Editos en archives

 

 

 

Le combat à venir 2

 

Au début de l'année, SwissGuns a tenté de faire agir les organisations représentant les propriétaires d'armes. Un programme léger et relativement facile à mettre en œuvre, pour marquer que nous ne sommes pas morts.

Interdictions de certains types d'armes

Pour contrer les désirs européens - et d'une bonne partie de nos politiciens suisses - de faire interdire certains types d'armes, prétendument "très dangereuses", nous avons proposé de rendre certains de nos sports plus visibles. Après tout, nous utilisons des armes tirant en rafales ou les versions civiles de celles-ci, dans des compétitions régulières. C'est tellement ancré dans nos mœurs que nous ne réalisons même pas l'effet que font nos Fass 57 ou 90, sur les sujet européens et sur certains politiciens et politiciennes suisses. Et quand nous utilisons un fusil à grenaille à pompe en tir dynamique, les mêmes pensent que nous épaulons des armes sans la moindre valeur sportive.

La FST et les diverses formations de tir devraient tenter d'augmenter la visibilité de leurs activités le tir dynamique, en particulier, pourrait intéresser la télévision.

Ramassage d'armes

Le ramassage des armes (inscrit dans la loi depuis 2008) pourrait devenir plus agressif et plus généralisé. Nous devons travailler sur ce point.

La plupart des armes rendues sont d'une valeur limitée, mousquetons, fusils 11, etc. Mais il arrive que des armes plus importantes soient rendues et détruites. Dans certains cantons, Fribourg par exemple un expert de l'ASEAA assiste à ces remises d'armes et fait en sorte que certaines soient adoptées par un musée plutôt que détruites.

Selon moi, il faut pousser l'idée plus loin. Certains d'entre nous devrait proposer de racheter ces armes avant que la police ne mette la main dessus. Il faudrait pour cela l'aide des armuriers, qui n'ont pas toujours besoin de permis. Et il faudra insister sur le fait que les associations de collectionneurs sont formées de gens responsables préoccupés par la préservation du patrimoine historique.

Cette idée n'aura de chance d'aboutir que si elles sont suffisamment soutenue pour que les polices cantonales acceptent de jouer le jeu.

Trois mois plus tard

En ce mois d'avril, nous avons eu le plaisir de voir l'ASEAA, l'Association pour l'étude des Armes et Armures, réagir positivement et chercher les moyens de mise en œuvre. Son président, Claude Pellaton, nous annonce qu'il a mis son comité sur la question. Nous resterons attentifs pour la réalisation.

En revanche, nous devons constater que des actions aussi simples n'intéressent pas PROTELL, dont le président ai, Jean-Luc Addor, n'a pas daigné nous répondre. Selon certaines rumeurs, il semble que la Société pour un droit libéral sur les armes soit au point mort, voire au bout du rouleau. En dehors de quelques interventions au niveau politique, on n'entend plus parler de proTELL.

Affaire(s) à suivre.

F.A.L. 2 avril 2021
 

 

Déception

 

Courrier parti cet après-midi:

Monsieur le président de l'ASEAA,
Monsieur le président (ai) de PROTELL,
Monsieur le secrétaire général de PROTELL,


Je vous écris pour vous exprimer ma déception. Le 12 janvier dernier, je vous ai fait parvenir une proposition d'action, qui me semblait assez facilement réalisable. Vous retrouverez cela dans les éditos de SwissGuns.
Trois mois plus tard, je constate que vous n'avez même pas pris la peine de me répondre, ne serait-ce que pour me dire que ce n'était pas faisable.
Je vous relance aujourd'hui et demande une réponse.


Ma déception peut être lue sur SwissGuns. Votre réponse le sera aussi.
Meilleures salutations

Frank Leutenegger
SwissGuns

16 avril 2021

 

 

 La droite se couche au National

 

La semaine dernière, le Conseil national avait voté une déclaration pour 97 voix à 90 et 6 abstentions demandant au Conseil fédéral de rouvrir les établissements publics, restaurants, lieux de culture et de sport le lundi 22 mars.

Hier, le National examinait la " loi fédérale sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de COVID-19 (Loi COVID-19)". Dans le même esprit, une commission avait glissé dans la loi un article 8c, qui devait permettre, dès le 22 mars, la réouverture des stands de tir.

Mais hier, avec une gauche compacte pour refuser tout allègement "non essentiel" et une droite divisée (seule l'UDC a fait bloc) le Conseil national a largement refusé de faire de la peine au Conseil fédéral (135 voix contre 58). Donc, pas d'ouverture des restaurants et des stands pour le 22 mars ! Merci la droite-couche-toi-là, pleine de panache quand il n' a pas de vote à la clé, mais qui montre sa lâcheté quand c'est sérieux.

Merci, merci. Nous serons un certain nombre à nous en souvenir aux prochaines élections. Malheureusement, nous serons sans doute trop peu nombreux. Après tout, vous avez votre clientèle fidèle. Mais, peut-être vous rendrez-vous compte que vous contribuez gravement à la polarisation des opinions et à la fracture sociale dans ce pays.

Avec un gouvernement et un parlement qui oublient le peuple, on se dirige vers un refus général de l'autorité et une aggravation de la violence. Je sais: cette aggravation n'existe pas, selon les chefs de police qui font partie de vos sbires, mais nous la subirons.

 

F.A.L. mars 2021

 

 

 

La loi Covid 19 et le tir

 

Demain, lundi 8 mars, le Conseil national va se pencher sur la " Loi fédérale sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de COVID-19 (Loi COVID-19)". Rien à voir, en apparence avec le sport national du tir en stand. Et pourtant…

Une commission du National a glissé dans la loi un article 8c, qui doit permettre, dès le 22 mars, la réouverture des stands de tir. Le Conseil fédéral définit les plans de protection nécessaires afin de lutter contre la pandémie, qui incluent par exemple la limitation du nombre de visiteurs, dans la mesure où il ne délègue pas cette compétence aux cantons.

Merveilleux, non ? Sauf que, comme d'habitude, le diable se cache dans les détails.

En effet, les stands de tir en plein air sont déjà, pour la plupart, déjà rouverts. Il reste les stands privés, en général en milieu clos.

Et la bataille va se jouer autour de ceux-ci. D'un côté, il y a ceux qui sont conscients que ces stands privés ont déjà pris toutes les précautions de sécurité face à la pandémie et qui pensent qu'il faut leur permettre d'accueillir une clientèle impatiente. De l'autre (la FST), ceux qui ont déjà obtenu la réouverture des stands dits officiels et qui craignent un retour de bâton. Comme si le Conseil fédéral allait s'exclamer "vous voulez pousser l e bouchon ? Alors on referme tout !"

