaines victimes de cette marché forcée vers l'UE seront les salaires, les
banques cantonales, les budgets de l'aide sociale, les chômeurs, le droit
d'asile, les transports et même la nourriture (étiquetage des denrées par
exemple). Saviez-vous que sous pression de la France, il est interdit d'indiquer
le mode d'abatage sur les étiquettes ? Les Européens ne peuvent choisir s’ils
veulent acheter de la viande hallal ou non !
Être contre la violence et contre les armes est bien dans le ton de cette époque
où on se cache les yeux pour ne pas voir la réalité. Quelle est cette réalité ?
Certains pays d'Europe sont au bord de la guerre civile. La France a un tel taux
d'agressions, de home jackings et de violence que, statistiquement, 45 états des
États-Unis connaissent moins de violence que la France.
Le jour où cette violence débordera nos frontières (les exactions des samedis
soir se constatent surtout à Genève et à Bâle, comme c’est bizarre !), tous les
braves bobos qui sont aujourd’hui contre les armes souhaiteront en avoir une. En
cas de crise grave, la meilleure et la plus douce des mères sera capable de tuer
pour donner un quignon de pain à son enfant.
Être contre la violence et contre les armes en temps de paix est aussi courageux
que d'être végétarien entre les repas !
Jeferson,
www.NoGunsNoPlanes.ch , février 2019
La presse aux ordres
Dans la Tribune de Genève, hier, la journaliste Lise Bailat
s'effarait de la clairvoyance de la nouvelle conseillère fédérale, Karin
Keller-Sutter, qui ouvrait la campagne pour sa loi inique sur les armes.
La dame revenait sur la directive européenne chargée de lutter efficacement
contre le terrorisme, sans relever que la conseillère fédérale avait "oublié" le
terrorisme. Cette révision légale est là pour lutter contre la violence armée en
Suisse, a-t-elle expliqué, ainsi que contre le marché noir.
"Personne ne sera privé de son arme", assure Karin Keller-Sutter. Ni les
militaires, ni les chasseurs, ni les tireurs… bien sûr. Seules quelque 200'000
armes seraient concernées, car la Suisse en compte à peu près 2 millions
(inutile d'essayer de rappeler à une journaliste béate que 2 millions d'arme est
une estimation ridicule, 3,5-4 millions seraient plus réalistes).
Lise Bailat reconnaît, avec la conseillère fédérale que la lutte contre le
terrorisme n'est plus d'actualité (alors que c'est le thème unique de la
directive européenne que nous sommes censés adopter). Non, il s'agit maintenant
de lutter contre le marché noir et l’utilisation abusive des armes. Deux fléaux
qui - à l'évidence - rendent la Suisse un pays où il ne fait pas bon vivre.
Mais Karin Keller-Sutter enchaîne - et la journaliste la suit pas à pas: L'enjeu
sécuritaire n'est pas celui des Suisses qui tirent dans les rues de Berne comme
naguère Serbes, Croates et Bosniaques dans celles de Sarajevo. Non, l'enjeu
sécuritaire, c'est la disparition automatique des accords de Schengen et Dublin.
Une catastrophe sécuritaire pour la Suisse, qui dépend tellement de la France,
de l'Allemagne et de l'Italie pour la sécurité de ses citoyens. Le policier
suisse standard ne saurait procéder à l'arrestation d'un "Lyonnais", d'un
"Allemand à moustaches" ou d'un "Lombard slavophone", sans consulter le fichier
SIS des criminels européens. Sauf que, dans la réalité, le policier suisse
standard n'a pas accès à ces renseignements… ou si difficilement que cela ne
vaut pas la peine de se lancer. En revanche, les policiers français, allemands
ou italiens sont parfaitement renseignés sur le fait que Meyer, Bolomey ou
Bernasconi possède un pistolet (qui peut accepter un magasin - chargeur
aujourd'hui -de plus de 20 coups).
La journaliste continue en citant René Bühler, directeur suppléant de Fedpol.
Selon lui, les policiers suisses interrogent 300'000 fois par jour la base de
données européenne et, grâce à elle, font une arrestation quotidienne (d'un
dealer nigérian ?).
En fait, Karin Keller-Sutter craint la chute de Schengen sur le plan économique.
" Je n’ai pas le
sentiment que l’UE est aujourd’hui d’humeur à négocier", dit-elle. Mais là
aussi, a-t-elle - et la journaliste avec elle - étudié le dossier ? En 2017, la
Suisse a exporté en Europe pour 117 milliards de marchandises. Elle en a importé
pour 132 milliards. La Suisse officielle craint la disparition de ce marché.
L'Europe peut-elle se le permettre (statistiques fédérales de 2017) ?
Les frontaliers français, allemands et italiens qui travaillent en Suisse sont
près de 316'000 (statistiques fédérales de 2017) La France, l'Allemagne et
l'Italie sont prêtes à nourrir 171'200, 61'600 ou 72'660 chômeurs de plus. Pour
l'Autriche pas de problème: seulement 8'200 frontaliers.
Et on termine en citant les milieux économiques. Selon eux, les touristes
chinois ou indiens ne pourraient plus venir en Suisse et cela coûterait entre
200 et 530 millions de francs par an. Personne n'a pensé à accorder
l'équivalence suisse pour un visa Schengen ? Le touriste chinois ou indien avec
son visa Schengen pourrait ainsi entrer et sortir de Suisse sans problème.
Quant à Dublin, sans cet accord, impossible de renvoyer les requérants d’asile
qui ont déjà déposé une demande dans un autre pays. Surcoût estimé sur sept ans:
2 milliards de francs ! Mais, avec ou sans cet accord - et surtout sans - aucune
obligation de les accepter !
Karin Keller-Sutter ment sciemment au peuple, car les seuls qui ont quelque
chose à perdre, en cas d'affrontement avec l'UE, ce sont les grands marchands au
service desquels elle s'est placée, tout en prétendant le faire pour son pays.
La journaliste ? Soit elle ment avec le même aplomb que la politicienne, soit
elle est juste assez bête pour son métier
F.A.L. 15 février 2019
Echange de lettre avec Karin Keller-Sutter
Madame Keller-Sutter a lancé hier la campagne pour le oui à la
nouvelle loi sur les armes, avec les mensonges habituels. La nouvelle loi, que
le Conseil fédéral persiste à appeler "loi révisée" définit selon elle toute une
série de mesures pour lutter plus efficacement contre l’utilisation abusive des
armes à des fins criminelles et le marché noir. Le terrorisme a disparu de
l'argumentation. La directive européenne que nous sommes censés adapter porte
pourtant exclusivement sur cette thématique, la lutte contre le terrorisme. "
Cette directive n’est pas un paquet antiterroriste", dit-elle maintenant.
Essayez de rester cohérente, Madame la conseillère fédérale. Ou alors
admettez-le: jusqu'au 19 mai, vous allez dire tout et son contraire pour tromper
le peuple que vous avez juré de servir !
Voici l'échange de lettres que j'ai eu ces derniers temps avec Madame
Keller-Sutter:
Frank Leutenegger 16, ch. de la Compelenaz 1608 Oron-le-Châtel
|
Réponse:
La cheffe du Département fédéral de justice et
police DFJP Berne, le 1er février 2019 Monsieur, Votre lettre du 15 janvier 2019 m’est bien parvenue. Je vous en remercie et prends acte des considérations que vous y développez. Je peux néanmoins vous confirmer que personne ne va être désarmé, et que la révision de la législation sur les armes ne menace absolument pas les événements traditionnels tels que le tir en campagne ou les compétitions de tir sportif. Les modifications apportées à la législation sur les armes ne sont que ponctuelles. Les personnes qui souhaitent acquérir une arme semi-automatique devront simplement prouver qu’elles pratiquent régulièrement le tir. Et les armuriers devront signaler les transactions qu’ils effectuent. Ces mesures renforcent la sécurité intérieure de la Suisse, ce qui profite à toutes les citoyennes et a tous les citoyens. Un refus de mettre en œuvre dans le droit suisse la directive de |'UE pourrait cependant provoquer la fin de la participation de la Suisse au système de Schengen et de Dublin, entrainant des dommages de plusieurs milliards de francs pour notre économie. Sans oublier que la coopération au titre de Dublin revêt aussi une importance centrale pour la Suisse en matière d’asile et de sécurité. Les criminels ne font pas cas des frontières nationales. La nouvelle réglementation permettra ainsi de renforcer le partage d’informations au sein de l’espace Schengen. Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral et le Parlement recommandent d’accepter les modifications apportées à la législation suisse sur les armes. Comme vous le savez peut-être, la Communauté d’intérêt du tir suisse a saisi le référendum contre la mise en œuvre de la directive de l’UE dans le droit suisse. Si le référendum aboutit formellement, le peuple se prononcera le 19 mai 2019. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées. Karin Keller-Sutter Conseillère fédérale |
On remarquera qu'elle ne répond absolument pas à ma lettre, que ce soit sur la
transmission par héritage ou sur les adaptations futures du droit.