Les stands de tir doivent ouvrir, au même titre que les magasins prétendument non essentiels. Et on attend avec confiance la décision du Conseil national, demain.

 

F.A.L. dimanche 7 mars 2021


a

 

 

Le combat à venir: 3 propositions

 

La situation est claire. Nos adversaires (on ne peut pas les traiter d'hoplophobes: les armes ne les intéressent pas, l'enjeu c'est le pouvoir) ont une série d'exigences bien connues, parmi lesquelles:

- l'interdiction des armes "dangereuses" (sic), notamment les fusils de chasse à répétition manuelle et les armes semi-automatiques (actuellement, ils se concentrent sur les armes à grande capacité, nul doute qu'ils iront plus loin),
- l'enregistrement général de toutes les armes détenues par des particuliers (avec effet rétroactif, bien sûr),
- la suppression définitive de la remise d'armes aux militaires en fin de service,
- une récolte plus agressives d'armes par la Confédération et les cantons,
- un contrôle plus efficace des munitions, par le biais d'autorisations pour chaque achat et/ou par une limitation de la détention de munitions, comme cela se fait dans plusieurs pays européens,
- un contrôle plus efficace de la détention d'armes avec des exigences sévères pour leur conservation (qui pourront être rendues de plus en plus strictes au cours du temps) et avec des contrôles domiciliaires fréquents et impromptus.

De notre côté, nous avons renoncé à de nombreuses choses qui allaient de soi autre fois, comme la remise gratuite et sans autorisation de l'arme de service, la munition de poche, etc.

Nous rêvons d'un éventuel assouplissement de droit au port d'armes (qui était dans la plupart des cantons, libre, jusqu'en 1999). Mais ne nous leurrons pas, ce n'est qu'un rêve: plus l'insécurité s'aggravera, plus on restreindra notre droit à nous défendre. C'est l'absurde logique des autorités de tous les pays.

Voici quelques possibilités d'actions que je soumets à PROTELL:

Armes "dangereuses"


L'interdiction des armes "dangereuses" fait partie du programme de l'Union Européenne. On pourra considérer qu'une arme semi auto est "facilement" convertible en full auto, si un armurier expérimenté avec du matériel professionnel est éventuellement capable de le faire. Quant aux fusils à pompe, ils sont interdits pratiquement partout pour a chasse. Ils n'ont donc aucune raison d'encombrer nos armoires.

Moyens de lutte possible: rendre visible l'utilisation de ces armes dans des compétitions de tir officielles. Cela devrait déjà être le cas pour les semi auto, avec les PE 57 et 90 mais le tir à 300 m. est tellement intégré qu'on n'y pense plus

Le FFM (fusil à fonctions multiples = fusil à pompe est utilisé en tir pratique, pardon dynamique et la visibilité de ce sport est très limitée. Merci la FST qui soutient tous les tireurs !

Enregistrement

L'enregistrement total des armes des particuliers est une exigence faite régulièrement en Suisse par les partis de gauche. Elle est curieusement soutenue par bon nombre des personnes de droite. Il y a quelques années, l'UDC Yvan Perrin ne cachait pas son envie d'un tel outil de flicage (policier un jour, policier toujours),

Mais il faut se rappeler - et le rappeler régulièrement à tous ceux qui ne le savent pas ou l'ont oublié - : tout enregistrement est un prélude à la confiscation. En parlant de fusils à pompe, la conseillère nationale (de l'époque) Géraldine Savary (PS-VD) hurlait lors d'un débat radiophonique "il y aura des confiscations Monsieur Leutenegger, il y aura des confiscations !".

Les armes détenues légalement par des citoyens honnêtes, qu'elles soient déclarées ou non, sont les meilleures garantes de la liberté et de la sécurité publique. Quand l'horreur frappe à la porte, le "117" ne vaut plus grand-chose.

Ramassage des armes

Le ramassage des armes (inscrit dans la loi depuis 2008) pourrait devenir plus agressif et plus généralisé. Nous devons travailler sur ce point.

La plupart des armes rendues sont d'une valeur limitée, mousquetons, fusils 11 etc. Mis il arrive que des armes plus importantes soient rendues et détruites. On se souvient de ce vieux monsieur qui avait apporté son parabellum à la gendarmerie. Heureusement, le flic de service lui avait dit : "Ecoute va quand même voir Kessler avec ça". Et l'armurier avait revendu le pistolet pour une somme extravagante: il s'agissait d'un des deux prototypes fournis par Georg Luger à l'armée suisse en 1898.

Dans certains cantons, Fribourg par exemple un expert de l'ASEAA assiste à ces remises d'armes et fait en sorte que certaines soient adoptées par un musée plutôt que détruites.

Selon moi, il faut pousser l'idée plus loin. Certains d'entre nous devrait proposer de racheter ces armes avant que la police ne mette la main dessus. Il faudrait pour cela l'aide des armuriers, qui n'ont pas toujours besoin de permis. Nous pourrions même, avec le concours des associations de collectionneurs et des armuriers qui en sont membres, organiser nous même ces ramassages. Avec, chaque fois que l'arme présentera un valeur une proposition de rachat à son propriétaire, 20 fr., 50 fr. ou plus selon les cas.

Et il faudra insister sur le fait que ces associations sont formées de gens responsables préoccupés par la préservation du patrimoine historique. Les sociétés pourraient ensuite revendre les armes vendables - dans le respect de la loi, bien sûr - pour éponger les frais inhérents à l'opération. Les autres seraient soit rendues à la police pour destruction, soit démantelées pour les pièces détachées.

Cette idée n'aura de chance d'aboutir que si elles sont suffisamment soutenue pour que les polices cantonales acceptent de jouer le jeu.

 

F.A.L.
12 janvier 2021

 

Port d'arme: plus qu'un droit, un besoin


Samedi 12 septembre 2020, une homme a été poignardé, en plein centre-ville, à Morges, dans le canton de Vaud.

Le meurtrier présumé, un Vaudois prénommé Omar, a justifié son crime par une "vengeance contre l'Etat suisse et une vengeance contre les offenses au prophète".

Ainsi donc, grâce à Omar, la Suisse a perdu son pucelage de pays exempt de terrorisme. "Allah ou Akhbar" a retentit dans les rues de la petite ville lémanique et un homme est mort.

Devons nous attendre une réponse des autorités ? Il n'y en aura pas.

Il ne nous reste plus qu'à exiger (pas demander) un port d'arme libre pour tous les citoyens suisses honnêtes. Autrement, nous risquons de voir ce genre de situation:

Vous êtes formé au maniement d'armes. Vous vous trouvez dans un grand magasin et un home sort un couteau en hurlant "Allah ou Akhbar". Mais votre arme est à la maison, car, il est interdit de la porter ailleurs. Morts, blessés…. Et vous n'avez rien pu faire.

Est-ce acceptable ? Pas pour moi.

C'est pourquoi j'exige aujourd'hui une révision urgente de la Loi fédérale sur les armes, pour autoriser les honnêtes citoyens à porter une arme dans le domaine public. Sinon, ils devront le faire en infraction à la loi.

Et que se passera-t-il, quand un citoyen honorable, armé illégalement, stoppera un attentat avec son arme ? La police l'arrêtera et la famille du terroriste sera habilitée à lui réclamer un dédommagement pour la perte du cher Achmed, tragiquement disparu.

Des politiciens, comme le libéral-radical lucernois Nicolas Rimoldi, réclament cet assouplissement de la LArm. En 2017, SwissGuns avait lancé une pétition pour un port d'arme citoyen, pétition relayée par une initiative au Conseil national de l'UDC valaisan Jean-Luc Addor. Celui-ci n'envisage pas pour l'instant de retourner au front. Mais s'il devait avoir un nouvel attentat en Suisse…

Il ne s'agit pas de se demander s'il doit y avoir de nouveaux morts, mais de savoir quand !

Alors, le permis de port d'arme pour les citoyens suisses honnêtes… pour quand ?


F.A.L. 26 décembre 2020

 

 

Genevois, souvenez-vous du permis à 3 lignes


"Libertés et justice sociale", c'est le nom du mouvement qui soutient la candidature de Pierre Maudet au Conseil d'Etat genevois.

Pierre Maudet devrait passer en justice au début de l'année prochaine, alors que le premier tour de l'élection aura lieu le 7 mars. "Libertés et justice sociale", c'est un logo qui sonne très français pour le double national. Mais il prend une tournure particulière, quand il s'agit de soutenir un homme si controversé, qui va même, en pleine procédure, jusqu'à visiter, de nuit, le bureau dont il a été exclu.

En ce qui me concerne, les petits ennuis de Monsieur Maudet m'intéressent assez peu. Mais je me souviens, comme de nombreux autres de la prise de position de Monsieur Maudet, qui a refusé d'accorder aux Genevois un permis d'achat d'arme à 3 lignes, comme le prévoit la loi fédérale sur les armes. Genève est ainsi le seul canton suisse à déroger à la règle fédérale.

Alors, vous les Genevois qui lisez SwissGuns, souvenez-vous du permis à 3 lignes dont vous êtes privés. Votez pour qui vous voulez (euh… attention, verts et socialistes sont ouvertement anti-armes), mais en tous cas pas pour le capitaine hoplophobe.


F.A.L. 18 décembre 2020

 

 

Légale, illégale ?

 

J'ai récemment entendu un représentant de la loi expliquer que, pour qu'une arme soit légale, il fallait pouvoir produire les papiers la concernant. J'ai renoncé à tenter d'expliquer au pandore à quel point il avait tord. Et pourtant...

Il y a plusieurs années, j'ai acheté, on ne peut plus légalement, un certain nombre d'armes, sans permis. Deux exemples: carabines et fusils se vendaient sans papiers dans toutes les brocantes; par ailleurs, les armes de poing pour lesquelles on ne trouvait plus de munition dans le commerce étaient elles aussi libres.

Vint l'époque des contrats entre particuliers. La loi prévoit qu'on doit garder ces documents 10 ans. Ensuite, on peut les détruire et cela ne rend pas l'arme acquise illégale.

Il en est de même pour les permis d'acquisition: 10 ans de conservation. Pourtant, on essaye de vous convaincre que, pour acheter de la munition, il faut présenter un PAA pour une arme au même calibre. Ridicule... et susceptible d'entraîner des situations désagréables.

Imaginez l'armurier qui refuse de vous vendre une boîte de munition, parce que vous n'avez pas de papiers pour ce calibre. Vous faites recours, le bureau cantonal donne raison au commerçant, 2e recours, avec explication de texte légal, et vous gagnez.

La boîte de mun vous aura coûté 30 fr., plus 100 fois autant à l'État, pour les frais légaux. On nage dans l'absurde.

Mais de plus en plus - et même parmi les défenseurs des armes - on entend qu'il faut plier, pour éviter les complications.

Je m'inscris en faux. La loi, toute la loi (s'il le faut vraiment), mais rien que la loi.

Un contrat, un permis, c'est à conserver 10 ans. Et l'arme concernée reste légale quand le document n'existe plus. Quant aux armes d'antan, mousquetons, fusils de chasse ou pistolets en 7,61x22,3, elles sont toujours légales, puisque vous les avez achetées "avant".

Je pense donc qu'il faut empêcher "l'autorité" d'imposer des normes sans base légale. Et pour cela, il faut refuser cette conciliation qui n'est que soumission. Et il faut détruire les vieux papiers, permis contrats ou factures qui ont plus de 10 ans.

Saviez-vous qu'avant guerre, on pouvait acquérir librement des armes automatiques ? Juste après guerre, on pouvait encore en hériter, sans formalité. Aujourd'hui, la nouvelle loi inique nous impose de les déclarer...mais pas d'expliquer, comme un gamin pris en faute, leur provenance.

Détruisez contrats permis et factures. Cela vous causera peut-être quelques frictions avec les autorités, mais cela vous apportera aussi la satisfaction de les voir contraintes de plier.

Et surtout, c'est un bon moyen d'empêcher les ennemis de la liberté de couper encore un petit bout de ce qui en reste.

 

F.A.L. 6 novembre 2020
 

 

 

Retour sur une carrière : Ignazio Cassis

 

Ignazio Cassis, né le 13 avril 1961 à Sessa au Tessin, est  membre du parti libéral-radical (PLR). Depuis le 1er novembre 2017, il est conseiller fédéral. Cassis a été élu avec 125 voix, à peine 2 de plus que la majorité Il devançait 2 autres radicaux, le franco-genevois Pierre Maudet et la Vaudoise Isabelle Moret.

 

Ignazio Cassis sait renoncer aux choses importantes, quand il le faut: lors de son élection il avait renoncé à sa nationalité italienne, pour éviter tout conflit d'intérêts. Par ailleurs, convaincu de l'importance d'un droit libéral sur les armes, il avait adhéré à PROTELL, peu de temps avant l'élection et avait, semble-t-il, impressionné l'intergroupe parlementaire pour un droit libéral sur les armes par sa fermeté.

 

Mais, quelques jours après son élection, Ignazio Cassis annonçait qu'il renonçait à sa participation à PROTELL, incompatible avec ses fonctions. Un souci qui l'honore, quand on sait que deux autres conseillers fédéraux, Simonetta Sommaruga et Alain Berset, n'ont toujours pas renoncé à faire partie du "nomes" le mouvement qui voudrait nous forcer à entrer dans l'Union européenne.