Voici donc ma seconde lettre:
Madame la conseillère fédérale Karin
Keller-Sutter Concerne: Votre aimable réponse du 1er février. Oron-le-Châtel, le 6 février 2019 Madame la conseillère fédérale, Je constate que, comme tous les PLR, vous avez eu la sauvegarde de Schengen comme objectif prioritaire. Cependant, en tant que cheffe du Département fédéral de justice et police votre rôle n'était pas celui-là. Il était de veiller à ce que les citoyennes et citoyens suisses aient la meilleure loi possible. Vous dites que la nouvelle règlementation "permettra de renforcer le partage d'informations". En quoi ? Il n'en est absolument pas question dans la loi. Et quand vous écrivez que "les criminels ne font pas cas des frontières nationales", peut-on vous faire remarquer qu'ils en font encore moins cas, quand elles sont ouvertes. Il n'est pas difficile de constater que cette loi, qui ajoute tout une série de tracasseries inutiles, pour les gens honnêtes, ne modifiera pas d'un iota la situation sécuritaire en matière de terrorisme. D'ailleurs, on ne cesse de nous rabâcher qu'il ne s'agit que d'adaptations minimes et ponctuelles. En revanche, elle aura un impact énorme sur tous les propriétaires d'armes de ce pays, avec à la clé, une obligation d'association, très discutable en droit (sans parler d'un permis d'acquisition d'armes qui passe de 50 à 100 francs. Mes héritiers devront débourser une somme considérable, s'ils ne veulent pas être spoliés). En vous préoccupant de la pérennité d'accords servant les grandes compagnies et non des intérêts des citoyens suisses dans le domaine qui devrait être le vôtre, vous commettez, aux yeux de nombre de citoyennes et citoyens une véritable trahison. Ce sentiment renforce chez nous la conviction qu'en automne prochain, il faudra tout faire pour couler les candidats du PLR, du PDC et du PBD. Il est regrettable qu'on en arrive là dans ce pays qui était naguère celui du consensus. Mais avec bien d'autres, j'estime que la liberté n'est pas négociable, car, si elle l'était, elle ne serait plus liberté. Veuillez agréer, Madame la conseillère fédérale, l'expression de ma haute considération. |
Il n'y a - bien sûr - plus eu de réponse de sa part. Et en ce qui nous concerne, il ne nous reste plus qu'à lui montrer, le 19 mai, qu'elle se trompe lourdement, en considérant les citoyennes et citoyens suisses comme des imbéciles. Le 19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 15 février 2019
Communiqué du DFJP
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-74006.html
24 Heures
https://www.24heures.ch/suisse/prive-arme/story/20331629
Quelques liens à partager
1. L'action de PROTELL, qui a obligé la justice neuchâteloise à…
rendre la justice ! Et à rendre leurs armes à deux jeunes gens, qui avaient
commis le crime… d'accomplir leurs tirs obligatoires.
https://www.protell.ch/assets/medias/Communique_14.02.19.pdf
2. Un rappel: le Conseil fédéral cherche à nous imposer une loi inique au nom de
l'obligation de reprendre le droit européen. Un mensonge, comme le rappelle ce
petit film.
https://www.youtube.com/watch?v=cKlF28iCAz0&feature=youtu.be
3. Un autre rappel: la protection des salaires, que l'Union européenne veut nous
faire abandonner.
https://www.youtube.com/watch?v=l9YGhpTPtuc
Rappelons que l'accord-cadre que voudrait tant signer le Conseil fédéral *
comporte impérativement, selon Bruxelles un renoncement à la protection des
salaires des travailleurs suisses. Comme d'habitude, on nous jure que la reprise
du droit européen ne serait pas automatique. On sait ce qu'il en est.
F.A.L. 15 février 2019
*mais
dont l'UE ne veut apparemment plus
Pauvre Karin Keller-Sutter
La procédure de consultation portant sur l'Ordonnance
accompagnant la nouvelle loi se termine aujourd'hui et la conseillère fédérale
Karine Keller-Sutter, en charge du DFJP, s'apprête à lancer, dès demain, la
campagne pour faire passer le paquet LArm-OArm.
Mais ce jour de fête des amoureux ne sera sûrement pas un cadeau pour elle. Car
- le
Blick nous l'apprend aujourd'hui - tout le monde ne bée pas devant les
projets qu'elle a hérités de Simonetta Sommaruga.
En effet, selon le Blick, un premier aperçu des opinions des cantons montre que
la popularité de la nouvelle ordonnance sur les armes n'est pas certaine et que
les critiques sont sérieuses.
Schwyz et la Thurgovie, par exemple, rejettent carrément l'ordonnance: un projet
"incompréhensible", "impraticable" ou "totalement hors de la réalité". D'autres
cantons acceptent la nouvelle OArm, à contrecœur, pour ne pas mettre Schengen en
péril. C'est le cas d'Appenzell AI, de Lucerne ou de Zurich.
Mais que le refus soit catégorique ou nuancé, que la soumission soit totale ou à
regret, les cantons dont on connaît la position sont unanimes sur un point: il
faudra un effort bureaucratique supplémentaire, qui va coûter cher, très cher, à
tous les acteurs concernés, autorités cantonales, sociétés et particuliers. Et
ces frais ne valent pas la chandelle, selon nombre d'entre eux.
D'autres critiques, parmi les plus fréquentes, concernent le marquage des
composants essentiels de l’arme, le contrôle difficile des nouvelles exigences
sur le tir ou la description manquante de ce qu'est en réalité un collectionneur
d’armes.
En bref, pour faire plaisir à l'Europe, le Conseil fédéral a pondu deux monstres
(LArm et OArm) et pour satisfaire les puissances de l'argent, il est prêt à
toutes les bassesses pour nous l'enfoncer de force dans la gorge.
Honte à lui ! Le 19 mai, nous dirons NON et il perdra !
F.A.L. 13 février 2019
26 cantons en 28 phrases
Il vaut la peine de revenir sur la procédure de consultation de
cette loi inique que le Conseil fédéral veut nous imposer (il est facile de dire
que c'est l'Europe. C'est une manière d'évacuer le fait incontestable que cette
loi est proposée par le gouvernement suisse et acceptée par presque tous les
partis).
Les cantons suisses ont répondu à la procédure de consultation:
1. Appenzell AI: projet vraiment utile, alors qu'il entraîne un surcroit
de travail conséquent ? la loi actuelle suffit.
2. Appenzell AR: une fausse solution, alors que la loi actuelle suffit.
3. Argovie: le canton est en principe d'accord, mais ne comprend les
histoires de capacité de chargeurs.
4. Bâle-Campagne: craint la surcharge de travail administratif; le projet
devrait être amélioré.
5. Bâle-Ville: feu vert ! le gouvernement canton approuve le Conseil
fédéral à 100%; en outre le projet tient compte de la tradition du tir suisse.
6. Berne: le gouvernement soutient les objectifs (lutter contre l'usage
abusif d'armes et pour la sécurité publique), mais craint le fardeau
administratif que représenteraient les contrôles; en outre qu'en serait-il des
tireurs qui doivent interrompre le tir pendant un certain temps (maladie ou
séjour à l'étranger) ?
7. Fribourg: soutient tout effort de lutte pour la sécurité et contre le
terrorisme, mais le projet porterait un coup dur au tir hors service et
entraînerait une charge de travail supplémentaire; un projet donc irréalisable.
8. Genève: un projet impossible à comprendre pour la population, qui
entraînerait un réenregistrement de toutes les armes, projet rejeté par le
peuple en 2011 et par le parlement en 2015.
9. Glaris: la loi actuelle est suffisante; projet à refaire.
10. Grisons: il faut adopter la loi, mais sous une forme plus
pragmatique; en outre, la loi actuelle suffit.
11. Jura: aucune utilité, aucun effet réel sur le terrorisme, mais des
frais élevés pour le canton.
12. Lucerne: on ne peut pas se permettre de dire non, mais cela coûtera
vraiment cher aux cantons.