 

Ignazio Cassis, devenu chef du Département fédéral des affaires étrangères, sait comment parler aux instances européennes: de la fermeté, encore de la fermeté… mais pas trop.

 

Devant le problème de l'accord-cadre que Bruxelles veut nous imposer, il se déclare tout à fait au diapason avec l'UE, mais, vous comprenez, les Suisses ne sont peut-être pas encore prêts. Alors Madame von der Leyen (présidente de la Commission européenne) un peu de patience, s'il vous plait. On finira par la leur refiler, cette entrée dans l'UE, ou mieux encore, une soumission sans participation.

 

Il faut s'en souvenir: Ignazio Cassis est un PLR, c'est-à-dire comme ses coreligionnaires en politique, prêt à tous les retournements, pour satisfaire l'économie mondialisée. Un exemple dans son entourage, celui du conseiller aux Etats uranais Josef Dittli. Lui est resté co-président de l'intergroupe parlementaire pour un droit libéral sur les armes, tout en estimant que les positions de PROTELL allaient désormais trop loin.

 

Alors, Ignazio Cassis, tous les amateurs d'armes de ce pays… non, plus simplement, tous les Suisses épris de liberté savent que vous n'êtes pas leur ami et que, si les intérêts des multinationales l'exigent, vous êtes prêt à vendre cette liberté que vous avez juré de défendre, en entrant au gouvernement.

 F.A.L. 28 octobre 2020

 

 

 

Souvenirs de Pro Tell

 

 

Pro Tell, Société pour un droit libéral sur les armes, a été fondée en 1978, à une époque où les tensions internationales s'estompaient, mais où les mouvements gauchistes commençaient leur œuvre de destruction des valeurs de la société traditionnelle, qu'ils espéraient remplacer par leur utopie mondialiste. Et l'année de sa fondation, Pro Tell s'est trouvée devant les premières attaques

Premier contact

En été 1978, les autorités vaudoises ont décidé de doter le canton d'une loi sur les armes. Envoyé par la Feuille d'Avis de Vevey pour suivre les débats législatifs, je me suis retrouvé à la tribune du Grand Conseil vaudois, juste derrière le groupe libéral et, en particulier, le syndic de Vevey Bernard Chavannes.

Devant la stupidité des arguments de la gauche (déjà), j'ai commencé à m'énerver. J'ai écrit toute une série de petits papiers, arrachés de mon carnet de notes. Et j'ai ainsi proposé - discrètement - à Bernard Chavannes des réponses. Un seul exemple: un socialiste a proposé de soumettre les arbalètes au permis d'acquisition d'armes (PAA). Je n'ai écrit que 3 mots pour Chavannes : "Souvenez-vous de Guillaume Tell". Un peu plus loin, le syndic veveysan à proposé sur mon conseil, de soumettre à permis les cendriers et les bas nylons, plus souvent utilisés de nos jours pour tuer que des arcs ou des arbalètes.

Non loin de moi, un autre spectateur s'amusait de mon manège. Nous nous sommes présentés. C'était Hans Maag, qui venait de fonder Pro Tell, avec quelques amis.

Malgré nos efforts, le canton de Vaud avait réussi à se doter d'une loi sur les armes stupide, comme le sont toutes les lois dans ce domaine, mais moins que ne le souhaitaient ses rédacteurs.

Enrôlement

Quelques mois plus tard, j'ai été invité à l'Assemblée générale de Pro Tell. Hans m'a expliqué que j'y représenterai l'ASEAA, l'Association pour l'Etude des Armes et Armures (association à laquelle j'ai immédiatement demandé mon adhésion).

Dans la salle, j'étais assis à côté d'un grand type. Qui m'a demandé ce que je représentais.
- L'ASEAA
- Ah intéressant, j'en suis le président !

Oups ! Heureusement, Hans est venu expliquer la combine qui m'avait permis d'assister à l'assemblée, alors que mon statut de membre n'était encore acquis dans aucune des deux sociétés.

Une fois régularisé, j'ai plus ou moins représenté Pro Tell dans le canton de Vaud.

Un homme s'était vu refuser un PAA parce qu'il voulait un pistolet semi-automatique. On lui suggérait plutôt un revolver, plus facile à maîtriser pour un novice. Un autre était trop âgé pour qu'on puisse lui faire confiance avec une arme et à un autre encore, la police voulait confisquer sa collection d'armes d'ordonnance, à cause de son âge aussi.

A chaque fois un téléphone, "allo, ici Frank Leutenegger, Pro Tell" avait sufi.

Un procès pour les femmes

Dans la nouvelle loi vaudoise, on avait inscrit la possibilité d'acheter un fusil de chasse en présentant un permis de chasse, mais il fallait un PAA si on n'était pas chasseur.

Et justement, une jeune femme avait demandé ce permis, pour un fusil à deux coups, un "coach gun" en expliquant qu'elle habitait dans une maison isolée, en lisière de forêt, et que l'arme la rassurerait.

Refus de la police de sa commune, qui lui a conseillé, à la place d'une arme d'acheter un chien ou de prendre un amant ! La jeune femme, qui travaillait à la télévision à Genève avait alors, sur le conseil d'un ami, acheté ce fusil dans ce canton. Bonne citoyenne, elle avait été le montrer à la police… qui le lui avait aussitôt confisqué, tandis que le préfet l'amendait lourdement.

Sur mon conseil, elle avait fait recours et l'affaire est passée au tribunal de simple police. J'ai pris mon téléphone et j'ai appelé toutes les rédactions de Suisse romande en leur suggérant d'envoyer, non pas un journaliste, mais UNE journaliste, en rappelant le "bon" conseil du policier. Un amant ou un chien.

Ce matin là, à Morges, la salle était remplie de femmes munies de carnets et de stylos (il y en avait une avec un micro, une autre accompagnée d'un cameraman). Le juge a prononcé un non-lieu en quelques minutes seulement.

Pendant quelques années, Pro Tell a cartonné: quand le canton de Fribourg a voulu se doter d'une loi sur les armes, nous avons organisé le référendum et nous l'avons remporté haut la main. Au point que, quelques mois plus tard, le canton du Valais, qui avait les mêmes démangeaisons, a préféré nous envoyer à l'avance le texte de loi envisagé. Après notre réponse, la loi est retournée dans son tiroir.

Une succession sous contrôle

Quelques années encore. A l'époque de la présidence du colonel Sollberger (qui a fort bien vécu durant son mandat), j'ai démissionné de Pro Tell, refusant d'assumer une position de repos correcte, devant ce colonel d'opérette.

Dès qu'il a décidé de prendre sa retraite (les temps devenaient durs pour les propriétaires d'armes, en cette première décennie du siècle), j'ai rempilé et je me suis aussitôt retrouvé avec un problème vaudois.

Un membre de ma famille, décédé, laissait derrière lui une collection d'armes importante. Sa veuve m'avait demandé d'en organiser la dispersion.

Mon cousin possédait quelques armes de grande valeur, des fusils de chasse africaine, des revolvers anglais gravés, dans leurs coffrets d'origine. Celles-là, je les ai fait mettre de côté, pour les réserver à son fils, quand il serait majeur (c'est aujourd'hui le cas mais j'avoue ne pas avoir d'informations sur le sort de ce trésor).

Les autres, je les ai mises en vente, auprès de collectionneurs intéressés. J'ai pris contact avec la police cantonale vaudoise, pour l'assurer que je l'informerais de ce qu'elle avait à connaître, notamment, selon la loi, les coordonnées des acheteurs (Vaud avait anticipé sur la loi fédérale, qui allait rendre la transmission des contrats entre particuliers obligatoire).

Surprise ! Tous les acheteurs des armes de mon cousin ont reçu de la police cantonale une lettre leur suggérant (ordonnant) de demander un PAA, qui leur serait accordé gratuitement. Tous les acheteurs, sauf un, moi !

J'ai repris contact avec la police, et son juriste m'a doctement expliqué le fondement juridique de sa démarche. Je crois avoir été assez peu poli. J'ai immédiatement averti mes clients en leur intimant de refuser ces propositions sans base légale. Un autre coup de téléphone, à Pro Tell et j'avais un budget pour aller en justice.

Cela n'a même pas été jusque là, malheureusement cela aurait été assez drôle. A réception de la lettre de recours que j'avais fait envoyer par une avocate, le Département vaudois de justice et police a immédiatement décidé de laisser tomber.

Détail amusant: à la Bourse aux armes de Lausanne suivante le juriste de la police vaudoise m'a accueilli en disant "vous n'avez pas amené la fanfare?"

Un ou deux ans plus tard, dans une nouvelle édition de cette bourse, le chef du bureau des armes, Jean-Jacques Traber, me présentait à son adjoint: "vous ne connaissez pas Leutenegger ? Je vous présente votre pire cauchemar".

Pro Tell: les temps de dissidence

Quelques années encore. A l'époque de la présidence du colonel Sollberger (qui a fort bien vécu durant son mandat), j'ai démissionné de Pro Tell, refusant d'assumer une position de repos correcte, devant ce colonel d'opérette.

Dès qu'il a décidé de prendre sa retraite (les temps devenaient durs pour les propriétaires d'armes, en cette première décennie du siècle), j'ai rempilé. Mais les temps avaient changé. Le nouveau président, Willy Pfund avait de la peine à supporter mon indépendance éditoriale sur SwissGuns.

Et il supportait encore moins que le colonel ma façon de lui répondre d'aller se faire considérer (les comités suivants ont éprouvé le même agacement).

Quand un de mes fils s'est fait confisquer un couteau Spyderco, Pro Tell a refusé de me soutenir et, après recours j'ai pu assister à un procès carrément soviétique. Mon fils m'avait fait citer comme témoin expert, mais le juge a immédiatement déclaré que je n'aurais pas la parole. Et il a prononcé une condamnation: 300 fr. plus 300 de frais et la destruction du couteau.

2017 - l'espoir - la chute

Octobre 2017. Dans une ambiance électrique (j'ai failli cogner sur le "responsable informatique" du comité, qui voulait barrer le passage à mon épouse), une bande de comploteurs (merci Henri) ont mis à bas le comité de profiteurs qui espéraient saigner Pro Tell un an de plus.

Mais cet espoir n'a pas duré longtemps. Ignazio Cassis, nouveau membre de Pro Tell et candidat au Conseil fédéral , élu trois jours après l'assemblée, n'a rien eu de plus pressé que de démissionner de la société.

Le nouveau président, qui avait eu cette attitude héroïque ("le droit des armes n'est pas négociable"), Hans-Peter Wüthrich, n'a pas duré beaucoup plus longtemps (février 2018).

Et nous sommes entrés en campagne contre la loi sur les armes que l'Union européenne, economie.suisse, le Conseil fédéral et les euro-soumis du parlement voulaient nous imposer. Nous nous sommes dépensés sans compter, mais…

Ensuite ? Près de trois ans plus tard, Pro Tell (qu'il faut écrire maintenant "PROTELL") cherche toujours un président.

Il faut reconnaître un succès de la société: l'organisation d'une défense juridique pour les membres qui fonctionne bien (un de mes fils en a profité). Mais pour le reste, à part un nouveau logo Tell joufflu et trop gentil et des autocollants qui ne collent pas…

A voir le 21 novembre, lors de la prochaine Assemblée générale de PROTELL.


F.A.L. 17.10.2020

 

 

Accord-cadre - la fin de nos armes
Accord-cadre - NON !

 

En quoi cet accord concerne-t-il la législation sur les armes ? Il ne s'intéresse absolument pas à cette question. L'accord-cadre porte principalement sur la libre circulation, les marchés et les transports, ainsi, bien sûr que sur la reprise, dite dynamique (entendez automatique) de la législation européenne.

Un détail supplémentaire: en cas de divergence entre la Suisse et l'Union européenne, l'instance finale de décision est la Cour européenne de justice.

En 2019, nous avons soutenu un référendum contre la loi stupide et inique sur les armes. Contre les millions mis sur le tapis par economie.suisse et les euro-turbos, nous n'avons pas fait le poids. Et il serait illusoire d'espérer un deuxième référendum, qui aurait d'ailleurs toutes les chances d'échouer.

La Suisse reprendra donc, "dynamiquement" le droit européen sur les armes comme la libre circulation des chômeurs et des malfrats européens.

La Directive européenne sur les armes est révisée régulièrement, tous les quatre ans en général. LA dernière date de 2017, la prochaine devrait fleurir au printemps prochain.

Au menu:

Que nous réserve-t-elle ? On peut raisonnablement s'attendre à un durcissement sur les armes semi-automatiques et, sans doute aussi, sur un contrôle accru des munitions, vente-achat et détention. Un enregistrement généralisé de toutes les armes devrait également être instauré. Et les contrôles de police seront certainement plus fréquents et plus tatillons.

On peut prévoir les étapes suivantes, notamment l'interdiction définitive de certains modèles, puis les confiscations, déjà réclamées par certains milieux politiques, et, finalement, le désarmement pur et simple de la population.

Et contre tout cela, nous n'aurons plus un seul moyen légal de résister. Application "dynamique" oblige.

Il ne nous reste donc qu'une solution: lutter contre l'Europe dans d'autres domaines. Aujourd'hui, contre l'accord-cadre qui porterait un coup fatal à l'indépendance de la Suisse, au point qu'une adhésion à l'UE deviendrait inévitable.