13. Neuchâtel: le projet de loi est inutile et irréalisable; il ne fait
rien pour lutter contre le terrorisme.
14. Nidwald: le projet rate l'objectif; pas de meilleure sécurité, mais
des tâches administratives inutiles en plus.
15. Obwald: rejet catégorique d'un projet inutile; la loi actuelle est
suffisante et la sécurité n'en serait pas améliorée.
16. Schaffhouse: d'accord de reclassifier les armes, mais cela va
entraîner beaucoup de travail.
17. Schwytz: aucun apport de sécurité, mais des contrôles et des coûts
inutiles: en outre, les exigences pour les tireurs et les collectionneurs ne
sont pas normales; enfin, le gouvernement schwytzois ne voit pas le danger pour
Schengen.
18. Soleure: pour l'adoption de la directive, mais la mise en œuvre ne
convainc pas; en outre les contrôles entraîneraient une surcharge de travail
administratif.
19. St-Gall: un projet qui ne tient pas assez compte de la relation entre
le citoyen et l'Etat; en outre, la charge administrative serait importante.
20. Tessin: le projet ne contribue en aucune façon à l lutte contre le
terrorisme; il punit au contraire le citoyen qui possède légalement une arme.
21. Thurgovie: rejet complet, une solution ni mûre ni pragmatique, comme
le prétend Berne; les changements proposés ne toucheront que des personnes qui
sont légalement propriétaires d'armes.
22. Uri: soutient l'adoption de la directive, au nom de Schengen, mais se
demande en quoi les terroristes en seront gênés; en outre la charge
bureaucratique sera importante.
23. Valais: le projet de loi est inutile et irréalisable; il ne fait rien
pour lutter contre le terrorisme.
24. Vaud: le canton est globalement favorable au projet (SSBR: Soyouz
Socialist Vaudoise Republik - République socialiste populaire vaudoise).
25. Zoug: Oui, mais le tir sportif doit être mieux défini et l'effort
administratif sera important.
26. Zurich: est-ce vraiment nécessaire ? la législation actuelle répond
déjà aux exigences européennes.
Et les deux dernières phrases:
27. Bâle-Ville et Vaud, les deux cantons rouges soutiennent le projet du
Conseil fédéral; Argovie, Lucerne, Schaffhouse, Soleure, Uri et Zoug se tâtent
et manquent nettement d'enthousiasme; les 18 autres cantons disent NEIN.
28. Tous les cantons redoutent les charges administratives et les frais
qu'entraînera la nouvelle loi;, alors que le Conseil fédéral prétend qu'ils
seront minimes.
Le Conseil fédéral a-t-il tenu compte de l'avis des cantons ? Non. Il s'est
comporté comme l'aurait fait un président français ou une chancelière allemande:
on décide, ils n'ont qu'à suivre.
Il a ainsi montré non seulement son mépris du peuple qu'il est censé servir,
mais aussi des cantons qui sont les vrais garants de a Confédération. Ce
gouvernement ne mérite plus aucune confiance.
F.A.L 12 février 2019
Merci à la FST
pour avoir fourni les données de cet article.
Petit doigt sur la couture du pantalon
Il y a une semaine, la Société
suisse des officiers a apporté son soutien à notre combat contre la loi sur
les armes que veut nous imposer le Conseil fédéral, au nom des seuls intérêts
des grands marchands. Mais, le 8 février, la
NZZ et le
Tages Anzeiger se faisaient plaisir en annonçant que certains officiers se
démarquaient et prônaient un oui à Schengen… euh, à la loi sur les armes. Pascal
Vuichard, vice-président des Verts libéraux suisses et officier ((quel grade ?)
souhaite mettre en place un contre-comité réunissant des responsables qui
soutiennent le renforcement prévu de la législation suisse sur les armes. Et le
nom de ce contre comité dit bien: "Ja zu Schengen". Les armes, ces officiers là
s'en fichent. Le pognon, ça, c'est réel !
La défense de la Suisse et des Suisses n'entre donc pas en ligne de compte. Le
fait, par exemple que les identités des propriétaires d'armes suisses (donc en
particulier des soldats suisses) seront à la disposition de tous les pays
européens ne préoccupe pas ces défenseurs de la nation. Juste le pognon…
Mais, comme l'explique dans le
Blick le commandant de corps Philippe Rebord, chef de l'armée: "Il est clair
que la révision est une contribution à la lutte contre l'utilisation abusive des
armes".
C'est évident: le durcissement de la loi sur les armes va certainement inciter
terroristes et bandits à renoncer à en acheter dans les armureries suisses,
qualifiées naguère de supermarchés des armes par le conseiller fédéral Kurt
Furgler (1924-2008).
Donc, nous devons nous taire et obéir. La Suisse sera ainsi un pays plus sûr… et
surtout plus euro compatible. Nous pourrons faire baisser les salaires et les
rentes des Suisses. Les inadaptés français ou allemands pourront s'inscrire à
l'AI suisse et les chômeurs de ces pays toucher nos allocations (ce sont des
projets qui existent en marge de l'accord-cadre avec l'UE).
Et puis, notre armée ne sera plus nécessaire, puisque l'Europe nous protègera !
F.A.L. 11 février 2019
Quelques réactions à la prise de position des officiers
Quelques réactions à la prise de position des officiers
Nous avons rapporté les réactions de la classe politique prétendue bourgeoise,
qui estime que nos officiers sont un peu bêtes. La bêtise est dans quel camp ?
Voici quelques réactions - plus raisonnables - trouvées sur lesobservateurs.ch :
Maurice
Un grand merci aux officiers de mon pays !
J’en suis fier, et j’ai bien plus confiance en eux qu’en ceux qui confient leur
avenir à Schengen.
Sandrine
Encore heureux ! L’armée sait très bien où est son avantage; un citoyen-soldat
dans chaque maison serait le rêve de n’importe quel tacticien. il n’y a PAS de
problème en Suisse avec les armes. Que les pays Schengen n’apportent pas leur
faux-problèmes chez nous et balayent la m….. devant leur porte.
Dominique
Nos officiers sont donc patriotes et clairvoyants comme notre mythique héros
Guillaume Tell dans le Wilhelm Tell de Schiller qui a dit: « Celui qui veut se
frayer un chemin à travers la vie doit avoir une arme pour la défense et pour
l’attaque. » … « Le bras me manque quand l’arme me manque. » Qu’attendent nos
centaines de milliers de soldats de milice vétérans pour se réveiller, revivre,
adhérer à PROTELL et voter pour l’initiative? Je rappelle que l’armée suisse
avait plus de 600 000 soldats pendant la guerre froide, donc cela fait beaucoup
de miliciens vétérans qui doivent voter.
Sergio
Excellente nouvelle, je suis ravi du soutien de la SSO.
Le 19 mai, votez Non a la loi sur les armes: inutile et dangereuse !
F.A.L. 8 février 2019
Appel à la gauche
Vous votez socialiste, vert ou ensemble-à-gauche. Rien à redire,
même si je vote à droite.
Mais à vous, mes concitoyens de gauche, je voudrais rappeler certaines vérités.
L'accès des citoyens aux armes est une garantie de liberté. C'est ainsi que le
pouvoir reste au peuple et ne passe pas aux oligarques.
Jusqu'à la fin du siècle dernier, la Constitution fédérale stipulait que les
citoyens pouvaient faire usage de leurs armes, si le pouvoir leur faisait déni
de justice. L'article constitutionnel a disparu lors de la révision de 1995 (en
août, pendant les vacances).
Toute les restrictions du droit aux armes, dans le monde entier, ont été suivie
de restrictions de liberté et, paradoxalement, de sécurité. Demandez aux
Allemands survivants du 3e Reich!
Une citation, avant de terminer: "Il importe de faire immédiatement le
nécessaire pour que tout le prolétariat soit pourvu de fusils, de carabines, de
canons et de munitions" (Karl Marx / Friedrich Engels, adresse du Comité Central
à la Ligue des communistes, mars 1850).
Pensez-y, quand il faudra voter pour ou contre la loi sur les armes que des
élites pas toujours préoccupées du bien être de tous veulent nous imposer.
Après la loi sur les armes il y aura la protections (?) des travailleurs, face
aux accords avec Bruxelles la protection de notre environnement, face aux
camions européens qui DOIVENT traverser la Suisse. Ensuite il y aura les
retraites (voir la France aujourd'hui), l'aide sociale que nous devrons accorder
en priorité aux Européens, que sais-je encore…
L'Europe ne négocie pas, elle impose sa volonté
La Suisse s'est construite sur la notion de consensus
NON au diktat, NON à l'Europe conquérante !