C'est donc NON à cet accord-cadre, NON à l'ingérence de Bruxelles dans la politique et le droit suisse NON à cette Europe moribonde, pour laquelle on ne peut espérer qu'une agonie rapide.

NON !

F.A.L. 12 octobre 2020
 

 

Accord cadre: la fin de la Suisse

 

La prochaine révision de la loi sur les armes, qui sera librement acceptée par le peuple suisse, pour faire plaisir à Bruxelles et à economie.suisse, marquera la fin de l'exception suisse. Et cela se prépare déjà. L'accord-cadre que la Suisse et l'Europe se préparent à signer en sera l'instrument.

L'Union européenne a publié récemment un document - "fact sheet" - sur ses relations avec la Suisse. Document bien fait plein de données factuelles irréfutables.

Nos relations avec l'Europe institutionnelle datent de 1972, avec le premier accord de libre échange. Aujourd'hui, les échanges commerciaux entre l'UE et la Suisse, se montent à 1 milliard d'euros par jour ouvrable.

La Suisse est aujourd’hui le quatrième partenaire commercial de l’UE après les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni. Elle représente 6,9 % des exportations de l’UE et 5,7 % de ses importations.

L'Europe est donc de loin le premier partenaire commercial de la Suisse. Elle représente environ 50 % des exportations suisses de biens et 60 % de ses importations.

Voila pour les informations objectives. On passe maintenant au cœur du document:

- Les accords bilatéraux doivent être appliqués conformément à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne antérieure ou postérieure à la signature
des accords.
- L'intégration du droit doit être mise à jour de manière dynamique.
- Le règlement des différends devra se faire devant un tribunal arbitral, qui saisira la Cour de justice
de l’Union,
- Et, bien entendu il y aura un dialogue constant entre la Cour de justice et le Tribunal fédéral suisse. Comprenez: donnée d'ordres européenne au petit Suisse obéissant

Dans le document européen, un point peut paraître à l'avantage de la Suisse: le respect des obligations constitutionnelles suisses. S'il y a un référendum contre une loi nouvelle que veut nous imposer, l'Europe attendra le résultat du vote. Mais, avant même le résultat, on nous aura gentiment informé de ce qu'on appelle la "cause guillotine": "vous refusez cette petite chose et tous les accords tombent".

Donc, quoi que l'Europe décide, nous devons accepter et remercier.

Et c'est à ce stade que SwissGuns est intéressé.

Cela fait longtemps que nous avons cessé de nous interroger sur l'économie de la Suisse - surtout avec une organisation, economie.suisse, qui est totalement inféodée au système de mondialisation.

Mais, pour les armes, il vaut encore la peine de rompre une lance. Comme le disait Guillaume Ier d'Orange-Nassau (1533-1584), "Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de persévérer pour réussir."

Les armes: si nous laissons l'Europe imposer ses lois à la Suisse une fois de plus, une fois seulement, nous pouvons dire adieu notre liberté. La prochaine révision de la loi sur les armes, qui sera librement acceptée par le peuple suisse, pour faire plaisir à Bruxelles et à economie.suisse, marquera la fin de l'exception suisse: plus de droit à posséder des armes mais des privilèges, accordés aux "bons", à ceux qui acceptent l'intrusion de la police dans leur vie privée, alors qu'ils n'ont commis aucun crime, à ceux qui acceptent que leurs données personnelles soient transmises à tous les fonctionnaires européens, des plus stupides aux plus corrompus, à ceux qui sont prêts à admettre que le droit de posséder une arme est un rêve d'antan, aujourd'hui disparu.

Et, si nous en arrivons là, ce sera la fin d'une Suisse indépendante. Il ne restera qu'une alternative: la soumission, c'est-à-dire l'assujettissement, ou l'adhésion. Charybde ou Scylla..

"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de persévérer pour réussir." Ce n'est pas vrai: il faut toujours espérer que nous aurons raison un jour. Maintenant. Pas dans 20 ou 100 ans. Et c'est pour cela qu'il faut nous battre, par tous les moyens, contre les puissances extérieures, mais aussi, contre nos amis bienveillants qui, à Berne, préparent la capitulation.

F.A.L. 8 octobre 2020



 

Nouveaux avions de combat: des héros dans les airs,
mais des lâches au sol?


 

Le Conseil fédéral et le Parlement veulent investir 6 milliards pour de nouveaux avions, afin d’assurer la souveraineté et la sécurité de l’espace aérien suisse 24 h/24, 365 jours par an.

Mais, au sol, des règles différentes s’appliquent à Berne : le Conseil fédéral et la plupart des partis bradent notre souveraineté et les droits du peuple sur ordre de Bruxelles, lâchement, par crainte de négociations difficiles.

C’est ce qui s’est passé avec la loi tirée de la directive européenne sur les armes 2017/853, pour laquelle le Conseil fédéral avait généré une ambiance de peur sans précédent, au nom de Schengen. Avec le renforcement supplémentaire et dogmatique de la législation européenne sur les armes attendu pour 2022, que la Suisse « doit » reprendre, il est évident que les citoyens suisses continueront à être désarmés, selon la tactique habituelle du salami. Une fois de plus, cela ne contribuera en rien à la lutte contre le terrorisme et la criminalité.

Qui peut croire que le Conseil fédéral, en cas de besoin, fera respecter la souveraineté dans l’espace aérien, alors qu’il se met à genoux chaque fois que Bruxelles lève le petit doigt ?

Il est de fait acquis que la Suisse n’a pas besoin d’avions de combat modernes et onéreux. N’importe quel avion, même médiocre et obsolète, suffira pour mener des opérations de police du ciel contre des avions civils.

Berne doit enfin devenir crédible. Si « le peuple est l’armée et l’armée est le peuple », si l’on exige des citoyens qu’ils sacrifient leurs vies pour la liberté de la patrie si nécessaire, alors les soldats et les citoyens respectueux des lois doivent bénéficier d’un droit libéral sur les armes. La Suisse doit donc revenir à une politique souveraine et surtout se libérer du joug de l’UE.

Le Conseil fédéral a également l’obligation de dire au peuple comment il entend tirer les leçons de l’expérience autrichienne avec l’achat de l’Eurofighter et comment il veillera à ce que de tels incidents ne puissent se produire lors du processus d’acquisition, et ce pour tous les fabricants d’avions soumis à évaluation.

La manière d’assurer l’approvisionnement en pièces de rechange est loin d’être clairement réglée. C’est pourtant une nécessité, afin qu’une trop grande dépendance vis-à-vis d’un seul fournisseur ne compromette pas le déploiement de ces avions en cas d’urgence.

Le peuple a le droit de savoir si le pays du fournisseur peut empêcher le décollage de nos avions de combat avec des codes de (dé-)activation.

Pour que le peuple accepte de signer le chèque, Berne doit d’abord redevenir crédible, mener une politique souveraine qui ne porte pas atteinte aux droits libéraux du peuple et répondre aux questions justifiées des citoyennes et des citoyens.

Sinon, même les partisans d’une défense nationale forte glisseront un bulletin avec un NON clair dans l’urne le 27 septembre 2020.

 

Bruno Buchs, 22.06.2020

http://www.liberalarms.ch/
 

 

 

Un couteau trop dangereux


 

Le Tribunal fédéral a décrété que le couteau présenté ici est une arme interdite, beaucoup trop dangereuse pour être laissée entre les mains d'un simple citoyen.

Pourtant, à titre personnel, j'estime que cette "arme" devrait se trouver dans toutes les voitures.
Ce couteau à une lame courte, 8,5 cm. Il comporte à l'arrière une petite lame annexe pour couper une ceinture de sécurité et, à l'extrémité du Manche, un coin, pour casser un vitre de voiture. L''instrument de survie parfait pour automobiliste.

 

Question: pourquoi le TF ne veut-il pas que nous puissions sauver notre vie en cas d'accident ?
Réponse: il est trop facile à ouvrir. En effet, l'ouverture de la lame, bien que manuelle, est assistée par un ressort. Le couteau est donc assimilé à une arme à ouverture automatique de la lame.

 


Nos juges suprêmes ont dû cogiter longuement, avant de sortir cette absurdité.

F.A.L. 17 juin 2020
 

 

 

Le petit doigt sur la couture du pantalon

 

SwissGuns a l'habitude d'être critique - parfois même violent - envers l'autorité… cette autorité qui veut nous désarmer, pour mieux nous livrer aux vautours de la globalisation, "pour quelques dollars de plus".

Mais aujourd'hui - et tant que cette saleté de crise va durer - SwissGuns a le petit doigt sur la couture du pantalon. Il y a peu de gens que nous aimons dans notre gouvernement (à vrai dire, y en a-t-il un seul ?).

Mais collectivement et individuellement, actuellement, SwissGuns ne peut faire autrement qu'exprimer une immense admiration pour ces hommes et ces femmes, qui ne s'étaient pas fait élire pour ça, mais qui gèrent la crise d'une manière formidable.

Chapeau bas à vous tous !

F.A.L. 27 mars 2020

 

L'avenir du citoyen-soldat

 

 

S'il est un livre pour comprendre notre époque et - surtout - comprendre comment y survivre - c'est ce petit ouvrage (60 pages) de Bernard Wicht (privat-docent à la Faculté des sciences sociales et politiques de l'Université de Lausanne, spécialisé dans la stratégie et la pensée militaire). Livre écrit en 2015, mais que je viens de découvrir.

Le citoyen-soldat, en effet, ce n'est pas seulement ce jeune Helvète à qui la Confédération confie un fusil quand il a 20 ans (et tente ensuite de le récupérer, parce que l'Etat ne peut se permettre d'accorder sa confiance à des gens libres). Le citoyen-soldat c'est un individu qui, devant la faillite des systèmes prévus pour lui garantir sécurité et prospérité - systèmes en
faveur desquels il avait accepté de restreindre sa liberté - décide de prendre les choses en main et de prévoir les moyens d'assurer sa sécurité… la sienne, celle de sa famille, celle de la communauté dans laquelle il vit.

Bernard Wicht pose le problème de façon simple: le citoyen peut renoncer à une partie de sa liberté et payer l'impôt, à condition que l'Etat à qui il cède ses prérogatives lui garantisse deux choses: une juste représentation (un parlement) et une protection. Quand l'Etat se montre incapable de remplir ses tâches (comme aujourd'hui, quand la mondialisation subordonne les gouvernements à la mondialisation-globalisation), les citoyens doivent reprendre la tâche numéro 1 dans leurs mains : la sécurité.

L'auteur nous emmène à travers les siècles, dans les exemples les plus frappants: Athènes au 4e siècle avant JC, où, selon Aristote, seuls les hommes en armes pouvaient décider de l'avenir de la cité, l'Italie de la Renaissance, dans laquelle les "Citadini" manœuvraient entre pouvoir politique et Eglise, pour conserver l'indépendance de leurs villes, la jeune Amérique, où les "Minutemen", fermiers indépendants, mais armés et efficaces ont mis en échec les armées coloniales européennes, autant françaises que britanniques.

Autant de situations dans lesquelles les citoyens se sont retrouvés dans l'obligation de prendre leur destin en mains. Des situations qui démontrent que lorsque l'Etat (que ce soit l'empire, l'église, le roi ou tout autre) ne remplit pas ses fonctions, c'est à l'homme libre de le faire.

Le livre de Bernard Wicht est important. Depuis certains écrits révolutionnaires du 20e siècle, on n'avait plus rien écrit de tel . On serait tenté de dire "subversif", comme l'étaient les écrits de Lénine ou des 68-ards. Mais non, "L'avenir du citoyen-soldat", c'est juste factuel, raisonné et clairvoyant.

L'AVENIR DU CITOYEN-SOLDAT - A LIRE ABSOLUMENT !

L'avenir du citoyen-soldat, Editions Le Polémarque, 29 rue des jardiniers, 54000 Nancy

 

 

Ne nous hâtons pas !

 

SwissGuns à reçu ces derniers temps plusieurs messages de correspondants inquiets: "avec la nouvelle loi, que faut-il déclarer, quand ?"

Ce qu'il faut déclarer
Trois types d'armes doivent être déclarées:
- les armes de poing semi-automatiques, si elles sont munies d'un magasin de plus de 20 cartouches (si vous avez un mag de 30 coups pour votre Glock, c'est le moment de le planquer ou de le jeter au lac),
- les armes longues semi-automatiques, si elles sont munies d'un magasin de plus de 10 cartouches
- et les armes longues semi-auto trop courtes (moins de 60 cm).

Notons bien: ce sont les seules armes concernées. Un Colt 1911 et son magasin de 7 coups, ne doit pas être déclaré, pas plus qu'un revolver ou une carabine à répétition, qu'elle soit à verrou ou à levier de sous-garde... Encore moins, si elle est à un ou deux coups.

Nul doute que nos autorités bienveillantes ne manqueront pas de nous inciter "à nous mettre en règle", en déclarant tout, y compris le Vetterli de l'arrière grand-père.

Non... seuls les semi auto à grande capacité sont concernés. Ne vous laissez pas raconter des contes de commissariat!

Quand ?

La nouvelle loi a prévu un délai de 3 ans pour cette déclaration, c'est-à-dire, jusqu'au 14 août 2022. C'est à croire qu'il nous reste un ami, au sein de l'administration.

14 août 2022. Ne déclarez rien avant !