F.A.L. 7 février 2019
Communiqué de la Chancellerie fédérale:
Aboutissement des référendums contre la RFFA et la directive sur les armes
Berne, 06.02.2019 - Les référendums contre la loi fédérale
relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA) et contre
l’arrêté fédéral relatif à la directive modifiée de l’UE sur les armes
(Développement de l’acquis de Schengen) ont formellement abouti.
Le 17 janvier 2019 les comités référendaires ont déposé 61'381 signatures contre
la loi fédérale du 28 septembre 2018 relative à la réforme fiscale et au
financement de l’AVS (RFFA). La Chancellerie fédérale a constaté, après
vérification, que 60'749 signatures déposées sont valables.
Également le 17 janvier 2019, 125'692 signatures ont été déposées contre
l’arrêté fédéral du 28 septembre 2018 portant approbation et mise en œuvre de
l’échange de notes entre la Suisse et l’UE concernant la reprise de la directive
(UE) 2017/853 modifiant la directive de l’UE sur les armes (Développement de
l’acquis de Schengen). La Chancellerie fédérale a constaté, après vérification,
que 125’233 signatures déposées sont valables.
Les deux référendums ont donc formellement abouti. Conformément à la décision du
Conseil fédéral du 16 janvier 2019, les deux objets seront soumis au vote
populaire le 19 mai 2019.
On peut relever que la gauche fait déjà des choux gras de son succès. Notre camp
reste pour l'instant discret. Pourtant, ce succès est véritable. 125'000
signatures valables, contre 60'000 . Et en plus avec un taux nettement moins
important de ratés: 632 mauvaises signatures pour le référendum fiscal,
seulement 459 pour le référendum contre la LArm.
En Rugby, on dirait qu'un essai a été marqué. Reste à le transformer. NON, le 19
mai !
F.A.L. 6 février 2019
Officiers suisses : un NON unanime à la loi sur les armes
C'est un soutien important que reçoit le Comité référendaire.
L'an dernier, les officiers semblaient divisés. Plusieurs sections ne voulaient
pas mettre en péril l'accord de Schengen, ce qui est d'ailleurs la raison pour
laquelle aucun parti de droite, hormis l'UDC ne s'est rebiffé.
Mais hier, les officiers de toute la Suisse ont été unanimes: c'est NON !
La Société suisse des officiers (SSO) apportera
son soutien financier à la campagne et les sections seront libres de s'engager
plus activement dans la campagne.
En prenant cette position, les officiers s'opposent frontalement à la
conseillère fédérale Karin Keller-Sutter (patronne du DFJP). C'est ce que
soulève la NZZ dans son article d'aujourd'hui. Le journal ne relève pas qu'ils
s'opposent sans doute aussi à leur ministre de tutelle Viola Amherd, conseillère
fédérale en charge de l'armée.
Dans les partis bourgeois, la
NZZ a pioché 2 réactions, celle du conseiller aux Etats PLR uranais Josef
Dittli et celle de la conseillère nationale PDC Ida Glanzmann. Tous deux
estiment que les officiers suisses sont un peu bêtes, puisqu'ils ne comprennent
pas la signification profonde de Schengen.
Je crois que nous sommes en bonne compagnie. Bravo, Messieurs les officiers. Le
19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 5 février 2019
Les génuflexions des artisans de l’USAM devant
l’UE,
et leur président Jean-François Rime qui court deux lièvres à la fois
Traduction libre par « Exigences » du texte original en allemand
intitulé „die EUkniefälligen GV-Gewerbler sagen ja zum Waffenrecht. –
Nationalrat J.F. Rime zeigt Rückgrat und sagt nein“ par Bruno Buchs, publié le 2.2.2019 sur www.liberalarms.ch
Dans son
communiqué de presse du 30 janvier, la Chambre de l’Union des arts et
métiers a recommandé de voter « oui » au projet de la nouvelle loi sur les
armes.
Ce qui est intéressant, c’est de constater que Monsieur le Conseiller national
J.F. Rime endosse le rôle de co-président du
comité de référendum et lutte
contre la nouvelle loi sur les armes.
Pas plus tard que hier, monsieur Rime a confirmé aux rédacteurs de
LiberalArms qu'en tant que Conseiller
national, il s’engagera pour le « non » à la loi sur les armes dans le cadre de
la campagne.
Partisans et opposants du projet de loi sur les armes auront probablement de la
peine à comprendre la logique : le président de l’USAM Jean-François Rime défend
des positions inverses de celles que soutient le Conseiller national
Jean-François Rime. Mettons que c'est probablement un signe que nos institutions
fonctionnent puisque même le président d'une grande association peut rester
fidèle à ses convictions sur une question politique. Ce mérite est probablement
moins dû aux autres membres du Comité directeur de l’USAM qu'au Conseiller
national Rime, qui fait preuve d’un certain courage dans cette affaire.
À l’USAM, aux artisans suisses qui promeuvent – en faisant des génuflexions
devant l’UE – un diktat qui pénalise exclusivement les citoyennes et citoyens
respectueux de la loi, sans améliorer la sécurité, nous disons qu’ils ne
méritent pas que nous leur payons des prix bien plus élevés que ceux de leurs
concurrents étrangers.
Nous nous demandons d’ailleurs avec qui ils veulent faire des affaires : avec le
peuple suisse ou avec les bureaucrates de Bruxelles ?
Bruno Buchs,
LiberalArms
Nous sommes des hypocrites
Ce sont nos adversaires, en particulier
economie(pas)suisse et son
chantre principal, Jan Atteslander, membre de la direction
d'economie(pas)suisse, qui l'affirment. Et ils n'ont pas tort, quand ils disent
que ce ne sont pas nos armes que nous défendons, mais l'Europe que nous
attaquons.
Ils ont raison, quand ils disent que les armes sont un détail (Atteslander dans
un article sur le site d'economie(pas)suisse). Nous nous battons en partie pour
nos armes, oui, mais d'abord pour la liberté !
Et l'Europe qu'ils encensent, c'est l'opposé de la liberté. Ce sont des règles
imposées par des gens que personne n'a élus… sauf peut-être dans les salons
privés de quelques grands marchands.
Vous avez raison, Monsieur Atteslander, ce ne sont pas vraiment nos armes que
nous défendons, c'est la LIBERTE !
Cette liberté qui vous gêne pour mener vos affaires, cette liberté qui vous
prive de cette main d'œuvre bon marché que vous rêvez d'asservir et de ce
troupeau de consommateurs à tondre.
F.A.L. 3 février 2019
Les arguments de nos adversaires - les mauvais
et les pires
2. Les pires
Les pires, car ils ne sont pas le fait de gens mal informés ou
crédules, mais de personnes parfaitement au courant des conséquences de leurs
actes. Des personnes qui sont prêtes à mentir, à l'échelon du gouvernement comme
de l'économie pour faire avancer leur projets personnels.
Des projets qui tournent autour de Schengen, de a politique et du pognon.
Au niveau du Conseil fédéral d'abord, on a affaire à deux types de
raisonnements. Celui des euro-turbos, Simonetta Sommaruga et Alain Berset, qui
sont membres du nomes, l'organisation qui milite pour notre adhésion à l'UE.
Pour eux, tout ce qui fait plaisir à Bruxelles nous rapproche du jour où nous
entrerons enfin dans l'Union et comme dans la chanson de Gilles sur la Venoge,
nous nous fondrons enfin dans le bleu de l'Europe.
Pour la plupart des autres membres du gouvernement, c'est le marché qui compte.
Le marché de la globalisation, où les individus ne sont que des travailleurs à
exploiter au mieux (pour leur propre bien, bien sûr) ou des consommateurs, à
gaver de nouveaux produits (dont la durée de vie ne cesse de diminuer, pour nous
inciter à nous "mettre à jour"), des consommateurs à pousser si possible vers un
endettement qui les asservit .
Ce que veulent le grandes entreprises, ce n'est pas la prospérité de la Suisse,
c'est leur prospérité à elles. Comme l'Allemagne a encouragé une immigration
sans limite ni contrôle pour se procurer une main d'œuvre bon marché et docile
(euh…), nos grands marchands veulent une main d'œuvre moins chère qu'elle ne
l'est aujourd'hui, si possible une main d'œuvre captive, d'où l'encouragement
général à l'endettement. Ainsi, ils espèrent prendre un contrôle vraiment total
de l'économie.