Au printemps de cette année là, la Commission européenne nous annoncera les prochaines restrictions à nos libertés. L'interdiction totale des semi-autos, quelle que soit leur capacité, pourrait être prononcée.

Si vous avez déclaré avant, vous avez perdu et il ne vous reste qu'à apporter le matos au poste, pour le faire passer au pilon.

En revanche, si vous prenez votre temps et attendez l'été 2022, vous aurez le choix: être un bon citoyen, déclarer et laisser détruire, ou choisir le côté obscur de la Force et planquer ce dont vous pensez que les autorités n'ont pas à connaître.

À vous de choisir. Mais pensez-y bien. Quoi qu'il arrive, jusqu'au14 août 2022, vous êtes en règle. Et c'est ce dimanche là que vous devrez choisir, entre rester un bon citoyen ou devenir un dangereux rebelle.

Pensez-y... et ne vous hâtez pas !

 

F.A.L. 8 février 2020 (6 mois et 6 jours avant l'échéance)
 

 

 

Les armuriers qui soutiennent PROTELL

 

PROTELL a demandé l'aide des armuriers et des stands privés, pour soutenir la lutte contre le désarmement général du peuple suisse. Après tout, ils sont les plus concernés: nous pouvons cesser d'acheter des armes, si nous en avons assez, mais eux ne peuvent cesser de vendre.

PROTELL a lancé fin 2019 une action auprès des acteurs du milieu du tir et de la formation et que déjà 18 d'entre eux ont répondu positivement et ont consenti à donner une contribution de 1500 fr. par an, pour notre lutte. Nul doute que bien d'autres vont rejoindre cette action prochainement.

Leur contribution leur donne un accès privilégié aux élus fédéraux dans le cadre de rencontres mises sur pied par PROTELL à Berne, mais aussi un accès à des conseils juridiques et des aides en la matière. De plus, ils bénéficient d'une visibilité de choix sur les supports de PROTELL

Voici les 18 premiers armuriers. Désormais ils ont notre préférence sur les autres. Bien sur nous vous tiendrons au courant des adhésions d'autres professionnels à ce programme.

 

Two Protect, 8048 Zürich
https://www.schiesskurs.ch/de/

 

Glarner Waffen, 8782 Rüti
http://www.gwmh.ch/

AATS Shop, 3400 Burgdorf
https://www.aats-shop.ch/

 

Waffen Joray, 4242 Laufen
http://waffen-joray.ch/

Lagardère, 2300 La Chaux-de-Fonds
https://www.lagardere.ch/

 

Waffen Zimmi, 8180 Zürich
https://waffenzimmi.ch/

Armurerie Nouvelle, 1020 Renens
https://anlsa.ch/

 

Natur Aktiv AG, 8422 Pfungen
https://www.waffenboerse.ch/

Bruenig Indoor, 6078 Lungern
https://bruenigindoor.ch/de/

 

P. Kammermann AG, 6122 Menznau
https://www.buechsenmacher.ch/

Def Tac Training, 5018 Erlinsbach, 5036 Oberentfelden,

5107 Schinznach Dorf, 5062 Oberhof
https://deftactraining.ch/

 

Passion 4 Guns, 8303 Bassersdorf
https://www.passion4guns.ch/

Dynamik Arms, 1257 Croix-De-Rozon
https://www.dynamikarms.ch/

 

Rene Hild Tactical, CH-8478 Thalheim-Gütighausen
https://renehild-tactical.ch/

Felder Jagdhof, 6162 Entlebuch
https://www.felder-jagdhof.ch/

 

TM Trading GmbH, 6330 Cham
https://www.tmt.ch/

Waffen Pauli, 5606 Dintikon
http://www.waffenpauli.ch/index.php

Wyss Waffen, 3400 Burgdorf
http://wysswaffen.ch/


F.A.L. 20 janvier 2020

 

 

 

Monsieur le juge,

 

Je vous écris une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps*…

Aujourd'hui, lundi 13 janvier 2020, vous avez prononcé l'acquittement de 12 activistes, qui avaient violé la loi au nom du principe de nécessité. En gros, l'évolution du climat met le monde en danger et les gouvernements n'en font pas assez pour lutter contre ce péril. Selon vous, ces prévenus ont donc agi "de manière licite".

Dans ce pays, en Europe et dans le monde, nous sommes nombreux à nous inquiéter du phénomène du terrorisme et de l'insécurité grandissante. Je ne vous abrutirai pas de documents - forts pertinents eux aussi mais que vous ne lirez sûrement pas - qui prouvent que le port d'arme citoyen est un moyen très sûr de lutter contre terroristes et malfrats.

Si les activistes du climat ont le droit de violer la loi, avec la bénédiction de la justice, je présume que les activistes de la sécurité et du bien-être de nos concitoyens ont eux-aussi le droit de violer la loi. Loi qui leur interdit stupidement de porter une arme, pour protéger leur vie et celles de tous ceux qui sont agressés, alors que le gouvernement ne met pas assez de moyens pour garantir leur sécurité.

L'état de nécessité est là aussi évident… peut-être encore plus qu'en ce qui concerne le climat, en tous cas à notre avis.

Je vous remercie donc, Monsieur le juge, d'avoir ainsi établi les limites de la loi: quand elle ne convient pas, il suffit de l'ignorer. Message bien reçu !


F.A.L. 13 janvier 2020


*Boris Vian, 1954

 

 

Une nouvelle bataille commence!

 

Le PS, les Verts et le GSsA lancent ce mercredi le référendum contre l’achat de nouveaux avions de combat. Ils étaient parvenus à couler le Gripen en 2014. Cela peut paraître curieux, de notre part, de soutenir une action de gens qui veulent détruire la Suisse, mais nos objectifs sont totalement différents.

Notre gouvernement - censé être au service du peuple - n'agit depuis quelques années que pour désarmer les citoyens, tout en voulant se doter d'armes qu'il contrôle. De même que les fondateurs des Etats-Unis d'Amérique avaient affirmé le droit du peuple à se rebeller contre le gouvernement, si celui-ci n'œuvre pas dans son intérêt, de même nous estimons que nous n'avons pas à soutenir un gouvernement qui ne nous fait pas confiance.

Donc, tant que le Conseil fédéral ne fait pas marche arrière avec une vraie libéralisation du droit aux armes en Suisse, nous nous battrons contre tout ce qui contribue à armer l'Etat!

SwissGuns et "NoGunsNoPlanes" voteront NON aux avions!

F.A.L. 8 janvier 2020


Formulaire de collecte de signature en francais:
https://avionsdecombat-non.ch/wp-content/uploads/2020/01/200103-KJ-Unterschriftenbogen_A4-F.pdf
En allemand:
https://kampfjets-nein.ch/wp-content/uploads/2020/01/200103-KJ-Unterschriftenbogen_A4-DE.pdf