C'est pour cela qu'ils n'hésitent pas à mentir en nous assurant que la
souveraineté suisse n'y perdrait rien, que les mesures d'accompagnements
survivraient à un accord-cadre, que rien ne change réellement dans la loi sur
les armes (!).
Les mensonges les plus souvent lus et entendus:
- Mais non, la loi ne change rien pour les propriétaires d'armes.
- Mais oui, c'est un bon compromis.
- Mais non, les adaptations ne sont que mineures et sans conséquence réelle.
- Et puis attention ! Si le référendum passe la Suisse - donc les citoyens
suisses - perdra des milliards, selon l'étude très fiable du Conseil fédéral.
Si la loi ne change rien, pourquoi la changer ? Parce qu'il faut faire quelques
adaptations mineures, et qu'il s'agit d'un bon compromis pour assurer une
meilleure sécurité ? cet argument de la sécurité est d'ailleurs systématiquement
repris par economiesuisse, c'est-à-dire par des gens qui s'en fichent
complètement.
Et tout cet argent que la Suisse… non que les Suisses perdront. Personne n'a
vraiment vu la fameuse étude du Conseil fédéral. Et pour cause, elle avance des
chiffres totalement fantaisistes, mais repris tels quels par les marchands.
Le gain sécuritaire de Schengen est estimé à 500 millions. Pourtant, ce gain
sécuritaire me semble plutôt négatifs, avec le libre accès des criminels
étrangers, qui entrent de plus en plus nombreux en Suisse, pour voler et casser.
La population suisse ne s'attendait sans doute pas à ce bienfait de la libre
circulation des personnes.
Schengen rapporte à l'économie suisse 530 millions de francs de recettes
supplémentaires par an. Chacun a pu remarquer que les impôts les primes maladie
et les prix ont baissé, grâce à ce demi milliard qui tombe dans nos caisses
depuis une dizaine d'années et auquel s'ajoute ce demi milliard sécuritaire. En
tout un bon milliard dont nous profitons tous les jours !
Quant l'accord de Dublin (sur les réfugiés), cela coûterait à la Suisse 1
milliard par an, si le référendum le faisait sauter.
Wouah ! De quoi avoir peur, quand on pense à ce milliard qu'on perdrait d'un
côté et à cet autre milliard qu'il faudrait débourser !
On nous dit que le tourisme pâtirait, car les étrangers ne viendraient plus en
Suisse avec un simple passeport Schengen. Pourquoi ? Rien n'empêcherait Berne de
reconnaître un tel visa pour ces chers touristes, de même que tous nos
travailleurs frontaliers seraient sûrement toujours accueillis, malgré la
nouvelle fermeture des frontières. Et d'ailleurs la fameuse étude fantôme du
Conseil fédéral ne s'est pas intéressée à ces frontaliers. Ces nouveaux chômeurs
couteraient combien à la France et à l'Italie ? Nul doute que Paris et Rome
trouveraient un moyen de nous convaincre de les laisser passer… même sans visa.
Mais ces chiffres tombés du ciel (non, du palais fédéral) sont martelés et le
seront jusqu'au 19 mai par ces marchands qui peuvent y consacrer les millions
qu'ils ne veulent pas verser à leurs employés, mais à leurs actionnaires. Ce
sont exactement les arguments développés par exemple par Jan Atteslander, membre
de la direction d'economiesuisse (qui n'a plus de suisse que le nom). Jan
Atteslander qui est par ailleurs favorable sans restriction à l'accord-cadre,
qu'importe la menace sur les salaires suisses.
Si nous perdons ce référendum, nous perdrons ensuite sur l'accord-cadre et la
Suisse libre n'aura plus grande raison d'exister. En effet, nous serons alors
entrés dans l'ère de la globalisation. Une grande époque dans laquelle l'homme
libre n'a aucune place, remplacé par le consommateur-serviteur des marchands.
F.A.L. 1er février 2019
Les arguments de nos adversaires - les mauvais et les pires
1. Les mauvais
Les arguments de nos adversaires sont de deux genres:
• les arguments "bisounours", naïfs, facilement démontés, mais que la presse
adore, et
• l'Argument économique, avec un grand A: Schengen.
Commençons par le plus simple, les bisounours
Sécurité
L'Union européenne veut améliorer la sécurité en Europe et en Suisse. Cette
nouvelle règlementation est un plus sur le plan de la sécurité. Selon le
commandant de la police neuchâteloise, Pascal Lüthi. "cette restriction sur les
armes est tout à fait raisonnable, vu l'enjeu". "C'est une mesure qui a sa
logique dans un milieu où on a affaire à des armes assez dangereuses," a-t-il
récemment estimé, sur les ondes de la RTS.
La loi (suisse) issue de la directive de l'Union européenne (UE) veut
officiellement lutter contre le terrorisme. Mais elle ne s'attaque qu'aux
propriétaires légitimes d'armes.
Cet argument sécuritaire est carrément insultant pour toutes les citoyennes et
tous les citoyens suisses qui possèdent une arme.
Vous n'avez pas d'arme ? C'est votre problème, mais ne venez pas me traiter de
terroriste, juste parce que j'en possède une.
Suicide
Il est vrai qu'en Suisse, on se suicide volontiers avec une arme. Encore que…
selon la statistique, la corde reste privilégiée, suivie de près par le train
(et cette méthode de suicide est vraiment criminelle: pensez à la vie quasiment
détruite du conducteur de train qui a roulé sur le suicidé). Et en plus, on ne
compte même plus, en Suisse, le nombre de suicides assistés par des entreprises
lucratives (Exit, Dignitas).
La Suisse est classée en 82e position sur la
liste
du taux de suicides par pays, la France est 17e, l'Autriche 19e. Le Japon,
que nous citons volontiers en comparaison, car les armes sont interdites dans ce
pays est 26e.
En réalité, le suicide en Suisse ne représente pas un problème réel et ceux qui
se servent de cet argument sont des opportunistes assez méprisables (ce sont
souvent les mêmes qui se font les champions du suicide assisté !).
Meurtre conjugal
Encore un fantasme de gauche, J'ai souvenir d'avoir eu un problème, dans les
années 60, pour obtenir un permis d'acquisition d'arme. Les dernier délivré à
Lausanne avait été pour un 6,35 utilisé par une femme pour tuer son mari
infidèle.
Mais aujourd'hui on nous explique que 'Helvète mâle a tendance à occire sa femme
(c'est toujours l'homme qui tue). Cela dit, quelles est la réalité ? A part les
titres de la presse, quand un étranger (ou un Suisse récent) tue sa femme pour
préserver son honneur, pas grand-chose.
Mais les égéries socialistes ne cessent de crier leur peur du mâle tueur
qu'elles épousent.
Un conseil: restez vierges !
Criminalité
Tout le monde s'accorde pour convenir que la criminalité ne pose pas de réel
problème en Suisse… sauf quand on y est directement confronté.
La criminalité n'existe pas mais, quand elle existe, il faut la laisser
tranquille. Si on n'en parle pas du tout, elle n'existera pas du tout.
La police nous le dit: en cas de confrontation avec des criminels, ne résistez
pas, faites tout ce que les méchants veulent. Donnez-leur votre argent, votre
femme, votre fille. C'est ns tous les dépliants de police, dan ce pays où la
criminalité n'existe pas.
Bon… et si je ne veux pas ? Et si je ne suis pas lâche au point de laisser un
animal humain abuser de ma femme ou de ma fille ?
Selon les bisounours, je suis alors un dangereux "activiste" sans respect pour
les droits d'autrui. Les miens, ceux de ma famille, bien sûr, n'entrent pas en
ligne de compte.
Je reste persuadé, comme le dit d'ailleurs la loi, que c'est mon droit - et même
mon devoir - de protéger ma vie et celles des gens qui m'entourent.
Terrorisme
Risque nul, nous dit-on d'un côté, risque réel selon (presque) les mêmes
sources.
Si terrorisme il doit y avoir en Suisse (et pourquoi serions nous épargnés, à
moins d'être complices ?), terrorisme il y aura. La question n'est pas de savoir
si nous devrons subir un attentat, mais quand.
Lorsque les kalachnikovs parleront dans un rassemblement populaire, qui
faudra-t-il poursuivre ? Le jeune égaré qui a perdu ses repères et qui s'est
laissé radicaliser (mot très à la mode) ou le citoyen qui aura répliqué avec une
arme légale et légitime… et qui aura sans aucun doute sauvé des vies (tous les
rapports sur l'attentat du Bataclan, à Paris en décembre 2017, montrent que
quelques personnes armées auraient pu interrompre le carnage et sauver des
dizaines de vies) ?
Non… tous ces arguments bisounours ne tiennent décidément pas la route.
Schengen, la politique et le pognon, c'est là que se situe le débat. Nous y
reviendrons. Ce sera l'article sur les pires…
2. Les pires (à suivre)
F.A.L. 31 janvier 2019
Ce qui nous attend
Une importante opération judiciaire a été menée, mardi 22 et mercredi 23 janvier 2019 par les parquets de Rouen et de Dieppe, en France. Elle visait à contrôler la situation de détenteurs d'armes de catégorie B comme des revolvers ou des fusils. C'est à l'origine la préfecture de Seine-Maritime qui a signalé la situation de plusieurs détenteurs d'armes dont les autorisations étaient périmées et pour lesquelles aucune demande de renouvellement n'avait été formulée.
L'opération a mobilisé 65 gendarmes, avec l'aide d'une équipe cynophile et des services de déminage. Au total, près de 60 situations ont été traitées : 48 armes de catégorie B ont été saisies, dont 20 pour n'avoir jamais fait l'objet de déclarations. Des munitions en grande quantité ont également été saisies par les forces de l'ordre.
À l'issue de cette opération, une personne a été placée en garde à vue et 19 autres ont été entendues sous le régime de l'audition libre.
Il s'agissait de collectionneurs connus des autorités, jugés dangereux, non pour leurs liens éventuels avec le banditisme ou le terrorisme, mais parce qu'ils s'étaient soustraits au contrôle que doit conserver le pouvoir sur la populace. Des personnes jugées dangereuses, juste parce qu'elle possédaient des armes et non parce qu'elles planifiaient quoi que ce soit d'illégal.
Et c'est ce régime que la nouvelle loi sur les armes inspirée par la directive européenne va - à terme - introduire en Suisse. En effet, les tireurs et les collectionneurs devront, tous les 5 ans montrer patte blanche, avec une déclaration de tir pour les uns, un relevé de leur collection pour les autres. S'ils s'y dérobent (parce qu'ils ont été malades, absents ou simplement oublieux) On pourra leur envoyer 65 gendarmes et les chiens, pour les remettre à l'ordre et saisir leurs armes sans le moindre dédommagement. Et si une arme attire particulièrement l'attention des forces du pouvoir, paf ! … garde à vue. Scrogneugneu, faut montrer à Bruxelles qu'on ne plaisante pas avec ces dangereux individus.
Terroriste et criminels ? Une autre fois: eux ils sont réellement dangereux, alors…
Voila ce que Berne, la gauche et la droite des affaires (PLR, PC, PBD) veut nous imposer.
Demain, les lendemains qui chantent…
Nous dirons NON, Le 19 mai !
F.A.L. 30 janvier 2019
Le PDC choisit la trahison
Les démocrates-chrétiens soutiennent la loi révisée sur les
armes, titrait hier la Liberté de Fribourg. Ils ont voté "oui" samedi à la
révision de la loi fédérale sur les armes par 210 voix pour, 32 contre et 5
abstentions.
Le PDC a suivi les arguments de la conseillère nationale lucernoise Ida
Glanzmann, selon qui le texte accroît la sécurité, étaye la participation de la
Suisse aux décisions de Bruxelles et implique une charge minime pour les
détenteurs d'armes.
Secrétaire général de l'organisation de tireurs Pro Tell et ancien président de
la section PDC de Savièse (VS), Robin Udry a appelé en vain les délégués à voter
"non" au texte, "car il frappe les fausses personnes".
Robin Udry a certainement plaidé sa cause avec toute la fougue possible, mais
c'était perdu d'avance. Les arguments de Madame Glanzmann, aussi peu brillants
étaient-ils, avaient déjà fait leur effet. Oh, pas la question d'une sécurité
accrue, à laquelle je pense que la dame elle-même ne croit pas (ou alors le PDC
est vraiment encore plus bas que je ne le pensais). Non, la participation de la
Suisse aux décisions de Bruxelles. Ça, c'est quelque chose qui doit la faire
baver, la dame, elle et les autres vendus à l'UE.
Quant à la "charge minime" pour les propriétaires d'armes", elle n'en a rien à
fiche, comme tous les autres tristes personnages qui sont en train de détruire
notre pays.
Je n'ai jamais voté PDC. Soyez assuré que ça ne me prendra jamais !
F.A.L. 27 janvier 2019
GastroSuisse européenne et anti-suisse
Dans un communiqué publié hier, 24 janvier, la plus grande
association patronale de l’hôtellerie-restauration du pays, recommande de voter
OUI à la mise en œuvre de la directive
européenne sur les armes.
Selon GastroSuisse, l'amendement est un compromis équilibré qui respecte la
tradition du tir suisse. Un rejet, en revanche, signifierait la fin de la
coopération Schengen/Dublin. Cela réduirait considérablement l'attrait de la
Suisse en tant que destination touristique. Et le communiqué décrit la
catastrophe que représenterait la fin des accords de Schengen. Un scénario digne
d'un film catastrophe… et tout aussi fantaisiste. Selon GastroSuisse, Berne
demanderait un 2e visa aux touristes munis du visa Schengen. On se demande
pourquoi. Selon GastroSuisse, les contrôles européens à nos frontières
entraîneraient des retards insupportables dans le trafic. On se demande
pourquoi. Et tout cela coûterait à la branche touristique de 200 à 530 millions
par an.
Les allégations de GastroSuisse reprennent presque sans modification celles
d'economiesuisse, qui roule pour les grandes multinationales et se préoccupe
avant tout des dividendes à verser aux actionnaires, sans penser un instant aux
intérêts des citoyennes et citoyens suisses.
Avant la signature des accords de Schengen, la Suisse était un pays touristique…
en léger déclin à cause d'un accueil déplorable, en comparaison avec les pays
voisins, notamment l'Autriche. Ce qui a permis à la Suisse de remonter la pente,
c'est un peu de travail, quelques sourires au lieu de la morgue habituelle, par
exemple.
Le fait qu'un client chinois pouvait venir en Suisse depuis l'Allemagne ou
l'Italie avec le même visa Schengen n'a rien à voir là dedans. Même sans
Schengen, Berne aurait pu (et pourrait toujours) reconnaître le visa touristique
délivré en Europe.
Et puis il faut le redire et le redire et le re-redire… le refus de la loi sur
les armes inique que veut nous imposer notre gouvernement ne ferait pas
automatiquement sauter nos accords avec l'UE. Il y a tant d'intérêts en jeu.
Gastro et econo - pas très suisses - ne veulent voir que les intérêts suisses
(ou plutôt multinationaux) menacés. L'Europe a aussi des intérêts en jeu et
aurait de la peine à se passer de la petite suisse. Mais dire cela demande un
certain courage que GastroSuisse n'a sans doute pas.
On attendra nos restaurateurs, quand ils protesteront contre le doublement de la
TVA, pour s'aligner sur l'Europe (c'est dans le prochain bombardement, sur
l'accord cadre). De toutes façons, nous n'auront plus assez de revenus pour les
fréquenter et ils devront se contenter de la clientèle étrangère qui trouve déjà
les bistros suisses un peu chers.
F.A.L. 25 janvier 2019
Message à l’assemblée générale de la SMTP
Lors de l'assemblée générale de la SMTP (Société militaire de tir au pistolet,
affiliée à la FSTD, Fédération suisse de tir dynamique), samedi 19 janvier,
Alain Baeriswyl a présenté quelques arguments en faveur du citoyen en armes:
Vous connaissez mes arguments.
“Les armes sont le symbole du pouvoir. Dans une vraie démocratie, le pouvoir est
dans les mains du peuple. Donc le peuple détient les armes.”
“Le fusil appartient au citoyen car il est le pilier de la démocratie.”
“Etre un pacifiste entre les guerres, c’est comme être végétarien entre les
repas…”
“Un homme désarmé ne peut que fuir devant le mal. Et le mal n’est pas vaincu en
fuyant.” (Jeff Cooper)
“Le monde est rempli de violence. Comme les criminels ont des armes, nous,
citoyens respectueux de la loi, devrions en avoir aussi. Sinon, ils gagneront,
et les braves gens perdront.”
“La violence, la force brute, a réglé davantage de problèmes dans l’histoire que
tous les autres facteurs confondus, et d’être d’une opinion contraire est au
mieux un voeu pieux. Les sociétés oublieuses de cette vérité première l’ont
toujours payé avec leur liberté et leur vie.”
Je peux vous citer Georges, Orwell, l’auteur de “1984”;
“Le char, le bombardier, la police d’état et l’armée sont les outils de la
dictature. Le fusil est l’arme de la démocratie. Ce n’est pas pour rien que le
revolver a été rebaptisé l’égaliseur. L’égalité implique la liberté. Et il en
sera toujours ainsi. Espérons que nos armes resteront inutiles, mais n’oublions
pas ce que le peuple a demandé avec le “Bill of right”. Un citoyen en arme est
la première défense, la meilleure défense, et la défense finale contre la
tyrannie.”
et
“Le fusil, le mousquet, l’arc et la grenade à main sont des armes démocratiques.
Une arme complexe rend le fort encore plus fort, alors qu’une arme simple, tant
qu’elle est disponible, donne des griffes aux faibles.”
Je peux même vous citer Gandhi :
“Je crois que quand il n’y de choix qu’entre la couardise et la violence, je
recommande la violence”
Et ainsi de suite…
Avec notre armée de milice, nous répondons à ce besoin de sécurité, et de
pouvoir entre les mains du peuple.
Notre culture du tir suisse, si particulière, garantit que nous puissions vivre
pacifiquement avec un taux d’armes surprenant pour le reste du monde.
Par toutes les actions de formation que nous avons conduites, inspirées,
financées, aidées, nous contribuons avec la SMTP à diffuser discrètement cette
culture du tir, de la démocratie, de la responsabilité individuelle.
Le problème est qu’avec ce genre d’arguments, je prêche des convertis.
Comme les divers groupes de travail qui planchent sur la question depuis plus
d’une année l’ont reconnu, la question n’est pas celle des convertis.
La proportion des gens favorables aux armes est d’environ 35 %… Il faut rallier
20 % supplémentaire à cette opinion.
La question n’est pas celle des opposants à la possession d’armes pour des
raisons idéologiques.
C’est aussi pour que ces personnes puissent avoir une opinion différente de la
mienne, que je sers, que nous servons notre pays depuis plus de trente ans.
Il est important, dans notre lutte contre le mal, que nous ne devenions pas le
mal nous-mêmes.
J’avoue avoir de la peine avec les exaltés, les frustrés, les gens qui
invectivent, qui fustigent, qui démolissent la partie adverse. Et ce quelle que
soit leur opinion.
Je comprends la frustration de certains.
Mais ce n’est pas ainsi que nous obtiendrons l’appui des 20 % d’hésitants ou de
ceux qui n’en ont cure.
Le problème est d’une part le comportement d’une partie d’entre nous. Pas à la
SMTP, bien évidemment. Le comité veille à ce que les nouveaux membres soient
éduqués.
“Sécurité, Modestie, Tenue, Politesse…”
Mais les “allumés”, si vous me permettez cette expression, nuisent à notre
cause, la cause de la liberté.
Si nous perdons cette votation, nous deviendrons lentement et sûrement des
"Avarnas", des intouchables, comme dans le système des castes hindoues.
Peu à peu, par des pressions ouvertes et indirectes, dans le discours public,
dans la culture dominante, nous serons relégués vers le bas de la société.
Pour ceux d'entre nous dont c'est le métier, nous serons réduits à ce qui était
nommé la "souillure militaire" dans la Chine ancienne.
Avons-nous vraiment envie de cela ?
Chaque débordement de “nos” allumés donne de la munition, si vous me permettez
l’expression, à la partie adverse.
Parmi les gens les plus violents que j’ai eu l’occasion de côtoyer ont trouve
fréquemment de soi-disant “pacifistes”. Ils ne sont pas pacifistes, ils ont
juste peur de la violence physique. Ils attaquent verbalement et
émotionnellement, abusent et dénigrent sans aucune hésitation. Et, pire, ils
vont recourir à la violence physique par procuration. Ils vous dénonceront à la
police si rapidement que vous en aurez la tête qui tourne.
L’idée de criminaliser les possesseurs d’armes est le fait de gens intolérants.
D’autres idées fusent, comme celle de faire pression sur les réseaux sociaux
pour bannir les transactions et les ventes d’armes et de munition, fussent-elles
parfaitement légales, etc.
Des exemples ? Voyez Facebook…
Je pourrais développer, mais tel n’est pas le propos aujourd’hui.
Au long terme, pour la partie adverse, l’idée est de rendre “suspecte” la simple
possession d’arme.
Nous savons, pour citer David Atlan, que “Le droit aux armes ne passe ni par le
sport, ni la collection, ni la chasse: toutes ces activités ne sont pas un droit
ou un besoin naturel. Une fois le 'principe de besoin' établi, il sera restreint
de plus en plus jusqu'à disparaitre. Le droit aux armes est fondamentalement lié
à la liberté”.
Olivia de Weck, la nouvelle vice-présidente de PROTELL, dans Forum, il y a
quelques jours, a bien résumé la position qui doit être la nôtre.
"Je ne possède qu'une arme d'ordonnance mais là n'est pas la question. J'ai des
droits comme chaque citoyenne et citoyen de ce pays et je refuse qu'on me les
restreigne pour de mauvaises raisons…:"
Liberté - car c'est de cela qu'il s'agit...
Ce n'est pas une votation pour ou contre les armes, c'est une votation pour
sauver la démocratie et la liberté.
“L’ignorance reconnue, le refus du fanatisme, les bornes du monde et de l’homme,
le visage aimé, la beauté enfin, voici le camp où nous rejoindrons les Grecs.”
(Albert Camus)
Aujourd’hui, on veut nous faire croire que le patriotisme consiste à approuver
tout ce que veut faire le gouvernement. Un vrai patriote défend la liberté et le
peuple.
La Suisse n'a pas de problème avec les armes légales.
L’objet de cette votation, c’est la liberté.
Quelle sera la prochaine restriction ?
La possession d’une voiture de sport ?
Le ski hors piste ?
De toutes les tyrannies, la tyrannie exercée pour le bien de ses victimes est
peut-être la plus oppressante. Il vaudrait mieux vivre sous des barons du crime
que sous des fouineurs moraux tout-puissants. La cruauté du baron du crime peut
parfois s’assoupir, sa cupidité peut à un certain moment être rassasiée; mais
ceux qui nous tourmentent pour notre propre bénéfice le feront indéfiniment, car
ils le font avec la bénédiction de leur conscience. (Lewis)
Les étiquettes politiques - telles que royaliste, communiste, démocrate,
populiste, fasciste, libérale, conservatrice, etc. - ne sont jamais des critères
de base.
Les êtres humains se divisent politiquement en ceux qui veulent être contrôlés
et ceux qui ne le souhaitent pas.
Les premiers sont des idéalistes agissant pour le plus grand bien du plus grand
nombre.
Les autres sont des grincheux curieux, méfiants et individualistes.
Mais ce sont des voisins plus agréables que les premiers.
La soumission
Ce qui me dérange, c’est cette volonté d'adopter les règles, lois et directives
de l'UE à marche forcée.
Quand nos adversaires nous parlent d'armes, il faut leur répondre qu’ils ne sont
pas factuels et versent dans l'émotionnel.
Le sujet de la votation, c'est: “Souhaitons-nous désormais être forcés
d'accepter les règles de l'UE sans avoir plus rien à dire ?”
Il faut demander dans chaque débat que nos adversaires expliquent le principe de
cet échange de notes évoqué dans la directive.
Dans un deuxième temps, on expliquera que ces notes sont rédigées par d'obscurs
fonctionnaires sans la moindre légitimité démocratique, et on enfoncera le clou
en demandant qui a rédigé cette directive.
Si on reste sur ce terrain, on a des chances de faire passer UN message. et
c'est le seul qui importe.
Vous me permettrez de citer Rosa Luxembourg, célèbre militante révolutionnaire
communiste, assassinée en 1919 lors de la répression spartakiste en Allemagne
«La liberté, c’est toujours la liberté de penser autrement.»
Un dernier mot…
Dans les mois qui viennent spécialement, dans vos conversations avec vos amis,
vos collègues, vos connaissances, soyez modérés, restez calmes, même si vous
êtes en train de bouillir intérieurement.
Laissez vos adversaires s’énerver…
Démontrez votre maîtrise de soi, et, si on vous demande comment vous faites,
répondez que c’est le tir qui vous a appris à rester “Zen”…
Démontrez que vous êtes un citoyen, et que la Confédération peut vous faire
confiance avec des armes, car vous êtes le pilier de la démocratie…
Alain Baeriswyl, 19 janvier 2019
Les média s'emmêlent… comme d'hab !
Les médias ont réagi de "manière posée" au dépôt de 125'000 signatures contre la loi liberticide sur les armes. En fait, on sentait que ce qui les intéressait, c'était surtout l'autre référendum, celui de la gauche contre la réforme fiscale.
Quelques membres du comité de PROTELL, qui semblent satisfaits (photo B. Buchs)
Une phrase se retrouve dans presque toutes les feuilles de chou
(comme le
Temps, par exemple): "Malgré l'obtention de certaines dérogations par Berne,
les milieux du tir et l'UDC estiment que le texte va encore trop loin." Aucun
journal, pas plus que la RTS, n'a pensé à vérifier cette phrase, sans doute
reprise de l'Agence télégraphique suisse (ATS).
S'ils l'avaient fait, ils auraient été obligés de reconnaître que l'UDC
n'apparaît pas dans ce référendum. Bien sûr, nous espérons son soutien au cours
de la campagne, mais le premier parti de Suisse ne figure pas dans le comité
référendaire.
Mais pour la presse, journaux, radio et TV, il faut bien que ce soit, une fois
de plus, un mauvais coup de l'UDC qui s'attaque à nos si bonnes relations avec
l'Union européenne. En cela, ils suivent Economie-suisse, qui a déjà lancé une
campagne mensongère et malhonnête contre nous. L'UDC, c'est le mal, l'UDC, c'est
l'anté-Europe, donc les tireurs sont instrumentalisés par l'UDC. C'est ce qu'on
peut lire dans plusieurs pamphlets diffusés ces derniers jours par les
défenseurs autoproclamés de la prospérité suisse… et en réalité, les fossoyeurs
de sa liberté.
La SSR fait encore mieux que les autres: pas un mot au journal de 12 h. 30 de la
radio, pourtant informée, tandis que dans le
12h. 45 de la
télévision, la journaliste a expliqué que la loi voulait interdire les armes
automatiques ! On voit que la dame a étudié la question. Reconnaissons tout de
même que les interviews ont été correctement présentées
La perle revient toutefois à
SwissInfo: à 14 h. 10, sous la plume de Andrea Tognina, on apprend que le
référendum "aurait recueilli les 50’000 signatures requises. Celles-ci n’ont,
toutefois, pas encore été remises à la Chancellerie fédérale". Rappelons que le
dépôt a été effectué ce matin à 10 h… et que le Conseil fédéral a déjà confirmé
la date de la votation (19 mai).
Si vous voulez une bonne information lisez un article sur le référendum fiscal.
Dans ce domaine, les journalistes semblent plus sérieux que dans celui des
armes. Encore que… moi, les questions fiscales.... On peut sans doute là aussi
me refiler des infos mal digérées, fausses ou carrément fabriquées !
F.A.L. 17 janvier 2019
125'000
Jeudi 17 janvier 2019, 10 h. du matin, sur la Place fédérale à
Berne
Il en fallait 50'000. Ce matin à 10 h., ce sont 125'429 signatures qui ont été
déposées a la chancellerie fédérale, contre la loi inique que veulent nous
imposer l'Europe, le gouvernement (exécutif et parlement) et une économie qui
devrait retirer le terme de Suisse de son nom.
(photo B. Buchs)
125'429 signatures de citoyennes et citoyens suisses, qui restent
encore attachés à une certaine idée de la Liberté, de la Suisse. Des citoyennes
et citoyens qui n'ont pas la même vision de leur pays que ceux qui n'en
attendent que des dividendes versés par des entreprises qui n'ont plus de suisse
que le siège social.
Bravo à ces 125'429 signataires. Maintenant, reste à transformer l'essai, comme
on dit au rugby. Le 19 mai, ce ne sont pas 125'000 votes dont nous aurons
besoin. Ce sont au minimum 1 million 250'000 NON à notre asservissement.
Nous les aurons !
F.A.L. 17 janvier, 10 h. 30
Olivia de Weck au comité de PROTELL
Réuni en séminaire à Olten les 11 et 12 janvier, le comité de
PROTELL a nommé à l’unanimité Madame Olivia de Weck à la fonction de
vice-présidente de PROTELL.
Agée de 32 ans et originaire de Fribourg, Olivia de Weck a achevé ses études de
droit à l’Université de Fribourg en 2010 et obtenu le brevet d’avocate en 2013 à
Genève. Elle exerce depuis au sein d’une étude genevoise. En parallèle, Me
Olivia de Weck est engagée au sein de l’Armée suisse depuis 2005 et a été promue
au grade de capitaine en 2018. Depuis 2018, le capitaine Olivia de Weck a repris
le commandement de la compagnie d’exploration 1/1 au sein de la Brigade
mécanisée 1.
Olivia de Weck a très tôt marqué son intérêt pour les questions de sécurité.
Secrétaire générale du Comité Romand pour une Défense nationale Crédible (CRDC)
depuis 2012, membre du Comité de la Société Militaire de Genève (2013-2018),
elle siège également au Comité Femmes et Politique de Sécurité (FPS), VD, depuis
2013. Le Olivia de Weck s’est également engagée pour la création de la société
des Officiers de l’Université de Fribourg.
Dans sa fonction de vice-présidente, Olivia de Weck est en charge des affaires
publiques et des relations médias. A moins de cinq mois d’une votation capitale
pour le maintien de la sécurité de nos droits, ce ralliement représente une
opportunité de choix afin de sensibiliser davantage de citoyennes et de citoyens
sur les dangers que la directive européenne sur les armes fait courir sur notre
souveraineté et sur la liberté des citoyennes et citoyens suisses.
Olivia de Weck a d’ores et déjà rejoint le comité référendaire
(https://eu-diktat-nein.ch/fr/comite/)
Sa nomination sera soumise à l’approbation de l’assemblée générale de PROTELL
qui se tiendra à Berne le 13 avril prochain.
SwissGuns se réjouit de travailler avec Madame de Weck. Son arrivée au comité de
PROTELL est la première bonne nouvelle de l'année. Meilleure est l'équipe,
meilleures sont les chances de gagner.
Et nous gagnerons !
F.A.L. 14 janvier 2019
La campagne a commencé
A peine a-t-on annoncé que le référendum contre la loi sur les
armes avait abouti que la RTS a invité un détracteur. Pas le plus malin,
certainement, mais le premier tout de même, Pierre-Alain Fridez.
Dans le journal de 7h., ce lundi 7 janvier, le Dr. Fridez nous explique
benoitement que ce référendum est sans objet, puisque rien ne va changer, à part
peut-être une ou deux procédures administratives pour les tireurs. Les
collectionneurs selon lui, n'ont rien à craindre… il doit penser aux
collectionneurs d'opercules de doses de crème !
Non, non, rien ne va changer… tout va continuer… pour nous posséder.
L'interview du Fridez à la RTS
(à partir de 6 minutes)
A écouter, ne serait-ce que pour apprendre à mentir sans rougir.
F.A.L. 7 janvier 2019
Référendum !
Référendum
il y aura. La
presse dominicale l'a annoncé: le
comité contre le diktat de l'UE a rassemblé les 50'000 signatures
nécessaires. Combien en tout ? On ne le sait évidemment pas. Il faudra attendre
qu'elles aient été validées par les communes. Elle seront déposées à la
chancellerie fédérale vers le 18 janvier, date buttoir.
Aucun moyen donc, pour le moment, de savoir combien de signatures. Il y en aura
certainement plus que les 50'000 déjà annoncées et on peut espérer que ce sera
beaucoup plus.
Et le 19 mai, nous ferons savoir à notre gouvernement - et à l'Union européenne
- ce que pensent les Suisses d'une loi qui attente à leur liberté. Car ne nous y
trompons pas: les armes ne sont qu'un aspect du problème. Ce qui est en jeu,
c'est tout simplement la liberté, car ce que Bruxelles veut, c'est la supprimer,
pour mieux contrôler les foules de consommateurs, à qui on aura retiré toute
idée de réelle citoyenneté.
Et c'est contre cet asservissement que nous luttons, plus encore que pour
conserver nos armes, même si celles-ci sont la garantie de notre liberté.
F.A.L. 6 janvier 2019
Comment c'était, avant ?
Les animateurs du site
EU-Diktat-nein viennent de publier une intéressante chronologie de la guerre
ouverte contre notre liberté, depuis la loi fédérale sur les armes, entrée en
vigueur en 1999.
Nous vous en conseillons la lecture:
Comment était-ce avant? L’évolution de la loi fédérale sur les
armes depuis 1999